Mèze

Déchets au cœur des débats…

Nous avons tous remarqué les nouvelles barrières de déchargement (7) installées à la déchetterie du Pallas à Mèze. Cette réalisation de Sète Agglopôle Méditerranée a remplacé les portiques mis en place pour des raisons de sécurité mais contraignantes à l'usage… de quoi inciter les particuliers "à se débarrasser autrement" de leurs déchets… Ce ne devrait plus être le cas… Un effort a été fait, aux citoyens de confirmer.

Par contre, en ce qui concerne les artisans et commerçants de la ville d'autres soucis voient le jour ou se confirment. Lors du dernier conseil municipal (25 février 2019), Thierry Baëza, adjoint chargé de l'environnement, est intervenu en "observant un grand changement depuis la fusion CCNBT / THAU AGGLO…"

"Conseil d'agglo du 20/12/2018 (projet n°51) : une délibération prévoyait d'envoyer les artisans et commerçants dans les déchetteries du sud… Balaruc et Poussan (futur projet de Sète Agglopôle). Cette délibération bien que retirée (confirmation de M. Fricou 1er vice-président de SAM mais complétée par T. Baëza : il n'a été traité que de murs de sécurité devant les bennes) n'empêche en rien le rappel subi journalièrement pour se faire enregistrer afin d'obtenir le badge adéquat…

À cette heure où on nous parle du bilan carbone, de limiter les déplacements, nous sommes là dans une hérésie la plus totale… Nos artisans ont déjà subi l'augmentation CFE (Cotisation Foncière des Entreprises) de 4,93 % dans la fiscalité Sète Agglopôle…

Pour information la CFE était de 34,88 % sur l'ex CCNBT et de 40,94 % sur THAU AGGLO… elle est passée à 39,83 % sur l'ensemble du territoire de SÈTE AGGLOPÔLE soit une augmentation de 4,93 % pour l'ex-CCNBT et une baisse de 1,11 % à THAU AGGLO… rappelons la mise en place de la nouvelle taxe déchet…

Avec Daniel Rodriguez, nous avons laissé s'installer un récupérateur de gravats (en face La Vitarelle)… Cela évite les dépôts sauvages supplémentaires…

Les tarifs d'apports de déchets verts (fabrication de compost), depuis cette fusion, ont augmenté de 26,3 %… de nombreuses entreprises d'espaces verts déposent maintenant sur des terrains privés… de plus les brigades territoriales (gardes champêtres) ont vu leur champ d'action tripler lors de la fusion…

La CCNBT avait pour habitude d'enlever les bennes à métaux dans les déchetteries pour les diriger vers OÏKOS… c'est fini : 40 % de la collecte est pillée. Revalorisons nos déchets au lieu de taxer nos artisans et commerçants.

L'ambiance qui règne dans les déchetteries n'est pas sereine entre le personnel et les artisans. La sagesse doit prendre place avant que de graves conflits éclatent !"

Monsieur le Maire :

"Je n'avais pas connaissance des problèmes que tu viens d'énoncer… Par contre il est normal que les artisans et commerçants payent à la déchetterie."

Rappel à nos lectrices et lecteurs : notre travail d'information est un travail neutre toujours établi sur des données au plus proche de la vérité.

Les gilets de Thau à Mèze

À l'appel des gilets jaunes Mézois, 70 personnes se sont réunies à la salle Jeanne Oulié aimablement prêtée par la municipalité.

Les organisateurs ont tenu d'abord à faire l'historique de 3 mois d'actions locales (sortie Carrefour Mèze, péage de Poussan, raffinerie de Frontignan, rencontre avec le député…) et ce depuis le 17 novembre 2018. Autre point important : l'organisation du mouvement, comme nous l'avons traitée ICI et sur le principe d'AG gérées à tour de rôle.

Ensuite la parole a été donnée à celles et à ceux qui souhaitaient s'exprimer. Nous n'avons pas tout retenu mais voici quand même des prises de paroles sous formes de phrases voire de mots :

"L'aire du péage de Poussan était à nous… la répression a été violente : une dame âgée, handicapée a été arrêtée, mise en garde à vue 2x24h… elle est désormais interdite de communication avec des gilets jaunes…"

"Il faut arrêter la stigmatisation : les gilets jaunes sont les boucs-émissaires de tout ce qui se passe de travers…"

"… changer les hommes politiques ne changera rien…"

"Le RIC, nous allons le tester dans les jours qui viennent… il ne fait pas l'unanimité au sein du mouvement…"

"La violence est un besoin révolutionnaire."

