L'Organisation Professionnelle SaThoAn (sardine-thon-anguille) et son premier grand concours PHOTOS

Officiellement lancé ce jeudi 19 mai par François Commeinhes devant le Centre Photographique Documentaire, la nouvelle édition d’Images Singulières, la 15e de ce désormais très réputé festival de photo documentaire, a débuté sur les chapeaux de roues et en musique, attirant des centaines de passionnés venus de la France entière.
Cette année, les expositions sont concentrées dans le centre-ville sétois, mais aussi conviées en dehors de ses murs, comme au Jardin Antique Méditerranéen à Balaruc ou au Musée de l’Etang de Thau à Bouzigues. Fidèle à ses valeurs originelles, le festival est entièrement gratuit et, comme à chaque rendez-vous, les œuvres proposées au public sont surprenantes, puissantes et parfois dérangeantes. Claude Muslin, adjointe à la culture, présente ce au vernissages de Rodrigo Gomez Rovira au Cyclo, nouveau lieu d’expositions, s’est montrée tout à fait enthousiaste devant une telle diversité.
A voir et à revoir jusqu’au 11 juin...............
Bravo à Emeline Sauser, la lauréate de la Bourse Laurent Troude pour son projet « Refuges »
Du 6 au 28 mai 2023, 25 artistes viendront exposer leurs oeuvres au public, notamment au Pavillon Populaire, lieu d’art photographique de référence à Montpellier.
Vernissage — El Juego de la madalena de Julieta Averbuj — à 18h30 à l'Orangerie, Jardin des Plantes
Lectures de portfolio de 14h à 19h au Corum, salon du Belvédère
Vernissage de l’exposition Des voix silencieuses de Anne-Sophie Costenoble à 18h30 au Lac du Crès — Jean-Marie Rouché
Rencontre I Dillettanti, Présentation du livre, Porpora de Lina Pallotta à 19h, Gazette Café
"Tagveti, le village natal de Natela Grigalashvili, signifie en géorgien « village des souris ». Elle le quitte à l’âge de 16 ans pour la capitale. Quelques années plus tard, lorsqu’elle commence à s’intéresser à la photographie, elle décide d’y retourner pour capturer les traces de son enfance dont elle est nostalgique. Au fil du temps, Tagveti a changé en raison de la situation économique difficile du pays. Tagveti s’est lentement vidé et Natela Grigalashvili a décidé de conserver autant de souvenirs que possible.
Aujourd’hui, le village est presque vide. Il ne reste que quelques familles. La plupart des personnes que la photographe connaissait et qui figurent sur les photos sont soit mortes, soit parties en ville, ou bien ont quitté le pays. Les maisons où vivaient ses voisins et ses proches et où elle a passé toute son enfance sont maintenant des ruines. Ses photos sont des traces à la fois sensibles, rudes et poétiques d’une vie rurale en voie de disparition."
Natela Grigalashvili est une photographe documentaire basée à Tbilissi, en Géorgie. Elle est aussi opératrice de cinéma. Elle travaille principalement sur des projets documentaires à long terme dans les zones rurales de Géorgie, en se concentrant sur la vie quotidienne dans les villages et les villes de province. Natela Grigalashvili a reçu le prix Alexandre Roinishvili pour sa contribution à la photographie géorgienne en 2007. En 2015, elle a fondé une agence de photographie en Géorgie, Kontakt Photos.
www.natelagrigalashvili.com
Pour Eric Garault : "Aujourd’hui, le Brésil vit des heures charnières. La déforestation, la transformation radicale des paysages et l’appauvrissement des terres remontent au XVIIIe siècle quand la raréfaction des filons d’or et de diamants poussa le pouvoir colonisateur à remplacer de nombreuses forêts par des plantations de café. Ce fut le cas dans le Minas Gerais, qui devint alors la plus riche région du pays, mais qui peu à peu vit ses grandes exploitations agricoles péricliter quand le Brésil perdit sa place de plus grand producteur de café au monde."
Éric Garault a voulu découvrir le quotidien des paysans de cette région, oubliés de l’expansion économique brésilienne, dépassés par l’avancée du monde, et qui inventent une manière de se lier aux rythmes de la nature, se hissant sans le savoir au rang d’éclaireurs d’un monde nouveau. Ses photos explorent les modes de vie de ces habitants pour comprendre leur attachement à leurs terres.
