Bessan

Le conseil citoyen participatif multiplie les échanges pour construire l’avenir

 

Fin juin et début juillet se sont tenues les réunions des huit groupes de travail du conseil citoyen participatif, organe créé par le conseil municipal pour participer à l’action municipale et au développement des projets locaux. L’objectif de tous les membres est de proposer des initiatives à mettre en place au sein de la commune dans l’intérêt général.

La citoyenneté, la solidarité, la culture, la jeunesse… sont au programme et les idées de manquent pas. Sous la houlette de Marie-Laure Lledos, première adjointe chargée de la citoyenneté, plusieurs élus sont également allés à la rencontre des conseillers citoyens afin de présenter les actions menées et celles à venir. Une occasion de recueillir en direct l’avis éclairé de ces citoyens engagés.

Le maire, Stéphane Pépin-Bonet, a aussi participé à la récente réunion plénière pour y présenter les finances communales et les compétences de l’agglomération. C’est là tout le sens de cet organe, symbole de démocratie participative locale et force de propositions. C

haque groupe de travail va désormais choisir un projet principal par groupe, présentés à la population lorsque la situation sanitaire le permettra.

Malgré le contexte sanitaire, les légendes de l’âne vivront à nouveau cette année

Si l’an dernier la fête locale a été annulée, l’âne avait quand même dansé. Les traditions avaient été maintenues.

Cette année, pas d’annulation grâce à des règles sanitaires bien plus strictes. Une occasion pour les légendes de l’âne de vivre à nouveau, comme elles l’ont toujours fait. Ces légendes sont partagées depuis des décennies et fédèrent la cité au fil du temps. Mais combien de fois des visiteurs ou même des nouveaux bessanais posent la question : pourquoi un âne comme emblème de Bessan ?

Voici la réponse… L’âne provient d’une tradition qui se transmet de génération en génération. Particularité locale, il n’existe pas une, mais deux légendes principales. La première relie l’animal totémique bessanais à celui de la ville de Gignac (au centre du département de l’Hérault). Les habitants de cette commune, située entre Lodève et Montpellier, expliquent qu’en 730, un âne a prévenu de l’arrivée malheureusement dévastatrice des Sarrasins.

Ces derniers, n’ayant pu satisfaire leur action destructrice, auraient jeté le courageux quadrupède dans l’Hérault… où il aurait suivi les méandres du fleuve jusqu’à Bessan. Les Bessanais l’auraient alors accueilli comme un sauveur jusqu’à devenir l’emblème du village. Certes, Gignac possède aussi un âne comme totem, mais les Bessanais se fient peu à cette première légende. En effet, les plus anciens Bessanais parlent plutôt d’un marché aux ânes.

Avec ce marché, une coutume voulait que l’on décore le plus beau des ânes de la foire, et qu’on le promène dans les rues. Un beau jour, l’âne s’est échappé de la foule qui l’entourait et il est entré dans l’église. Les archives locales ne semblent pas préciser la tenue d’un marché aux ânes dans la localité, mais elles évoquent une grande foire à l’époque de Saint-Laurent (le 10 août). Foire qui aurait été créée par François Ier. Certainement l’ancêtre de la fête aujourd’hui organisée à la même période.

Pour faire revivre cette légende, les Bessanais auraient alors construit un âne factice, fait de bois et de papier en couleurs, faisant défiler l’animal dans les rues du village et le faisant bénir par le curé lors de Saint-Laurent, devenu le patron de Bessan. Cela se pratique encore de nos jours et les habitants, fiers de leurs racines, ne manqueraient les événements autour de l’âne pour rien au monde.

Malgré le contexte sanitaire, les traditions revivront une nouvelle fois du 7 au 11 août prochains.

Aux côtés de l’âne totem, la jeunesse et le petit âne sont aussi mobilisés

Les légendes de l’âne étant connues, il faut le préparer. Chaque année, il est orné par la jeunesse locale selon ses goûts et l’année est apposée sur le dos. Bien en amont de la fête, les préparatifs débutent par l’élection des chefs de jeunesse. Ils ont la responsabilité de contribuer à une fête populaire et de qualité. Les traces de cette tradition remonteraient à 1788.

