courrier des lecteurs

BIO, A CONSOMMER AVEC MODERATION ?

Pour Michel Vigroux de Villeveyrac :

"Il est probable qu’en mangeant bio on mange plus sain, même si l’agriculture raisonnée Française est une des plus exemplaire à travers le monde. Cependant le Bio a ses limites. En tant qu’agriculteur, je sais que si je veux produire du blé sans engrais ni désherbant mon rendement pourra baisser jusqu’à -30%."

Vegetables, Garden, Mushrooms, Paprika

"Je sais aussi, qu’à cause des labours, mon bilan carbone sera très mauvais et pourtant la lutte contre les rejets de gaz à effet de serre est bien une priorité. Je sais que les labours profonds détruisent la biomasse. Je sais que du fait de ces labours profonds, conjugués à de fortes pluies, mes sols subiront l’érosion et participeront donc à ces inondations mêlées de boue qui envahissent les villages en aval. Et puis enfin je comprends bien que la raréfaction de la production va participer à l’inflation du prix des aliments de première nécessité (pain, pâte…). La catégorie de la population avec un bon pouvoir d’achat, qui achète bio (avec bonne conscience !), va entraîner tous ces désagréments. C’est l’autre catégorie de la population qui n’a rien demandé et qui a du mal à finir la fin des mois qui paiera plus cher pour les produits de première nécessité."

"Donc pour ceux, qui en ont les moyens, mangez bio, oui mais avec modération."

Communiqué de Myriam Roques au sujet de l'implantation d'un supermarché LIDL

Communiqué de

 Myriam Roques

 

Conseillère Régionale Rassemblement National Occitanie.
 

"L'union sacrée pour tuer les commerçants de la corniche à Sète"

"A l'exception notable du Rassemblement National qui n'y siège pas, tous les politiques ont été d'accord lors de la dernière Commission départementale d'aménagement du territoire (CDAC) pour autoriser l'implantation d'un supermarché LIDL de 1 423 m2, rue de la Chasse aux papillons. Oui tous. Même le Département et la Région ont dit oui ! Une nouvelle fois, la Gauche fait alliance avec François Commeinhes. Pire, ce vote est en contradiction totale avec ce que l'on entend, tant chez Kléber Mesquida que chez Carole Delga, au sujet du maintien des commerces de proximité et du « manger local ». Car nous savons bien que ce qui caractérise cette enseigne allemande n'est pas la vente de produits issus de notre terroir. Au-delà de ces considérations alimentaires, environnementales et sanitaires, c'est la survie économique des commerces de la Corniche dont il est question avec ce vote. Or, au nom de l'argent roi et avec la complicité de la Droite et de la Gauche, c'est tout un quartier qui va mourir, en perdant son âme !"

 

La sarl cinéma Chaplin en colère

Grégory Sauerborn, gérant de la sarl cinéma Chaplin, est exploitant de deux cinémas indépendants à Paris dont un fêtera ses 10 ans cette année. Sa volonté initiale et constante depuis janvier 2018 fut d’acquérir le Comoédia de Sète mais d'après lui :

" les négociations, déjà bien avancées, ont été interrompues sans motif valable et cohérent et sans m’en informer."

Film, Projecteur, Projecteur De Cinéma

Il n'est pas content sur la conduite des négociations avec la Mairie de Sète et suite au contexte de ces derniers mois, il souhaite affirmer son soutien total au projet de multiplexe de Frontignan. Il a toujours rêvé d’avoir un cinéma dans le sud de la France, région si chère à son coeur et dans laquelle il vit depuis plusieurs années maintenant. C’est pour cette raison que lorsque l’occasion s’est présentée, il ne pouvait qu’être optimiste, lui, Grégory Sauerborn, exploitant de salles de cinémas indépendants à Paris
Pour lui,  ce projet ne se réalisera pas :

Il précise : "Les négociations concernant l’acquisition du cinéma de Sète par ma société étant déjà avancées avec l’actuel propriétaire, mais mon dossier ayant été refusé (avant même d’avoir été réceptionné), le fait que je n’ai pas été informé directement de la suite des négociations ni de la préemption de la mairie et enfin le fait que le projet de l’actuel exploitant soit similaire au mien alors que mon projet a été réfuté, me permet de constater le comportement peu professionnel de la mairie de Sète. En effet, on peut ici parler de rupture abusive des pourparlers, les négociations étant avancées et mon projet ayant été rejeté sans justification de bonne foi. Par conséquent, le 13 novembre dernier, j'ai envoyé un courrier en LRAR à la mairie de Sète avec comme objet « rupture abusive de pourparlers » exprimant ainsi mon mécontentement, restant également et sans surprise, sans réponse à ce jour."



Un courrier de Christian Puech à propos de La puissance de la « non-violence active »

 Lettre de Paul, gilet jaune, adressée à Christian Puech, figure des écologistes à partisans.

"J’avais été étonné de voir un « géant » brandir la photo d’un indien d’Amazonie en voie d’extinction lors des marches pour le climat à Montpellier, avant le 17 novembre 2018 début de la révolte des gilets jaunes. Nous avons été depuis des milliers à le voir ou à l’entendre, parfois dans les radios et journaux (1). Si pour nous l’Amazonie est à l’autre bout du monde, pour les pas et l’esprit de synthèse de ce « géant » çà semble la porte à côté.