"À la première manif, nous avons été flashés, gazés… c'est un abus de pouvoir !"

"C'est une révolution, il faut le dire !"

"Les gilets jaunes sont des sans-culottes…"

"Les hommes politiques sont les pantins du pouvoir économique."

"Il faut aller à la racine du mal, changer la constitution…"

"59 milliards sont distribués à ceux qui ne travaillent pas, c'est le produit des travailleurs et il devrait nous être redistribué…"

"Il faut : 1) Bloquer l'économie (c'est en partie fait) - 2) S'emparer des institutions et des moyens de production - 3) Conserver notre nombre de gilets jaunes et l'augmenter…"

"Nationalisons, créons la 6ème république et l'horizontalité du pouvoir…"

"Le problème est mondial : nous devons arrêter la concentration de population dans les villes, arrêter de faire rouler des camions…"

"On nous traite comme du bétail…"

"Macron nous a méprisé du 17 novembre jusqu'au 10 décembre… et il continue !"

"Nous réclamons le droit à la vie."

"…il y aura des morts."

"Le mouvement des gilets jaunes est une avant-garde, commençons localement…"

"Ne revendiquons plus, prenons le pouvoir !"

"Manifestons devant les banques, relais économiques du gouvernement. Le peuple doit contrôler la monnaie…"

"Rejoignez-nous, nous avons besoin de monde !"

Une remarque : le rôle important des femmes dans le mouvement "Gilets jaunes" n'est pas sans rappeler le 5 octobre 1789 (6 000 à 7 000 femmes à Versailles puis à l'assemblée nationale) ainsi que l'épisode "Le boulanger, la boulangère et le petit mitron." Plus près de nous, en 1917, la révolution d'octobre, en Russie, démarre sur une grève spontanée des ouvrières du textile à Petrograd pour se poursuivre en demandant "du pain !"

À méditer !

La ville plante des arbres

Le service municipal des espaces verts lance une grande campagne de plantations d’arbres. Près de 50 spécimens seront plantés d’ici les prochaines semaines. Ils remplaceront notamment des arbres en mauvais état sanitaire, morts, vandalisés, inadaptés au lieu ou dangereux. Ces travaux concernent les rues des Adieux, de Naucelle, des Charons, des Acacias, des Goëlands, Camille Claudel, des Pommettes, la place Baptiste Milhau, la place des Olivettes, la cours de l’école Coty. Muriers platanes, Aulnes de Corse, Poiriers à fleurs, Lilas des Indes ou Micocouliers… Le service des espaces verts choisit les nouvelles essences en fonction de l’espace au sol, des conditions climatiques et de la biodiversité.

Pour Henry Fricou, maire de Mèze :

"En milieu urbain, la végétation est un élément indispensable au cadre et à la qualité de vie. De plus, le nombre et la diversité des arbres en ville contribuent à la préservation de la biodiversité. Notre service municipal des espaces verts plante exclusivement des sujets adaptés au milieu méditerranéen. La préservation de l’environnement à l’échelle globale commence par les multitudes d’actions locales et même individuelles que chacun doit mener."

Communiqué de la ville de Mèze.

Plénière pour le Conseil Municipal des Jeunes

Information transmise par le service communication de la ville.

Lundi 18 février, les élu(e)s du conseil municipal des jeunes se sont réunis pour une séance plénière, salle de la république. Les enfants ont pris la parole autour du maire Henry Fricou, de Bernard Charbonnier, élu à la jeunesse, d’Aïssa Doulat, élu aux affaires scolaires et du public présent. Ils ont fait le bilan de l’année écoulée et proposé des projets pour 2019. Actions de sensibilisation contre la pollution de l’eau, organisation d’un contest au skate park…le programme est chargé pour nos jeunes élus. Ils sont déterminés à mener à bien leurs futurs projets. Les 16 élus du CMJ se réunissent plusieurs fois par mois. Encadrés par les animatrices de l’espaces jeunes, ils élaborent et mettent en place des projets et évènements pour Mèze. En 2018, ils ont participé aux cérémonies commémoratives, à la fête du bouletchou et à la campagne de collecte de jouets au profit du secours populaire. Cette année, ils travaillent en partenariat avec le CMJ de Marseillan sur plusieurs actions. Prochain rendez-vous : un tournoi sportif en famille dimanche 31 mars, salle Bernard Jeu. Le conseil municipal des jeunes propose une journée entièrement consacré au sport et à la famille.

