"RECENSEMENT DE LA POPULATION"



Recensement 2023

Le recensement de la population a débuté depuis le 19 janvier.

Les agents recenseurs ont distribué dans les boites à lettres de la commune la notice d’information permettant de se recenser en ligne.

Ce document indique le site sur lequel faire les démarches, les codes de connexion personnels à usage unique (le document distribué doit être utilisé exclusivement pour votre habitation) et les identifiants de votre logement à recopier sur le questionnaire en ligne.



Si vous êtes résident permanent et que vous n’avez pas reçu ce document, ou si vous rencontrez des difficultés pour vous recenser par internet, le recensement par papier est possible. Veuillez-vous rapprocher de la mairie de Bouzigues par téléphone au 04 67 78 30 12. Les agents recenseurs seront prévenus et pourront vous contacter pour fixer un rendez-vous si nécessaire.



Par prudence, demandez à voir la carte de l’agent recenseur. En cas de doute, n’hésitez pas à prévenir la Police municipale 06.86.67.95.27

Bouzigues au cours des siècles

Le fait « d'être à l'écart de la grand-route » a longtemps valu à Bouzigues la réputation d'être « un village sans histoire » : les voyageurs pressés ayant trop souvent confondu la quiétude ambiante et la pérennité du cachet pittoresque de la localité avec un isolement, envié et idyllique, par rapport à la marche du monde. Cet ouvrage est le déni absolu de cette opinion hâtive et superficielle. Le portrait que François Baqué et Antoine Rouquette brossent, en effet, de ce village du littoral au cours des siècles ne permet aucun doute à ce sujet. L'habitat fut très ancien sur le terroir et « la situation exceptionnelle » de la petite cité méditerranéenne, face à l'étang de Thau qui, « par les belles journées ensoleillées, brille de mille feux » ne doit pas faire oublier que Bouzigues (et toute sa région) fut une terre de passage (les Grecs, les colons de Marseille, les armées d'Annibal) et d'invasions (Romains, Wisigoths, Sarrasins, Normands) et que le nom de Bouzigues (Polygium) apparaît dès le IVe siècle sous la plume de Festus Avienus. Ensuite, c'est le destin de la seigneurie (mentionnée comme vassale de la seigneurie de Loupian au début du XIIe siècle) et celui de la communauté (administration des consuls) que les auteurs font revivre pendant plus de six siècles jusqu'à la Révolution au cours de laquelle les biens des « ci-devant privilégiés » sont étroitement surveillés (un voleur de raisins de douze ans est emprisonné), le...» suite chez Amazon