Expos

La fascination des "Le Bruchec".

 On peut désigner par cet article générique les tableaux de Jordy Le Bruchec. Comme on désigne les œuvres à la personnalité affirmée et dont l'originalité est aisément perceptible. Le public pourra voir les toiles de Jordy Le Bruchec jusqu'au 12 juillet à la galerie Dock Sud (2 quai aspirant Herber) et en apprécier le charme étrange qu'elles suscitent dans l'âme des spectateurs.

Selon le Robert, cette "vive influence, [cette] irrésistible séduction" est le fait de la fascination. Influence qui, selon le Petit Littré, est comparable au trouble de l'hypnose. Charme, envoûtement, séduction sont évoqués par les différentes sources et l'on peut penser qu'André Breton, dans les Ecrits sur l'art, était dans le vrai quand il caractérisait l’œuvre d'art comme vecteur d'une opération magique, transformant l'âme du spectateur.

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Chaque œuvre est une invite à laisser libre cours à cette opération qui veut que la raison raisonnante cède de plus en plus de place à l'imagination, la sensibilité. Ainsi peut-on avoir accès à un monde différent, où l'artiste nous invite à pénétrer et qu'il baptise "exo-monde". Ce monde a son charme : Jordy Le Bruchec veille à l'équilibre des couleurs et des formes de chacune de ses toiles. Ce monde a ses sources d'inspiration, issues du riche vécu du jeune peintre de 32 ans qui travaille à l'atelier Dock Sud depuis novembre 2020. Ce monde reflète aussi les tendances de son époque, celles du monde numérique et des jeux vidéo.

 

De ses expériences passées, Jordy Le Bruchec a retenu deux influences majeures. Tout d'abord, celle du monde maritime. Il y eut Sète, Barcelone, le Costa Rica où l'artiste ne vécut jamais loin de la mer. En témoignent des tableaux à dominantes bleutées, avivées par la peinture acrylique. Mais ces toiles "aquatiques" sont peuplées de myriades d'animaux marins (calamars, méduses, crevettes), d'animaux monstrueux, de choses vermiformes. La profusion du monde numérique et l'étrangeté de celui des jeux vidéo n'est jamais loin, même quand l’œuvre semble ne jouer que sur les différentes tonalités de couleur et les brillances. La seconde influence passée par le filtre de la sensibilité de l'artiste est celle de la forêt dense, la jungle qu'il a connue en particulier en Guyane française. Les lianes inspirées de la jungle se perdent et se mêlent dans un tableau bleuté ou convergent vers un point brillant dans une œuvre qui aurait pu être faite au point de croix et où les détails vermiformes grouillent en coloris étranges. Chaque tableau a ses couleurs, sa composition propre, son originalité. Car chacun est l'ouverture particulière par laquelle le spectateur peut accéder à un monde que l'on peut qualifier de supra-humain (en dehors et au dessus de l'humain).

 

Ce monde que Cocteau aurait qualifié de "horriblement beau", Jordy Le Bruchec nous invite à y pénétrer. Il offre au spectateur le fruit de son vécu, de sa sensibilité, de son imagination. Et il invite l'amateur à le suivre dans la voie singulière qu'il a choisi de suivre et où il sera rejoint – n'en doutons pas – par de nombreux chercheurs de merveilles.

Hervé Le Blanche

Découvrez ou redécouvrez les œuvres de la collection privée de la Mairie de Poussan

INSTANT CULTURE.
Découvrez ou redécouvrez les œuvres de la collection privée de la Mairie.
Œuvre 18 « Diner et Brioche » une huile sur toile réalisée par Jean-Pierre Loeffer (exposé en 2013)
En savoir plus sur Jean-Pierre Loeffer http://blog.ville-poussan.fr/?p=27346
Peut être une image de dessert et intérieur

 

Christine BUSSO expose à la Chapelle Saint Pierre de Montbazin

Exposition du 29 juin au 11 juillet Christine BUSSO 

Chapelle Saint Pierre 34560 MONTBAZIN

Entrée libre du mardi au dimanche de 10h à 12h30 et de 15h à 19h.

 

montage photos

 


Du 29 juin au 11 juillet à la Chapelle Saint Pierre de Montbazin est présentée l’exposition des peintures de Christine Busso. Artiste décédée en 2008, et c’est à présent sa mère, Marie-Claude Buso qui présente son œuvre à travers la France lors d’expositions qui génèrent toujours engouement et admiration.