Quelle ne fut pas ma surprise de le voir aussi sur le rond-point que nous tenions avec les gilets jaunes au péage de Sète, prêcher la non-violence active, y compris lors des assemblées citoyennes de Montpellier à Odysseum ou au Peyrou. Nombre d’ entre nous ne connaissaient cet homme discret et modeste que par son prénom : Christian. En fait, il prêchait la non-violence presque partout dans le midi, tout en effectuant un reportage photos-vidéo informel. Un ami gilet jaune qui l’avait entendu, me dit  : » C’est le «  Lanza del Vasto », des gilets jaunes, faisant référence à la lutte des paysans du Larzac en 1975. Ayant bien connu cette lutte cela ne m’a pas paru idiot.

J’ai fini par demander à Christian quel était pour lui le lien entre toutes ces luttes et ces évènements ? Voici le résumé de notre conversation que je lui ai communiqué. Pour ce grand voyageur, « l’humanité entière est confrontée à un système financier déréglé, brutal, prédateur et injuste, dont les conséquences sur la biodiversité en voie d’extinction, sont indissociables de celles sur la diversité culturelle, intellectuelle. Comme devrait être indissociable l’harmonie de l’homme avec la nature ». Tout était dit, ou presque.

Revenons donc sur l’histoire politique de la révolte des paysans du Larzac et sur ses enseignements, qui rapprocherait Christian, les gilets jaunes et Lanza del Vasto.

En 1975, tracteurs et fourches contre chars : quel combat inégal ! C’est un peu pareil aujourd’hui pour les G.J. confrontés aux gaz lacrymogènes, flash ball et moyens des forces de Police du gouvernement en partie responsable de la révolte sociale suites aux taxes pétrolières et gazières… Quant aux choix des moyens de lutte sur le Larzac, les maoïstes et non-violents s’opposaient aussi au début du conflit, comme c’est le cas encore aujourd’hui entre les non violents et les extrêmes. Les coups tordus provocateurs de l’armée et le plasticage de la ferme des Guiraud enflammaient aussi les esprits révoltés, comme aujourd’hui les deux milles blessés, dont 145 gravement atteints ou infirmes.

Mais sur le Larzac Lanza del Vasto venait de fonder «  l’Arche » en occupant des terres. Et l’écrivain très actif prêchait aux paysans révoltés la non-violence active. Et, c’est en choisissant in fine, ce moyen de lutte que les paysans du Larzac ont bénéficié de l’immense soutien populaire, qui a contraint le gouvernement à abandonner ses projets. « Lanza a légitimé notre action » reconnaîtra José Bové. Voilà un exemple édifiant de lutte historique active mais non violente.

Quant aux liens qui pourraient exister entre l’engagement de Christian et ceux de Lanza del Vasto, voici quelques points de concordance figurants sur Internet. Lanza est le grand écrivain philosophe que l’on connaît, chantre de la non-violence, artiste, grand voyageur, auteur de bestseller : « Le pèlerinage aux sources ». Quant à Christian, beaucoup moins connu en France, il n’est autre que Christian Puech, également écrivain, artiste photographe, explorateur en Himalaya, (justement aux sources du Ganges parcourues par Lanza), féru de mysticisme tibétain, écologiste et défenseur des droits humains. Il y a tout de même bien là quelques points communs dans le parcours de ces deux hommes."

 

 

 

Message des "Gilets Jaunes et Handicaps" du Bassin de Thau

"Au moins 13 millions de personnes vivent avec un handicap (visible ou invisible) sur 67 millions de
français. En 2002, l'INSEE annonçait le chiffre de 12 millions basé sur l'enquête HID (Handicaps,
Incapacités, Dépendance), mais nous pouvons largement l'augmenter d'au moins 1 million vue la croissance
de la population française. 13 millions de français luttent contre ou avec leur maladie (je vous laisse libre
choix) ! 13 millions de personnes sont ignorées, oubliées, invisibles pour ne pas dire jetées aux bans de la
société !"gileCapture

"Je ne viens pas vers vous en tant que porte-paroles ou représentante des handicapés de France, je viens vers
vous en tant que femme ayant un handicap dit invisible, en tant que maman, en tant que gilet jaune.
Pourquoi pas un peu de moi avant de parler de mon implication dans le mouvement ?
Après 40 années de souffrance, en 2015, une psychiatre montpelliéraine a posé des mots sur mon « mal
être ». Depuis, je vis, j'évolue dans ce cercle que j'appelle ma famille = les handicapés. Pour moi le handicap
ce n'était pas cela. C'était toutes ces personnes dont on voit la différence. Mais je me suis remémoré une
période où j'exerçais au secrétariat d'une école. Il y avait un petit garçon, qui au premier abord semblait
« normal » (que ce mot n'est pas beau car c'est quoi la normalité ?). En fait il avait été diagnostiqué autiste.

