mercredi 7 novembre "Le Cri du Poilu" à la Maison du Peuple

Spectacle "Le cri du Poilu" - Mercredi 7 novembre à 20 h.30 à la Maison du Peuple à Balaruc-les-Bains - Prévente : 9 € - Sur place : 9 et 12 € 

Spectacle Le centenaire de ces quatre années de guerre et de ses neuf millions de morts vaut bien que l’on s’y attarde un peu. Pour l’occasion, la Ville de Balaruc-les-Bains y consacre un cycle culturel avec conférences, exposition et ce 7 novembre le spectacle « Le Cri du Poilu ». Coko, avec son goût pour le patrimoine oublié de la chanson du siècle écoulé, ne pouvait passer outre cette célébration.

C’est en duo avec Danito à la guitare, aux petites percussions et au chant, qu’il choisit de transmettre le fruit de ses recherches au cours desquelles il a déniché quelques joyaux voués à l’oubli, mais remis au goût du jour dans ce spectacle.

A patauger dans la boue, la pisse et la merde, ils en oubliaient de se laver et de se raser : de fait ils furent et resteront les poilus. Ils furent, et des deux côtés, les sacrifiés de ce gâchis immense de 14-18, cette première guerre mondiale, la der des ders comme on l’a cru, en attente d’une suivante qui ne manqua pas d’un jour venir.

Dans l’angoisse, tenaillés par la faim, dans ces corps bouffés à la vermine, dans l’attente d’une mort quasi certaine, que faisaient-ils ? Ils chantaient, ne vous déplaise. D’abord ces couplets patriotiques de l’après 70, orphelins d’Alsace et de Lorraine, puis des vers écrits dans les tranchées ou plus loin, bien au chaud dans les cabarets parisiens. Ce sont 14 de ces chansons qui se feront entendre dans la Maison du Peuple.

Les deux compères, dans leur chemise bleu France et leur pantalon rouge, jouant de leur différence de stature, font de ce répertoire un moment de connivence qui fait mouche. On rit, on s’émeut, on s’étonne aussi sans doute. Et c’est là que ce duo revêt toute son importance et justifie son actuel succès : l’histoire de la Chanson participe de l’Histoire en effet.

Pour nous souvenir longtemps du thème de cette soirée, le duo confie son cri à Apollinaire, sur une musique de Jean Ferrat : Si je mourais là-bas.