ECONOMIE

Covid: l'effondrement du tourisme pourrait coûter plus de 4.000 milliards de dollars à l'économie mondiale

L'effondrement du tourisme international dû à la pandémie de Covid-19 pourrait entraîner une perte de plus de 4.000 milliards de dollars pour le PIB mondial sur les années 2020 et 2021, soit une fois et demi le PIB français, selon un rapport de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced) publié mercredi.

L'effondrement du tourisme international dû à la pandémie de Covid-19 pourrait entraîner une perte de plus de 4.000 milliards de dollars pour le PIB mondial sur les années 2020 et 2021, soit une fois et demi le PIB français, selon un rapport de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced) publié mercredi.

"Au niveau mondial, le coup porté au tourisme international par le Covid-19 a entraîné une perte de PIB de plus de 4.000 milliards de dollars, uniquement pour les années 2020 et 2021", indique le rapport présenté conjointement avec l'Organisation mondiale du tourisme des Nations Unies (OMT).

L'effondrement du tourisme international dû à la pandémie de Covid-19 pourrait entraîner une perte de plus de 4.000 milliards de dollars pour le PIB mondial sur les années 2020 et 2021, soit une fois et demi le PIB français, selon un rapport de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced) publié mercredi.

L'effondrement du tourisme international dû à la pandémie de Covid-19 pourrait entraîner une perte de plus de 4.000 milliards de dollars pour le PIB mondial sur les années 2020 et 2021, soit une fois et demi le PIB français, selon un rapport de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced) publié mercredi.

"Au niveau mondial, le coup porté au tourisme international par le Covid-19 a entraîné une perte de PIB de plus de 4.000 milliards de dollars, uniquement pour les années 2020 et 2021", indique le rapport présenté conjointement avec l'Organisation mondiale du tourisme des Nations Unies (OMT)......................................................

A lire sur : https://finance.orange.fr/actualite-eco/article/covid-l-effondrement-du-tourisme-pourrait-couter-plus-de-4-000-milliards-de-dollars-a-l-economie-mondiale-CNT000001CfoGn/photos/des-gens-marchent-sur-la-plage

Une réforme des retraites sera nécessaire après la crise, affirme Le Maire

Il conviendra après la crise de tenir à nouveau les finances publiques, de rembourser la dette et de réformer les retraites, a estimé samedi le ministre de l'Économie Bruno Le Maire.

"La réalité a la vie dure et il y a un certain nombre de choses qui doivent rester dans nos grandes orientations politiques", a déclaré le ministre sur BFM TV.

"Une dette, ça se rembourse. Des finances publiques, ça doit être bien tenu", a-t-il souligné. "Aujourd'hui, on protège les Français, on protège les salariés, on protège les entreprises, mais il faudra le moment venu qu'on retrouve des finances publiques qui soient saines."

"Sur le travail c'est la même chose: nous sommes (...)

Poursuivre sur : https://finance.orange.fr/actualite-eco/article/une-reforme-des-retraites-sera-necessaire

Le chômage en baisse de 3,5% en mai, les embauches au plus haut depuis 15 ans

Selon Orange.fr :

"785.000 embauches ont été recensées en mai. Le chômage partiel aussi est en forte baisse.

Le nombre de demandeurs d'emploi a fortement reculé au mois de mai en France, selon les chiffres du ministère du Travail publiés vendredi. Le nombre d'inscrits dans la catégorie A (sans aucune activité) a reculé de 3,5% le mois dernier pour s'établir à 3,729 millions, ce qui représente soit 134.100 personnes en moins.

Une embellie après un mois d'avril marqué par une hausse de 1,7% pour la catégorie A, à cause du en raison du 3ème confinement."

Les détails sur : https://finance.orange.fr/actualite-eco/article/le-chomage-en-baisse-de-3-5

L'aide de 900 euros pour 400 000 travailleurs précaires prolongée de trois mois, annonce Elisabeth Borne

Soulagement pour les travailleurs précaires. La ministre du Travail Elisabeth Borne a annoncé lundi 15 février que l'aide exceptionnelle de 900 euros mise en place en novembre, pour lutter contre la crise liée au Covid-19, sera prolongée de trois mois, jusque fin mai.

Cette aide, qui a déjà bénéficié à 400 000 personnes, permet à toutes celles qui ont travaillé au moins 138 jours en CDD ou en intérim (soit plus de 60% du temps de travail annuel) en 2019, mais qui n'ont pas pu travailler suffisamment en 2020 pour recharger leurs droits à l'assurance-chômage du fait de la crise sanitaire, de bénéficier d'une garantie de revenu minimum de 900 euros par mois...

