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Expos
En résidence à Loupian, l'artiste Agathe SIFFERT vous invite Vendredi 19 novembre à 18h30 à venir découvrir 70%.
Les amateurs d’art ont pu découvrir le travail très singulier de Philippe Jacq qui mixe tissage, peinture, dessin et collage vendredi 3 décembre, jour du vernissage de l’exposition. Jeanne Corporon, adjointe à la culture qui représentait le maire François Commeinhes, a évoqué “un tisseur de liens qui donne à voir un univers qui nous fait grandir et éveille à l’altérité”.
Philippe Jacq, qui s’est peu à peu détaché du cinéma expérimental pour s’adonner aux arts plastiques, brouille les codes et génère sa propre mythologie où sont mêlées, dans un imaginaire qui fait la part belle aux animaux sauvages, des figures emblématiques du “pop art” telles Elvis Presley, King kong, ou encore Lee Scratch Perry. L’artiste a chaleureusement remercié la municipalité d’avoir accueilli ses œuvres et a exprimé sa joie de les voir exposées dans un lieu qu’il a toujours beaucoup de plaisir à fréquenter.Il faut dire que ce Montpelliérain a vécu pendant un an dans une rue toute proche. “J’ai toujours apprécié Sète pour son ouverture sur la mer, et au-delà, pour sa diversité culturelle. Mon père chantait sans cesse les chansons de Brassens”. Aujourd’hui, son travail est à l’honneur jusqu’au 9 janvier dans un espace dédié à la création contemporaine : une reconnaissance pour l’artiste qui confesse, en toute simplicité, “faire avant tout, des chosent qui l’amusent !”.
18h: concert avec Les Georgettes
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Exposition organisée par l'Arthautek, en collaboration avec la Municipalité de Bouzigues.
Exposition collective d'artistes peintres, photographes et sculpteurs.
Vernissage musical le 3 décembre 21 à 18h00
Dans le cadre de la Semaine de l’industrie, le lycée Joliot-Curie a organisé le vernissage de l’exposition Technologie Nom Féminin, ce mardi 23 novembre. Corine Azaïs, adjointe à l’éducation, Laurence Magne, vice-présidente de Sète Agglopôle Méditerranée, Corine Mosler, conseillère municipale en charge de la formation numérique, ainsi que la direction du lycée se sont réunis dans la salle de la fonderie afin de découvrir une série de photographies qui mettent en lumière le parcours de vie de 18 jeunes femmes ingénieures.
Mécanique, ingénierie, impression 3D ou chaudronnerie, ces univers, longtemps associés à un public masculin, sont décrits du point de vue féminin à travers l’exposition. Des parcours de vie qui selon Jean-François Pons, proviseur du lycée “peuvent motiver les étudiantes de l’établissement, participer à la promotion de ces carrières et combattre les stéréotypes encore trop présents dans la société”.
A la suite d’un vrai grand succès de fréquentations et de ventes
pour le stand Dock Sud à la Foire d’Art contemporain de Montpellier 2021,
vous êtes invités au
Vernissage de l’exposition de l’artiste CERISOLA
"Feu de Bois"
le vendredi 3 décembre 2021
de 19h à 22h
Galerie Dock Sud
2 quai aspirant Herber 34200 Sète
0681236869 – 0467740077
www.dock-sud.com
V' la l'hiver, vous attend au 3 quai Merle et dans de nombreux ateliers, de Sète
Avec une nouveauté : la TOMBOVLA,!!!!! Dans certains ateliers...
Les expositions à la Chapelle du quartier Haut sont toujours des événements qui rassemblent un large public. Ce samedi 16 octobre, encore, les amateurs d’art n’ont pas manqué le vernissage d’une double exposition. La première, au nom fleuve et énigmatique, Parfois un personnage entre par une porte et c’est dans une autre ville qu’il va regarder par la fenêtre met en lumière des pastels de Frédéric Khodja aux lignes pures représentant des paysages désertiques où seuls quelques écrans (ou fenêtres) semblent persister.
Quant à l’exposition titrée Amers, il s’agit de la représentation du pouvoir selon Sandrine Le Maguer qui a réuni peintures, installations, moulages d’empreintes collectées sur des bunkers, photos de petits soldats… Jeanne Corporon, adjointe à la culture, a eu quelques mots de remerciement pour “la Ville et le service culturel qui ont enfin permis cette exposition maintes fois reportée en raison de la crise sanitaire…” Soulagement et joie également exprimés par la créatrice Sandrine Le Maguer qui se trouve cette année en résidence aux chais Saint Raphaël.