En 1958, apparaissent, à leurs côtés, trois filles, appelées initialement « cheftaines », aujourd’hui demoiselles d’honneur. La tradition se perpétue depuis, même si elle évolue un peu au fil du temps, avec l’apparition d’un petit âne pour les plus jeunes.

A cette occasion, de nombreuses familles sont particulièrement actives pour le préparer et le faire vivre.

L’âne totem permet ainsi aux plus jeunes de se rassembler autour des mêmes valeurs lors de la fête de la Saint-Laurent, alliant générations et traditions.

La municipalité, très attachée à la valorisation de l’animal emblématique, soutient avec intérêt toutes les initiatives de l’âne, du petit âne et de la jeunesse. Depuis quelques années, les Amis l’Âne interviennent et font office de gardiens des traditions.

Le volet commercial de la Capucière se précise avec l’aboutissement d’Héliopôle

Après de nombreuses péripéties judiciaires au cours des dix dernières années, le volet commercial de la zone d’aménagement concerté de la Capucière, appelé dorénavant Héliopôle par son propriétaire la communauté d’agglomération Hérault Méditerranée, est sur le point d’aboutir. Un récent permis de construire signé par le maire vient favoriser la concrétisation définitive de cet espace commercial tant attendu depuis des années.

Dès sa mise en œuvre, cet emblématique dossier aura pour conséquence le déplacement et l’agrandissement du supermarché existant face à Gigamed.

En plus d’un espace hôtelier en cours d’instruction, des modules commerciaux y seront associés. Avec la réalisation de ce vieux et long projet, Bessan affirmera encore plus son attractivité économique au sein du territoire. Une source d’emplois et d’entrées fiscales pour la ville et pour l’agglomération.

=> Toutes les entreprises et les commerces qui le souhaitent peuvent se renseigner auprès du service économique de la communauté d’agglomération Hérault Méditerranée au 04 99 47 48 61.

Un nouveau chantier estival de fouilles archéologiques et des portes ouvertes

Quelque peu perturbées par la crise sanitaire de 2020, les fouilles archéologiques à la Monédière ont repris leur format habituel cet été.

En effet, une équipe de trente archéologues et étudiants-archéologues ont été réunis autour d’Alexandre Beylier, responsable de l’association « Archéologie des sociétés méditerranéennes » qui pilote les campagnes de fouilles programmées depuis 2017. La jeune et dynamique équipe a investi le site pour quelques semaines jusqu’au 14 août précisément.

L’ambition est toujours la même : récolter le plus grand nombre de données pour comprendre ce site majeur de l’âge du Fer de la basse vallée de l’Hérault. Après une courte intervention en mai dernier sur une parcelle située au nord de celle fouillée habituellement, Alexandre Beylier a souhaité étendre la zone de fouille en direction du Sud sur des terrains mitoyens afin de mettre à jour entièrement un bâtiment quadrangulaire aux dimensions importantes.

Pour les Bessanais et toutes les personnes souhaitant découvrir l’avancée de ces recherches et le travail des archéologues in situ, des portes ouvertes sont programmées ce vendredi 6 août, de 9h à 12h, avec plusieurs séances successives. 

Trois visites commentées seront proposées à 9h, 10h et 11h.

Pour y participer, merci de s’inscrire auprès d’Emilie Féliu,

adjointe au maire chargée de la culture et du patrimoine, au 06 47 60 64 77.

La Guinguette rythme la saison estivale sur les bords du fleuve Hérault

La Guinguette rythme la saison estivale sur les bords du fleuve Hérault

Quel plaisir pour les Bessanais de voir la Guinguette de Bessan réouvrir à la fin du printemps, malgré le contexte sanitaire. La municipalité a profité des mois de fermeture pour consacrer du temps à l’entretien de cet espace si cher localement. Après les peintures l’an dernier, les services techniques ont, cette fois-ci, créé des sanitaires accessibles afin de permettre aux personnes à mobilité réduite de profiter pleinement du lieu.

Une magnifique fresque a été réalisée par l’artiste Agathois Paco pour rendre l’entrée encore plus accueillante et joyeuse.

