ECONOMIE

Les plateformes de streaming vidéo verseront 20 à 25% de leurs revenus en France au financement du cinéma et de l'audiovisuel

Les plateformes de streaming vidéo, telles que Netflix, Amazon Prime ou Disney+, devront verser 20 à 25% de leur chiffre d'affaires réalisé en France au financement du cinéma et de l'audiovisuel français, selon un décret paru mercredi 23 juin au Journal officiel. Objet de négociations depuis des mois, ce décret dit Smad (pour "services de médias audiovisuels à la demande") doit entrer en vigueur le 1er juillet.

"Les services de vidéo à la demande devront ainsi consacrer au moins 20% du chiffre d'affaires qu'ils réalisent en France au financement de la production d'œuvres cinématographiques et audiovisuelles européennes ou d'expression originale française", précise dans un communiqué le ministère de la Culture. Ce taux sera augmenté à 25% pour les services proposant des films dont la sortie en salle remonte à moins de 12 mois, ajoute-t-il.

En savoir plus : https://www.francetvinfo.fr/culture/series/les-plateformes-de-streaming-video-verseront-20-a-25-de-leurs-revenus-en-france-au

Argent : Les "imprévus financiers" se sont multipliés

Les Français puisent dans leur épargne personnelle pour faire face à ces contretemps, et sont aussi nombreux à avoir recours aux crédits à la consommation.

Pièces De Monnaie, Simulateur, Budget

(Pixabay)

Confinements, chômage partiel et chute sans précédent de l'activité économique... Près d'un tiers des Français (29%) ont été confrontés en 2020 à un imprévu financier et en moyenne, les personnes touchées en ont subi deux dans l'année. "Alors que les imprévus moyens par foyer se chiffraient à 1.926 euros en 2016, leur montant a explosé pour atteindre 3.624 euros. Un record", écrivent les auteurs d'un sondage de CSA Research pour Cofidis...

En savoir plus : https://finance.orange.fr/actualite-eco/article/argent-les-imprevus

Assurance chômage : l'Unédic prévoit 126.000 créations d'emplois pour 2021 et la reprise d'"une trajectoire de retour à l'équilibre"

Lire sur Orange.fr

Pour fin 2021, le déficit de l'assurance chômage atteindrait 12 milliards d'euros, soit 2 milliards de plus qu'envisagé, la hausse du recours à l'activité partielle et la prolongation des mesures d'urgence ayant généré des dépenses supplémentaires.

Dans un contexte "d'amélioration de la conjoncture", l'Unédic a largement revu jeudi 17 juin ses prévisions pour 2021, anticipant la création de 126.000 emplois et la reprise d'"une trajectoire de retour à l'équilibre". En février, l'organisme qui gère le régime d'assurance chômage anticipait la destruction de 230.000 emplois pour l'année.

https://actu.orange.fr/france/assurance-chomage-l-unedic-prevoit-126-000-creations-d-emplois-pour-2021-et-la-reprise-d-une-trajectoire

Assurance chômage : la CFDT confirme le dépôt d'un recours devant le Conseil d’Étatpar franceinfo

Fonds de solidarité pour les entreprises, indépendants, entrepreneurs

Depuis le début de la crise sanitaire du Coronavirus COVID-19, l'État et les Régions ont mis en place un fonds de solidarité pour prévenir la cessation d’activité des petites entreprises, micro-entrepreneurs, indépendants et professions libérales, particulièrement touchés par les conséquences économiques du Covid-19.

Pour les entreprises ayant fait l’objet d’une interdiction d’accueil du public durant tout le mois de décembre 2020

Pour le mois de décembre, toutes les entreprises faisant l’objet d’une interdiction d’accueil du public peuvent accéder au fonds de solidarité, et ce quelle que soit leur taille.

Elles bénéficient d’un droit d’option entre une aide correspondant :

  • au montant de la perte de chiffre d’affaires enregistrée au titre de décembre 2020 plafonnée une aide à 10 000 €
  • ou à 20 % du chiffre d’affaires de référence dans la limite de 200 000 € par mois.

Le CA de référence retenu pour le calcul de l'aide pourra être le CA de décembre 2019 ou le CA mensuel moyen constaté en 2019. Le plafond d’aide maximale de 200 000 € est entendu au niveau du groupe.

Conformément au décret n° 2021-32 du 16 janvier 2021, la perte de chiffre d'affaires du mois de décembre 2020 n'intègre pas le chiffre d'affaires réalisé sur les activités de vente à distance, avec retrait en magasin ou livraison, ou sur les activités de vente à emporter.

