Comme annoncé lors d'une récente réunion d'information (ICI), la ville a pris la décision détaillée suivante :

"À partir du 15 octobre à 0h00, la Ville de Mèze procédera à l’extinction nocturne partielle de l’éclairage public. Cette date n’a pas été choisie au hasard puisque c’est aussi celle de la manifestation nationale « Le Jour de la Nuit » qui sensibilise à la pollution lumineuse et aux économies d’énergie. Cette décision, prise par le maire, Thierry Baëza, en concertation avec les citoyens et le conseil municipal, rappelle la volonté de la municipalité d’initier des actions en faveur de la maîtrise des consommations d’énergies.

Durant des décennies, l’éclairage public extérieur a connu un développement exponentiel à l’échelle planétaire. Aujourd’hui, l’explosion des coûts de l’énergie mais aussi la prise de conscience des enjeux environnementaux, conduisent les décideurs locaux à inverser la tendance. Outre la réduction de la facture de consommation d’électricité, cette action contribue également à la préservation de l’environnement par la limitation des émissions de gaz à effet de serre et la lutte contre les nuisances lumineuses.

Il a donc été décidé une extinction de l’éclairage public sur toute la commune, de minuit à 5h, exceptées sur ces voies de circulations principales :

• Avenue et Route de Pézenas
• Avenue et Route de Montpellier
• Place Baptiste Milhau
• Avenue Général de Gaulle
• Boulevard Paul Valéry

En période de fêtes ou d’événements particuliers, l’éclairage public pourra être maintenu tout ou partie de la nuit.

 Des chiffres…

En moyenne, l’éclairage public représente 40% de la facture électrique d’une commune (cela équivaut, pour Mèze, à la consommation annuelle de l’ensemble des écoles et du foyer municipal). Chaque point lumineux est allumé 4200 heures par an. Mèze compte actuellement 2400 points lumineux.

- L’extinction de nuit, pourquoi ?

• Économies d’énergies
• Réduction de la facture énergétique
• Diminution des émissions de carbone
• Préservation de la biodiversité nocturne
• Préservation des nuisances pour le sommeil
• Diminution de la pollution lumineuse

- Sécurité
Toutes les statistiques montrent qu’il n’existe aucun lien entre diminution de l’éclairage public et les actes de délinquance.

Une modernisation du parc de l’éclairage public de la Ville de Mèze est actuellement à l’étude."

Tout d'abord, c'est une nouvelle adaptation des séances que nous a présenté Philippe Curé, adjoint à la culture de la ville : 2 sessions fondées sur la vie de la ville avec une partie "automne-hiver" plutôt dirigée vers la population locale et une période "printemps-été" basée (mais pas que) sur l'afflux touristique que connaît la cité du bœuf… Le Carré d'Art Louis Jeanjean était archi-plein ce premier octobre montrant l'attachement de chacune et chacun vers la Culture au sens noble !

Que ce soit Thierry Baëza, maire de la cité : "… Nous avons l'ambition d'assurer à toutes et tous l'accès aux arts et à la culture, une culture populaire, riche et exigeante. Nous voulons qu'elle vive pour tous… et avec tous par des temps de rencontre, d'ateliers, de partage et d'échange entre public et artistes…" ou Philippe Curé, adjoint à la Culture :

"… Nous avons voulu vous proposer une saison culturelle riche dans la diversité, ouverte à tous les âges et toutes les sensibilités. Elle est une main tendue, une invitation à prendre le chemin de la curiosité, de l'étonnement et surtout de la joie de s'émouvoir ensemble…", il ressort un but commun de plaire… et comme a dit Friedrich Nietzsche "… nous avons l'art pour ne point mourir de la vérité."

Avec, juste avant, le "récital" de la troupe de cirque "Entre nous…" sur la place des Micocouliers (vidéo en HD), le programme des 6 prochains mois (octobre à mars) s'annonce prometteur d'émotions… Rendez-vous donc en avril pour un bilan et des partages ensoleillés.