Aller plus loin : https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/covid-19-l-aide-de-900-euros-pour-400-000-travailleurs

Covid-19 : la dette de la France grimpe à 118,2% du PIB à l'issue du premier trimestre 2021

Sur FranceInfo.fr

"La dette publique en France a augmenté sur un trimestre pour atteindre à la fin mars 2021 le niveau record de 118,2% du produit intérieur brut (PIB), soit 2 739,2 milliards d'euros, a rapporté vendredi 25 juin l'Insee. Cette progression est due "en partie" aux "mesures de soutien liées à la crise" du Covid-19 et au plan de relance économique, mais près de la moitié de cet endettement "alimente la trésorerie des administrations publiques", précise l'Institut national des statistiques.

Après avoir baissé de 23,7 milliards d'euros au quatrième trimestre 2020, la dette publique en France "augmente nettement" de 89 milliards d'euros au premier trimestre 2021.........."

Poursuivre sur : https://www.francetvinfo.fr/economie/plan-de-relance/covid-19-la-dette-de-la-france-grimpe-a-118-2-du-pib

Installation de panneaux solaires : vous avez droit à des aides !

Système Solaire, Toit

Vous envisagez d’installer des panneaux solaires ? Votre installation photovoltaïque peut être prise en charge, pour partie, par des aides publiques et dans certains cas générer des revenus !

Les aides financières pour la production d'électricité solaire

Afin d'encourager le recours aux énergies renouvelables, l'État a mis en place plusieurs dispositifs pour aider les particuliers à financer leurs travaux d'économies d'énergie.

L'obligation d'achat

En tant que particulier, grâce au système de l’obligation d’achat, vous pouvez injecter de l’électricité sur le réseau et la vendre à un acheteur à un prix fixé par la loi. Ce mécanisme permet d'aboutir à une rentabilité normale des capitaux investis sur la durée de vie des installations.

Le producteur photovoltaïque peut vendre tout ou partie de l’électricité qu’il produit.

Les tarifs d’achat sont fixés par arrêté et évoluent chaque trimestre.

Pour en savoir plus et connaître les tarifs en vigueur

La prime à l'autoconsommation photovoltaïque

L’autoconsommation photovoltaïque est la consommation de sa propre production d'électricité à partir de l'énergie solaire. Elle permet d'utiliser une énergie non polluante et abondante et de contribuer à la transition énergétique.

Les installations qui permettent l'autoconsommation (installations de vente en surplus), sont éligibles à une prime à l'investissement. Cette prime est dégressive et variable en fonction de la puissance de l'installation.

Elle est répartie sur les 5 premières années de fonctionnement.

Notez que si vous remplissez les conditions (le détail de conditions est consultable dans l'arrêté tarifaire du 9 mai 2017), cette prime est versée automatiquement par EDF Obligation d’Achat en même temps que vos revenus générés par la vente de votre surplus.

Tarifs de la prime à l'autoconsommation
Prime à l'autoconsommation en euros par kWc* en vigueur pour le 1er trimestre 2021
Puissance de l'installation Montant de la prime pour une installation
Inférieure ou égale à 3 kWc 380 €/kWc
Entre 3 et 9 kWc 280 €/kWc
Entre 9 et 36 kWc 160 €/kWc
Entre 36 et 100 kWc 80 €/kWc

(*) kWc = kilowatt-crête, puissance de l’installation.

Les montants des primes sont mis à jour tous les trimestres.

Pour en savoir plus et connaître les montants en vigueur

Taux de TVA réduit

Les installations photovoltaïques raccordées au réseau d'une puissance inférieure ou égale à 3 kWc peuvent bénéficier d'un taux de TVA à 10 %.

Les aides des collectivités locales

Vous êtes peut-être éligible à des aides locales en plus des aides de l'État !

Renseignez-vous auprès de votre mairie, conseil général ou conseil régional pour connaître les soutiens financiers dont vous pourriez bénéficier.

Lire aussi : Abonnements d'électricité : tout comprendre en 10 questions | Rénovation énergétique : les aides auxquelles vous pouvez prétendre

Comment bénéficier des aides financières pour la production d'électricité solaire ?

Le montant de la prime et du tarif initial d'achat est fixé au moment de la demande de raccordement auprès du gestionnaire du réseau (Enedis ou autre Entreprise Locale de Distribution). Ils ne seront effectifs qu'après la mise en service de l'installation et la signature du contrat d'achat.

Le contrat d'achat est conclu pour une durée de 20 ans.

