Occitanie

La Région organise un procès fictif pour sensibiliser une centaine de lycéens et lycéennes aux violences faites aux femmes

 

Nadia Bakiri, conseillère régionale déléguée à l’égalité entre les femmes et les hommes et à la lutte contre les violences faites aux femmes, représentant la présidente Carole Delga, a accueilli ce jeudi 23 novembre plus d’une centaine de jeunes venus participer à un procès fictif contre les violences sexistes et sexuelles. Organisé par la Région Occitanie, dans le cadre de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, ce faux procès a permis à une dizaine d’experts et expertes d’apporter leurs analyses et d’échanger avec les scolaires.

 

Dans le cadre de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes qui a lieu chaque année le 25 novembre, la Région Occitanie a organisé le procès fictif d’une femme accusée de tentative de meurtre sur son conjoint, dont elle dit subir les violences depuis de nombreuses années.

 

Trois établissements de l’Hérault ont participé à l’événement : le Lycée Jules Ferry de Montpellier, le Lycée Jean-François Champollion de Lattes et le Lycée Auguste Loubatières d’Agde. Neuf jeunes ont été tirés au sort pour être jurés. Après un procès fort en rebondissements, ils ont rendu leur verdict : l’accusée a été déclarée non coupable à l’unanimité. À l’issue de ce faux procès, un temps d’échanges a permis aux lycéens et lycéennes de réagir et de poser leurs nombreuses questions aux parties prenantes.

 

Cette journée a pu être organisée grâce à la mobilisation et la présence de nombreux partenaires et intervenants :

  • Valérie Le Naour - lieutenante-colonelle de la Gendarmerie nationale ;
  • Maître Michèle Tisseyre - avocate ;
  • Professeur Pierre Costa - association gardoise sur les causes des violences masculines ;
  • Choisy Houda - CIDFF 34 (centre des droits des femmes et des familles) ;
  • Salomé Laget - CPCA Sud Occitanie (centre de prise en charge des auteurs de violences conjugales) ;
  • Didier Lourdou - association Via Femina Fama ;
  • Sophie Collard - association Artemisia ;
  • Elsa Labit - Fondation des Femmes ;
  • Fanny Rudelle et son équipe - Cie Maison du Théâtre ;
  • Gwenaëlle Guerlavais - animatrice.

 

La Région Occitanie s’engage aussi en tant qu’employeur pour lutter contre les violences en milieu professionnel : plus de 200 agentes et agents de la Région ont assisté au procès fictif en visioconférence. Ils ont aussi été sensibilisés à ce sujet via une présentation du « violentomètre », outil permettant de « mesurer » le degré de violences dans une relation.

 

 

« La lutte contre les violences faites aux femmes est un combat qui nous concerne toutes et tous et que nous avons décidé de mener sans relâche en Occitanie. Pour faire évoluer les mentalités et modifier les comportements, la Région se mobilise, notamment auprès de la jeunesse.

 

Après une représentation couronnée de succès à Toulouse le 8 mars dernier, nous avons organisé pour la première fois à Montpellier un procès fictif pour interpeller et sensibiliser la jeune génération sur les violences sexistes et sexuelles. Au cours de cette journée, juristes, représentants des forces de l’ordre, médecins et membres d’associations spécialisées ont proposé aux élèves une expérience immersive inédite pour leur offrir un regard pluriel sur ces sujets sensibles.

 

Cette action majeure d’information et de sensibilisation doit permettre à notre jeunesse de mieux comprendre et appréhender les mécanismes complexes qui mènent aux violences conjugales et intrafamiliales, pour ne plus jamais accepter l’inacceptable. » a déclaré Carole Delga, présidente de la Région Occitanie.

 

 

Deux photos de la journée

© Nanda Gonzague

 

 

Une politique régionale volontariste de lutte contre les violences faites aux femmes

 

En 2017, la Région Occitanie s’est dotée d’un plan d’actions dédié à l’égalité réelle entre les femmes et les hommes. Dans ce cadre, un appel à projets est lancé chaque année pour soutenir les initiatives innovantes en lien avec cette thématique. Depuis 2017, la Région a ainsi soutenu à hauteur de 750 000€ des actions de lutte contre les violences sexistes et sexuelles en Occitanie.

 

Via le dispositif « Génération Egalité », la Région Occitanie mène également dans les lycées et écoles de la deuxième chance une action d’information et de sensibilisation sur l’égalité entre les filles et les garçons et sur les violences sexistes et sexuelles. Depuis 2017, plus de 220 000 jeunes ont déjà pu en bénéficier.

 

Le 16 novembre dernier, réunis en Assemblée plénière, les élus régionaux ont adopté la résolution « Safe place 4 women ». Initiée au niveau européen, elle vise à encourager les pouvoirs publics et les collectivités locales à renforcer leurs actions pour garantir la sécurité de toutes et créer des espaces sûrs pour les femmes et les filles.

20 exposants de l’Hérault en route pour REGAL, le salon régional de l’agriculture d’Occitanie

Du 15 au 17 décembre 2023, au MEETT – Parc des expositions de Toulouse (31)

 

Conçu et organisé par la Région Occitanie, le salon régional de l’agriculture (REGAL Sud de France-l’Occitanie) célèbrera sa 19ème édition, du 15 au 17 décembre 2023, au MEETT – Parc des Expositions de Toulouse. Ouvert à tous, il mettra en lumière le meilleur des produits régionaux de la terre et de la mer. 20 producteurs héraultais préparent d’ores et déjà leur participation à ce rendez-vous devenu incontournable pour les amoureux des produits locaux, des terroirs et savoir-faire d’Occitanie.