Pollution : le collectif génération retraité s'exprime

Communiqué du Collectif Génération Retraité :

"POLLUTION DU PORT DE MÈZE TROP C'EST TROP !!!!

Depuis plusieurs années, le port de MÈZE subit de nombreuses pollutions. Notre collectif a interpellé à plusieurs reprises la municipalité et a demandé à Mr le Maire d'informer les citoyens et citoyennes de MÈZE de ces pollutions qui sont souvent cachées à la population !! Nous avons également demandé que la mairie communique les analyses bactériologiques de l'eau du port effectuées lors de ces pollutions, la mairie a refusé ??? La transparence n'est pas le point fort de la municipalité !! Nous considérons que les habitants de MÈZE doivent être informés, c'est le devoir de Mr le maire !! À ce jour nous attendons toujours les résultats de la dernière pollution !!!!!

Notre collectif demande la pose de martellières de toute urgence en sortie des exutoires du port. Le financement pourrait s'effectuer avec la taxe supplémentaire GEMAPI votée par l'agglo ??? Nous pensons qu'il est grand temps de réagir afin de solutionner les pollutions du port de MÈZE. Notre collectif restera très vigilant, nous restons à votre disposition pour toute réunion d'information.

Jean-Louis MERMET,  porte parole collectif génération retraité de MÈZE "

Marche jaune pour le RIC, Acte 2, reçue à Mèze

Ils n'étaient pas nombreux (18) pour recevoir les marcheurs du RIC, Colonne Sud-Est, hier soir à Mèze. Aimablement prêtée par la mairie de la ville, la salle Jeanne Oulié a été le théâtre d'un moment émouvant et solidaire. La marche pacifique "Le sens du devoir" s'est donc arrêtée dans la cité du bœuf où le QG "Gilets Jaunes" local les attendait. 

Marie, Benjamin, Florence et Sébastien ont expliqué le pourquoi de leur marche et de leur démarche…

"Échanger, garder le contact, transmettre les informations entre Gilets Jaunes, ne pas rester coincé dans le croquis toujours un peu sale que certains font de nous… S’il vous plait, merci de ne pas décrire notre colère, comme de la haine. Nous n’avons pas de sombre destin, c’est une idée qui naît dans la tête d’une certaine classe politique habituée au cynisme de leurs activités d’élus, ceux qui souhaitent sans cesse rester aux commandes. La politique appartient à tous les citoyens… Alors notre colère, c’est surtout une prise de parole, et si on y regarde de plus près, on peut dire : une prise de parole politique. On ne le savait pas assez, mais elle est aussi à nous cette parole. La politique appartient à tous les citoyens…" (Source : le mouvement.info)

Hébergés pour la nuit, ils reprennent leur route ce matin pour Montpellier… Le 19 février, en Avignon, une autre colonne les rejoindra puis bien d'autres afin d'arriver à Paris le 17 mars, anniversaire de 4 mois de présences continues aux ronds-points, aux péages…

Le mouvement Gilets jaunes se diversifie, s'étale, grandit… Des idées, il n'en manque pas… Du soutien non plus ! C'est certainement le moment de les rejoindre car chacun(e) de nous a son mot à dire. L'enjeu est trop important ! Demain à Frontignan La Peyrade, "nos" Gilets de Thau seront présents pour un week-end de rencontres, de concerts, de débats, de stands et d'animations entièrement gratuit et ouvert à toutes et à tous. Parc Victor Hugo et gymnase Soubrier - Samedi et dimanche à partir de 10h - Snack et buvette au profit du mouvement.

Entre gilets…

Pollution à Mèze : communiqué de Thierry Baëza, maire-adjoint en charge de l'environnement

Suite à un déversement illicite d’effluents dans l’étang de Thau, le maire-adjoint en charge de l'environnement, Thierry Baëza, nous communique la copie du courrier adressé à M. Commeinhes, président de Sète agglopôle et à M. Fricou, maire de la ville de Mèze :

"Depuis plusieurs d'années la ville de Mèze subit des pollutions liées à des déversements accidentels dans le réseau pluvial (hydrocarbures, matières fécales et autres). Ces pollutions mettent en péril la qualité des eaux de notre lagune et peuvent occasionner des fermetures de plages.

