"Alice Milliat" le nom de la halle des sports de Loupian

Ce 23 janvier à la halle des sports associée au collège Olympe de Gouge, Monsieur le maire de Loupian entouré par plusieurs élus du conseil municipal, madame la principale du collège, des enseignants et personnels de l'établissement, Audrey Imbert et Christophe Morgo, conseillers départementaux, et des représentants d'associations étaient réunis en présence des collégiens de 6ème de 2021-2022, qui dans le cadre d'un rallye "Citoyen" avaient retenu ce nom parmi d'autres.

Ce rallye consistait à une animation conçue pour sensibiliser les jeunes sur leurs droits et leurs devoirs et déclinée en un parcours de sept ateliers disposés dans la commune. Les thèmes abordés étaient aussi divers que le devoir électoral, les gestes des premiers secours avec les pompiers, la sécurité dans et aux abords d’un bus, l’importance des insectes dans la biodiversité et une rencontre avec une association d’aide à l’enfance.

Tous les élèves et professeurs avaient été très enthousiastes

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"Alice Milliat", née le 5 mai 1884 à Nantes et morte le 19 mai 1957 à Paris, est une nageuse, hockeyeuse et rameuse de nationalité française.

aaaaaaIMG_20230123_111130"Cofondatrice et présidente de la Fédération des sociétés féminines sportives de France, elle est aussi reconnue comme l'une des plus grandes militantes du combat pour la reconnaissance du sport féminin au niveau international.En 1919, Alice Milliat demande au Comité international olympique (CIO) d'inclure des épreuves féminines d'athlétisme lors des Jeux olympiques suivants, mais sa demande est refusée. Parallèlement, la FSFSF étend son champ d'action et organise les premiers championnats de France féminins de football , tout comme la création de championnats en basket-ball, cross, natation ou hockey. La première équipe de France féminine de football est fondée en 1920...  Alice Milliat est à l'origine des premiers Jeux olympiques féminins, à une époque ou les épreuves sportives au féminin sont jugées « inintéressantes, inesthétiques et incorrectes » par le Comité international olympique (CIO) de Pierre de Coubertin. Pour l'historien et pédagogue français, la femme est avant tout une reproductrice destinée à « couronner les vainqueurs »". (Source Wikipedia)

 Ecouter les discours et voir (problème de luminosité) :  https://youtu.be/oibByWsHQFM

Pour Alain Vidal, maire de Loupian, si depuis le monde a changé, ce n'est pas suffisant :

"Il reste encore du travail, de la persévérance, de la ténacité pour l'égalité femme/homme. En associant sur le même lieu , les noms d'Olympe de Gouge et d'Alice Milliat, la commune de Loupian montre sa détermination à défendre la cause des femmes et je remercie les collégiens pour ce choix symbolique"

Il était temps de dévoiler la plaque "Alice Milliat", fixée à l'entrée de la halle des sports avant que tous ne partagent un moment de convivialité.millIMG_20230123_110340

 

 

Bouzigues au cours des siècles

Le fait « d'être à l'écart de la grand-route » a longtemps valu à Bouzigues la réputation d'être « un village sans histoire » : les voyageurs pressés ayant trop souvent confondu la quiétude ambiante et la pérennité du cachet pittoresque de la localité avec un isolement, envié et idyllique, par rapport à la marche du monde. Cet ouvrage est le déni absolu de cette opinion hâtive et superficielle. Le portrait que François Baqué et Antoine Rouquette brossent, en effet, de ce village du littoral au cours des siècles ne permet aucun doute à ce sujet. L'habitat fut très ancien sur le terroir et « la situation exceptionnelle » de la petite cité méditerranéenne, face à l'étang de Thau qui, « par les belles journées ensoleillées, brille de mille feux » ne doit pas faire oublier que Bouzigues (et toute sa région) fut une terre de passage (les Grecs, les colons de Marseille, les armées d'Annibal) et d'invasions (Romains, Wisigoths, Sarrasins, Normands) et que le nom de Bouzigues (Polygium) apparaît dès le IVe siècle sous la plume de Festus Avienus. Ensuite, c'est le destin de la seigneurie (mentionnée comme vassale de la seigneurie de Loupian au début du XIIe siècle) et celui de la communauté (administration des consuls) que les auteurs font revivre pendant plus de six siècles jusqu'à la Révolution au cours de laquelle les biens des « ci-devant privilégiés » sont étroitement surveillés (un voleur de raisins de douze ans est emprisonné), le...» suite chez Amazon