200 exposants et 600 produits régionaux, dont 65% référencés sous la marque régionale Sud de France–l’Occitanie, sont à retrouver sur le plus grand marché d’Occitanie. Cette année, plusieurs nouveautés viendront enrichir la programmation dont un nouveau stand des produits de la mer, un grand bar à fromages et deux soirées nocturnes festives les vendredi et samedi. Les animations sensorielles et les animaux de la Ferme seront là comme chaque année pour enchanter petits et grands.

« Le salon régional de l’agriculture REGAL, c’est la vitrine de notre région, d’un certain art de vivre et de bien manger propre à l’Occitanie. La force de cet évènement réside dans la rencontre et les échanges directs entre les visiteurs et les producteurs de tous les départements la région. Venir s’approvisionner au salon REGAL avant les fêtes de fin d’année, c’est une belle manière de les soutenir et de saluer leur engagement quotidien pour remplir nos assiettes de produits savoureux, de qualité et de proximité, notamment ceux de notre marque régionale Sud de France–l’Occitanie. », se réjouit Carole Delga, présidente de la Région Occitanie.

 

Les producteurs et exposants de l’Hérault à retrouver au salon régional de l’agriculture REGAL Sud de France–l’Occitanie :

 

-          LES TRÉSORS DU BERGER - SAINT-BAUZILLE-DE-MONTMEL

-          VINAIGRERIE MONTPELLIERAINE - LES MATELLES

-          BAR A HUITRES - MEZE

-          HUILERIE CONFISERIE COOPERATIVE DE CLERMONT-L’HERAULT - CLERMONT-L’HERAULT

-          THE HIDDEN DISTILLERY - BAILLARGUES

-          PECHEURS D'OCCITANIE - MONTPELLIER

-          CHÂTEAU SAINT MARTIN DES CHAMPS - MURVIEL-LES-BEZIERS

-          FAMILLE CARRIERE PRADAL - SERVIAN

-          LES DEMOISELLES DE CAMPELS - SAINT ETIENNE D’ALBAGNAN

-          SPIRULINE CROQU’ LA VIE SAINT-CHRISTOL

-          BRASSERIE LA GORGE FRAÎCHE - BEZIERS

-          GRENADES OCCITANIE FRANCE - PINET

-          FONT DE MAZEILLES - SAUVIAN

-          ETS LOUISE - LUNEL-VIEL

-          CLOS CENTEILLES - SIRAN

-          MON JARDIN DE VIGNES - SIRAN

-          MAISON ROUX - MONTPELLIER

-          PIERRE & NICO, « LES APEROS BIO » – FABREGUES

-          MAS RENÉ GUILHEM - CLERMONT L’HERAULT

Le Prix Nougaro est de retour le 4 décembre prochain pour une 17e édition qui mettra à l'honneur Claude Nougaro

Découvrez les 12 catégories et les modalités d’inscription sur : prixnougaro.laregion.fr

Peut être une image de texte qui dit ’CONCOURS D'EXPRESSION MULTI-DISCIPLINAIRE PRIX 如 NOUGARO 17'ÉDITION HOMMAGE À CLAUDE NOUGARO RDVLE 4 DÉCEMBRE 2023 MODALITÉS ET NSCRIPTIONS’

Découvrez le savoir-faire des pêcheurs d’Occitanie

 

L’Occitanie est la première région d’aquaculture et de pêche côté français. De la mer à l’assiette, les professionnels œuvrent pour vous délivrer le meilleur de la Méditerranée. Découvrez leurs métiers et leur savoir-faire en images !

Avec plus de 4 000 emplois, la pêche et la conchyliculture occupent une place importante dans l’économie du littoral

Bordée par 220 kilomètres de littoral, l’Occitanie concentre près de 80% de la flotte méditerranéenne française grâce à ses 4 ports de pêche principaux. Les filières pêche et conchylicoles (spécialisées dans l’élevage des coquillages) occupent une place importante dans l’économie maritime régionale. Plus de 4 000 professionnels de la mer travaillent sur les exploitations ou à bord de leurs embarcations.

Installation du nouveau Conseil régional des jeunes

Samedi 25 novembre de 10h30 à 12h30 - Hôtel de Région de Toulouse, 22 boulevard du Maréchal Juin

 

Comme elle s’y était engagée lors de l’adoption de son Plan « Jeunesses » en mars dernier, la Région Occitanie procèdera ce samedi 25 novembre à l’installation du nouveau Conseil régional des jeunes (CRJ). Carole Delga, présidente de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée, Kamel Chibli, vice-président chargé de l’Education, de la jeunesse et des sports, et Guillaume de Almeida Chaves, conseiller régional délégué à la jeunesse, accueilleront à cette occasion les 60 nouveaux membres de cette instance de concertation imaginée par et pour les jeunes d’Occitanie.

 

Défini à l’issue d’une grande concertation menée en 2022, ayant permis de rencontrer plus de 2 000 jeunes à travers toute l’Occitanie, le « Plan Jeunesses » comprend notamment un volet dédié à l’engagement et à la participation citoyenne. Ainsi, parmi les 30 mesures que compte cette feuille de route opérationnelle, les jeunes d’Occitanie ont notamment exprimé leur souhait de pouvoir agir concrètement dans le cadre d’une instance de concertation qui leur soit dédiée. S’appuyant sur l’expérience du premier CRJ (2018-2021), enrichi des attentes exprimées lors de la concertation Jeunesses, le nouveau CRJ permettra aux jeunes de faire remonter des propositions dans le cadre des grandes politiques publiques mises en œuvre par la Région.