Et ce vendredi 2 juillet 2021, pour le vernissage de cette belle exposition des oeuvres Christine Busso, ce fut l'affluence à la chapelle Saint Pierre de Montbazin.

C’est sa mère Marie-Claude qui présentait avec passion et précision les œuvres de sa fille décédée.

Une œuvre profonde, élégante et subtile dans laquelle les techniques mixtes, aquarelle, pastels secs, encres, proposent des harmonies savantes et variées pour un univers poétique énigmatique, riche et particulièrement original.

 

 Laurent Danchin, célèbre critique d’art, aujourd’hui disparu, avait écrit à son sujet :
«Finalement, elle laissera après sa mort, à 41 ans... une œuvre savante, subtile et cultivée se déroulant par cycles, dont sa mère se faisant l’exégète, par un habile usage d’extraits de ses carnets d’atelier, s’efforce de déchiffrer les secrets, souvent proches de l’ésotérisme. Certains passages de ces carnets sont plus beaux, car d’expression plus raffinée, que les meilleurs morceaux des écrits d’Aloïse Corbaz, la grande mystique de l‘art brut… En tout 1300 à 1500 travaux, réalisés en vingt ans – pastels, aquarelles, peintures, feuilles mortes peintes ou papiers froissés, sans compter les croquis et quelques sculptures, dont une monumentale...»


site : https://www.christinebusso.fr/

Isabelle Piron expose chez Naïa Nature à Sète

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#Exposition #Sète #Art textile #Gravure

Parce que les branches, le tronc et les racines lui font penser à des fils, parce qu’elle est d’une région où les balades dans les bois faisaient partie des sorties de son enfance, l’artiste Isabelle Piron a choisi un arbre nu comme affiche pour annoncer sa prochaine exposition « Comme un arbre dans la ville » du 30 juin au 30 juillet chez Naïa Nature à Sète. Côté techniques employées, ce sont des gravures sur bois imprimées sur du papier et des tissus qu’elle a glanés çà ou là, avec parfois un ajout de peinture. Ici du bleu.

Débarrassés de leur vêture, ces arbres dépouillés invitent à l’introspection. Et si nous nous quittions nos oripeaux pour atteindre l’essentiel ? Ce que fait Isabelle Piron qui utilise la machine à coudre comme crayon. Les fleurs qu’elle présente dans la même exposition suivent une route parallèle. Le style est épuré, il frappe droit au cœur.

La plasticienne qui vit et travaille en Occitanie nous offre encore une fois, au travers de cette exposition, son regard tendre, mais lucide, sur le monde dans lequel nous vivons.

Naïa Nature 1, rue du 11-Novembre (en haut de la place Aristide-Briand), 34200 Sète.

Du mardi au samedi 10 heures-13 heures / 14 heures-18 heures.

Comme un arbre dans la ville, le vernissage

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En ce début de période estivale, les manifestations culturelles et festives à Sète et dans le bassin de Thau se succèdent et parfois se chevauchent. C’était le cas ce jeudi soir 1er juillet, alors qu’Isabelle Piron organisait le vernissage de son exposition Comme un arbre dans la ville à la boutique Naïa Nature.
 
Ceux qui ont répondu présents ne l’ont pas regretté. L’artiste textile a présenté à un auditoire attentif son travail, gravure sur bois, impression sur tissu et papier, ajout de peinture. Avec l’élément minéral et végétal présent partout dans ses tableaux.
 
Les œuvres en question avaient servi de prétexte à un récent atelier d’écriture mené par Monique Nicque de la Fabrikulture. On a ainsi pu découvrir les émotions qu’elles ont engendrées au travers des textes des participants réunis dans un petit livret.
 
Tableaux et textes resteront visibles durant tout le mois de juillet à la boutique Naïa Nature (1, rue du 11-Novembre-1918, du mardi au samedi 10 h-13 h, 14 h-18 h). Une découverte à ne pas manquer en centre-ville de Sète.