Photos : dm

La société Sète Croisières nous informe des nouveaux horaires de la navette maritime Mèze-Sète à compter du 1^er octobre.

Le bateau bus sera en service les mercredis, samedis et dimanches. Pendant les vacances scolaires de Toussaint, du 22 octobre au 6 novembre inclus, la navette fonctionnera tous les jours.

Les horaires restent inchangés à l’exception du dernier Aller/Retour qui est supprimé.

Si le département de l'Hérault est "en avance" sur l'implication nationale, nous sommes en droit de dire que, sur plus de 1200 intercommunalités, "l'Agglopôle Méditerranée fait partie des 29 signataires… (F. Commeinhes)". Impliquée depuis 2001 dans la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, l'agglo vient de créer un nouveau Comité à l'Égalité attribué à M. Josian Ribes, vice-président et maire de Montbazin.… 14 communes de notre territoire ont désigné une ou un élu(e) référent(e) Égalité…

La soirée de présentation de ce comité a eu lieu ce vendredi 23 septembre en présence de M^me Canovas, DDDF et de MM. Commeinhes, Ribes et Baëza, maire de Mèze. Simplicité et engagement ont été les mots de la réunion. Nous avons noté qu'un représentant de la Police Municipale de Mèze était présent… Parmi les paroles retenues : "…évitons les effets d'annonces et construisons… respectons l'égalité de droit… l'ensemble femme-homme est une complémentarité… s'il faut un hébergement pour les femmes, il faut penser aussi à s'occuper des "violents"… tout un panel de remarques venues d'une salle du Temps Libre bien remplie et concernée.

Quelques photos : dm

Journées européennes du patrimoine ce samedi à Mèze où les activités étaient nombreuses et très organisées… Comme le don d'ubiquité n'est toujours pas possible nous avons choisi arbitrairement une forme motorisée du sujet traité par le président Jacques CARRE et son équipe du Rétro Pouss'Auto. La meilleure manière de vous offrir un aperçu (incomplet) de l'animation est la vidéo qui suit (à lire de préférence avec le navigateur Chrome) :

En fin de matinée, nous avons rejoint notre historien local, Alain Cambon, sur la place des Tonneliers où, sous la forme de panneaux, un grand pan du passé Mézois est exposé et illustré. C'est là que, depuis l'été, touristes, vacanciers et autochtones savourent témoignages et cartes postales anciennes. Retourner à une école de plein air en toute liberté d'action, c'est le "Pérou"… oups, non, c'est Mèze !

En toute simplicité mais avec érudition, Alain s'est envolé, quelques années en arrière, vers ce village qu'il aime tant. Auteur de nombreux ouvrages sur le sujet, il est à l'origine de cette exposition savante, élégamment aidé par les élus et services municipaux. Nous avons apprécié, avec les curieux du moment, les épisodes recherchés du maître en la matière… pendant que, juste à côté, se jouait une nouvelle version (que l'on espère définitive car appréciée - "elle fait le plein" -) du scénario "La navette Sète-Mèze". L'histoire serait-elle un éternel recommencement ?

Nous saurions trop vous inciter à tourner autour des palmiers de la place des Tonneliers… Le "livre" exposé mérite l'attention, la lecture et… ne trichez pas, un certain baphin prend des notes car lui aussi fait partie maintenant du patrimoine !