J'avais eu l'occasion de discuter avec la maman qui m'avait expliqué les problèmes quotidiens avec les
administrations, le combat pour scolariser son enfant, la souffrance de supporter l'oeil des autres parents qui
qualifiaient ce petit bout de 5 ans de capricieux, de fou et j'en passe. Je n'avais pas compris à ce moment là
ce que cela représentait. Dans mes différentes démarches administratives je n'avais rencontré que des
personnes bienveillantes, qui n'ont jamais jugé mon handicap qui est le handicap psychiatrique : je suis
bipolaire et borderline.


2017, les élections sont là. Cette personne pour qui des millions de personnes ont votée, cette personne est
celle qui va avoir en charge nous français, notre pays et l'Europe. J'avais compris dès le départ, qu'une
personne sortant du milieu bancaire ne pourrait pas traiter les gens humainement. Oubliez-vous les
problèmes que vous rencontrez avec vos banques lors de demandes particulières ? Les français ont
commencé, financièrement, à sombrer.


Le 17 novembre 2018, la France a grondé. J'ai grondé. Ce fut le début de la révolte. J'ai enfilé mon gilet
jaune et j'ai commencé à me battre. Mais au fil des semaines, en lisant les tracts, je me suis rendu compte
que les handicapés n'étaient notés nulle part. Que dans les revendications, les handicapés étaient les oubliés.
Cela m'a mis en colère. Alors j'ai intégré un 1er groupe facebook dont j'ai été porte-paroles. J'ai pu
communiquer, entre autre, avec des femmes et des hommes ayant un handicap invisible. Le handicap
psychiatrique, celui qui est le mien, se résumait à 2 personnes.


J'ai décidé il y a quelques jours, de créer mon propre groupe de gilets jaunes handicapés. Je ne suis pas
porte-paroles des handicapés de France, je porte juste MA parole, MON ressenti. J'estime que nous avons
une double peine : porter notre handicap + porter toutes les injustices telles qu'elles soient. J'explique dans
toutes les AG Gilets Jaunes et lors des débats, ce que les handicapés subissent comme injustices. Des
exemples, des doléances j'en ai listé un grand nombre, cette liste n'est pas exhaustive. Je vous laisse la lire.
Il faut savoir que peu d'handicapés ont un emploi fixe. Ceux qui ont un handicap invisible sont plus impactés
d'après ce que j'ai pu constater, conforté par ma propre expérience. Le handicap que l'on ne voit pas est
souvent assimilé à « faire du cinéma ». J'en veux pour exemple la fibromalgie : elle est pour la médecine une
maladie que je qualifierai « d'imaginaire ». Le handicap psychiatrique est souvent assimilé à la folie. Je crie
à la honte, à la méchanceté et l'incompréhension de l'homme.


Mon travail quotidien est la communication. Il faut que les français connaissent ce que les handicapés
endurent. Il faut que les français se battent avec nous. Il y a le combat à petite échelle, comme je fais moi
(avec bien d'autres ainsi que les associations), mais il y surtout VOUS les médias qui puissiez nous aider car
c'est VOUS que les gens écoutent. C'est VOUS qui êtes le relais. C'est VOUS qui êtes notre vitrine. J'ai crée
un flyer que je distribue lors des manifestations les samedis à ceux qui acceptent de les prendre. C'est en
multipliant les petites actions que l'on devient un être humain à part entière et que les choses peuvent
avancer.


J'interpelle aussi les politiques, là est ma différence. Ma bipolarité y est certainement pour beaucoup. Je suis
Gilet Jaune A-politique, A-syndicat - et - je suis Gilet Jaune Handicapée qui elle, par tous les moyens, se bat
pour faire valoir ses droits, les droits de sa famille.
Je suis citoyenne française. Je veux vivre et non survivre. Je suis Valérie, en handicap invisible, maman et
gilet jaune qui se bat contre (ou avec à vous de voir) la maladie (invisible), l'injustice, l'indifférence."
Valérie Dumas

 

Les revendications : Liste des besoins (non exhaustive)
• Ne plus prendre en compte les revenus du conjoint pour le calcul de l'AAH.
• Cumul de l'AAH et la pension d'invalidité, et non plus au prorata.
• Traitement des dossiers déposés en MDPH dans un délai inférieur à 3 mois et renouvellement
automatique pour les maladies et handicaps incurables.
• Structures scolaires adaptées aux enfants handicapés.
• Augmentation du nombre d'AVS et leur remplacement lors d'absence, durant toute la scolarité.
• Professeurs formés à l'accueil et enseignement des enfants «différents» (autisme, trisomie, trouble
du comportement etc...)
• Reconnaissance totale des maladies peu connues, rares ou invisibles.
• Meilleure prise en charge par la CPAM des différents besoins des enfants en handicap.
• Attribution de l'AAH à toutes personnes quel que soit le handicap.
• Cumul retraite et/ou pension de reversion, d'invalidité et AAH.
• Droit à la prime de noël CAF bien que l'AAH soit perçue.
• Revalorisation AAH et pension d'invalidité au minimum du SMIC sans conditions.
• Revalorisation Allocation d'Education de l'Enfant Handicapé et complément (AEEH).
• Revalorisation des APL et accord systématique pour obtenir un logement adapté.
• Augmentation de la Prestation Compensation du Handicap (PCH).
• Aides financières accordées pour l'emploi d'une aide ménagère, l'acquisition de matériel et la
réalisation de travaux dans les maisons et appartements.
• Meilleure reconnaissance des parents ou proches aidants.
• Droits bancaires identiques à ceux des valides (droit aux crédits etc...).
• Annulation de l'impôt sur la pension d'invalidité.
• Suppression du remboursement de l'ASI lors d'une succession.
• Accessibilité de tous les lieux publics aux personnes handicapées.
• Aide au maintien d'une vie sociale quel que soit le handicap.
• Plus de places dans les lieux de vie pour les personnes handicapées et /ou dépendantes, quel que
soit l'âge.
• Points de rdv pour des activités ludiques.
• Plus de centres de reconversions professionnelles dans chaque région.
• Amende sévère pour les entreprises refusant les handicapés.
• Augmentation du prix du PV lors du non respect des stationnements handicapés.
• Plus de places handicapées à format adapté aux fauteuils.
• Stage de sensibilisation aux handicaps pour les personnes se garant sur les places handicapées