Dans le passé il avait été envisagé de poser des martellières en sortie des exutoires du port. Hormis les petits déversements, nous sommes à la merci d'un accident sur la route départementale 613 au niveau du rond point de la Marianne avec un réseau pluvial qui descend directement au port. Un accident de la circulation avec déversement d'un camion d'hydrocarbures ou produits chimiques pourrait avoir des conséquences désastreuses.

Lors du dernier conseil portuaire, j'ai posé la question afin de connaître l'avancement du projet martellières, il m'a été répondu que le coût de l'opération était trop onéreux. Lors d'une commission à Sète agglopôle j'ai aussi mis en avant le non équipement de deux ruisseaux importants de Mèze : le ruisseau du Font Frats et l'Escouladou. En bordure de ces deux ruisseaux, il y a des pompes de relevages qui les rendent vulnérables en cas de déversement. L'Escouladou est équipé d'un système de fixation pour recevoir une martelliére, hors cette martellière est dans le local pompes de relevage géré par la Suez. Connaissant la rapidité d'intervention de Suez il serait préférable de fixer cette martellière sur place avec un système d'action.

Lors du déversement sur Mèze du 12 février 2019, dans la rue de la Méditerranée, par l'hydrocureur d'un chantier voisin, nous avons pu nous rendre compte du manque de moyen pour réagir rapidement. Le déversement a été signalé à 11H21 et le réseau n'a été obturé qu'à 14H30, il en va de même pour la pose du barrage qui a pris fin à 16H04. Quand nous mettons 3 heures pour l'obturation du réseau pluvial et presque 5 heures pour la pose d'un barrage flottant, je pense qu'il ne faut en aucun cas employer les termes « intervention rapide ». Sur notre commune nous n'avons pas de vessies d'obturation ou autres, ni martellières pour réagir rapidement. Si la pose de martellières est aux dires de certains « trop onéreuse » que dire du coût de l'intervention d'un hélicoptère, des pompiers, d'un barrage flottant, de camions hydrocureurs, d'analyses, de la gendarmerie…

Trop onéreuse la fermeture de l’étang et qu'en est il de l'image négative de notre magnifique bassin de Thau ?

Vous comprendrez qu'il est grand temps de réagir et de mettre tout en place afin de ne pas subir une pollution qui pourrait avoir des conséquences néfastes pour notre étang de Thau et pour son économie. Lors du passé je me suis toujours opposé à la mise en place de taxe supplémentaire comme la GEMAPI. Comme cette dernière a été votée par le conseil communautaire, j'en appelle à vous tous pour inscrire ces projets dans les futurs projets GEMAPI, un projet GEMAPI pour la protection de notre lagune et la qualité des eaux.

Devant le manque de protection sur le réseau pluvial, il serait judicieux de mettre un terme également à l'urbanisation galopante.

Je reste à votre entière disposition pour mettre en commun nos efforts pour la préservation du milieu marin de notre magnifique bassin de Thau.

Veuillez recevoir mes plus sincères salutations.

Cordialement, Thierry Baëza, Maire adjoint en charge de l'environnement."

Motion de soutien à la pêche en Méditerranée

Ce matin, dernier jour du vote du budget départemental : Audrey Imbert (Groupe Majoritaire Gauche Républicaine), conseillère départementale en charge de la conchyliculture et de la pêche, a présenté une motion de soutien à la pêche en Méditerranée concernant le projet de réglementation de gestion Européen pour le Golfe du Lion. En voici le contenu.

Considérant :

  • l'importance de la filière pêche au regard de son poids socio-économique et patrimonial pour le Département de l'Hérault (près de 800 marins et 500 navires) ;
  • le projet de règlement du plan de gestion Européen pour le golfe du Lion (WESTMED) dont les mesures inadaprées aux pratiques réelles de la pêche dans le Golfe du Lion menacent de nombreux emplois ;
  • l'engagement de la filière pêche pour la gestion durable de la pêche au travers notamment des mesures de gestion mises en place par leurs représentants (Comité Régional des Pêches Maritimes et des Élevages Marins, Organisations de Producteurs et Prud'homies, etc…) ;
  • le rôle de sentinelle des pêcheurs pour un milieu maritime soumis de plus en plus aux pollutions de toutes sortes et aux effets du changement climatique :
  • la motion de la Région Occitanie en date du 16/11/2018 pour le maintien des activités de pêche en Occitanie :
  • l'engagement du Département au travers de sa compétence pêche et ports départementaux.