Des Mézois fiers d'être Mézois…

Se promener en s'instruisant…

	Toutes fonctions et toutes générations confondues pour que notre planète respire…

World Cleanup Day étant trop compliqué à prononcer et à comprendre nous voici revenus et appliqués dans le nettoyage de notre environnement de manière toute simple : prendre son courage, sa bonne humeur et tout un nécessaire à récupérer ce qui nous empoisonne la vie et le regard… C'est édifiant, une chose est sûre : la récolte (malgré la sécheresse) est toujours aussi prolifique… Le "c'est pas moi, c'est l'autre" fonctionne à merveille et se renouvelle constamment… "le jeter-coller" est à l'honneur ! La propriété de tous est piétinée avec arrogance mais ne désespérons pas… Quelques "petits hommes verts", ce samedi matin, perdus dans une collectivité aveugle, ont donné de leur temps pour appliquer leur croyance universelle : préserver le lieu public où l'on vit ! Élu.e.s en tout genre, y compris le Conseil Municipal des Jeunes (ça c'est nouveau !) ont livré à nos oreilles engourdies leur plus grand vœu : ôter le plus grand nombre de déchets autour de nous. Nous n'avons pas vérifié l'efficacité de l'action mais nous retiendrons la parole de cette dame nantie d'un grand sachet de mégots récoltés au bord du parking des Tonneliers :

"Si, vous et moi, nous arrivons à convaincre une seule personne du bienfait de ne pas jeter dans la nature, nous gagnerons le pari de garder la planète vivante !"

Pas beau, ça ? Alors, action !

Faites ce que je dis et ce que je fais…

Ce vendredi matin, au Collège Jean Jaurès de Mèze, dirigé par Jérôme Peltriaux, a eu lieu une bien belle rencontre entre les élèves de 1^ère, terminale (Cultures Marines) du Lycée de la Mer Paul Bousquet à Sète et les 4^èmes C, D et E du collège local. La pédagogie au service de la réalité aurait bien pu être également le titre de notre article tant le sujet présenté est d'actualité. Vidéo (*) tout d'abord pour "planter le décor" et puis théâtre, histoire de "planter le clou" un peu plus profondément dans la tête de jeunes esprits conscients ou pas de la dégradation de notre planète (*) cliquer pour voir le film. Le travail engagé par Emmanuelle Cavalière, Christophe Lalia et M^me Soubeiran a servi de base à une discussion sans ménagement avec les collégiens des professeurs Mèzois, M^me Gillot et M. Baille : un résultat remarquable tant sur le fond que sur la forme. Si le devenir de notre planète semble un sujet de préoccupation pour nos "vieilles" générations, il s'avère en effet que notre jeunesse est plus que concernée. Le scenario présenté, totalement propriétaire des étudiants présents, parle avec force d'un souci majeur quant à l'avenir de la lagune de Thau…

"Après une manifestation ayant eu lieu devant la firme Octoplastique, l'association Thau Environnement, soutenue par la mairie de Sète, intente en justice la firme ainsi que son PDG."

Le procès se déroule… Nous avons retenu du spectacle la prise de parole d'un membre de la partie civile collective :

"Bonjour Monsieur le Juge, je suis Romuald et je fais partie du Shift Project, association qui œuvre en faveur d'une économie libérée de la contrainte carbone. J'aimerais rappeler les possibilités que représente la transition écologique. Il s'agit de transformer des secteurs de l'emploi tels que l'énergie par exemple, et c'est possible aussi pour une entreprise comme Octoplastique. En formant ses salariés, cette entreprise pourrait se tourner vers des bioplastiques et un modèle de production intégralement recyclable, et bannir au au plus vite toutes ses pratiques polluantes. Il s'agirait de créer aussi de l'emploi car la transition écologique a besoin de plein de nouveaux bras. Pour financer tout ça, il faut bien sûr une aide massive de l'État notamment pour la recherche et le développement. Mais il faut surtout taxer davantage les entreprises, les plus grosses en priorité, pour financer cette transition. On dit qu'aujourd'hui, une entreprise comme Octoplastique privatise ses profits et sociabilise les pertes. Il faut inverser le regard. On parle ici de coûts externalisés : les dégâts et les modalités de production ne concernent pas l'entreprise. Si cela coûte de l'argent, ce n'est pas celui de l'entreprise et ça leur permet d'avoir un prix plus compétitif que des matières plus vertueuses comme les cartons et le verre mentionnés avant. Tout cela doit maintenant être pris en compte pour l'environnement, les conditions d'exploitation des ressources et les rejets qu'elle entraine. Il faut de nouvelles chartes environnementales qui soient beaucoup, beaucoup, beaucoup plus exigeantes. Et appliquer de fortes amendes en cas de non-respect des entreprises. Des amendes peuvent être renforcées auprès des citoyens, si ces derniers jettent leurs déchets ou tout autre forme d'incivilité polluante. Il est temps de cesser cette économie basée sur le court terme, car plus nous traînons à amorcer la transition, plus il y aura de dégâts à réparer et cela nous coûtera cher. D'ailleurs, il y a des paliers écologiques, déjà franchis ou en passe de le devenir et qui sont irréversibles. Cela impactera non pas des millions mais des milliards de personnes. Tout ne se résume pas au plastique bien sûr, mais c'est un sujet important et il est temps de s'en saisir !"

