"LA JUSTINE ET L’OLYMPIA, 1867 "/ UN COLD CASE SOUS LA MER DE LAURENCE SERRA. AUX EDITIONS LE PAPILLON ROUGE

"LA JUSTINE ET L’OLYMPIA, 1867 "/ UN COLD CASE SOUS LA MER  DE LAURENCE SERRA. AUX EDITIONS LE PAPILLON ROUGE

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L’archéologie sous-marine est une science quelque peu récente et sans doute moins féconde que la branche terrestre, essentiellement du fait des moyens importants qu’elle doit mettre en œuvre. Elle n’en demeure pas moins considérable dans sa contribution à décrypter l’aventure humaine à travers les âges. Laurence Serra nous livre dans «La Justine et l’Olympia» une aventure passionnante, et ce à plusieurs titres.


"Au cours d’une pêche sous-marine une épave est découverte non loin du rivage des Aresquiers en 2007. Elle est enregistrée sous le nom de «Aresquiers 12». Une enquête est alors lancée pour l’identifier, certains indices sont prélevés sur le site et les recherches se poursuivent dans les archives, la presse et divers documents, notamment certains provenant des douanes de Sète. Après avoir consulté bon nombre de journaux et déterminé approximativement la date du naufrage, l’épave est enfin identifiée. Toute cette enquête est passionnante car surprenante et exposée à rebondissements. Il s’agit donc de l’épave de la Justine, un brick (voilier à deux mats) mais dont l’histoire révèle qu’il ne fut pas le seul à sombrer en cette nuit tempétueuse du 14 au 15 février 1867. Curieusement les témoignages des deux survivants se contredisent, un s’en tient à la vétusté de la Justine, l’autre évoque une collision avec un autre navire. C’est ainsi que l’équipe d’archéologues étend les recherches pour enfin identifier, non loin de la première épave, un autre brick, l’Olympia."


Ce très beau livre abondamment illustré nous informe sur les recherches sur le site, la façon d’aborder les épaves mais aussi sur toutes les recherches annexes concernant les données prélevées sur les gisements, le bois, le métal, la céramique, le verre et les divers vestiges, en particulier ce qui reste de la cargaison des deux navires.

L’histoire de la Justine et de l’Olympia est donc dévoilée depuis leur construction jusqu’à l’itinéraire et leur cargaison lors de leur dernier voyage. C’est aussi l’occasion d’évoquer les échanges commerciaux, l’activité industrielle, le raffinage du soufre à Frontignan, l’activité viticole avec le déjà célèbre muscat, et même la solidarité dans le milieu maritime soulignée par le courage des sauveteurs palavasiens dont un perdit la vie au cours de l’opération.

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Alice Dorques et Hubert Delobette nous présentent là, dans leurs éditions du Papillon Rouge, un très bel ouvrage très riche en informations, documentation et illustrations qui devrait passionner tout lecteur curieux d’histoire, d’histoire de notre région, de sciences, d’architecture maritime ainsi que d’aventures inhérentes à l’évocation de la mer.
Texte et photos Michel Puech

Le Papillon Rouge Editeur
27 rue du général de Gaulle
34560 Villeveyrac
Tél. : 04 67 78 81 68
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
https://papillon-rouge.com/

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Brocante - les conseils d'un pro

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LA PASSION DE LA DÉCOUVERTE

Pourquoi ce titre : la passion de la découverte ? Parce que la découverte est une passion tout comme la chine, tout comme la collection. Parce que chiner c'est conjuguer le passé au présent, ressusciter un objet endormi, répondre à la question du poète : objets inanimés vous avez bien une âme. Parce que chiner, c'est agir de manière écologique.

LES CHINEURS : UNE GRANDE FAMILLE

Amateurs ou professionnels, chineurs ou collectionneurs, tous ont un point commun, la passion. Chaque semaine vous irez avec eux chiner dans les foires et les marchés aux puces, dans les brocantes et les salons, les braderies et les vide-greniers, dans toute la France et même au-delà. Et bientôt, sans vous connaître, vous vous reconnaîtrez comme faisant partie de la même famille.

LA CHINE : UNE ÉCOLE DE PATIENCE

Chiner ce n'est pas aller en famille dans un magasin, pour y acheter un secrétaire de 1,12 m de large, afin qu'il trouve exactement sa place entre la cheminée et la fenêtre du salon.
Ce n'est pas aller chercher dans le vide-greniers qui se tiendra le samedi suivant, au coin de la rue, la série complète des boîtes Banania pour égayer une étagère de la cuisine ; même si vous avez lu la veille, dans un magazine de décoration, gue les objets publicitaires sont à la mode.
Dans les deux cas, vous risqueriez de vous exposer à une désagréable déconvenue car chiner, ce n'est pas trouver, à coup sûr, un meuble ou un objet des siècles passés, comme on achète un article vu dans un catalogue ou sur une publicité. Au contraire, la chine est une preuve, et non pas une épreuve, de patience et de pugnacité, comparable à celle d'un chercheur ou d'un explorateur. Et plus l'objet sera ancien, fragile, délicat, plus il sera rare mais plus la trouvaille prendra pour son découvreur une valeur inestimable. 
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