Pour les entreprises des secteurs S1 ayant enregistré au moins 50 % de pertes de chiffre d’affaires

Les entreprises des secteurs S1, sans condition de nombre de salariés, reçoivent une aide compensant leur perte de chiffre d'affaires plafonnée à 10 000 € ou à 15 % ou 20 % du chiffre d'affaires de référence dans la limite de 200 000 €.

Pour les entreprises des secteurs S1bis ayant enregistré au moins 50 % de pertes de chiffre d’affaires

Conformément au décret n° 2021-79 du 28 janvier 2021, un régime d’aide complémentaire a été mise en place pour le mois de décembre pour les entreprises des secteurs S1bis sans condition de nombre de salariés et qui ont perdu plus de 80 % de leur chiffre d’affaires pendant la première ou seconde période de confinement (respectivement 15 mars-15 mai et 1er novembre-30 novembre) ou 10 % de CA annuel entre 2019 et 2020.

Le montant de l’aide se calcule de la manière suivante :

  • Si les pertes de décembre sont supérieures à 70 % : l’aide correspond à 80 % de la perte plafonnée à 10 000 € ou si cela est plus avantageux, 20% du chiffre d'affaires de référence dans la limite de 200 000 €.
  • Si la perte de chiffre d’affaires est comprise entre 50 % et 70 % : l’aide est plafonnée à 10 000 € et égale à : 80 % de la perte enregistrée au titre du mois décembre 2020 lorsque celle-ci excède 1 500 € ou 100 % de la perte lorsqu'elle est inférieure ou égale à 1 500 €.

Pour les entreprises situées dans une station de ski ayant enregistré au moins 50 % de pertes de chiffre d’affaires

Au mois de décembre, conformément au décret n° 2020-1770 du 30 décembre 2020 et du décret n° 2021-79 du 28 janvier 2021, le fonds de solidarité évolue pour mieux couvrir les commerces de stations de montagne et leurs environs, du fait du maintien de la fermeture des remontées mécaniques en décembre 2020.

Les entreprises, sans condition de nombre de salariés, doivent être domiciliées dans une commune mentionnée à l'annexe 3 du décret n° 2020-1770 du 30 décembre 2020. Leur secteur d'activité doit relever du commerce de détail (exception des automobiles et des motocycles) ou de la location des biens immobiliers résidentiels.

Le montant de l’aide se calcule de la manière suivante :

  • Si la perte de chiffre d’affaires enregistrée en décembre est supérieure à 70 % : l’aide correspond à 80 % de la perte plafonnée à 10 000 € ou 20 % du chiffre d’affaires de référence, dans la limite de 200 000 € au niveau du groupe.
  • Si la perte de chiffre d’affaires enregistrée en décembre est comprise entre 50 % à 70 % : l’aide est plafonnée à 10 000 € et est égale à 80 % de la perte enregistrée au mois décembre 2020 lorsqu’elle excède 1 500 € ou 100 % de la perte lorsque la perte est inférieure ou égale à 1 500 €.

Entreprises ayant enregistré au moins 50 % de pertes de chiffres d’affaires et ne relevant d’aucun autre régime

Pour toutes les autres entreprises de moins de 50 salariés qui peuvent rester ouvertes mais qui subissent une perte d' au moins de 50 % de leur chiffre d’affaires, l’aide du fonds de solidarité pouvant aller jusqu’à 1 500 € par mois reste mobilisable en décembre.

Propriétaire, comment réviser un loyer d’habitation ?

Si vous êtes propriétaire d’un logement, vous pouvez, sous certaines conditions, en augmenter le loyer. Le loyer peut être révisé annuellement en fonction de l'indice de référence des loyers (IRL), ou ponctuellement si vous estimez qu'il est sous-évalué ou si vous effectuez des travaux d'amélioration. Explications.

Comment procéder à la révision annuelle d'un loyer en cours de bail ?

Si cela a été prévu par le contrat de bail, le loyer du logement peut être revalorisé chaque année à la date anniversaire du contrat ou à une date prévue dans le bail.

La révision du loyer s’effectue en fonction de l’indice de référence des loyers (IRL).

La révision annuelle du loyer est calculé ainsi : (loyer hors charge x IRL applicable à la date de révision) /IRL applicable à la dernière date de révision (année n-1).

C’est l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques) qui détermine la valeur de l’IRL, qui évolue chaque trimestre.

Au 4eme trimestre 2021, l'indice de référence des loyers s'élève à 132,62.

Calculez le montant du loyer révisé grâce au simulateur de l'Anil

 

Comment réviser un loyer sous-évalué lors du renouvellement du bail ?