Pour pouvoir bénéficier des aides publiques, le recours à une entreprise qualifiée est obligatoire pour :

  • les installations de moins 9 kWc (depuis le 01/10/2017) 
  •  les installations de moins de 100 kWc (depuis le 01/01/2018).

Pour en savoir plus sur les conditions pour bénéficier des aides financières et trouver des organismes qualifiés

Quelle fiscalité pour la vente d'électricité issue de panneaux photovoltaïques ?

Il est possible de bénéficier d'une exonération d'impôt sur le revenu si votre installation remplit les 3 conditions suivantes :

  • sa puissance est inférieure à 3 kWc
  • elle est raccordée au réseau public en 2 points au plus
  • elle n'est pas affectée à l'exercice d'une activité professionnelle.

Si votre installation est supérieure à 3 kWc : les revenus tirés de la vente d'électricité sont imposables à l'impôt sur le revenu dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) pour les installations supérieures à 3 kWc.

Lire aussi : Tout savoir sur l'impôt sur le revenu

Pouvez-vous souscrire au régime de la micro-entreprise ?

Vous souhaitez vous aussi vous lancer dans l'aventure de la micro-entreprise ? Le régime micro-entrepreneur permet des démarches simplifiées pour la création mais aussi pour la déclaration et le paiement des cotisations et contributions sociales. Explications.

Qu'est-ce que le régime de la micro-entreprise ?

Le régime de la micro-entreprise est un régime unique et simplifié résultant de la fusion des régimes micro-social et micro-fiscal. Il permet de bénéficier de formalités simplifiées pour la création de votre activité, mais aussi pour vos obligations de déclarations et de paiement.

Ce régime vous permet d'obtenir un abattement forfaitaire sur votre chiffre d'affaires, à hauteur de :

  • 71 % pour les activités d'achat-revente, fourniture de logement, vente à consommer sur place
  • 50 % pour les prestations de service commerciales
  • 34 % pour les prestations de service non commerciales (type activités libérales).

Sous ce régime, vous pouvez opter, sous certaines conditions pour le versement libératoire de l'impôt sur le revenu. Il sera alors acquitté chaque mois ou chaque trimestre, en même temps que les cotisations et contributions sociales.

Lire aussi : Tout savoir sur la micro-entreprise

Quelles conditions remplir pour bénéficier du régime de la micro-entreprise ?

Seuils de chiffre d'affaires

Depuis le 1er janvier 2020, les seuils de chiffre d'affaires applicables au régime micro-entrepreneur ont été revalorisés. Ce régime s'adresse aux entrepreneurs individuels dont le CAHT annuel ne dépasse pas :

  •  176 200 € maximum pour les entreprises dont l'activité principale est la vente de marchandises, d'objets, de fournitures de denrées à emporter ou à consommer sur place, ou la prestation d'hébergement (hôtels, chambres d'hôtes, gîtes ruraux, meublés de tourisme, etc.).
  • 72 600 € maximum pour les prestations de service relevant des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) et les professions libérales relevant des bénéfices non commerciaux (BNC).

Ces seuils s'entendent pour une année civile complète, à compter du 1er janvier. Si vous débutez votre activité en cours d'année, le chiffre d'affaires sera proratisé.

Activités mixtes

Il est possible d'exercer 2 activités en micro-entreprise mais elles doivent faire partie d'une seule et même micro-entreprise.

Lire aussi : Micro-entreprise : que se passe t-il en cas de dépassement des seuils de chiffre d'affaires

Quelles sont les démarches pour devenir micro-entrepreneur ?

Si vous débutez votre activité, il vous suffit de remplir une déclaration en ligne auprès du service Guichet entreprises ou du centre de formalités des entreprises (CFE) compétent.

3 cas possibles :

Au terme de vos démarches, vous obtiendrez les numéros d'identifications indispensables au démarrage de votre activité : numéro RCS pour une activité commerciale, numéro RM pour une activité artisanale, numéro Siren, code APE.

Lire aussi : Micro-entrepreneurs : comment déclarer vos revenus ?

Aller plus loin

Livret d'épargne populaire (LEP) : comment ça marche ?

Le livret d'épargne populaire (LEP) est réglementé comme le livret A. Destiné aux personnes aux revenus modestes, il est soumis à un plafond de revenus. Il permet à ses titulaires de placer leurs économies tout en leur assurant un maintien de leur pouvoir d'achat. Découvrez son plafond, son taux et les conditions de revenus pour en bénéficier.

Plafond du livret d'épargne populaire (LEP)

Le plafond du livret d'épargne populaire (LEP) est fixé à 7 700 €, hors calcul des intérêts capitalisés.