Chacun a ainsi pu prendre le temps de se plonger à son rythme dans les univers des deux artistes, de découvrir que les jolis oiseaux de papier suspendus au plafond sont en réalité des Mirages, les avions de guerre français. Une double exposition riche, plurielle et gratuite qui est visible tous les jours de 11 h à 18 h et cela jusqu’au 7 novembre.
Au travers de l’exposition Robert Combas chante Sète et Georges Brassens, le musée Paul Valéry met en exergue les deux artistes, analogues sur bien des points
Dans le cadre du centenaire Brassens, le Musée Paul Valéry accueille l’exposition Robert Combas chante Sète et Georges Brassens du 8 octobre au 31 décembre. Cette dernière a été inaugurée jeudi 7 octobre, en présence de Robert Combas, François Commeinhes, d’élus, et d’un public venu nombreux. « Robert Combas, et George Brassens portent avec force un regard commun, aiguisé, affuté, sur les nombreux travers d’une société qui, de générations en générations, finalement sont toujours les mêmes », a déclaré le maire lors de son discours
A travers la scénographie, le public a pu effectivement constater que la peinture impertinente et haute en couleur de Robert Combas appuie l’œuvre du célèbre chanteur. Leur irrévérence commune, combinée à un esprit anarchique et libertaire, confère à ce parallèle une indéniable cohérence. L’exposition réunit une sélection d’œuvres peintes pour un premier hommage à Georges Brassens qui avait été rendu en 1992 au CRAC (Centre Régional d’Art Contemporain Occitanie), et s’intitulait La Mauvaise Réputation.
Le visiteur retrouvera en autres les chansons illustrées en tableau : Pauvre Martin, Le Gorille, Fernande, Brave Margot, Le Petit Cheval blanc ou encore Auprès de mon arbre, Dans l’eau de la claire fontaine, Les Amoureux des Bancs publics et découvrira une série inédite de portraits de Brassens peinte en 2021.
Parmi les ouvres exposées figure également des tableaux réalisés en 2000 pour l’exposition Maï Aqui au Musée Paul Valéry, et qui ont pour fil rouge l’ile singulière, mêlé à des éléments biographiques du peintre. Les spectateurs peuvent ainsi admirer Le Môle de Sète, Le Pont de la gare (qui en cache un autre), Le tuage de lapin, une toile inédite Les voici les voilà les dauphins Sétois, et un tableau de 1984 Jumelage Sète Marseille, qui viendront ompléter cet ensemble d’hommages à la Sète.
Est aussi présent le tableau L’Autiste dans la forêt de fleurs, un autoportrait symbolisant la force et la fragilité de l’artiste et qui fait écho à Auprès de mon arbre, la chanson autoportrait de Brassens. Enfin, les visiteurs de l’exposition pourront aussi profiter d’un montage vidéo réalisé par Théo Pitout, qui combine des tableaux réalisés en 1992, à une intervention filmée de Michel Onfray (ami de longue date du peintre), qui évoque l’œuvre Pauvre Martin.
Une irrévérence commune
Le rapprochement en Robert Combas et Brassens apparaît comme une évidence, au vu des nombreuses similitudes qu’ils partagent. À propos de son hommage, Robert Combas déclarait en 1992 : « Moi, j’ai voulu faire comme ses mots de jeux, être irrespectueux un peu pour le faire vivre beaucoup et non pas le hisser sur un pied d’Estale d’où il se casserait la gueule […] La plupart des dessins ou sculptures de Brassens que j’ai vus étaient figés comme si on voulait le statufier, le ligoter sans vie. Je préférerais faire 100 portraits de lui en couleur avec les moustaches vertes ou orange s’il le faut, pour le rendre humain, pour lui redonner son rythme tranquille, inimitable. J’espère que je serai compris dans mon essai de compréhension de l’œuvre d’un champion de la chanson et d’un immense pourfendeur des cons. »
Outre leur goût pour la liberté, la grivoiserie, et le politiquement incorrect, les deux artistes ont aussi en commun un amour inconditionnel pour leur ville d’origine, qu’ils ont momentanément dû quitter, sans jamais pouvoir l’oublier : « Parmi les choses qui nous relient Georges et moi y’a surtout le problème Sète : moi j’ai pris conscience dans ma création de mon côté sétois, méditerranéen à Paris, en voyant les devantures écrites avec les mots de tous les pays, je me sentais plus une identité loin de Sète. Brassens a eu des maisons en Normandie ou en Bretagne mais n’a jamais quitté Sète dans son cœur et il l’a beaucoup chantée. Je crois que c’est l’amour-haine peut-être, une passion. C’est cet exil volontaire à tous les deux qui a permis l’éclosion de la Création », a confessé Robert Combas.