 

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Texte: Jocelyne Fonlupt-Kilic

Crédit photo ©Jeanne Davy

 

TRIBUTE TO ROMAIN GALLO

SAMEDI 3 JUILLET   à   18h  |  Musée gallo-romain Villa Loupian


TRIBUTE TO ROMAIN GALLO 

 3 performances des artistes : Cécile RICHARD | Bruno MERCET | Rémi UCHEDA
Plus d'informations avec ce lien



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►  Rencontre avec les artistes autour du buffet après les performances


► Exposition à voir sur place
 

- ROMAIN GALLO
de Bruno Mercet dans l'enceinte du musée
- DEMI TOUR oeuvre sur la F.L.A.C. de l'Espace o25rjj dans le centre du village

Entrée libre et gratuite au musée pour l'occasion


et de 20h à 23h dans le cadre de la Nuit Européenne des musées,
visites commentées thématiques : la mosaïque Antique suivies de démonstrations des techniques de fabrication.

EXPOSITION CLÉMENTINE SCHNEIDERMANN A BOUZIGUES : C'EST PARTI

 

Du 19 mai au 29 août 2021, au Musée Ethnographique de l’Etang de Thau.
Accès compris dans les conditions normales d’entrées.
Tarif réduit à partir du 1er juillet sur présentation du programme du festival ImageSingulières.
 
 
Exposition photographique en partenariat avec la Maison de l’Image Documentaire.
Chaque année, l’association CéTàVOIR invite, dans le cadre du festival ImageSingulières, un ou une photographe en résidence à Sète.
Une immersion dans la ville pendant quatre à six semaines, où l’artiste sélectionnée a carte blanche pour réaliser un travail sur le territoire et ses habitants.
 
 
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En 2020, c’est la photographe française Clémentine Schneidermann qui avait été retenue et a décidé “tout naturellement”  de prendre Georges Brassens comme fil directeur : “choisir une figure populaire si connue m’a ouvert beaucoup de portes et m’a fait rencontrer des personnes intéressantes. Je savais que Brassens aurait ce pouvoir rassembleur à Sète…”
 
Ce projet artistique s’inscrit dans la continuité du partenariat initié en 2019, et dont l’objectif est de valoriser les résidences d’artistes au sein du réseau Patrimoine afin de sensibiliser les habitants du territoire et de faire rayonner l’action culturelle au-delà des frontières de l’agglopôle.

L’association Cétàvoir a invité la photographe Clémentine Schneidermann pour une résidence à Sète, pour ImageSingulières.

Elle y a réalisé une carte blanche insolite, croisant les codes de la mode et du documentaire.

C’est au Pays de Galles, en 2012, que Clémentine Schneidermann a développé ses premiers projets. Alors étudiante en photographie documentaire à l’université de Newport, la jeune femme commence à s’intéresser à la représentation des milieux populaires du Royaume-Uni, et aux territoires oubliés. En 2016, elle remporte le prix Leica Oskar Barnack Newcomer pour son projet réalisé dans la région minière du sud du pays. Développant une esthétique singulière, à la croisée de la mode et du documentaire, l’artiste aime mélanger réel et fantastique.

En jouant avec la notion de portrait et les codes des deux disciplines, elle donne à voir, avec humour et poésie, des communautés souvent laissées dans l’ombre. Inspirée par l’œuvre de Martin Parr, elle développe à son tour le don de magnifier l’insolite. Ses modèles – des gens ordinaires – parés d’accessoires et de costumes, semblent détonner dans ce paysage monotone.

Une manière inhabituelle de capturer l’ordinaire, qui métamorphose Sète
 
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« Venez, vous dont l’oeil étincelle »

Clémentine Schneidermann a  parcouru Sète et les communes voisines par temps de soleil, mais n’a pas insisté sur la chaleur. Elle a préféré rester en demi-teinte, à tous points de vue, ce qui lui permet d’offrir une souplesse de vision confortable. Elle ne décrit pas mais nous entraîne dans des espaces ocres dont les angles jamais trop brutaux attendent calmement des passants ou accueillent, parce qu’ils se font décor, des personnages.
 
 
 
Lors de l'inauguration de l’exposition ce Jeudi 1er juillet, au Musée Ethnographique de l’Etang de Thau, François Commeinhes, Président de Sète Agglopôle précisait : .
"Cette jeune photographe a promené sons regard sensible sur les gens de notre île singulière. Elle a cadré et figé des instants intimes et sensibles. Ces clichés sont d’une grande sincérité, ils révèlent sans trahir les femmes et les hommes qui posent. C’est un jeu de regards qui nous est livré. Ces gens de notre cité, nous les croisons tous au quotidien ou de temps en temps et là, nous les voyons comme nous ne les avons jamais vu. Merci Clémentine de cet arrêt sur image.