Lire aussi : Livrets d'épargne : quels taux, quelles conditions ?

Taux du LEP

Le livret d'épargne populaire est une épargne réglementée par l'État qui décide de son taux de rémunération, aujourd'hui fixée à 1,25 % jusqu'au 31 janvier 2020 et à 1 % à compter du 1er  février 2020.

Date de calcul des intérêts

Les intérêts du LEP sont calculés le 1er et le 16 de chaque mois.

Date de versement des intérêts

Les intérêts cumulés sur l'année s'ajoutent au capital le 31 décembre. L'ajout de ces intérêts peut porter la valeur du livret au-delà du plafond du livret.

Fiscalité du LEP

Les intérêts du LEP sont exonérés d'impôt sur le revenu et de prélèvements sociaux.

Conditions d'ouverture d'un LEP

L'ouverture d'un livret d'épargne populaire est réservée aux foyers fiscaux résidant en France.

Un seul livret peut être ouvert par personne - dans la limite de 2 livrets par foyer fiscal (un livret pour vous et l'autre pour votre époux/se ou votre partenaire de Pacs).

L'ouverture d'un LEP est soumis à conditions de ressources. Pour ouvrir un LEP en 2020, votre revenu fiscal de 2018 ne doit pas dépasser les limites indiquées dans le tableau ci-dessous.

Le versement initial minimum sur un LEP est de 30 €

Plafonds de revenus selon la situation familiale - Métropole
Quotient familialPlafonds de revenus
1 part 19 777 €
1,5 parts 25 311 €
2 parts 30 645 €
2,5 parts 35 979 €
3 parts 41 313 €
3,5 parts 46 647 €
4 parts 51 981 €
Demi-part supplémentaire 5 334,012 €

Lorsque les revenus de l’épargnant dépassent ces plafonds au cours d'une année, il peut conserver son LEP si ses revenus de l'année suivante repassent sous la limite d'éligibilité.

Lire aussi : Epargne : qu'est-ce que le livret jeune ?

Dépôt ou retrait d'argent sur un LEP

Sur un LEP, les retraits sont possibles, sans contrainte : votre capital reste disponible. Les versements sont également libres. Par ailleurs, comme tout livret épargne, vous n’avez pas de risque de perte de capital.

Aucune opération ne peut avoir pour effet de rendre le compte débiteur

Création ou reprise d’entreprise : comment obtenir un prêt pour financer votre projet ?

Que vous ayez comme ambition de créer ou reprendre une entreprise, votre projet peut nécessiter l’appui financier d’une banque. Comment obtenir un prêt bancaire ? Quelles conditions respecter ? Quelles alternatives s’offrent à vous en cas de refus ? On vous répond.

Constituez un dossier afin de présenter votre projet

Afin d’accomplir votre demande de prêt bancaire, vous devez être en mesure de présenter aux établissements bancaires votre projet de création ou de reprise d’entreprise.

Exposez votre business plan

Le business plan de votre entreprise en devenir se doit d’être présenté aux établissements bancaires. Son objectif ? Convaincre les banques de vous apporter leur appui financier ! Synthèse de votre projet entrepreneurial, votre business plan a vocation à décrire aussi bien la stratégie que vous comptez déployer que le retour sur investissement escompté.

Découvrez comment réussir votre business plan

Élaborez un plan de financement

Avant de solliciter un prêt auprès d’une banque, il est indispensable que votre projet de création ou de reprise d’entreprise soit suffisamment avancé afin de pouvoir présenter un plan de financement. Intégré à votre business plan, le plan de financement peut être décisif pour l’acception de votre demande de prêt puisqu’il a comme objectif de démontrer la fiabilité financière de votre projet. À cette fin, il fait apparaître les besoins nécessaires au démarrage de votre activité, comparés aux ressources dont vous disposez.

Les besoins regroupent :

  • les frais d’établissement (frais liés aux formalités de création tels que les frais de greffes ou les honoraire d’un avocat rédigeant les statuts)
  • les immobilisations incorporelles (les biens immatériels servant durablement l’entreprise tels que les frais de publicité ou d’un logiciel)
  • les immobilisations incorporelles (les biens matériels tels que le mobilier ou des véhicules)
  • les immobilisations financières (des sommes d’argent permettant de couvrir le premier loyer et le dépôt de garantie par exemple)
  • la trésorerie de démarrage (trésorerie suffisante afin de s’acquitter du financement de la TVA notamment)
  • le besoin en fonds de roulement (somme d’argent nécessaire pour assurer le cycle d’exploitation de l’entreprise, notamment lorsque l’encaissement des clients intervient après le paiement des fournisseurs).