 

https://www.facebook.com/groups/371150983472851/

Jean Pierre CHOQUER veut de l'aide pour son projet d'éolienne "révolutionnaire" à VOILURE TOURNANT

Il veut faire connaître son projet d'éolienne "révolutionnaire" à VOILURE TOURNANTE et informer sur la levée de fonds qu'il a faite récemment.

"Devenu mal voyant depuis trois ans, j'ai été dans l'obligation de laisser en stand by ce projet.
Les caractéristiques de cette éolienne sont les suivantes:
* Ne produit aucun bruit
* Peut être installée au niveau du sol y compris plat
* Peut être discrète, cachée derrière des haies d'arbres ou d'arbustes
* Peut être enterrée ou semi-enterrée, intégrée ou sur le toit d'un immeuble
* Produit 2 fois plus de puissance pour une même dimension qu'une hélice traditionnelle
* Peut fonctionner lors d'une tempête
* Fonctionne avec un vent très faible à partir de 4 Km/H
* Peut alimenter une maison individuelle pour toutes les fonctions sauf le chauffage, délivrant 350 W avec une hélice de 3 m de diamètre
* Une petite installation complémentaire photovoltaique suffira en complément pour alimenter cette maison en électricité toute l'année
Il sera proposé a chaque contributeur ayant donné au moins 10 €, un dossier de construction permettant à chacun de réaliser cette éolienne.
Les pièces usinées seront proposées dans un catalogue."

Jean Pierre CHOQUER
6 quai de plaisance - 34340 Marseillan plage
Tél : 04 67 01 62 70

Demande de levée de fonds chez : LEETCHI et LE POT COMMUN

45 premiers signataires pour une "Tribune" : "Sète, poursuivons l’histoire" ! (2)

45 premiers signataires pour une "Tribune" : "Sète, poursuivons l’histoire"

 

"Sète, poursuivons l’histoire !
Nous, Sétoises et Sétois, engagés dans la vie économique, culturelle, sportive ou associative de Sète, amoureux de notre ville,
Nous qui écoutons depuis quelques semaines les prophètes du changement qui prétendent s’engager pour notre avenir sans comprendre les enjeux du présent,
Nous qui voyons les ambitieux de tous bords répéter des contre-vérités, s'agiter et peindre notre ville de noir à des fins purement électorales,
Ceci alors que Sète rayonne plus que jamais…"


"Nous Sétoises et Sétois, issus d’horizons divers, à l’image de Sète, ville-port, île singulière et plurielle, ouverte sur le monde, qui s'est construite au cours de son histoire, par un brassage de populations,
Nous voyons Sète revivre depuis quinze ans tout en préservant et chérissant la force de ses traditions et de son patrimoine,
Sète, bijou exceptionnellement riche d’espaces verts et bleus auxquels nous sommes farouchement attachés, de la forêt des Pierres Blanches jusqu’aux plages du lido en passant par nos parcs et jardins, l'étang de Thau et nos canaux,
Sète, que nous aimons voir aussi dynamique, devenue à nouveau destination recherchée du tourisme, de la plaisance, de la culture et du sport,
Sète, veillant sur ses habitants de tous âges, en s’équipant de nouveaux espaces, services et structures publiques, de zones économiques et autres dispositifs innovants en faveur de l’emploi et de la formation,
Sète, vivante, forte de sa vitalité associative, ville citée en exemple pour avoir su résister au fléau national bien connu de désertification que connaissent tant de villes dites « moyennes »,
Nous, Sétoises et Sétois, fiers de notre ville, fiers d’y vivre et soucieux de la préserver,
Nous sommes soudés par la même volonté de poursuivre le chemin et travailler ensemble, à apporter les solutions adaptées répondant aux paramètres du quotidien d’une Sète d’aujourd’hui, attractive, belle, audacieuse, accueillante, attentive à tous, chevillée à son histoire et à son authenticité,
C’est pourquoi, nous, Sétoises et Sétois, nous nous reconnaissons dans les valeurs et le travail portés par notre maire, François Commeinhes, rassembleur, ouvert, libre, humaniste, fort de sa profonde connaissance et expérience des enjeux économiques, environnementaux, sociaux, patrimoniaux et culturels de notre territoire,"


"Nous partageons sa vision optimiste pour notre ville, une Sète, apaisée, équilibrée, confiante, et lui apportons notre soutien pour écrire la suite de notre histoire commune."

