Les librairies sont restées ouvertes lors de ce dernier confinement : elles ont été reconnues comme commerce essentiel. Peut-être était-ce déjà la pensée du ministre de la culture de François Mitterrand, Jack Lang, quand, il y a quarante ans, il établit le prix unique du livre. Pour les libraires indépendants, c'était la condition de leur survie.
Aussi, en ce 24 avril 2021, ont-ils célébré cette fête des librairies indépendantes, à Sète comme partout en France. A "L'Echappée belle", on indique avoir été alerté par le syndicat des libraires indépendants. Ainsi, on y a marqué cette date plus que les autres années. On a collé des affiches, créé une certaine animation "où assez de gens sont venus", même une importante personnalité sétoise. A "L'An Demain", l'activité librairie est arrêtée, mais, par solidarité, M. Guillemot mettra un lien sur Internet.
A "La Nouvelle librairie sétoise", on détaille : est offert, à chaque client qui passe en caisse, l'ouvrage sur le prix unique du livre. Et l'acheteur est alors traité comme un ami ; en plus du livre, on lui offre une rose. Belle façon de marquer l'échange avec le public et de célébrer la survie du livre et des structures indépendantes qui les distribuent. Le prix unique du livre étant la condition première de cette survie.
Il est souvent dit qu'en France on commémore beaucoup (trop?). Mais célébrer la survie des librairies semble bien entrer dans le cadre de "l'essentiel".
Hervé le Blanche