Il ne vous aura pas échappé qu’un homme à moustache est évoqué sur quelques prises de vues, Clémentine à sa façon célèbre le centenaire de ce grand chanteur et musicien. Il aimait s’exiler avec ses amis, non loin d’ici à la « cabane des copains » pour gouter les bonheurs de l’étang.

Ce n’est pas un hasard si accueillons aujourd’hui, une photographe, dans notre musée, c’est l’un des résultats du riche partenariat avec « Images singulières ». En effet, depuis plusieurs années Sète agglopôle méditerranée est partenaire du festival et aussi de la MID (Maison de l’image documentaire) qui dispose de la plus grande collection de livre photo du sud de la France. Depuis 2019, par convention, ce fonds est catalogué accessible sur le catalogue en ligne du réseau des médiathèques de Sète agglopôle."

 
 
Retrouvez la feuille de salle et le livret jeux de l’exposition.
Et découvrez la programmation complète du festival: https://festival.imagesingulieres.com/
 

Exposition à la chapelle du quartier Haut

Nouvelle exposition à la chapelle du quartier Haut 
 Du 3 juillet au 29 août
 
"FAIRE CORPS"
 
Aucune description de photo disponible.

SAMEDI 3 JUILLET | Rencontre Performances au musée Villa Loupian

3 performances des artistes : Cécile RICHARD | Bruno MERCET | Rémi UCHEDA

Dans le cadre de son partenariat avec le Musée gallo-romain Villa-Loupian, l'artiste plasticien performeur, Bruno Mercet a été invité à investir les lieux avec un parcours-exposition qu'il a baptisé ROMAIN GALLO, exposition où se côtoient avec justesse et poésie, romanité et contemporanéité. 
En tant qu'artiste performeur, nous nous devions de proposer à Bruno Mercet un temps fort autour de la performance, pratique artistique que nous soutenons depuis la création du lieu, il y a 15 ans.

 

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Entrée libre et gratuite au musée pour l'occasion 

Exposition à voir sur place 

- ROMAIN GALLO
de Bruno Mercet dans l'enceinte du musée
- DEMI TOUR oeuvre sur la F.L.A.C. de l'Espace o25rjj dans le centre du village

Expo - 150 ans de la Commune à Pierresvives

 
 

Jusqu’au 31 juillet à Pierresvives, retrouvez l’exposition historique du 150e anniversaire de La Commune. Grace à l’initiative de l’association La Carmagnole en partenariat avec le Département de l’Hérault, découvrez une sélection de 20 panneaux choisis par l’auteur Eloi Valat. L’ensemble des 70 planches et une interview de ce dernier sont disponibles sur le site des Archives départementales de l’Hérault: archives-pierresvives.herault.fr

L’association La Carmaniole célèbre le 150e anniversaire de la Commune de Paris à Pierrevives du 15 juin au 31 juillet. Eloi Valat, peintre, dessinateur, et montpelliérain de cœur (ayant effectué une partie de ses études ici) a consacré plusieurs ouvrages à La Commune. La présentation de l’intégralité des panneaux sera accessible sur la table lumineuse au sein de l’exposition et sur le site des archives.

Eloi Valat n’est pas historien mais il raconte la Commune telle qu’il l’imagine après avoir lu presque tout ce qui a été écrit à son sujet, véritablement habité par cet événement auquel il a consacré de nombreux ouvrages : Le Journal de la Commune, Louises – Les femmes de la Commune, La semaine sanglante de la Commune de Paris, L’enterrement de Jules Vallès, Dessiner la Commune…

Le but de cette exposition est de porter à la connaissance des Héraultais.es cet épisode important de l’Histoire incontournable dans la culture contemporaine. Il s’agit de vous montrer ses résonnances dans l’Hérault, notamment au travers de la présentation d’archives.

 

LE JOURNAL DE LA COMMUNE
15 juin/31 juillet 2021 - Atelier de l’Histoire - Pierresvives, Montpellier
Entrée libre et gratuite
→ RDV sur pierresvives.herault.fr

Topo à Tanger, au Réservoir

[ Topo à Tanger ]

 Vernissage, vendredi 2 juillet à 18 h

AU RESERVOIR A SETE

Exposition & Vernissage
18.00 - 20.00
EN PRÉSENCE DE L'ARTISTE
Exposition : 2 Juillet • 15 Août  Peut être une illustration de plein air

 

Au printemps 2019 il y a posé ses valises, en résidence trois semaines à l’hôtel Continental .