 

Les 45 premiers signataires :
1. Victoria ANTIA, 25 ans, kinésithérapeute
2. Valérie ARFEL, 46 ans, bénévole associative
3. Margaux AUGE, 26 ans, infirmière
4. Jean-Marc AUGE, 52 ans, patron de bar
5. Juliette ARBIEU, 27 ans, juriste
6. Christelle ARNAVON, 46 ans, attachée commerciale
7. Hugues BARTHES, 55 ans, directeur commercial
8. Eric BENSAID, 46 ans, chef d’entreprise
9. Azeddine BERGHEUL, 44 ans, auxiliaire de vie sociale
10. Arnaud BIBOLLET, 43 ans, média applicateur
11. Benjamin BLANC, 40 ans, artisan
12. Ludovic BORG, 38 ans, employé de régie
13. Mathieu BOYE, 38 ans, directeur artistique
14. Tony BOSC, 31 ans, ouvrier en bâtiment
15. Romain BOULIERAC, 31 ans, analyste financier
16. Simon CASELLI, 31 ans, marin pêcheur et docker
17. Alain CAZAU, 66 ans, retraité de la territoriale
18. Edith CUBEDO, 31 ans, commerçante
19. Cédric DELAPIERRE, 43 ans, cadre territorial
20. David GARNIER, 43 ans, infirmier
21. Nicole GERMAIN, 73 ans, retraitée éducation nationale
22. Sylvain DOMINGUEZ, 37 ans, infirmier
23. Adrien ESCARGUEL, 19 ans, étudiant
24. François ESCARGUEL, 58 ans, avocat
25. Yvan FOUQUET, 68 ans, retraité
26. Alexis GIRARDOT, 34 ans, infirmier
27. Vincent GUILLOT, 31 ans, auditeur
28. Cendrine IMPARATO, 46 ans, agent territorial
29. Thomas JAUBERT, 33 ans, chef de projet digital
30. Thomas QUINTIN, 30 ans, responsable communication
31. Cédric LICCIARDI, 31 ans, employé de commerce
32. Romain LOMBARDO, 31 ans, infirmier
33. Viviane MORELLO, 79 ans, retraitée commerçante
34. Chantal MONVOISIN, 66 ans, retraitée
35. Svetlana MOUSSAIEVA, 34 ans, intérimaire
36. Vladislav NEVENCHANY, 25 ans, adjoint de direction
37. Gabriel de POUZILHAC, 41 ans, restaurateur
38. Manuel PIGEYRE, 35 ans, fonctionnaire territorial
39. Myriam REYNAUD, 53 ans, juriste
40. Emmanuelle ROBERT, 36 ans, directrice pédagogique
41. Eva ROCA, 31 ans, médecin
42. Tom SABATIER, 21 ans, étudiant
43. Frédéric TAILLAN, 47 ans, consultant
44. Manon VALENTIN, 26 ans, commerciale
45. Nabil ZEROUAL, 40 ans, chargé de mission sports

Pour Jacqueline Licalsi, Comment faire passer l'intérêt général de sa ville avant son égo...

"Comment faire passer  l'intérêt général de sa ville avant son égo.."

"Maire de la ville de Frontignan depuis 25 ans, 1er Vice Président du Conseil Départemental de l'Hérault, Vice Président de SÈTE agglopole méditerranée, Président du Sivom du canton de Frontignan et enfin Président  de la gestion de l'eau sur le canton de Frontignan !         

Si le maire de Frontignan avait eu la sagesse de ne pas se présenter à la présidence de la grande Agglo contre le maire de Sète qui est une ville de 45.000 habitants contre 23.000 pour Frontignan, notre ville aurait obtenue la 1ère vice-présidence de la grande Agglo et également ses subventions...

Quoi de plus normal que le maire de la plus grande ville en ait la présidence. Prenons l'exemple de Montpellier, Agde et La Grande Motte. 

Quand à la prochaine élection de la grande Agglo, lire le Midi Libre du 27 Avril 2019, faudrait-il que le Maire de Frontignan soit réélu. C'est loin d'être fait et 25 ans c'est extrêmement long dans ces temps mouvementés...

Méditons, méditons !"

Par

Jacqueline LICALSI
La Droite Républicaine

 

Une fable sur les Gilets Jaunes imaginée par Christian Puech

"Une des photographies les plus symboliques de la lutte des gilets jaunes"

web

 

"Envoyé par Jupiter, dieu romain symbole de la « barbarie »  de notre modèle de civilisation, un habile berger par sa jeunesse et une riche mise en scène avait séduit des brebis pourtant surtaxées. Elles étaient désemparées après un demi-siècle de laisser aller envers un système globalisé devenu destructeur de l’homme et de la nature. Ce dernier faisait 80.000 morts prématurées par an dans le pays et ne laissait pas de temps pour « Vivre ». Ce berger leur avait laissé espérer la Lune, que l’herbe, l’eau, l’air, le lait des mères seraient moins pollués et même la fin de l’injuste destin expiatoire de leurs agneaux.