Les ressources comprennent :

  • les capitaux propres (votre apport et/ou celui de vos associés)
  • les capitaux empruntés (sommes empruntées par l’entreprise).

Lire aussi : Création d'entreprise : les démarches à effectuer

Obtention d’un prêt : les éléments pris en compte

Bien que chaque établissement financier dispose de critères qui lui sont propres pour accorder ou non un prêt à une entreprise en création, ils partagent tous des attentes auxquelles vous vous devez d’être vigilant lors du montage de votre projet.

La fiabilité financière du projet

Votre projet se doit de paraître suffisamment réaliste pour que la banque sollicitée soit convaincue par le business plan présenté. À cet égard, sous-estimer le montant à emprunter pourra jouer en votre défaveur si l’établissement bancaire estime que la somme sollicitée ne pourra permettre d’assurer le démarrage de votre activité.

Un équilibre entre capitaux propres et empruntés

Un établissement bancaire, même prêt à vous accompagner, préfèrera souvent partager les risques. À ce sujet, BPI France indique qu’« il est conseillé d'équilibrer les fonds propres et les emprunts au mieux », à hauteur de « 50/50 ».

Si vous rencontrez des difficultés à réunir un apport suffisant afin de mener à bien votre demande de prêt bancaire, vous pouvez solliciter un prêt d’honneur, sans intérêts ni garanties, qui servira à renforcer votre apport.

En savoir plus sur le prêt d’honneur

La diversification des sources de financement

Afin de répartir les risques, n’hésitez pas à faire appel à plusieurs établissements bancaires et ainsi diviser le montant emprunté auprès de chacune.

En cas de refus : quelles alternatives ?

Tout refus de prêt doit être motivé et argumenté.

Si les motifs justifiant le refus opposé à votre demande de prêt vous semblent discutables, vous pouvez saisir le médiateur du crédit, chargé d’assurer un rôle d’intermédiaire entre vous et l’établissement bancaire.

En savoir plus sur la médiation du crédit aux entreprises

Aussi, ce refus motivé peut être l’occasion de faire un point sur votre projet, en sollicitant un organisme d’accompagnement par exemple, afin qu’il vous apporte un second regard sur les ambitions et objectifs que vous vous êtes fixés. Vous pouvez retrouver une synthèse de ces organismes sur le site de BPI France.

 

Enfin, avoir recours au prêt bancaire n'est pas la seule alternative qui s'offre à vous afin de financer votre projet. Lancer une campagne de crowdfunding, comme obtenir le soutien d'un business angel, peut vous permettre de concrétiser vos ambitions entrepreneuriales!

Savez-vous ce qu’est un compte à terme (CAT) ?

Un compte à terme est un compte d'épargne, qui en échange du placement d’une somme bloquée pendant une durée déterminée (de quelques mois à quelques années), permet de bénéficier de taux d’intérêt attractifs. Mais comment fonctionne ce type de compte ? Est-ce sans risque pour les épargnants ? On vous dit tout ce qu’il faut savoir.

Qu’est-ce qu’un compte à terme (CAT) ?

Un compte à terme (appelé aussi « dépôt à terme ») est un compte d’épargne qui permet de placer de l’argent auprès d’un organisme financier selon les conditions suivantes :

  • l’argent est placé sur ce compte pour une durée déterminée (1 mois au minimum et jusqu’à 4 ans) qui est négociée dès le départ entre l’épargnant et l’organisme financier gestionnaire du compte
  • pendant cette période, l’argent ne peut pas être débloqué (dans le cas contraire l’épargnant devra payer des pénalités – voir ci-dessous)
  • en contrepartie le taux d'intérêt applicable au compte est attractif, généralement plus élevé que les autres produits d’épargne « classiques »
  • le compte est alimenté grâce à un versement unique effectué à l'ouverture du compte (un versement complémentaire est parfois possible sous conditions).

Quels sont les différents types de compte à terme (CAT) ?

Au-delà des conditions communes à tous les CAT (voir ci-dessus), il existe plusieurs types de CAT régis par des règles qui relèvent en majorité de la liberté contractuelle, c'est-à-dire de l'accord que l’épargnant conclue avec l'organisme financier gestionnaire du compte.