La vérité sortirait-elle de la bouche des… ?

Photo : service com de la ville

Communiqué et décisions municipales :

Afin d’améliorer la fluidité de la circulation en journée et de sécuriser les abords de la route départementale 613 en ville, Thierry Baëza, maire de Mèze, a pris un arrêté réglementant la traversée des convois exceptionnels. 

Désormais, les avenues de Montpellier et Pézenas sont interdites à la circulation :

1. Des convois exceptionnels de 1^ère et 2^ème catégories (inférieurs à 70 T, inférieurs à 4 mètres de largeurs et inférieurs à 25 mètres de longueur)

• de 08h30 à 09h30

• de 11h30 à  12h30

• de 13h30 à 14h30

• de 15h30 à 16h30

2. Des convois exceptionnels de 3^ème catégorie (supérieurs à 70 T, supérieurs à 4 mètres de largeur et supérieurs à 25 mètres de longueur) de 7h à 19h.

Le maire de Mèze explique : « De nombreuses dégradations et plusieurs accidents liés au passage de convois exceptionnels sont trop souvent survenus sur ces axes. Ces avenues, proches des établissements scolaires et de nombreux commerces, sont empruntées par les enfants et leurs parents plusieurs fois par jour. Avec le conseil municipal, nous souhaitons éviter de nouveaux risques et assurer la sécurité des piétons. Par ailleurs, le rayon de braquage ne permet pas aux véhicules de plus de trente mètres de circuler sans interrompre la circulation, ce qui crée des bouchons conséquents aux heures de pointe ».

Valérie et Franck, "fêlés" d'images, ont récolté une centaine de témoignages de gens comme vous, comme nous… Le patchwork final est saisissant, inattendu… Regarder est un plaisir, partager ces reportages devient vite un désir… Clique sur le bandeau !

À l'occasion de cette première réunion qui en appelle d'autres, les élu.e.s de la ville, par l'intermédiaire de Cassandre Rigaud et Laurent Vigneron (Hérault Énergie), ont présenté une étude basée sur des réalisations voisines quant à la situation citée en titre et l'état actuel des solutions déjà actives dans notre cité (réhabilitation du système en place…). La présence de quelques 150 personnes est la preuve que le sujet est préoccupant auprès de la population. Un seul petit regret : le manque de "jeunes générations" ! Quoiqu'il en soit, "il n'y a plus de choix possible"… et il faut vite réagir. "L'addition sera salée", a dit M. Dalbigot, premier adjoint, mais si elle concerne les gestionnaires de la ville elle est aussi dépendante de chaque particulier. "Vos idées, vos solutions et vos participations sont nécessaires…" cependant il faut garder en tête de ne pas investir n'importe comment sinon il n'y aura plus économie… Sérieux et sagesse ont été les maîtres mots de cette confrontation pacifique et constructive. Bien au-delà des préoccupations financières, le souci majeur adopté en totalité est celui de l'avenir de notre planète… Finie la rigolade ! Fini aussi le "petit confort personnel", certainement la chose la plus délicate à assumer…