Vigilance avec le Xylotrechus chinensis, un capricorne d’origine asiatique

Vigilance
 
Officiellement identifié fin 2018, pour la première fois en France, sur des arbres de la commune de Sète, Xylotrechus chinensis est un capricorne d’origine asiatique. Cette espèce cause des dégâts sur les végétaux, notamment sur le Mûrier platane (Morus bombycis). L'arrêté du 11 mars 2022 considère temporairement cet insecte comme organisme de quarantaine : la lutte contre cette espèce est désormais obligatoire sur le territoire national. Une prospection de délimitation est actuellement menée sur un axe Béziers – Saint-Jean-de-Védas et le nord du bassin de Thau, afin d’évaluer la diffusion de l’insecte sur notre territoire. L’évaluation de la situation repose aussi sur les signalements volontaires.
 
 
 
En Europe, la période de vol des insectes adultes s’étend de mai à septembre. Les pontes sont déposées sur les écorces puis les larves pénètrent dans les troncs et les branches dès leur éclosion. Elles se nourrissent de bois et creusent des galeries de 5 à 6 mm de diamètre, dont l'orifice, nettement visible, est caractéristique. La multiplication des galeries provoque la mort (voire la chute) des branches puis celle de l'arbre.
Son mode de vie, essentiellement à l’intérieur des troncs sous forme larvaire, rend la lutte insecticide peu adaptée. L'assainissement des branches infestées et l'abattage des arbres infestés est le seul moyen de lutte efficace et immédiatement réalisable.
 
 
La maîtrise de sa dissémination est donc l’affaire de tous :
 
1) Signalez toute suspicion auprès de la DRAAF/SRAL :
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ou auprès de FREDON Occitanie
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En joignant si possible des photos et toutes précisions utiles.
2) Après constatation de la DRAAF/SRAL ou de FREDON Occitanie, détruisez rapidement les végétaux ou parties de végétaux infestés par broyage et/ou incinération, seules méthodes pour éliminer l’insecte et éviter sa dissémination.

Bouzigues au cours des siècles

Le fait « d'être à l'écart de la grand-route » a longtemps valu à Bouzigues la réputation d'être « un village sans histoire » : les voyageurs pressés ayant trop souvent confondu la quiétude ambiante et la pérennité du cachet pittoresque de la localité avec un isolement, envié et idyllique, par rapport à la marche du monde. Cet ouvrage est le déni absolu de cette opinion hâtive et superficielle. Le portrait que François Baqué et Antoine Rouquette brossent, en effet, de ce village du littoral au cours des siècles ne permet aucun doute à ce sujet. L'habitat fut très ancien sur le terroir et « la situation exceptionnelle » de la petite cité méditerranéenne, face à l'étang de Thau qui, « par les belles journées ensoleillées, brille de mille feux » ne doit pas faire oublier que Bouzigues (et toute sa région) fut une terre de passage (les Grecs, les colons de Marseille, les armées d'Annibal) et d'invasions (Romains, Wisigoths, Sarrasins, Normands) et que le nom de Bouzigues (Polygium) apparaît dès le IVe siècle sous la plume de Festus Avienus. Ensuite, c'est le destin de la seigneurie (mentionnée comme vassale de la seigneurie de Loupian au début du XIIe siècle) et celui de la communauté (administration des consuls) que les auteurs font revivre pendant plus de six siècles jusqu'à la Révolution au cours de laquelle les biens des « ci-devant privilégiés » sont étroitement surveillés (un voleur de raisins de douze ans est emprisonné), le...» suite chez Amazon