Samedi 27 février, la Conf' 34 relocalisait le salon de l'agriculture

Suite à l'annulation du Salon de l'agriculture, qui se déroule habituellement fin février à Paris, la Confédération paysanne organisait, partout en France, le Salon à la Ferme.

Du 27 février au 7 mars, avec notre réseau, des fermes ouvertes pour faire découvrir, au plus près du terrain, l'agriculture paysanne. Ces moments de rencontre, 100% paysans, sont l'occasion d'engager le débat avec les élus locaux, les responsables politiques nationaux et européens et les citoyennes et citoyens, qui chaque année sont de plus en plus nombreux à se rendre au SIA. Plutôt que le greenwashing omniprésent au Salon de l'Agriculture, quelle meilleure vitrine que le terrain et quel meilleur discours que leurss pratiques ?

 

 

Dans l'Hérault, on avait choisi de parler des paysan.ne.s de la mer, qui produisent des coquillages, ici des huîtres et des moules..

Rendez-vous était pris ce samedi 27 chez Daniel Marzo, conchyliculteur sur l'étang de Thau au Mas de l'Esthanol. loupIMG_20210227_154423

Monsieur INDJIRDJIAN, Directeur adjoint de la DDTM, Délégué à la Mer et au Littoral, Madame CARMONA et Monsieur MORENO, Présidente et Vice-président de la Commission Agriculture, Agroalimentaire et Viticulture,  Madame NURIT, Présidente de la Commission Aménagement rural, Agriculture, Viticulture, Pêche et Forêt, Monsieur MICHEL, Vice-Président de l'Agglopôle Sète Mediterranée, Délégué au grand et petit cycle de l'eau, activités de pêche et de conchyliculture avaient confirmée leur venue dès le matin. 

Certains ont pu profiter des interventions de Jean-Christophe CABROL, de l'organisation des Producteurs de Thau et de Jean-François PERIGNÉ, Secrétaire National de la Confédération Paysanne en charge des dossiers Climat et Eau...

L'après-midi fut plus centré sur la pratiques du métier de conchyliculteur...

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EARL de L'Estanhol, Port Loupian 664, 34140 Loupian
Production conchylicole sur l'étang de Thau

Bouzigues au cours des siècles

Le fait « d'être à l'écart de la grand-route » a longtemps valu à Bouzigues la réputation d'être « un village sans histoire » : les voyageurs pressés ayant trop souvent confondu la quiétude ambiante et la pérennité du cachet pittoresque de la localité avec un isolement, envié et idyllique, par rapport à la marche du monde. Cet ouvrage est le déni absolu de cette opinion hâtive et superficielle. Le portrait que François Baqué et Antoine Rouquette brossent, en effet, de ce village du littoral au cours des siècles ne permet aucun doute à ce sujet. L'habitat fut très ancien sur le terroir et « la situation exceptionnelle » de la petite cité méditerranéenne, face à l'étang de Thau qui, « par les belles journées ensoleillées, brille de mille feux » ne doit pas faire oublier que Bouzigues (et toute sa région) fut une terre de passage (les Grecs, les colons de Marseille, les armées d'Annibal) et d'invasions (Romains, Wisigoths, Sarrasins, Normands) et que le nom de Bouzigues (Polygium) apparaît dès le IVe siècle sous la plume de Festus Avienus. Ensuite, c'est le destin de la seigneurie (mentionnée comme vassale de la seigneurie de Loupian au début du XIIe siècle) et celui de la communauté (administration des consuls) que les auteurs font revivre pendant plus de six siècles jusqu'à la Révolution au cours de laquelle les biens des « ci-devant privilégiés » sont étroitement surveillés (un voleur de raisins de douze ans est emprisonné), le...» suite chez Amazon