 

Ce samedi 25 novembre, les 60 nouveaux membres du Conseil régional des jeunes définiront notamment les modalités de fonctionnement du CRJ ainsi que les premiers grands sujets sur lesquels ils souhaitent commencer à travailler.

L’École régionale du numérique développe les réussites

Créée et financée par la Région, l’École régionale du numérique (ERN) permet aux personnes les plus éloignées de l’emploi d’accéder à des formations qualifiantes dans le numérique, partout en Occitanie. Bilan d’un dispositif qui affiche un excellent taux d’insertion professionnelle, suite à l’ouverture en septembre de sa 20e antenne.

L'Occitanie compte désormais 20 écoles régionales du numérique.
L’Occitanie compte désormais 20 écoles régionales du numérique.
Ecole régionale du numérique à Toulouse - Mirail (31).

« Je m’éclate totalement dans mon nouveau métier ! » Ludovic Vinsonneau, 41 ans, est désormais technicien support informatique et administrateur IAM gestion des accès réseaux au sein de la société Inetum à Toulouse. Cet ancien graphiste, qui ne pouvait plus exercer son métier, s’est reconverti grâce à une formation dispensée dans le cadre de l’École régionale du numérique (ERN), un dispositif unique en France, créé et financé par la Région.

Une décision heureuse. Ludovic Vinsonneau, qui s’est tourné vers LDNR, l’un des organismes chargés de dispenser les formations, a validé la certification professionnelle de niveau Bac + 2, reconnue par le ministère du Travail, à l’issue de son cursus de dix mois, et trouvé un emploi.

Ludovic Vinsonneau n’est pas le seul dans ce cas. Conçue sous la forme d’un réseau innovant de formation couvrant les 13 départements de la région, l’ERN accompagne les publics les plus éloignés du marché du travail vers des métiers d’avenir : développeur web / mobile et maintenance réseau.

Un dispositif ouvert aux demandeurs d’emploi sans critère d’âge

Ces formations sont ouvertes aux demandeurs d'emploi de tout âge.
Ces formations sont ouvertes aux demandeurs d’emploi de tout âge.

Les formations visent les demandeurs d’emploi sans condition de diplôme et sans critère d’âge, la moitié des apprenants ayant un niveau Bac ou moins. Priorité est donnée aux femmes, aux personnes issues des quartiers Politique de la Ville et à celles en situation de handicap. L’ERN les forme au plus près de chez elles. Ce d’autant que son maillage continue de se densifier, une 20e antenne vient d’être inaugurée le 18 septembre à Sète (Hérault) et trois autres sont en projet.

Afin de permettre à ceux qui n’ont pas le budget pour se déplacer d’avoir accès aux formations, la Région passe des marchés avec des organismes de formation présents dans tous les territoires d’Occitanie. Des partenariats sont également noués avec les communes et structures d’accueil locales pour la mise à disposition de salles de cours.

Les formations dispensées dans le cadre de l’ERN sont ouvertes à toutes et tous, avec comme seul critère la motivation.

Carole Delga, présidente de la Région Occitanie.

Un taux d’insertion de 80 %

Les ERN ont déjà formés plus de 1 700 stagiaires. 80% d'entre eux avait trouvé un emploi au bout de 18 mois.
Les ERN ont déjà formés plus de 1 700 stagiaires. 80% d’entre eux avait trouvé un emploi au bout de 18 mois.
Ecole régionale du numérique à Carcassonne (11).

Un choix volontariste de la Région. À ce jour, 61 % des apprenants accueillis avaient au maximum le niveau bac et 24 % étaient des femmes. Plus de 1 700 stagiaires ont déjà été formés et les résultats obtenus sont à la hauteur des attentes : 87 % de réussite à la certification et un taux d’insertion professionnelle à 18 mois de 80 %.

« La force du dispositif est d’aller chercher des personnes qui ne s’autorisaient pas à se diriger vers ces formations au numérique, alors qu’elles rêvaient de travailler dans ce secteur d’activité », observe Nina Buchner, la responsable du centre de formation LDNR à Labège (Haute-Garonne).

L’ERN est plébiscitée par les entreprises régionales. « Nous avons déjà pris en stage et embauché plusieurs collaborateurs issus de ce dispositif et c’est un réel succès », confirme Cyril Gousse, le président de la société Prosoluce, un opérateur télécom et hébergeur, dont le siège est installé à Saint-Gaudens (Haute-Garonne). Pour lui, pas de doute : « L’ERN constitue une chance pour les territoires, car elle permet de retenir en local les compétences, en offrant aux apprenants une formation de qualité et des stages en entreprises ouvrant sur des embauches qualifiées. »

Les métiers porteurs du numérique

Une formation de qualité et des stages en entrerises, voilà la clé du succès des ERN.
Une formation de qualité et des stages en entrerises, voilà la clé du succès des ERN.
Ecole régionale du numérique à Saint-Gaudens (31).