Eric Garault s’interroge sur la place de l’Homme dans son environnement et aime découvrir et comprendre le monde qui l’entoure. Il affectionne particulièrement les petites aventures du quotidien et les diverses rencontres que permet le portrait ambulatoire. Ainsi, il réalise de nombreux portraits de personnalités et des investigations photographiques dans la durée. Le Brésil, la musique, la littérature, les questions de société, de territoires et les voyages caractérisent l’essentiel de son travail.
Il a exposé en France et au Brésil et certaines de ses photographies font partie de collections publiques et privées. En 2021, il est lauréat de la bourse du Cnap pour la photographie documentaire afin de poursuivre son travail autour d’un conte paysan au Brésil, « Roça » qui donne lieu à une monographie à paraître en mai 2023 aux éditions Courtes et Longues.
Il est représenté par PascoandCo
www.ericgarault.com
Le Festival Images Singulières organise une brocante Puces "Photo et Ciné" durant le festival le dimanche et le lundi de pentecôte 28 et 29 mai de 10 h30 à 18 h dans la cour du Centre photographique documentaire rue Lacan à Sète.
Tous les objets correspondants à la thématique photo et Ciné : Appareils anciens et modernes, objectifs, polaroid, projecteurs divers, accessoires divers, tirages photographiques, films, négatifs, flashs, livres, revues sur ciné et photo et tous objets s'y rapportant sont acceptés .
Pour toutes infos complémentaires tel 0616364632...
Tous les amateurs de photo sont invités.
DU 28 MAI 10 h 00 AU 29 MAI 18 h 00
Le Grand Prix ISEM 2023 a été attribué à Javier Arcenillas pour sa série La Guareña.
Ce photographe espagnol reconnu, qui pratique et enseigne la photographie documentaire, est né à Bilbao en 1973. Son travail s’inscrit dans une nouvelle forme documentaire où sont associés, sous forme de diptyques, des portraits et des sténopés aux poses très longues qui génèrent des images étranges. La notion du temps qui passe résonne ici parfaitement avec la situation précaire des derniers habitants de La Guareña, une région menacée de désertification.
Le jury a aussi retenu le travail de quatre autres photographes, finalistes de ce Grand Prix :
- The Island de Ciro Battiloro ;
- Ukraine 2013-2023 de Jean-Marc Caimi et Valentina Piccini ;
- Sembrano Lucha - Hundred Portraits de Mahé Elipe ;
- et Drowned history de Mustafa Satkin.
Le Prix ISEM Jeune Photographe a été attribué à Ophélie Loubat pour sa série Yves et Ismaïl. Cette photographe travailler sur le quotidien, les relations familiales. Dans sa série, Elle à cherché à mettre en lumière la relation entre un père et son fils, que soixante ans séparent, après le décès de la mère.
Découvrez plus en détail les sujets des lauréats 2023 ainsi que ceux des années précédentes par ici LAURÉAT.E.S
Aller plus loin : https://prixisem.imagesingulieres.com/
Du jeudi 18 mai au dimanche 11 juin 2023
IMAGESINGULIERES 2023 . La programmation du festival est en ligne !
ImageSingulières, a l’habitude de prendre le pouls du monde qui nous entoure.
Tout le programme : https://festival.imagesingulieres.com/
L'équipe du Festival précise :
"Le moins que l’on puisse dire c’est que ce monde-là ne va pas aussi bien que nous pourrions l’espérer. Pandémie, inflation, conflits sociaux, crise climatique, guerre à nos portes, peu de choses nous sont épargnées et le festival lui-même ne peut se tenir à l’écart de tout cela. L’économie de la culture nous oblige chaque année à inventer une nouvelle histoire pour que notre événement perdure. Nous nous devons de refléter le monde en images sans omettre de rester fidèles à nos fondamentaux : l’ouverture à tous les publics en maintenant la gratuité, et la convivialité qui est notre seconde nature. Nous avons ainsi décidé, pour 2023, de nous réapproprier le centre-ville de Sète en replaçant le coeur du festival dans l’espace que nous animons tout au long de l’année, le Centre photographique documentaire, et en installant nos soirées de projections face à la mer au Fort Saint Pierre pour le week-end d’ouverture. La durée des expositions sera aussi rallongée."