 La tonte déjà très excessive venait juste de s’achever, qu’il en ordonnait une autre pour gratter cinq euros alors que l’hiver s’annonçait. Les mères bêlaient nuit et jour, les béliers donnaient de la corne. Aucun d’eux n’oubliera : il faut souvent se méfier de ceux qui prétendent faire votre bonheur malgré vous !

 A la croisée des chemins les animaux fragilisés se concertèrent sur leur commune infortune. La solidarité aidant libéra la parole avec son cortège de justes insatisfactions. Pour se démarquer et se reconnaître dans les manifs du samedi, ils se couvrirent de fleurs jaunes.Du jamais vu chez brebis domestiquée par l’homme, son plus sournois et rationnel prédateur.Si toutes n’étaient pas blanches, elles n’avaient rien des « loups » qui abusaient du système financier mondialisé. Les autres animaux soutenaient à 80% les brebis.

 C’était au pays des Droits humains un âge obscur et prétentieux où l’animal et la nature n’avaient  aucun droit que l’homme se doive de respecter. Une époque où la vérité rarement appréciée, n’était pas bonne à dire, toujours masquée derrière l’universalité de nos valeurs. Jamais bergers de Jupiter aussi savants n’avaient servi sur la planète système aussi destructeur et injuste. Et les intellectuels s’étaient tu.

 Pour mater les brebis le berger leur envoya ses chiens noirs caparaçonnés, crachant des vapeurs brûlantes de « cyanure », usant d’armes interdites par les droits humains en démocratie.Pour assurer leur gamelle ces derniers crevaient des yeux, brisaient des pattes, arrachaient des oreilles, embastillaient au moyen de lois liberticides, des « barbouses » cassaient. Le berger accusait par ruse les agneaux de tous les crimes pour les décrédibiliser sans même débattre. Déstabilisé par la contestation il proposa un débat national dépourvu de diagnostic sur les causes du changement climatique et de la révolte sociale, et donc faux pour ces animaux. Puis ses « premiers de cordée » entrèrent sans respect dans les bergeries faisant d’interminables propagandes du système usé jusqu’au trognon. Mais le rapport bénéfice risque restait très controversé chez la majorité des brebis pleines de bon sens.

« Travailler, consommer et la fermer en attendant le couteau du boucher, on veut plus ça pour nos agneaux » clamaient les brebis par monts et par vaux. Afin de prendre leur destin en main, elles n’hésitaient plus à affronter Jupiter, son système, son berger et ses chiens vingt samedi durant. Mais quel mode de vie et de développement alternatif possible en pareil monde? Que devaient-elles abandonner ? Que devaient-elles garder ? Nombre d’entre-elles n’avaient jamais eu le temps ou les moyens de penser à un système alternatif possible entre les extrêmes.

 

Dans la fable de la Fontaine, un agneau avait soif, il fut dévoré : « La raison de plus fort est toujours la meilleure ». Dans cette moderne et maladroite interprétation, les agneaux ont faim, sont assoiffés de justice, de vérité, de liberté, de fraternité : que risque -t-il leur arriver ?

Si la photographie et ces bafouilles ont pour vous du sens, vous touchent ou vous concernent, faites les connaitre aux autres peuples à genoux.

La photo signée est en vente 1 euro et le bénéfice ira aux plus graves des 2000 brebis blessées s’ils le souhaitent, et aux Indiens d’Amazonie qui défendent au péril de leur vie notre mère nature et la biodiversité.

Christian Puech.

Voir Facebook  : « Témoins au bout du monde «, l’assoc.  de Christian Puech peut être contactée  et soutenue. Contact : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. Voir aussi sur : http://christianpuech.wordpress.com"

 

 

 

Huguette remercie les Gilets Jaunes

À méditer…

"D'une copine du BdT

Le mouvement des gilets jaunes a fait prendre conscience à moult intellectuels, politiques de tous bords, militants écologistes, que la pensée vivante s'ancrait dans le réel. Pas de pensée réelle qui ne prenne ses racines dans le vécu. Or, celle des penseurs institutionnels est hors-sol. En tant que telle, comme les plantes, elle s'étiole, dépérit, reproduit toujours les mêmes schémas.

Nous vivons toujours sous l'emprise du dogme académique qui coupe le monde social en deux :

  • les penseurs d'une part qui, seuls, détiendraient la suprématie de la pensée, tel Descartes enfermé dans sa chambre, et traceraient pour le commun des mortels les contours du monde et la route à suivre.
  • les travailleurs d'autre part, qui n'ont pas le temps de penser et sont là pour mettre en acte les programmes que l'on leur aura concoctés.

Un monde coupé en deux : ceux qui pensent et ceux qui agissent, un monde qui ne peut se comprendre.

L'irruption des gilets jaunes a fait vaciller ces certitudes et met en lumière que la pensée ne peut être qu'agissante et que, seul le vécu nous met en mouvement. La pensée abstraite, désincarnée, tourne à vide, ou pire, engendre des monstres.