Les formations ciblent, c’est vrai, des métiers qui sont en forte tension, où les besoins sont immenses. « L’un des grands atouts de l’ERN est de former à des métiers porteurs, car très recherchés », observe Éric Vella, le directeur des centres AFPA d’Albi (Tarn), de Rodez (Aveyron) et, par intérim, du centre de Montauban (Tarn-et-Garonne).

Ce que confirme Bérangère Grosset, 42 ans. « Je n’avais jamais travaillé dans le numérique. Et, en dix mois, j’ai appris tout ce que doit connaître un développeur web et web mobile, en particulier le langage de programmation », dit- celle qui a suivi sa formation à l’ERN de Moissac (Tarn-et-Garonne).

Sa certification validée, Bérangère Grosset s’est ensuite formée à la gestion de projet digital et elle n’a pas, elle non plus, tardé à trouver un emploi. Aujourd’hui, elle est cheffe de projet chez Web et Solutions. « Je ne regrette pas du tout mon choix. Si c’était à refaire, je referais le même », conclut Bérangère Grosset.

Procès fictif à l’Hôtel de Région : une centaine de lycéens et lycéennes sensibilisés aux violences faites aux femmes

Jeudi 23 novembre à partir de 10h00

Hôtel de Région de Montpellier

 

Nadia Bakiri, conseillère régionale déléguée à l’égalité entre les femmes et les hommes et à la lutte contre les violences faites aux femmes, représentant la présidente Carole Delga, accueillera, le jeudi 23 novembre prochain, plus d’une centaine de jeunes qui participeront au procès fictif sur les violences sexistes et sexuelles organisé par la Région autour de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. Une dizaine d’experts et expertes apporteront leurs analyses et leurs propositions à cette occasion et des échanges avec les scolaires sont prévus à l’issue du faux procès.

 

« La lutte contre les violences faites aux femmes est un combat qui nous concerne toutes et tous et que nous avons décidé de mener sans relâche en Occitanie. Pour faire évoluer les mentalités et modifier les comportements, la Région se mobilise, notamment auprès de la jeunesse.

 

Après une représentation couronnée de succès à Toulouse le 8 mars dernier, nous organisons pour la première fois à Montpellier un procès fictif pour interpeller la jeune génération sur les violences sexistes et sexuelles. Au cours de cette journée, juristes, représentants des forces de l’ordre et membres d’associations spécialisées proposeront aux élèves une expérience immersive inédite pour leur offrir un regard pluriel sur ces sujets sensibles.

 

Cette action majeure d’information et de sensibilisation doit permettre à notre jeunesse de mieux comprendre et appréhender les mécanismes complexes qui mènent aux violences conjugales et intrafamiliales, pour ne plus jamais accepter l’inacceptable. » a déclaré Carole Delga, présidente de la Région Occitanie, à quelques jours de l’événement.

 

Dans le cadre de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, qui a lieu chaque année le 25 novembre, et grâce à la mobilisation de nombreux partenaires, la Région Occitanie organise le procès fictif d’une femme accusée de tentative de meurtre sur son conjoint, dont elle dit subir les violences depuis de nombreuses années. Trois établissements de l’Hérault participeront à l’événement : le Lycée Jules Ferry de Montpellier, le Lycée Jean-François Champollion de Lattes et le Lycée Auguste Loubatières d’Agde. Neuf jeunes seront tirés au sort pour être jurés. À l’issue de ce faux procès, un temps d’échanges permettra aux lycéens et lycéennes de réagir et de questionner les parties prenantes.

 

La Région Occitanie s’engage aussi en tant qu’employeur pour lutter contre les violences en milieu professionnel. Les agents et agentes de la Région sont ainsi invités à assister au procès fictif et seront sensibilisés à ce sujet via une présentation du violentomètre, outil permettant de « mesurer » le degré de violences d’une relation.

 

 

Programme complet :

 

-10h00-10h30 : accueil des participants et participantes

-10h30-10h45 : discours d’introduction de la journée

-10h45-12h30 : première partie du procès

-12h30-13h30 : pause déjeuner

-13h30-15h00 : deuxième partie du procès

-15h00-15h20 : délibéré et annonce du jugement

-15h20-15h50 : échanges

-15h50-16h00 : discours de clôture de la journée

40 Régions méditerranéennes s’engagent pour l’avenir de la pêche en Méditerranée

Du 15 au 17 novembre, Sébastien Denaja, conseiller régional chargé de l’Europe et de la coopération internationale, représentant la présidente de Région Carole Delga, participait à la 51ème Assemblée générale et au 50ème anniversaire de la Conférence des Régions Périphériques Maritimes1 (CRPM) à Saint-Malo, afin de mobiliser les Régions européennes pour la sauvegarde de la pêche en Méditerranée.

https://www.datapressepremium.com/rmdiff/2984/Photo-CRPM-Peche-Saint-Malo-17-11-2023.jpg

Plus d’un an et demi après l’appel de Barcelone et la signature d’un premier accord entre l’Occitanie et la Catalogne en présence du président du Comité Régional des Pêches d’Occitanie, 40 Régions méditerranéennes ont ratifié jeudi 16 novembre une déclaration commune portant sur l’avenir de la pêche, initiée par la Région Occitanie. Une telle mobilisation collective pour la pêche représente une première depuis l’existence de la CRPM.

 

Désormais, la Région Occitanie poursuit les discussions avec la CRPM pour fédérer autour de cette déclaration l’ensemble des 150 Régions membres dans la perspective de pouvoir peser davantage dans les discussions avec la Commission européenne.