Mais généralement, les banques proposent 3 grands types de CAT, catégorisés en fonction des règles relatives aux taux d’intérêts :

  • CAT à taux fixe : il s’agit de la forme de CAT la plus courante et la plus souvent proposée par les banques. Les intérêts sont versés en une seule fois au terme du contrat. L’épargnant récupère ainsi son capital et les intérêts acquis
  • CAT à taux progressif : généralement la durée d’engagement est plus longue que pour les CAT à taux fixe (en moyenne entre 2 et 4 ans). Avec ce type de compte, les taux d’intérêts proposés sont connus et garantis dès le départ. Ils sont progressifs c’est-à-dire qu’ils augmentent à mesure que les fonds restent placés. Les intérêts sont versés au terme de chaque période accomplie (mensuelle, trimestrielle, semestrielle ou annuelle, en fonction de ce qui a été décidé dans le contrat)
  • CAT à taux révisable : les taux d’intérêts applicables à ce type de compte sont indexés sur un indice de référence majoré d’un taux fixe (par exemple le taux du Livret A majoré de 0,50 %). Les taux d'intérêts sont versés à l'issue de chaque période accomplie (mensuelle, trimestrielle, semestrielle ou annuelle, en fonction de ce qui a été décidé dans le contrat) et sont capitalisés, c'est-à-dire qu'ils sont réinvestis avec le capital de la période précédente. Ainsi, les intérêts acquis rapportent eux-mêmes des intérêts pour la prochaine période.

CAT : un placement sans risque ?

Même si le taux d'intérêt et donc de rémunération varie en fonction de différents paramètres (sommes placées, durée du placement, taux pratiqués sur le marché monétaire), dans tous les cas les taux sont garantis dès le départ.

Les CAT représentent donc un placement sûr.

Comment ouvrir un compte à terme (CAT) auprès d’une banque ?

L'ouverture d'un CAT se fait auprès d'un organisme financier (banque ou autre), par le biais d'un contrat signé entre l'épargnant et l'organisme.

Avant la signature du contrat, ces derniers doivent négocier, notamment :

  • la durée d’ouverture du compte (dans certains cas elle est renouvelable)
  • le montant du versement unique lors de l’ouverture du compte
  • ainsi que les taux d’intérêts applicables.

À savoir

Les organismes financiers qui proposent des CAT ont des obligations à respecter en termes d’information des consommateurs (épargnants) :

  • ils doivent assurer à l’épargnant une publicité claire et sans ambiguïté sur le placement concerné, notamment en indiquant les pénalités applicables en cas de retrait anticipé des fonds
  • pour les contrats à taux variables les organismes financiers doivent formaliser, avant la signature du contrat, l’information dans un document spécifique (taux de rendement selon les dates de retraits ainsi que les pénalités liées) puis en cours de contrat en fournissant à l’épargnant des actualisations périodiques sur l’état de son compte ainsi que sur la faculté de non renouvellement du contrat à chaque échéance.

Quelle est la fiscalité applicable au(x) compte(s) à terme (CAT) ?

Les intérêts perçus via un CAT relèvent du régime fiscal des revenus de capitaux mobiliers et sont soumis au prélèvement forfaitaire unique (PFU), au taux de 30% (12,8% pour l’impôt sur le revenu et 17,2 % pour les prélèvements sociaux).

Covid-19 : Quelles aides pour les entreprises dans les prochains mois ?

Alors que les premières étapes du déconfinement viennent de débuter et que les commerces rouvrent partiellement, quelles seront les évolutions des principales mesures d’aides destinées aux entreprises dans les prochains mois ?


Fonds de solidarité, aides aux coûts fixes, etc. Ces aides mises en place en 2020 sont vitales pour de nombreuses entreprises qui ont dû fermer pendant les différents confinements. Alors que le déconfinement est lancé, ces aides vont évoluer pendant les prochains mois.

Le fonds de solidarité

Au mois de mai les règles du fonds de solidarité ne changent pas

Les règles d’indemnisation du fonds de solidarité seront ainsi les mêmes qu’en mars et avril. Seront concernées :

  • Les entreprises administrativement fermées tout au long du mois de mai : pour celles-ci, une indemnisation des pertes de chiffre d’affaires (CA) jusqu’à 10 000 euros ou 20 % du CA jusqu’à 200 000 euros sera mise en place.
  • Les entreprises ouvrant seulement à partir du 19 mai : le régime « semi-fermé » introduit au mois de mars sera maintenu avec une indemnisation de 1 500 euros entre 20 % et 50 % de pertes de CA et une indemnisation de 10 000 euros ou 20 % du CA jusqu’à 200 000 euros à partir de 50 % de pertes de CA.
  • Les entreprises du secteur S1 et S1bis qui n’étaient pas fermées :
    • L’aide sera versée dès 50 % de perte de CA jusqu’à 10 000 euros.o    En cas de perte de CA de 50 à 70 %, l’aide correspondra à 15 % du CA.
    • L’indemnisation pourra aller jusqu’à 20% du CA, dans la limite de 200 000 euros.
  • Pour les autres entreprises perdant 50 % de chiffre d’affaires, une compensation sera appliquée jusque dans la limite de 1 500 euros.