Le Conseil départemental réuni en session plénière ce mercredi 13 février 2019,

Affirme

  • son soutien à la filière et aux pêcheurs d'Occitanie et de l'Hérault pour un maintien de leur activité ;
  • son engagement à agir en faveur de la filière au travers notamment des actions identifiées dans le shéma de développement des ports départementaux voté en juin 2018.

Demande à la France et à l'Union Européenne

  • une meilleure prise en compte des spécificités de la pêche sur le Golfe du Lion et des plans de gestion déjà mis en place par les responsables locaux de la filière pêche ;
  • de prévoir lors des prochains plans européens de soutien à la filière pêche des mesures prévues dans le plan de gestion afin de tenir compte de ces spécificités :

- un encadrement de la réduction de l'effort de pêche à - 10%,

- une durée journalière de sortie des chalutiers compatible avec la morphologie du Golfe du Lion (minimum 18h),

- la suppression de l'interdiction de pêcher au chalut dans la zone de 0 à 100 m de profondeur du 1er mai au 31 juillet, dans la limite de la réglementation des 3 miles de la côte,

- une meilleure régulation de la pêche entre tous les États du bassin méditerranéen.


Voilà une motion qui a le mérite d'être claire : affaire à suivre !

Grand débat national à Mèze : sous le signe Gilets jaunes

…Toutes les contributions seront remontées pour permettre une analyse approfondie à la fois quantitative et qualitative et ainsi nourrir une restitution placée sous le contrôle et la responsabilité de garants. Elles permettront de forger un nouveau pacte économique, social et environnemental et de structurer l’action du Gouvernement et du Parlement dans les prochains mois…

Ce rendez-vous important a bien eu lieu à l'Espace Louis Jeanjean… avec une affluence de plus de 200 personnes et si la lumière (?) a fui vers 20h le débat, le contenu de ce dernier a été des plus instructifs. Si l'ordre du jour a été balayé dès les premières secondes, il a quand même eu le mérite d'exister. Les personnes qui se sont exprimées avaient bien préparé leurs questions, ont exposé leurs angoisses et anticipé les réponses qui leur ont été proposées. Orchestrée par Pierre Batoche, animateur bénévole, la soirée a été monopolisée par la présence et l'activité des Gilets jaunes, pour nous les Gilets de Thau.

Comme prévu, en préambule, Monsieur Fricou, maire de la Ville a remis le cahier de doléances Mézois à Monsieur Éliaou, député de la circonscription.

Un droit de parole et d'expression respecté

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Tout s'est déroulé dans le plus grand respect. Certains avis ont divergé mais "tout le monde a écouté tout le monde". Les suggestions proposées par Sophie Benau, Lysiane Estrada et Monique Teyssier : transition écologique, fiscalité et dépenses publiques, démocratie et citoyenneté, organisation de l’état et des services publics ont été abordées mais pas de la manière escomptée.

C'est l'actualité du moment, celle du "terrain" qui a prévalu, en l'occurrence les violences subies par les gilets (voir vidéo ci-dessous), la loi anti-casseurs (votée en première lecture par le député présent), la redistribution des impôts vers la prime d'activité et non l'augmentation de salaire, la suppression de l'ISF en début de quinquennat, la CSG des retraités…, le mépris ressenti par le mouvement gilets jaunes,…

Des propositions étudiées ont été soumises par les présents : TVA adaptée aux produits de première nécessité, impôt sur le revenu même minime pour tous, baisse des dépenses du gouvernement, suppression des "grosses retraites" des ex-présidents et des privilèges des hommes politiques…

Louisa expose la situation des victimes des forces de l'ordre à M. Le Député

Quelques phrases entendues au cours de la soirée :