 

« La pêche en Méditerranée souffre de ne pouvoir se moderniser. Sans un assouplissement et une révision rapide de la Politique Commune des Pêches, c’est un pan entier de l’économie bleue d’Occitanie qui pourrait disparaître dans les prochaines années. Avec une perte de 25% de la flottille chalutière en 2022, pierre angulaire de la filière, l’identité de nos territoires littoraux est déjà largement impactée. Alors que la souveraineté alimentaire et la lutte contre le changement climatique doivent concentrer tous nos efforts, il est primordial de se mobiliser et d’emmener les Régions méditerranéennes avec nous pour dire d’une seule et même voix notre volonté de sauvegarder la pêche. La ratification de cette déclaration par 40 Régions méditerranéennes est une première étape déterminante dans la perspective des prochaines échéances européennes. Je tiens à saluer la détermination et l’engagement de Sébastien Denaja qui est parvenu à fédérer largement autour de cette ambition portée par l’Occitanie. Pêcher moins et mieux doit être l’enjeu principal de la nouvelle PCP » a notamment souligné la présidente de Région, Carole Delga, à l’annonce de la ratification de la déclaration commune par ces 40 Régions méditerranéennes.

 

Le travail de lobbying impulsé et piloté par la Région Occitanie a fédéré les Régions méditerranéennes autour d’un texte commun en faveur de la révision de la Politique Commune des Pêches (PCP) qui fixe le cadre réglementaire au niveau européen et national en matière d’accompagnement de la filière et de soutien financier notamment. L’objectif de cette mobilisation collective vise à soutenir la pêche en Méditerranée et à l’accompagner dans les mutations qu’elle doit entreprendre, comme la décarbonation et la modernisation de la flottille qui sont les deux des principaux enjeux de cette déclaration. En effet, pour la pêche chalutière notamment, segment le plus structurant de la filière pêche régionale, la PCP comporte actuellement deux freins majeurs pour la profession.

 

D’une part, les solutions de décarbonation existantes aujourd’hui nécessitent davantage de place sur les bateaux. Or, pour la Commission européenne, augmenter la jauge d’un bateau revient à augmenter sa capacité de pêche. Les Régions demandent donc une décorrélation entre jauge et capacité de pêche en créant une jauge spécifique décarbonation.

 

D’autre part, la Commission européenne considérant les chalutiers de Méditerranée comme en déséquilibre (pression de pêche supérieure à la ressource disponible), il est impossible d’apporter des financements publics nationaux ou européens à cette flottille pour la moderniser et la décarboner, alors que la décarbonation de ces derniers nécessite de profondes transformations irréalisables sans ces financements. Aussi, il est demandé la possibilité d’accompagner financièrement la décarbonation des navires de pêche (même en déséquilibre) via la création d’un fonds spécifique.

 

Déclaration Position-PCP-Mediterannee-17-11-2023.pdf

150 Régions membres de la CRPM rassemblées à Saint-Malo Région Occitanie).

Plus de 2 500 collégiens et lycéens présents à Béziers pour le salon ID. Métiers

Kamel Chibli, vice-président délégué à l’éducation, à l’orientation, à la jeunesse et au sport de la Région Occitanie, a inauguré jeudi 16 novembre dernier le salon ID. Métiers de Béziers au Parc des Expositions. Fort de son succès l’année dernière à Saint-Gaudens, la Région a renouvelé ce salon dédié à l’information métiers et à l’orientation des collégiens et lycéens de la 4ème à la 2nde.

https://www.datapressepremium.com/rmdiff/2984/Inauguration-du-salon-ID-Metiers-Beziers-par-Kamel-CHIBLI.jpg

 

« En France, l’origine sociale dicte encore trop souvent la réussite scolaire et l’orientation des élèves. C’est pourquoi je souhaite que tous les jeunes d’Occitanie puissent bénéficier d’un service public d’orientation sur mesure et proche de chez eux, avec des professionnels sur le terrain pour les conseiller et les accompagner dans leur parcours. C’est ce que nous proposons avec les salons ID. Métiers. Expérimenté une première fois à Saint-Gaudens en décembre 2022, ce tout nouveau format de salon permet de mettre en lumière les métiers et les formations de la voie professionnelle présents dans les territoires. Grâce aux témoignages de professionnels, il permet aussi aux jeunes d’échanger directement sur leurs expériences, projets et parcours. Car l’orientation c’est avant tout cela : partager, se projeter et découvrir à l’occasion de ces rencontres, des métiers, une passion, une vocation. » a déclaré Carole Delga à l’issue du salon.

 

En proposant cet évènement décentralisé et ouvert à toutes et tous, la Région souhaite lutter contre les déterminismes sociaux et territoriaux, les stéréotypes et l’autocensure encore très présents dans l’orientation des jeunes.

 

La Région Occitanie propose deux autres salons ID Métiers sur l’année 2023-2024 : à Cahors (Lot) du 14 au 15 décembre 2023, puis à Carcassonne (Aude) du 1er au 2 février 2024.