En juin, juillet et août, le fonds de solidarité sera adapté

L'objectif sera d'accompagner les entreprises pendant les étapes de réouverture, alors que les contraintes sanitaires (jauge, protocole ou couvre-feu) ne seront pas totalement levées. Seront cette fois concernées :

  • Les entreprises qui demeurent fermées administrativement : l’aide sera fixée à 20 % du chiffre d’affaires dans la limite de 200 000 euros pour chaque mois de fermeture.
  • Les entreprises des secteurs du tourisme, hôtels, cafés et restaurants, événementiel, culture et sport (S1/S1bis) ayant touché le fonds de solidarité en mai : le fonds de solidarité indemnisera partiellement les pertes de chiffre d’affaires, à raison de :
    • 40 % des pertes de CA en juin (dans la limite de 20 % du CA ou de 200 000 euros).
    • 30 % des pertes de CA en juillet.
    • 20 % des pertes de CA en août. Il sera accessible dès 10 % de pertes de CA. Il ne sera donc plus nécessaire de perdre 50 % de CA pour y accéder.

Prise en charge des coûts fixes des entreprises

Le dispositif de prise en charge des coûts fixes sera maintenu du mois de mai au mois d’août pour les entreprises actuellement éligibles. Sont concernées les entreprises des secteurs S1, S1 bis dont le CA mensuel est supérieur à 1 million d’euros par mois ou des secteurs suivants : salles de sport indoor, thermes, parcs zoologiques et parcs à thème ; commerces de galeries commerçantes fermées ou de stations de montagne, hôtels, cafés, restaurants de montagne. Le dispositif est étendu aux discothèques, sans condition de chiffre d'affaires, afin de répondre à la situation de reprise plus tardive du secteur.

Ce dispositif permet l’indemnisation de 90 % des charges fixes non couvertes par des recettes pour les entreprises de moins de 50 salariés et de 70 % pour les entreprises de plus de 50 salariés.

L’aide au stock

Une aide aux stocks forfaitaire sera versée à partir du 25 mai à environ 35 000 commerces des secteurs suivants : habillement, chaussure, maroquinerie, articles de sport, à raison de 80% de l’aide touchée au titre du fonds de solidarité du mois de novembre.

L’aide à la reprise

Le dispositif de charges fixes sera ouvert aux entreprises créées en 2020 sur la base de la reprise intégrale d’un fonds de commerce correspondant à la même activité, et qui n’auraient pas pu ouvrir du fait d’une fermeture administrative. Seront éligibles les entreprises créées jusqu’à fin décembre 2020.

L’aide visera une compensation à hauteur de 70 % des charges fixes (ou 90 % pour les petites entreprises) dans la limite de 1,8 million d’euros par groupe.

Les aides au paiement des cotisations et contributions sociales

Afin de soutenir l’emploi et permettre le retour au travail de salariés aujourd’hui en activité partielle, une aide au paiement des cotisations et contributions sociales sera maintenue jusqu’au mois d’août. Celle-ci concernera les entreprises de moins de 250 salariés des secteurs les plus affectés par la crise.

Pour le mois de mai, les entreprises de moins de 250 salariés des secteurs S1 et S1 bis perdant au moins 50 % de leur chiffre d’affaires, ou les autres entreprises fermées administrativement et de moins de 50 salariés, continueront de bénéficier d’une exonération totale des cotisations et contributions de charges patronales et d’une aide au paiement de 20 % du montant des rémunérations brutes des salariés.

Pour les mois de juin, juillet et août toutes les entreprises des secteurs S1 et S1 bis de moins de 250 salariés pourront bénéficier d’une aide au paiement des cotisations et contributions sociales. Celle-ci sera fixée à hauteur de 15 % du montant des rémunérations brutes des salariés de leur masse salariale brute. Le critère de seuil minimum de perte de chiffre d’affaires sera supprimé.

Le dispositif d’activité partielle

Durant les prochains mois le dispositif de chômage partiel sera maintenu. Dans le détail, les salariés dont la rémunération est proche du SMIC, et ce quel que soit le secteur d’activité de l’entreprise, bénéficieront d’un maintien intégral de leur salaire.

