Marine Falk-Leplat, voyage dans des territoires imaginaires
Écrire, jouer au théâtre, peindre, dessiner… Ah non pas dessiner ! « Je dessine trop mal » affirme celle dont le rêve était de s’inscrire aux Beaux-Arts, mais qui a renoncé car, dit-elle, « je voyais l’horizon pas droit ».
Après une jeunesse sous le sceau de la liberté, Marine Falk-Leplat devient comédienne.
Principalement au théâtre. Elle garde encore bien présente en elle son interprétation de « Mademoiselle Julie » ou encore l’aventure de « La Force de tuer »
Elle écrit des pièces qui finissent à la corbeille. Même destination pour ses tableaux. « Je peignais tout le temps, je jetais tout, ma peinture me semblait alors un acte trop intime. »
En 2013, c’est le déclic grâce à un atelier d’expression libre et le regard habité d’un professeur qui l’encourage à s’exposer.
Depuis, les toiles se succèdent. Des visages paysages intérieurs, des territoires imaginaires, certains très sombres, inquiétants même, d’autres lumineux, empreints de transparence presque de sérénité. Souvent un mélange entre l’humain et la nature. Mais aussi parfois, simplement quelques traits, encre ou acrylique, qui ne sont pas sans évoquer l’élégance précise de l’art japonais.
Toutes les œuvres sont baptisées, « Le Gardien du feu », « La Catapulte céleste » ou encore « Burn out ». Elle dit : « Si je ne trouve pas le titre d’un tableau c’est qu’il n’est pas fini, il faut que quelque chose se boucle en moi. »
Pour voir certains de ses visages grands formats ou ses œuvres plus petites, rendez-vous le samedi 24 juin de 17 heures à minuit dans le cadre du parcours d’ateliers de Vla les artistes dans l’atelier-galerie de Catherine Lévêque, 3, quai Adolphe-Merle à Sète.
Par ailleurs, Marine qui a emménagé récemment à Sète serait heureuse de partager son atelier avec un autre artiste. Le message est passé.
Tableau : "Burn out"