Bien sûr, on savait tout cela et des "penseurs" ont, depuis des décennies, essayé d'opérer cette "révolution copernicienne" de la pensée et d'attirer l'attention : "Économistes atterrés", "Empêcheurs de tourner en rond"…

Mais la pensée enfermée dans les livres reste lettre morte : elle ne prend vie que si, ceux qui agissent, se l'approprient, la nourrissent, la transforment.

Le mouvement des gilets jaunes a surpris toute une classe bien pensante : non seulement celle-ci n'a pas le monopole de la pensée, mais sa pensée est racornie et tourne à vide. Les gilets jaunes nous réapprennent à penser.

Merci les gilets jaunes."

Huguette.

Que sont les intellectuels devenus ?

Michelle Godard, Gilet Jaune du début et jusqu'à la fin… pose la question :

"Morts, tous ces intellectuels de haute volée, accompagnateurs des mouvements sociaux ; Pierre Bourdieu auteur de la Misère du Monde ; Robert Castel, la Métamorphose de la question sociale ; Michel Foucault, Surveiller et Punir, centre de réflexion sur le système pénal ; Erwin Goffman sur les institutions totalitaires ; Hannah Arendt, sur la condition de l’Homme moderne, et bien d’autres encore qui manquent cruellement pour donner la réponse à la vulgate de Luc Ferry, Michel Apathie et autres « experts  journalistiques » des médias télévisés vociférant leur dégoût « des pauvres, des classes laborieuses, des sans dents, des barbares dans la ville ».

Bien sûr, nous avons entendu Emmanuel Todd, nous dire « qu’avec les Gilets Jaunes, il était à nouveau fier d’être français ». Et aussi l’académicienne Danièle Sallenave qui vient d’écrire un recueil « Jojo, le Gilet Jaune », tendre et intelligent sur notre  mouvement.

Mais quel silence intellectuel parmi « l’intelligentsia française », quel silence parmi le monde artistique, quel silence parmi les élites des sciences sociales, qui sont foudroyés par le mouvement historique des Gilets Jaunes tant ils sont déconnectés de notre monde !

La dialectique absente de toute exigence démocratique est remplacée par un discours partisan aux ordres du pouvoir par les médias, un silence médusé des artistes, et intellectuels. Les seules réponses aux Gilets Jaunes viennent  du gouvernement : insultes,  violences policières, mensonges d’état, arrestations multiples, incarcérations, peines et amendes honteuses et disproportionnées.

Et pourtant, la lame de fond contestataire des Gilets Jaunes, traverse toute notre société et au-delà, dans sa forme, dans son fond et dans le soutien de la population.

C’est en effet, le seul mouvement hors partis et syndicats, qui pour la première fois dans l’histoire, nous parle non seulement de justice sociale et de justice fiscale, mais aussi de démocratie.

C’est aussi le seul mouvement qui remet en cause tout le système capitaliste et qui revendique des aspirations fortes en faveur du climat.

Mais pour toutes ces raisons, c’est également, le mouvement qui subit les pires attaques, meurtrières, handicapantes à vie, par la brutalité de sa répression policière.

C’est enfin, la pire répression judiciaire, jamais vue à l’encontre des Gilets Jaunes criminalisé(e)s, fiché(e)s, par une police et une justice qui nous rappelle VICHY. Et l’on ose nous traiter de « peste brune » sans qu'aucun de nos « esprits » ou artiste ne se lève.

Il y a bien, BRIGITTE FONTAINE, la rebelle, qui courageusement  écrit une lettre à Macron. Merci à elle.

Alors, vous les intellos, les artistes, comment pouvez-vous rester sans rien dire, sans rien faire ?

Êtes-vous devenus des robots, des marionnettes aux ordres vous aussi ?

Jusqu’à quand allez-vous rester sans voix, ou bien avez-vous rejoint les autres polichinelles médiatiques ?

NB : au moment où je finis d’écrire, je reçois deux appels : un d’intellectuel et un d’artiste…"

C'était Chirac.

chiracimages 

 Les couvertures des magazines de la semaine dernière nous rappellent, par delà une actualité dramatique, que la disparition de Jacques Chirac a été un grand moment d'émotion nationale. Ce qui est quelque peu étonnant pour qui a suivi l'actualité des trente dernières années. Et si, pour J. Chirac, le pouvoir n'avait été qu'un moyen d'exprimer sa personnalité ?

 

Alors, gaulliste ? Peut-être, si on ne retient du gaullisme que le nationalisme et le principe de l'autorité de l’État. Côté nation, qui dit mieux ? Cadet de Saumur, engagé en Algérie et devant être persuadé par des proches de soutenir le général de Gaulle. Car l'armée, c'est l'action, la camaraderie. Il a fallu que Chirac père rappelle au fiston que l'ENA ouvrait d'autres perspectives. Avec tout autant (en principe) le souci du bien commun et l'action de la puissance publique. Version Vème République, avec quelques louches d'autoritarisme. On a oublié le Chirac qui, en 1975, a laissé pourrir plus d'un mois une grève des postiers. Un fonctionnaire, cela doit obéir, pas revendiquer. D'ailleurs, les fonctionnaires coulent des jours heureux à la retraite : "Ils ont la Préfond !" Peu importe qu'il n'existe pas de trésor caché où puiseraient les services publics pour les retraités. Peu importe le niveau des salaires et des retraites : les fonctionnaires devraient être comme les militaires : "Heureux de servir !" N'a-t-il pas connu lui, dans sa jeunesse, la vie des gens modestes ? Il a été pilotin à bord d'un cargo, il a vendu des hamburgers en Amérique. Alors…