Sur l’ensemble de cette période pour les établissements administrativement fermés et pour ceux issus des secteurs S1 et S1bis dont le chiffre d’affaires subit une baisse très importante (80%) liée aux contraintes sanitaires, les règles de prise en charge sont maintenues à l’identique. Le salarié bénéficie d’une indemnité de 84 % de son salaire net (et de 100 % au niveau du SMIC) et le reste à charge est nul pour l’employeur. A partir du mois de septembre, l’indemnité sera abaissée à 72 %. Le reste à charge pour l’employeur passera à 25 % en août puis 40 % en septembre.

Pour les entreprises du droit commun, hors secteurs S1 et S1bis, l’indemnité salarié restera à 84 % en mai et juin, puis descendra à 72 % de juillet à septembre. Le reste à charge pour l’employeur sera de 15 % en mai, 25 % en juin, puis de 40 % de juillet à septembre.

Le prêt garanti par l’État (PGE)

Ce dispositif sera prolongé, dans les mêmes conditions, jusqu’au 31 décembre 2021. Il restera ouvert aux entreprises qui ont déjà bénéficié d’une première tranche de PGE ou aux entreprises qui n’ont pas encore fait de demande de crédit.

L'aide suite à la reprise de fonds de commerce

Une nouvelle aide a vu le jour le 21 mai. Celle-ci est destinée aux entreprises qui ont acquis, entre le 1er janvier 2020 et le 31 décembre 2020, au moins un fonds de commerce dont l'activité a été interdite d'accueil du public sans interruption entre novembre 2020 et mai 2021 et qui n'ont fait aucun chiffre d'affaires en 2020.

Le cas particulier des discothèques et des organisateurs de concerts

Les aides auxquelles ont accès les acteurs de la nuit devraient être maintenues pour les établissements qui ne seront pas en mesure de rouvrir durant l’été. Les discothèques qui rouvriront devraient basculer dans le régime de droit commun c’est-à-dire qu’elles bénéficieront d’une sortie progressive et adaptée à leur activité au moment de la reprise. Elles continueront de bénéficier du dispositif coûts fixes. Un point d’étape sera réalisé fin août, pour évaluer la nécessité de maintenir ou d’adapter les aides pour certains secteurs, dont les discothèques.

Les exploitants et organisateurs de concerts devraient avoir accès au dispositif adapté d’aides transversales (fonds de solidarité, coûts fixes, activité partielle) jusqu’à fin août, pour les entreprises dont l’activité ne reprendra pas normalement. A l’instar d’autres secteurs dont la reprise n’aura pas pu se faire dans des conditions optimales, un point d’étape sera réalisé fin août, pour évaluer la nécessité de maintenir et/ou d’adapter les aides transversales.

Les plateformes de streaming vidéo verseront 20 à 25% de leurs revenus en France au financement du cinéma et de l'audiovisuel

Les plateformes de streaming vidéo, telles que Netflix, Amazon Prime ou Disney+, devront verser 20 à 25% de leur chiffre d'affaires réalisé en France au financement du cinéma et de l'audiovisuel français, selon un décret paru mercredi 23 juin au Journal officiel. Objet de négociations depuis des mois, ce décret dit Smad (pour "services de médias audiovisuels à la demande") doit entrer en vigueur le 1er juillet.

"Les services de vidéo à la demande devront ainsi consacrer au moins 20% du chiffre d'affaires qu'ils réalisent en France au financement de la production d'œuvres cinématographiques et audiovisuelles européennes ou d'expression originale française", précise dans un communiqué le ministère de la Culture. Ce taux sera augmenté à 25% pour les services proposant des films dont la sortie en salle remonte à moins de 12 mois, ajoute-t-il.

En savoir plus : https://www.francetvinfo.fr/culture/series/les-plateformes-de-streaming-video-verseront-20-a-25-de-leurs-revenus-en-france-au

Argent : Les "imprévus financiers" se sont multipliés

Les Français puisent dans leur épargne personnelle pour faire face à ces contretemps, et sont aussi nombreux à avoir recours aux crédits à la consommation.

Pièces De Monnaie, Simulateur, Budget

(Pixabay)

Confinements, chômage partiel et chute sans précédent de l'activité économique... Près d'un tiers des Français (29%) ont été confrontés en 2020 à un imprévu financier et en moyenne, les personnes touchées en ont subi deux dans l'année. "Alors que les imprévus moyens par foyer se chiffraient à 1.926 euros en 2016, leur montant a explosé pour atteindre 3.624 euros. Un record", écrivent les auteurs d'un sondage de CSA Research pour Cofidis...

En savoir plus : https://finance.orange.fr/actualite-eco/article/argent-les-imprevus