Si vous estimez que le logement que vous louez est à un prix trop bas par rapport aux loyers environnants, il est possible de demander une réévaluation du loyer à votre locataire au moment du renouvellement du bail.

Notez toutefois que si le logement loué se situe en zone tendue, la révision de son loyer lors du renouvellement du bail est soumise au respect de ces deux conditions :

  • Respecter un critère de performance énergétique : la consommation du logement en énergie primaire doit être inférieure à 331 kWh par mètre carré et par an.
  • Fournir une preuve de cette performance énergétique : la consommation du logement doit être attestée par un diagnostic de performance énergétique daté de moins de quatre ans.

 

Par ailleurs, votre demande de révision de loyer doit s'appuyer sur le constat que celui-ci est sous évalué par rapport aux autres loyers.Pour cela, vous devez comparer le loyer de votre logement à celui d'au moins :

  • six logements pour une agglomération comptant plus d'un million d’habitants
  • trois logements dans les autres zones géographiques.

De plus, ces logements doivent répondre à plusieurs caractéristiques, à savoir :

  • se situer dans le même groupe d’immeubles ou dans un autre groupe d’immeubles similaires
  • les deux tiers des locataires occupent ces logements depuis plus de trois ans.

Enfin, les logements retenus pour constater la pratique de loyers plus élevés doivent être décrits avec les informations suivantes :

  • nom de la rue et dizaine de numéros où se situe l'immeuble
  • type d'habitat, individuel ou collectif, et époque de construction de l'immeuble
  • étage du logement et présence éventuelle d'un ascenseur
  • surface habitable du logement et nombre de pièces principales
  • existence éventuelle d'annexes prises en compte pour le loyer
  • état d'équipement du logement (notamment, w.-c. intérieur, salle d'eau, chauffage central)
  • indication selon laquelle le locataire est dans les lieux depuis plus ou moins de trois ans
  • montant du loyer mensuel hors charges effectivement exigé
  • année de constatation des éléments constitutifs de la référence.

Votre demande de révision doit être envoyée au locataire au moins six mois avant la fin du contrat de bail.

Le locataire peut refuser la hausse du loyer. Dans ce cas, vous pouvez faire saisir la commission départementale de conciliation.

 

Comment réviser un loyer en cas de travaux d'amélioration ?

Si vous effectuez des travaux d'amélioration dans le logement que vous louez, il est possible, en trouvant un accord avec votre locataire, d'augmenter le prix du loyer, et cela, même en cours de contrat de bail.

Vous devez supporter le coût de ces travaux d'amélioration. L'augmentation du loyer doit faire l'objet d'une clause dans le contrat de location, ou d'un avenant à intégrer au contrat.

CFE : OUVERTURE DU GUICHET UNIQUE

 

Dès le 1er juillet, un guichet unique électronique se substitue progressivement aux 7 réseaux de centres de formalités des entreprises (CFE). Êtes-vous concerné ? Pour quelles démarches ?

En savoir +

Plan de relance : le kit de communication

Vous bénéficiez des mesures du plan de relance ou vous déployez des actions dans le cadre du plan de relance ? Un kit de communication a été spécialement conçu pour valoriser ces projets et initiatives France Relance en externe auprès de vos clients ou du grand public ou en interne auprès de vos salariés ou de vos actionnaires.

Le kit complet France Relance à télécharger [Dossier compressé - 4,7 Mo]

L'étiquette « Financé par » avec le bloc Gouvernement et le logo France Relance

Cette étiquette est à insérer dans un communiqué de presse, sur un site web, dans une lettre de communication ou tout autre support d’information pour valoriser la mesure France Relance dont vous avez bénéficié.

Téléchargez l'étiquette France Relance [44 Ko]

La vignette France Relance pour les réseaux sociaux

Personnalisable avec le texte de votre choix, elle vous permet d’annoncer sur les réseaux sociaux que vous avez bénéficié d’une mesure France Relance.

Téléchargez la vignette France Relance [ppt - 734 Ko]

L'affiche France Relance

Ce format est tout particulièrement destiné aux commerçants. Installée en vitrine, l'affiche vous permet d’indiquer à votre clientèle que votre commerce se modernise et se digitalise (retrait de commandes, système de livraisons, création d’un site internent, paiement en ligne…) grâce au soutien de France Relance (voir l’exemple dans les affiches ci-dessous).

Le flyer France Relance

Le flyer présente tous les supports du kit de communication. Vous pouvez le distribuer à vos partenaires susceptibles de bénéficier des mesures France Relance et désireux d'en faire la promotion.