© Alain Tendero - Région Occitanie

Carole Delga : « Notre rôle n’est pas de s’embraser sur de vieux feux, mais de raviver la flamme de la République »

A l’occasion de l’ouverture de l’Assemblée plénière de la Région Occitanie, qu’elle préside ce jeudi 16 novembre 2023

, Carole Delga s’est fortement exprimée sur le contexte international, son engagement et celui de sa majorité plurielle, ainsi que sur son action :

 

« Le 7 octobre 2023, le sud d’Israël a basculé dans l’indicible horreur. Nous venons de vivre le plus important pogrom depuis la seconde guerre mondiale : 1300 morts dont 40 Français, près de 250 otages. Un massacre décidé par le mouvement terroriste islamiste Hamas. A Gaza, la guerre fait des centaines de morts chaque jour, sacrifiés par le Hamas et victimes de la riposte de l’armée israélienne. Nous devons tout faire politiquement et diplomatiquement pour proposer une sortie du conflit, par des pauses humanitaires, la recherche dun cessez-le-feu et une solution à deux Etats.

 

En France, nous devons rester unis pour la République. Toutes les forces, attachées aux valeurs républicaines, « Liberté, égalité, fraternité » et son corolaire indispensable la laïcité, doivent agir pour lutter contre le racisme et l’antisémitisme que le conflit au Proche Orient alimente. Nous avons été les premiers, en Occitanie, à lancer un plan à l’échelle de lutte contre le racisme et l’antisémitisme, parce que je refuse toute discrimination, que je défends à chacun le droit d’être reconnu et respecté dans sa différence. En France et dans chaque pays du monde, les peuples doivent se voir reconnaître le droit à l’autodétermination et à décider de leur destin.

 

Pour cela, nous devons agir sans relâche pour combattre tous ceux qui veulent diviser, l’extrême droite et toute forme de fanatisme ou de communautarisme. Nous travaillons pour donner de la dignité aux Français, pour leur donner confiance en l’avenir, pas pour jouer sur les peurs. Nous devons être vigilants sur notre sol commun, nous montrer digne et travailler pour la paix.

 

En Occitanie, plus qu’ailleurs, nous nous savons les obligés de ces combats. Nous avons vu la République tomber, de l’autre côté des Pyrénées et avons tous, dans nos familles, un enfant, un neveu ou nièce, un cousin, un proche de républicains espagnols réfugiés en France. La République est fragile, nous le savons, et nous devons nous opposer à la moindre petite atteinte. C’est aussi dans une école à Toulouse, alors que nous ne l’aurions jamais imaginé, que trois enfants sont morts parce que juifs, 67 ans après la fin de la guerre. Ce combat, nous devons le mener ardemment, il en va de notre dignité de représentant du peuple.

 

C’est ce que nous faisons en Occitanie. Nous n’animons pas la peur par de vils instincts électoralistes, nous agissons avec pugnacité pour retisser les liens. Ces liens, ce sont ceux de la mobilité pour aller vers l’autre, celui qui est une richesse, qu’elle que soit son origine ou sa confession. C’est aussi l’éducation, pour donner espoir à notre jeunesse, les armer pour être les citoyens de demain et les ouvrir à l’entreprise, pour leur assurer un avenir choisi. C’est enfin la possibilité de concilier l’écologie avec le pouvoir d’achat des familles. Je refuse les freins sociaux, ainsi la gratuité des transports est un acte fort pour garantir à chacun une possibilité de déplacement. Il est plus facile de jouer sur les peurs, mais moi je tiens à réconcilier les gens et concilier les enjeux. Cela demande un vrai effort, mais avec la gratuité d’usage des cars et trains d’Occitanie pour les jeunes de 12 à 26 ans, nous prouvons que, par le travail, la politique peut changer la vie des gens. »

 

Carole Delga a conclu par ces mots : « Nous sommes les artisans de la République, par les mots et par les actes. Nous devons être dans la maîtrise de soi, de nos paroles. L’honneur de la politique est d’être dans l’action, dans le respect du contrat qui nous lie au peuple : servir les citoyens et la République. »

 

 

La Région Occitanie met en place un nouveau pack d’aides pour la mobilité des jeunes

Pour permettre aux jeunes de concrétiser leurs projets et leurs envies, la Région Occitanie leur donne les moyens de bouger comme ils le souhaitent. Pour cela, elle a adopté de nouvelles mesures lors de l’Assemblée plénière du jour :

https://www.datapressepremium.com/rmdiff/2984/Photo-231115-Conferencedepresse-MobilitesJeunes1.jpg

Train et car : A partir du 22 décembre (1er jour des vacances scolaires et lendemain de la gratuité totale des transports en commun pour les habitants de la métropole de Montpellier), gratuité d’usage sur les trains et les cars liO pour 1 million de jeunes, de 12 à 26 ans.

Vélo :

        Aide à l’achat d’un vélo pour les élèves boursiers en classe de 2nd, pouvant aller jusqu’à 200€ ;

        À partir de septembre 2024, dans 6 établissements d’Occitanie, expérimentation d’un prêt gratuit de vélo aux lycéens ;

        Aide à la création de pistes cyclables aux abords des lycées.

Covoiturage :

        Premier semestre 2024, lancement d’une expérimentation pour multiplier par 2 l’aide au covoiturage pour les jeunes de 18 à 26 ans.

Carole Delga : « J’ai fait de la mobilité, et de la liberté qu’elle offre, un engagement et une vision de société conjuguant le social et l’écologie : développer les services de train et de car avec les tarifs les moins chers de France, encourager l’usage du vélo, accompagner le covoiturage avec une aide financière, etc. Tout est fait par la Région pour inciter ses habitants à faire un autre choix que celui de la voiture individuelle, bien sûr quand cela est possible.