Les visiteurs peuvent profiter de ces transformations depuis l’ouverture du restaurant, lequel rythme les lieux jusqu’à la fin du mois de septembre. C’est un grand bonheur de retrouver l’ambiance bucolique de cette bonne table en plein air située en bord d’Hérault. Pierre Valette vous accueille avec son équipe et une carte renouvelée.

En raison du contexte sanitaire, des animations ne peuvent être organisées sur place.

Si la soirée d’ouverture n’a pu avoir lieu dans les conditions habituelles, il est envisagé une fin de saison marquée par une soirée de clôture dont la date sera communiquée ultérieurement.

D’ici là, la Guinguette propose ses services avec des réservations conseillées en contactant le 04 67 77 43 93.

Plus d’infos : Facebook La-guinguette-de-Bessan-officiel.

La sécheresse impose encore plus le débroussaillement des terrains

 

Le feu est une préoccupation omniprésente dans la région méditerranéenne. Bessan n’échappe pas à la règle et il convient de se prémunir contre les incendies qui viendraient menacer les habitations ou ceux induits par les habitants eux-mêmes.

La mairie tient à rappeler que pour limiter les dommages que pourrait causer le feu, le code forestier oblige les propriétaires situés en zone exposée ou en zone urbaine à débroussailler et à maintenir en état aux abords des constructions de toute nature sur un rayon de 50 mètres.

Cet entretien consiste à couper régulièrement les herbes présentes sur les terrains concernés. Débroussailler, c’est sécuriser votre lieu de vie. D’autant que les indicateurs de la situation hydrologique dans l’Hérault sont défavorables.

La sécheresse est bien là. Le déficit de pluie constaté, particulièrement marqué sur les plaines et le littoral, est bien réel. Compte tenu des indicateurs, de l’état de sécheresse relativement avancé des sols et des faibles signaux de pluie, le département est en vigilance permanente.

=> Les décisions du comité sécheresse du département sont à suivre en consultant le site internet de la préfecture : www.herault.gouv.fr, rubrique sécheresse.

Des aides pour rénover entièrement un logement très dégradé et les façades

 

La lutte contre l’habitat indigne et dégradé est une préoccupation majeure. Plusieurs actions, portées par l’agglo Hérault Méditerranée, sont en place pour améliorer ce genre de situation.

Grâce à divers dispositifs, les propriétaires peuvent bénéficier d’aides importantes. Si vous achetez un logement dégradé nécessitant une rénovation complète pour y faire votre résidence principale, vous pouvez prétendre à des aides allant jusqu’à 33.000 € d’aides publiques sur un plafond de dépenses maximum de 50.000 €.

Si le logement se trouve dans le centre-ville, vous pouvez bénéficier d’une prime à l’accession à la propriété de 3.000 € cofinancée par la ville et l’agglo et des aides à la mise en valeur des façades. Vous occupez un logement nécessitant de très gros travaux (toiture, électricité, plomberie, fenêtres, chauffage…), les aides sont là-aussi importantes : jusqu’à 45.500 € pour un plafond de dépenses maximum de 50.000 €. Ces aides existent aussi si vous achetez un bien à rénover pour le mettre en location.

Côté façades, les aides financières, déjà connues, pour rénover la façade d’un immeuble sont importantes. L’agglo, la région et la ville apportent déjà 25 % si l’immeuble est situé dans le périmètre du centre ancien et 75 % s'il se situe dans l’axe prioritaire Grand’rue et Promenade. A ces aides peut désormais s’ajouter une participation de l’Anah : 25 % avec un plafond de travaux de 5.000 euros hors taxes. C’est donc bien le moment de rénover vos façades, ce qui qualifiera notre patrimoine et notre cœur de ville.

=> Pour tous renseignements complémentaires et avant de commencer des travaux,

contactez la Maison de l’Habitat au 04 67 21 31 30 ou par mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..

 

La fête nationale très populaire à Bessan malgré un temps maussade et le contexte sanitaire

  

La période sanitaire et le mauvais temps, en particulier le fort vent, n’auront pas aidé la bonne organisation de la fête nationale à Bessan.

Malgré ce contexte inédit à la mi-juillet, la mairie et le comité des fêtes ont proposé et réussi l’ensemble des animations prévues et le public est venu en nombre. A nouveau, l’esprit très villageois de toutes les réjouissances a permis d’allier traditions et convivialité.

