Vivi nous a quittés, Bouzigues est bien triste

viviIMG_20210405_125029

Comme un symbole: il est parti un 1er avril, lui qui appréciait tant l'Etang de Thau qu'il avait longtemps exploré.

Et les Bouzigauds comme tous ses amis et connaissances des communes de Thau sont bien tristes car il nous a quittés bien trop tôt. Un accident cardio-vasculaire l'a emporté jeudi.

S'il était né à Montbazin, Bouzigues était son village, dont il portait haut les couleurs. Il l'avait dans son coeur, dans son âme...

Il apparu le 25 octobre 52. Dès sa naissance son charme fait effet. il grandit dans une famille nombreuse avec 3 frères et une soeur avant de traverser une période plus Rock And Roll à l'adolescence tout en restant un élève sérieux... Il choisit ensuite de suivre les traces de son père sur l'Etang de Thau qui lui tend les bras.

Et il rencontrera aussi l'Amour en séduisant sa future épouse sur le Quai Royal de Sète, grâce à son charme, mais aussi avec l'aide de petits cailloux jetés avec tendresse...

Deux beaux enfants viendront comme des poissons dans l'eau, Joris et Florie.

Le foot étant une de ces passions il ramènera même la coupe du Languedoc dans son beau village de Bouzigues. Comme un père spirituel et intergénérationnel pour de nombreux enfants de la commune... Il était apprécié de tous dans le milieu footballistique mais aussi bien au-delà.

Et s'il partait quelquefois, à Brox, dans l'Aveyron pour se ressourcer en famille, c'était pour retrouver au retour, la perle de Thau avec plus de bonheur, s'investir dans son carnaval, blaguer, et partager de bons moments avec ses amis, ses copains...

Et ce 1er avril Vivi, William Archimbeau, est parti pour en retrouver d'autres, eux-aussi ayant quitté la ligne d'horizon, dans un autre monde toujours bleu d'où il pourra protéger sa famille et tous ceux qui l'aiment comme il a su les aimer.

Au revoir Vivi...

Les obsèques de William Archimbeau auront lieu ce mardi 6 avril 2021 au cimetière de Bouzigues.

 

 

Bouzigues au cours des siècles

Le fait « d'être à l'écart de la grand-route » a longtemps valu à Bouzigues la réputation d'être « un village sans histoire » : les voyageurs pressés ayant trop souvent confondu la quiétude ambiante et la pérennité du cachet pittoresque de la localité avec un isolement, envié et idyllique, par rapport à la marche du monde. Cet ouvrage est le déni absolu de cette opinion hâtive et superficielle. Le portrait que François Baqué et Antoine Rouquette brossent, en effet, de ce village du littoral au cours des siècles ne permet aucun doute à ce sujet. L'habitat fut très ancien sur le terroir et « la situation exceptionnelle » de la petite cité méditerranéenne, face à l'étang de Thau qui, « par les belles journées ensoleillées, brille de mille feux » ne doit pas faire oublier que Bouzigues (et toute sa région) fut une terre de passage (les Grecs, les colons de Marseille, les armées d'Annibal) et d'invasions (Romains, Wisigoths, Sarrasins, Normands) et que le nom de Bouzigues (Polygium) apparaît dès le IVe siècle sous la plume de Festus Avienus. Ensuite, c'est le destin de la seigneurie (mentionnée comme vassale de la seigneurie de Loupian au début du XIIe siècle) et celui de la communauté (administration des consuls) que les auteurs font revivre pendant plus de six siècles jusqu'à la Révolution au cours de laquelle les biens des « ci-devant privilégiés » sont étroitement surveillés (un voleur de raisins de douze ans est emprisonné), le...» suite chez Amazon