 

Notre volontarisme politique paie. Les mesures planifiées depuis 2016 donnent les résultats que nous connaissons aujourd’hui : + 25% de fréquentation en 1 an pour nos autocars, 1ère Région en termes d’augmentation de la fréquentation de nos trains du quotidien (+ 20% par rapport à 2022 et + 44% par rapport à 2019). Chaque jour, ce sont 108 000 véhicules évités sur la route grâce aux cars et trains liO. Et je n’oublie pas les 800 000 jeunes qui ont bénéficié des billets à 1€ cet été. Car l’une de mes priorités est de continuer à amplifier les aides pour nos jeunes : ils sont les prescripteurs de demain »

 

Le dossierDP-422-AP-Mobilites-JeunesBD.pdf

  (Crédit photo : Gilles Lefrancq / Région Occitanie)

En Occitanie, des transports gratuits pour 1 million de jeunes

Extension du dispositif +=0 aux jeunes dès 12 ans, lancement d’une expérimentation d’aide au covoiturage bonifiée, gratuité des lignes de car liO le week-end et pendant les vacances pour les élèves abonnés aux transports scolaires… La Région amplifie ses aides pour inciter les jeunes à une mobilité douce pour leur porte-monnaie et bonne pour la planète

Le dispositif +=0 est renforcé. Les 12 à 26 ans pourront prendre les trains et cars liO gratuitement !
Le dispositif +=0 est renforcé. Les 12 à 26 ans pourront prendre les trains et cars liO gratuitement !

Bouger plus librement, plus simplement et à moindre coût. Dès le 22 décembre, la Région étend aux jeunes dès 12 ans le dispositif « + = 0 » qui permet déjà aux 16-26 ans de bénéficier de la gratuité à bord des trains et des cars du réseau de transport régional liO.

C’est une mesure sans équivalent en France et une grande première qui permettra à plus d’1 million de jeunes de se déplacer facilement. C’est une avancée majeure et une véritable révolution écologique. Les jeunes n’auront plus à choisir entre climat et pouvoir d’achat !

Carole Delga, présidente de la Région Occitanie.

L’Occitanie est désormais en tête des régions françaises en termes de hausse de fréquentation de ses trains. Entre janvier et septembre 2023, celle-ci a augmenté de 44 % par rapport à 2019 et de 20 % par rapport à 2022 [1]. Le fruit du volontarisme de la Région qui multiplie les initiatives pour inciter les habitants de ses territoires à choisir la mobilité douce plutôt que la voiture.

Aider les jeunes à concilier climat et pouvoir d’achat

Les jeunes plébiscitent le dispositif +=0 et font le choix des mobilités douces.
Les jeunes plébiscitent le dispositif +=0 et font le choix des mobilités douces.

Pensé dans une logique de contrat de fidélité, sans engagement, construit sur une tarification dégressive jusqu’à la gratuité, le dispositif « +=0 » garantit une réduction de 50 % dès le premier trajet, des voyages gratuits à partir du 10e, ainsi que la possibilité dès le 20e de cagnotter des trajets pour le mois suivant. Et à partir du 30e trajet réalisé dans le mois, la gratuité totale pour le mois suivant.

Depuis son lancement, 90 000 jeunes s’en sont emparés. Ils sont à présent six fois plus nombreux à prendre le train qu’en 2019 !

Covoiturage, cars liO gratuits pour les abonnés aux transports scolaires… Il est de plus en plus facile de se déplacer pour les jeunes d'Occitanie.
Covoiturage, cars liO gratuits pour les abonnés aux transports scolaires… Il est de plus en plus facile de se déplacer pour les jeunes d’Occitanie.

En parallèle, la Région incite au covoiturage là où il n’y a pas de transports collectifs. Ainsi, le passager paie au maximum 2€, tandis que le conducteur est assuré de percevoir au minimum 2 € dès lors que le trajet [2] est réservé via les plateformes Mobicoop, Karos, Atchoum, Klaxit ou BlaBlaCar Daily.
En septembre, cette aide de la Région avait déjà concerné 54 000 trajets covoiturés, 2 800 passagers et 3 500 conducteurs.
Au premier semestre 2024, la Région lancera une expérimentation pour multiplier par deux l’aide au covoiturage pour les 18-26 ans.

Autre nouveauté : depuis septembre, les élèves abonnés aux transports scolaires peuvent circuler gratuitement même le week-end et les vacances scolaires sur l’ensemble des 370 lignes de cars liO. Jusqu’à présent, la gratuité des transports scolaires a permis aux jeunes et à leurs familles d’économiser jusqu’à 315 € par an. La nouvelle mesure leur permettra de faire davantage d’économies encore.

Transport : depuis 2018, un train de mesures en faveur des jeunes

2018 : plafonnement du prix des transports scolaires à 90€/mols.
2020 : réduction de 50 % sur tous les trains, sans abonnement pour les 12-26 ans.
2021 : gratuité des transports scolaires, billets à 1€ sur tous les trains pendant l’été et lancement du dispositif « +=0 » pour les 18-26 ans.
2022 : lancement des billets de train à 1€ tous les premiers week-ends du mois et d’une aide financière au covoiturage.
2023 : gratuité des lignes de cars IiO pour les abonnés du transport scolaire et extension en septembre de « +=0 » aux jeunes de 16 à 17 ans, puis en décembre aux 12-15 ans.