 

chiracsalon agri-1L'armée, la vie aventureuse mettent au contact des réalités et forgent un solide pragmatisme tel que le pratiquait Georges Pompidou avec qui Jacques Chirac avait des liens quasi filiaux. C'est le natif de Montboudif qui le lancera à l'assaut de la Corrèze, terre alors de gauche. Le jeune chargé de mission à Matignon représentera à Paris les préoccupations des Corréziens (pas très loin du clientélisme) et y apprendra la comédie de la représentation politique : les postures physiques, les doigts en "V", les lunettes pour faire plus sérieux, la mise en scène de l'hyper activité. Et, ce qui ne gâte rien, le "toca la mano" et les tournées de bistrots. Le reste est affaire de tactique et, après tout, de ce que les Français, comme les Corréziens veulent bien entendre. Bien sûr, en 1974, Chirac a torpillé la candidature du gaulliste Chaban Delmas au profit de celle de Giscard d'Estaing qui s'était opposé à de Gaulle en 1969.

Mais Chaban n'était-il pas un agité, voulant tout bouleverser ? En 1986, les Français étaient déçus de la gauche. Et bien, on leur a servi du Thatcher ! Il faut savoir ce que l'on veut. Encore une fois, ce qui compte, ce sont les préoccupations des Français. Alors, très sérieusement, on protège le littoral et, plus tard, on lance un plan anti cancer.

 

La fracture sociale ? On ne peut pas grand-chose (la faute à l'Europe) et puis le Grand Jacques est si humain, si sympathique. On lui pardonne tout, même ses frasques et ses trafics. On peut parier que le premier président inquiété par la justice finira, à ce train là, au Panthéon.

Hervé Le Blanche

Les séries (pas) d’ici

 

Les séries tournées dans l’Hérault et plus généralement dans le sud de la France se multiplient. L’apparition régulière de ces productions est au moins aussi prévisible que leurs intrigues interchangeables. Mais là n’est pas leur problème majeur.

 

Un beau décor

Il faut bien se rendre à l’évidence : notre région, et ses plus de 300 jours d’ensoleillement, n’est envisagé que comme simple décor par les boîtes de productions. La mise en avant des particularités du territoire sont quasi-inexistantes. Le point le plus évident est, bien-entendu, l’accent local mais nous y reviendront.

Mais d’autres points, peut-être plus mineurs, ont aussi des conséquences. Les ressorts de l’histoire n’ont souvent aucun lien avec le territoire. Quand ils en ont un se sont vraiment des éléments présentés comme folklorique ou portant tout bonnement préjudice à la région. Dans les séries policières s’il y a des huîtres de l’étang de Thau ou du vin de Faugères… ils sont empoisonnés.

 

Malama Ka’Aina (*)

C’est encore plus vrai pour les langues régionales. Les élites parisiennes aiment à se gloser de l’impérialisme culturel des USA et la manière dont elles se traduisent au cinéma et les séries télévisées. Mais chaque épisode d’une série américain comme Hawaï-5-0 a un titre dans la langue originelle des hawaïens.  A quand des titres en Occitan pour des séries françaises ?

 

Tous les accents ne sont pas égaux

Mais avant d’envisager des titres en Occitan la simple question de l’accent reste majeure. Ce marqueur régional est systématiquement absent des productions locales. Enfin pas tous les accents… L’accent, ou plutôt les accents, du Sud et les expressions typiques des régions du sud de la France sont systématiquement gommés. Mais ce n’est pas le cas de toutes les spécificités locales.

Certains voudraient nous faire croire que ce gommage est la règle de toutes productions nationales au nom d’une certaine homogénéisation.  Pourtant, pendant que les personnages des séries tournées dans le Sud échangent des dialogues polissés avec l’accent pointu la Capitaine Marleau balade son accent et ses expressions du ch’nord dans sa série éponyme.

 

Tant qu’on a le soleil…

Ces productions pourraient continuer à frustrer les locuteurs de la langue Occitane et pourraient même continuer à ignorer l’accent et les expressions du sud au prétexte qu’elles souhaitent s’adresser à un large public. Mais le prétexte du soleil fera, plutôt tôt que tard, long feu. Demain il ne suffira plus de bénéficier des avantages du territoire sans le mettre en valeur.

Le tourisme a dû passer par cette transformation. Le tourisme de masse qui déversait de façon, apparemment discontinue, des flots de touristes avides de soleil sur les côtes méditerranéennes a fait long feu. Il a fallu passer à un tourisme qualitatif mettant en avant l’histoire, la géographie, la culture et le patrimoine local.

Gageons que les maisons de production cinématographiques et télévisuelles (re)découvriront prochainement ces mines d’or de situations, de scénarios et de personnages que sont les traditions occitanes

 

(*) « Malama Ka’Aina » signifie « Respecter le territoire » en langue hawaïenne et était le titre du deuxième épisode de la série.

Par http://www.sport-tambourin-cd34.com