Il a alors arpenté les ruelles de la Médina, immortalisant les vues de la ville ou de la mer, croquant ici une scène de rue, là une marchande du Socco (marché), montant au cinéma le Rif, puis prenant son thé dans les hauteurs au célèbre café Hafa…Et cela a donné une série de dessins sur le vif, colorisés ultérieurement à l’aquarelle dans une gamme chromatique toute méditerranéenne.

C'est cette série tangéroise que vous pourrez le découvrir au Réservoir à Sète0

 Avec la participation de Malabata-Thau

N'oubliez pas la nuit des musées à Sète ! Profitez de visites gratuites dans les lieux culturels

N'oubliez pas la nuit des musées à Sète ! Profitez de visites gratuites dans les lieux culturels, et d'un panel d'évènements varié.
Retrouvez le programme complet
 
 
Peut être un dessin animé de texte

A l'atelier Rémy Valognes de Sète, Marina Obradovic expose

Êtres constitués de mondes / êtres, devenus Monde. Nous sommes des univers. Ceux de l'artiste Marina Obradovic sont constellés d'un attachement profond à la culture roms, le choix du mouvement -du partir- , une soucieuse recherche de lenteur- le temps que l'Autre mérite - un goût marqué pour les fresques des églises orthodoxes, les tissus brodés des Balkans , des rencontres au hasard de la route parmi lesquelles celle avec le réalisateur Tony gattlif , dont elle a été assistante photo notamment sur le tournage d'Exils  ; elle signa la photo de l'affiche . Travail rigoureux . Observation, et encore plus délicat : l'Attention. Le sens du collectif. L'aller vers autrui. Laisser s’incruster les choses de la vie. Créer … !

obraIMG_20210701_110019Il y a le désir et les moyens d'approcher leur satisfaction : apprentissage de la photographie et du cinéma aux Beaux Arts de Paris , acquisition de la technique de la restauration murale , œuvre de décoratrice exigeant l'intelligente hybridation de ses savoirs faire.

L'exposition qui se tient à partir de ce vendredi 2 juillet ( jour du vernissage à 18 heures ) et jusqu'à fin Août à l'atelier Rémy Valognes , 6 avenue, Marx Dormoy à Sète juste en bas du parc Simone Veil s'appelle « Ne jetez pas nos vieux , on vous les rachète ». Il s'agit d'un proverbe roms. Les roms , un sujet de prédilection. Hommes et femmes immortalisés sans artifice , ni à la dérobée. Simplement , honnêtement. Résultat : eux. L'anonyme est un être humain. Ses noirs et blanc en argentique pris dans plusieurs pays d'Europe, elle les a «proposés à des amis artistes (une quarantaine ) pour une réinterprétation / l'occasion d'une nouvelle vie,  « à partir de ce moment , ils ne m'appartiennent plus » explique-elle. . Pour cette exposition , c'est uniquement à deux personnes qu'elle a confié ses clichés .

A Domino Maret, pour les broder et à Sophie Pouget, pour les peindre. La couleur fait son apparition, l’œuvre fluctue dans la proposition . Poursuit son chemin à partir d'un geste originaire . Re-création et récréation se ressemblent. Il s'agit de plaisir, de vie . De partage en joie . Faire que ce qui a été soit différemment, s’enivre de directions insoupçonnées initiées par l'artiste suffisamment confiante. Marina aime passionnément la récupération , le recyclage , l’assemblage , retoucher . Elle joue, avec sérieux ...

 Cette artiste, Sétoise depuis quelques temps maintenant, est extrêmement attachante en même temps que mystérieuse, certainement très exigeante , radieusement simple. Le lieu choisi ,aussi pertinent soit-il, est surtout celui d'un ami, Rémy,artisan tapissier -artistes/artisans , :professions jumelles- .

Cet événement sera pour ceux qui ne sont jamais entrés dans « l'atelier » l'opportunité de découvrir en même temps qu'une exposition forte et originale , un savoir faire entretenu avec passion : redonner vie à des fauteuils , des rideaux c'est également contribuer perpétuer une histoire et un art.