Encourager les jeunes à se déplacer à vélo

Le vélo a de nombreux atouts pour nos jeunes : écologie, santé, autonomie…

Très engagée dans la lutte contre le dérèglement climatique, la Région a également décidé de prendre en charge 50 % du coût d’achat d’un vélo par les lycéens boursiers de seconde, l’aide pouvant aller jusqu’à 200€.

En complément, la Région lancera à la rentrée 2024, deux expérimentations, dont une concernera un service de prêt d’une trentaine de vélos à l’attention des élèves. Six lycées publics d’Occitanie le testeront [3].

Et dans le cadre de la dynamique impulsée par le Plan Vélo, la Région continuera de soutenir les projets locaux de construction de nouvelles pistes cyclables à proximité des lycées, tout en veillant à augmenter les capacités de stationnement des vélos près des gares, afin de faciliter l’usage combiné du vélo et du train dans les déplacements quotidiens. L’Occitanie prend la voie de la mobilité douce.

La politique régionale des transports en chiffres

1 million de jeunes dès 12 ans vont bénéficier du dispositif « +=0 » à partir du 22 décembre.
+ 44% d’augmentation de la fréquentation des trains régionaux depuis 2019.
+ de 2 millions de trajets réalisés en train par les jeunes grâce au dispositif « +=0 » depuis 2021.
180 000 élèves bénéficient en Occitanie de la gratuité des transports scolaires.
+ 25 % de fréquentation en 1 an pour les cars liO, permettant une réduction des émissions de CO2 de près de 1 400 tonnes soit l’absorption de 56 000 arbres.
850 millions d’euros de budget attribué chaque année par la Région aux transports.
100 000 voyageurs / jour : c’est l’objectif fixé par la Région dès que possible, contre 80 000 / jour actuellement.

[1source SNCF Voyageurs

[2hors ceux réalisés à l’intérieur des grandes agglomérations

[3Lycée Lucie Aubrac à Sommières (30), lycée Rosa Luxembourg à Canet-en-Roussillon (66), lycée Jean-Jaurès à Saint-Clément-de-Rivière (34), lycée Claude Nougaro à Caussade - Monteils (82), lycée Pyrène à Pamiers (09), lycée Martin Malvy à Cazères (31)

« Safe place 4 women » : la Région s’engage contre les violences faites aux femmes

Réunis en Assemblée plénière sous la présidence de Carole Delga, jeudi 16 novembre en visioconférence entre Toulouse et Montpellier, les élus régionaux ont adopté une résolution portant sur la prévention et la lutte contre les violences faites aux femmes. Présentée par Nadia Pellefigue, vice-présidente de la Région, la résolution européenne « Safe place 4 women » a pour objectif d’encourager les pouvoirs publics et les collectivités locales à engager ou renforcer leurs actions pour une sécurité égalitaire entre les femmes et les hommes. La résolution a été adoptée à la quasi-unanimité (Une voix contre. Le groupe Rassemblement national n’a pas pris part au vote).

La Violence Contre Les Femmes, National

 

Le harcèlement et toutes les formes de violences dans les lieux publics, en milieu urbain comme en zone rurale, sont le quotidien de trop nombreuses femmes et filles dans le monde entier. Ces actes peuvent se produire dans la rue, dans les transports publics, dans les établissements scolaires, au travail, etc. Ainsi, par exemple, 51% des voyageuses diminuent leur utilisation des transports en commun à la suite d’un ressenti d’insécurité et 70% des injures à caractères sexistes (hors cadre conjugal) sont subies par des femmes dans l’espace public.

 

Initiée au niveau européen, la démarche « Safe place 4 women » vise à encourager les pouvoirs publics et les collectivités locales à se mobiliser pour la création d’espaces sûrs pour les femmes et les filles. A quelques jours de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes (25 novembre), il s’agit aujourd’hui pour la Région Occitanie de rappeler sa détermination à lutter contre toutes les formes de violences dont sont victimes les femmes ainsi que sa volonté de poursuivre son engagement à travers, notamment, son plan d’actions régional adopté en 2017. Elle y a consacré près de 1,3 M€ en 2023.

 

« En Occitanie comme partout en France, les femmes sont encore trop souvent victimes de violences. Agir pour renforcer leur sécurité est l’affaire de tous, et l’action publique partenariale est la seule alternative. Prévention, éducation, sensibilisation, sécurisation d’une part. Justice et sanction dès que cela est nécessaire d’autre part, sans jamais rien laisser passer.

 

Depuis 2017, nous déployons à l’échelle régionale un plan d’actions dédié à l’égalité réelle entre les femmes et les hommes. Avec une attention particulière portée à l’éducation et à la sensibilisation des jeunes ou à la prévention du sexisme dans les transports régionaux. C’est aussi un soutien renforcé aux acteurs et associations qui interviennent sur le terrain. Aujourd’hui, nous réaffirmons notre engagement et notre détermination à aller plus loin pour que, partout en Occitanie, nos concitoyennes se sentent en sécurité dans l’espace public », a notamment déclaré la présidente de Région, Carole Delga, lors de l’Assemblée plénière.

 

Plus d’infos sur le plan régional en faveur de l’égalité réelle entre les femmes et les hommes : https://www.laregion.fr/plan-actions-regional-egalite

 

Plus  d’infos sur le « rapport annuel de la Région Occitanie sur la situation en matière d’égalité Femmes/Hommes 2022 » également présenté lors de cette Assemblée plénière : https://www.laregion.fr/Rapport-annuel-sur-la-situation-en-matiere-d-egalite-Femmes-Hommes-Annee-2022