Côté traditions, la danse du soufflet a rassemblé toutes les générations avec une quarantaine d’enfants autour de Chrystelle, Jérôme et de la peña bessanaise dont c’était la première participation à la « boufasie ».

Le feu d’artifice en musique a pu être tiré, le vent se calmant au bon moment.

Loto, jeux pour enfant avec la Contrefaçon Rugby, bal et manège ont complété l’offre festive.

Côté officiel, le maire et la municipalité ont présidé la cérémonie de la fête nationale regroupant beaucoup de monde, masqués et respectant les consignes.

Les pompiers locaux ont été mis à l’honneur lors d’un moment solennel regroupant porte-drapeaux, batterie fanfare, véhicules militaires…

Au final, le comité des fêtes a pleinement réussi son pari proposant une soirée dansante en respect des règles sanitaires.

La cérémonie du 14 juillet rend hommage aux sapeurs-pompiers bessanais

C’est devenu une tradition dans la tradition. A l’occasion de la cérémonie municipale du 14 juillet, les sapeurs-pompiers sont mis à l’honneur.

Présidée par le maire, Stéphane Pépin-Bonet, elle a été suivie par de nombreux habitants en présence des anciens combattants, porte-drapeaux, véhicules militaires, batterie fanfare… En respect des règles sanitaires du moment, le dépôt de gerbe aux pieds de la statue de la République a ouvert le moment solennel.

Après l’intervention du premier magistrat, mêlant origines de la fête nationale et contexte sanitaire, des remises de médailles et de grades ont été effectuées aux hommes du feu de la caserne de Bessan. Une médaille d’argent a été décernée à Alain Araguas pour vingt années de service et de bronze à Daniel Luna pour quinze années. Ensuite, le grade d’adjudant a été remis à Christophe Manceau, celui de sergent à Max Roques et celui de caporal à Victor Pauillac, Martial Maurel et Julien Roth.

Sous les applaudissements, ils ont été chaleureusement félicités avant que le public ne partage le verre de l’amitié sur la place de la Promenade adaptée à la distanciation. C’est toujours sous le signe des hommes du feu que la cérémonie s’est terminée devant l’hôtel de ville, puisque la batterie fanfare des sapeurs-pompiers de l’Hérault, toujours fidèle, a joué plusieurs morceaux. Et une occasion pour le maire de rappeler que la première pierre de la nouvelle caserne serait posée à la rentrée.

La cave coopérative et son fameux rosé de Bessan toujours fidèles à Vinocap

 


Pour la seconde année en raison du contexte sanitaire, Vinocap, le plus grand salon des vins du Sud, s’est tenu sur les quais du Cap d’Agde à l’occasion de la fête nationale. Sous l’égide de la communauté d’agglomération Hérault Méditerranée, et durant trois jours, les vins du Languedoc ont été au centre de l’actualité.

Il y a eu foule pour l’inauguration officielle, moment privilégié pour les vignerons pour proposer leurs vins aux Agathois, aux habitants du territoire et aux touristes.

Comme à l’habitude, c’est le président de l’agglo, Gilles D’Ettore, qui a ouvert cet événement, en présence de nombreuses personnalités dont le sous-préfet et le maire de Bessan. Le terroir bessanais était bien présent lors de ce rendez-vous, véritable vitrine du territoire intercommunal. Dès l’ouverture, le stand de la cave coopérative « Le Rosé de Bessan » a séduit le plus grand nombre, vu l’affluence auprès des responsables de la cave coopérative, tous mobilisés autour de David Civale et Delphine Berruezo.

Les officiels n’ont pas manqué d’y faire une halte appréciée (et conviviale !).

Sur place, les élus dont le maire, le président de l’agglo, le sous-préfet, les représentants de la région et du département et les maires ont eu l’occasion de partager les vins du terroir local.

Ce rendez-vous a été l’occasion de mettre en valeur le travail des viticulteurs bessanais, qui méritent amplement les médailles obtenues chaque année, d’autant plus dans un contexte compliqué entre crise sanitaire et conséquences du gel d’avril.