Sète signe la 1ere convention éducation artistique

Sète a signé avec l’Etat, ce 10 avril, la 1ère convention d’éducation artistique et culturelle de l’Hérault. Elle a pour but de renforcer les actions déjà existantes d’éveil et d’accès à la culture dès le plus jeune.

 

Le maire de Sète, François Commeinhes, recevait le préfet de l’Hérault Pierre Pouëssel ce mercredi 10 avril pour la signature d’une Convention de généralisation de l’éducation artistique et culturelle. Laquelle a pour but d’accélérer, de 2019 à 2022, le travail de démocratisation de la culture déjà fait par la Ville et de renforcer les partenariats avec l’Etat et les collectivités.

“Depuis longtemps, la Ville a mis en place une politique d’éducation artistique et culturelle en proposant à ses habitants de s’approprier les lieux culturels, de participer à des ateliers de pratique artistique… En signant cette convention, nous officialisons ce travail de longue haleine, et marquons dans le marbre notre volonté de développer une politique d’éducation artistique et culturelle ambitieuse, qualitative et co-construite” a souligné François Commeinhes en mairie après une visite du MIAM. “Encore une fois, Sète est au rendez-vous d’une grande politique nationale” a salué le préfet Pierre Pouëssel.

Une action tournée vers la jeunesse

Avec cette signature, Sète veut aussi montrer, au-delà de l’offre des festivals riche et foisonnante, que la culture passe par son apprentissage dans et en dehors des écoles. Cette convention s’adresse donc spécifiquement à la jeunesse, précisément les 3-18 ans. Elle s’articule sur trois axes : la pratique artistique avec professionnel, la rencontre avec les œuvres et la fréquentation des lieux culturels. Elle prévoit par exemple des ateliers de pratique artistique, d’éducation à l’image, de réalisation de fresques ou de photo et de graff en partenariat étroit avec les ALSH, associations, écoles sétoises, musées ou encore médiathèques.

Ce déploiement “s’adaptera aux spécificités du territoire et s’inscrira dans la réalité et les priorités du contexte local. Il s’agira d’initier une justice culturelle” a insisté François Commeinhes. Depuis 2018, la municipalité a déjà mené de nombreuses actions sur le sujet en lien avec le PEDT (Projet éducatif de territoire). En février, c’est le projet “fresque extraordinaire” qui avait permis l’intervention de l’artiste sétois Bault auprès des élèves de l’école Renaissance. Fin 2018, l’artiste Cervera avait d’ailleurs installé son œuvre “La danse du soleil” sur les murs de la ludo-bibliothèque de l’établissement. Dès le mois de mai, c’est une opération de sensibilisation à la culture urbaine qui prendra place dans les ALP des écoles Georges Brassens et Anatole France de l’Ile de Thau.