" Ce grand débat national existe grâce au mouvement des gilets jaunes…", "La France des copains, c'est la France des coquins…", "Monsieur le Député, venez passer une journée avec nous…", "…la prime d'activité c'est du leurre, c'est ignoble…" , "Il existe, dans les salaires de nos parlementaires une indemnité de base, une indemnité de résidence et une indemnité de fonction non imposable qui représente 22 milliards que pour eux…", "Notre pognon a servi à financer les autoroutes, on les a données ; notre pognon a servi à financer l'EDF, on l'a donné ; notre pognon a servi à financer France Télécom, on l'a donné ; la française des jeux, on est en train de la donner ; les aéroports on va les donner ; la SNCF on va la donner…", "…le budget de l'état est de 240 milliards par an… on donne 40 milliards chaque année à Carrefour, Auchan…Carrefour avec 100 milliards touchés en 5 ans a viré 5 000 personnes et a tout donné à des actionnaires qui sont en Suisse… c'est formidable !"

Grain de sel philosophique…

Gilets de Thau : bientôt trois mois…

C'était le 17 novembre 2018 : les gilets jaunes locaux manifestaient leur mécontentement et annonçaient la couleur… le pigment jaune serait à l'honneur en cette fin d'année ainsi que pour 2019. Si le mouvement a évolué dans sa forme, dans son contenu, dans les lieux où il s'exprime, les doléances n'ont pas changé… L'acte XIII se déroule au moment où nous écrivons. Le soutien de la population dépasse les 60%. La principale revendication, à notre avis, se situe autour du RIC… Le grand débat national a débuté, chacune et chacun compte s'y exprimer ou pas. Le clip vidéo qui suit est un florilège de notre présence au cœur des actions qui se sont déroulées au cœur du bassin : Balaruc, Frontignan, Mèze, Poussan, Sète… "El Maestro//G POUR GILETS JAUNES//(RAAMESbeatz)//2019" nous a servi d'illustration musicale.

Campagne de régulation des goélands

La prolifération des goélands en milieux urbain en ville s’accompagne de nuisances sonores, de salissures, de dégradations des toitures et même de comportements agressifs.

Pour remédier à ce problème, la Ville de Mèze, comme le font de nombreuses communes littorales, suit une démarche de régulation des goélands nichant en milieu urbain en s’appuyant sur l’expertise de la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO).

Le goéland est une espèce protégée. Toute action de ce type est soumise à une autorisation du ministère de l’environnement (DDTM). Celle-ci est délivrée sur la base d’un recensement des nuisances constatées. C’est pourquoi la municipalité invite toute personne résidant en ville à signaler la présence d’un nid sur sa toiture. Il faut savoir que les goélands pondent entre mars et avril et que l’incubation dure environ trois semaines. Les experts de la LPO assureront le suivi et le comptage des nids ainsi identifiés.

Ce qu’il faut savoir sur la régulation des goélands

Les campagnes de régulation reposent sur la stérilisation des œufs par aspersion d’un liquide approprié. Ces derniers doivent être laissés dans le nid afin de mettre les goélands en échec de reproduction. Si les œufs sont détruits ou ôtés, les oiseaux effectueront rapidement une nouvelle ponte. Il faut donc les inciter à couver des œufs stériles. Cette opération délicate et dangereuse ne peut être réalisée par les particuliers. Elle sera exclusivement effectuée par des spécialistes. La régulation ne porte que sur la limitation des problèmes liés à la nidification sur les habitations. Elle n’a aucune vocation à empêcher la présence des goélands en ville.

Quelques recommandations pour les particuliers

• Ne pas ôter les œufs des nids, ce qui entraînerait une nouvelle ponte.

• Ne pas détruire les nids, qui seraient rebâtis par le couple nicheur.

• Ne pas nourrir les oiseaux.

• Ne pas éliminer les goélands qui sont une espèce protégée.

• Faciliter l’accès des immeubles aux techniciens.

• Signaler la présence de nids à la mairie de Mèze.

Pour signaler la présence d’un nid de goéland, adressez un courrier en indiquant de façon précise sa localisation à :

Mairie de Mèze

Secrétariat du DGS

Place Aristide Briand

34140 Mèze

Ou un mail à : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Ou contactez la mairie de Mèze au 04 67 18 30 30

Il est également possible de remplir un formulaire en ligne pour signaler la présence d’un nid de goéland sur votre habitation (www.ville-meze.fr).


Source : service communication de la ville de Mèze.