Valérie LAQUITTANT, directrice & Gilles FAVIER, directeur artistique rajoutent :
"Cette année, la résidence a été confiée à Lorenzo Castore, une figure marquante du nouveau documentaire, qui va nous livrer, à la salle Tarbouriech, une version sensible du portrait de Sète que nous tentons de construire année après année. Ce sera le seizième livre de la collection, toujours co-édité avec Le Bec en l’air."
"Felipe Fittipaldi, lauréat du Grand Prix ISEM 2022 (ImageSingulières-ETPA-Mediapart), habitera jusque fin septembre les jardins du Musée Paul Valéry avec Eustasy, une fresque épique sur la montée des eaux le long de la côte atlantique du Brésil.
Une grande rétrospective de Michel Vanden Eeckhoudt a été montrée récemment au musée de la photographie de Charleroi. C’est ce travail-là que nous avons choisi pour la Chapelle du Quartier Haut afin de rendre hommage à ce photographe majeur, en prise avec le réel et ardent défenseur du noir et blanc.
Au Centre photographique documentaire, nous présenterons, jusqu’à début août, six photographes de la grande commande sur la France de la BNF, initiée par le Ministère de la Culture : Valérie Couteron, Pierre Faure, Stéphanie Lacombe, Richard Pak, Kourtney Roy et Frédéric Stucin avec une sélection de leurs projets respectifs. Cette commande publique passée à deux cents photographes est une radiographie du pays au sortir de la pandémie et une riche contribution aux archives de la bibliothèque."
"Rodrigo Gomez Rovira, chilien mais aussi un peu français, a vécu le coup d’État de Pinochet il y a tout juste cinquante ans, lorsqu’il était jeune garçon. Il se souvient de ce déracinement qui l’a amené en France et qu’il nous conte à sa manière, avec ses archives et celles d’autres acteurs de ce drame, ce pan de l’histoire de son pays. Ce sera au Cyclo, un nouveau lieu pour nous, rien d’autre qu’un ancien studio photographique. Depuis deux ans, nous investissons également deux espaces hors de la ville. Au Jardin Antique Méditerranéen de Balaruc-les-Bains, Natela Grigalashvili, qui vient de Géorgie, proposera sa série Village of the Mice, un récit sur les traces de son enfance dans son village natal de montagne. Une chronique noir et blanc tout en souvenirs précieux."
"Au Musée Ethnographique de l’Étang de Thau à Bouzigues, Éric Garault reviendra sur ses pérégrinations chez les petits paysans du Minas Gerais, région peu connue du Brésil où la vie s’organise autour de l’agriculture et de paysages somptueux.
Le Centre photographique documentaire sera le coeur battant du week-end d’ouverture du festival, avec son salon des éditeurs, ses rencontres, sa fête d’ouverture… Sur rue, en façade, nous célébrerons Ronan Guillou, un ami du festival disparu récemment. American Narratives, la fresque qu’il nous laisse en héritage, va nous porter tout au long de notre événement."
Tout le programme : https://festival.imagesingulieres.com/
Un projet de nouveau festival Off ou Iff à Images Singulières, "Itinérance Fotographique"...
Il se déroulera dans une dizaine de lieux avec les photographes participants.
Ouverture au Petit Lieu 23 Rue de Tunis à Sète
Vernissage à 11 h 30 le samedi 13 mai
Rue de Tunis
Puis ouverture des sites de 15 à 19 h
Tous les jours
du mercredi au dimanche
Et jusqu'au 28 mai
Un festival IFF
Du 6 au 28 mai 2023, 25 artistes viendront exposer leurs oeuvres au public, notamment au Pavillon Populaire, lieu d’art photographique de référence à Montpellier.
Vernissage — El Juego de la madalena de Julieta Averbuj — à 18h30 à l'Orangerie, Jardin des Plantes
Lectures de portfolio de 14h à 19h au Corum, salon du Belvédère
Vernissage de l’exposition Des voix silencieuses de Anne-Sophie Costenoble à 18h30 au Lac du Crès — Jean-Marie Rouché
Rencontre I Dillettanti, Présentation du livre, Porpora de Lina Pallotta à 19h, Gazette Café