Téléchargez le flyer France Relance [PDF - 75 Ko]

Prime à la conversion

La prime à la conversion constitue une aide à l’achat ou à la location d’un véhicule peu polluant, en échange de la mise au rebut d’un vieux véhicule polluant.

De quoi s’agit-il ?

La prime à la conversion est une aide de l’État à l’achat ou à la location d’un véhicule peu polluant, en échange de la mise au rebut d’un véhicule immatriculé pour la première fois avant 2011 pour les véhicules diesels ou avant 2006 pour les véhicules à essence.

Jusqu'au 30 juin 2021 : le montant de la prime dépend du type de véhicule acheté ou loué et de la situation du demandeur
Demandeur / VéhiculeMénages très modestes et ménages « gros rouleurs »*Ménages modestes (revenu fiscal de référence par part inférieur ou égal à 13 489 €)Autres ménages
  • Electrique
  • Hybride rechargeable
  • Autonomie supérieure à 50 km
  • Prix ≤ 60 000 €
  • neuf ou d’occasion
5 000 €
(dans la limite de 80 % du coût d’acquisition)
2 500 € 2 500 €
  • Crit’Air 1
  • Crit’Air 2 (immatriculé après le 01/09/2019)
  • Emissions de CO2 ≤ 137g/km
  • Prix ≤ 50 000 €
  • neuf ou d’occasion
3 000 €
(dans la limite de 80 % du coût d’acquisition)
1 500 € 0

 

Du 1er juillet au 31 décembre 2021 : le montant de la prime dépend du type de véhicule acheté ou loué et de la situation du demandeur
Demandeur / VéhiculeMénages très modestes et ménages « gros rouleurs »*Ménages modestes (revenu fiscal de référence par part inférieur ou égal à 13 489 €)Autres ménages
  • Electrique
  • Hybride rechargeable
  • Autonomie supérieure à 50 km
  • Prix ≤ 60 000 €
  • neuf ou d’occasion
5 000 €
(dans la limite de 80 % du coût d’acquisition)
2 500 € 2 500 €
  • Crit’Air 1
  • Emissions de CO2 ≤ 137g/km
  • Prix ≤ 50 000 €
  • neuf ou d’occasion
3 000 €
(dans la limite de 80 % du coût d’acquisition)
1 500 € 0

*La prime est doublée pour les ménages les plus modestes (dont le revenu fiscal de référence par part est inférieur à 6 300 €) et pour les ménages modestes « gros rouleurs » (c’est-à-dire les ménages dont le revenu fiscal de référence par part est inférieur ou égal à 13 489 € et dont la distance entre le domicile et le lieu de travail est supérieure à 30 kilomètres ou effectuant plus de 12 000 kilomètres par an dans le cadre de leur activité professionnelle avec leur véhicule personnel).

Qui peut en bénéficier ?

Le dispositif s’adresse à tous les Français qui souhaitent acquérir ou louer un véhicule peu polluant.

La prime à la conversion est cumulable avec le bonus écologique.

Comment en bénéficier ?

La demande de prime peut se faire, soit via un concessionnaire qui vous avance le montant de l’aide, soit directement sur le site dédié : Prime à la conversion.

Calendrier de mise en œuvre

Le dispositif de la prime à la conversion, dans les conditions décrites ci-dessus, est applicable depuis le 3 août 2020 et jusqu'au 30 juin 2021 inclus. A partir du 1er juillet jusqu'au 31 décembre 2021, la mesure évolue. La prime à la conversion ne sera plus versée pour les modèles thermiques Crit'Air 2, englobant tous les diesel.

Liens utiles

  • Prime à la conversion : pour déposer votre demande et consulter toutes les informations relatives au dispositif.
  • Je change ma voiture : pour évaluer le coût d’utilisation de votre véhicule et l’ordre de grandeur du bénéfice économique et environnemental réalisé grâce à l’achat d’un véhicule plus propre.
  • Je roule en électrique : pour vous informer sur le véhicule électrique.
  • Le détail de la mesure sur service-public.fr.

Perte massive pour Air France-KLM après un choc du Covid-19 "sans précédent"

Des chiffres donnant "le tournis": Air France-KLM a perdu 7,1 milliards d'euros l'année dernière, un choc "sans précédent" provoqué par le Covid-19 qui a ravagé le transport aérien et privé le groupe franco-néerlandais des deux tiers de ses clients.

Le chiffre d'affaires s'est effondré de 59% par rapport à 2019 pour tomber à 11,1 milliards d'euros, a précisé jeudi le groupe dans un communiqué, en prévenant que le premier trimestre 2021 serait "difficile" et que la visibilité d'une reprise restait "limitée", même s'il s'attend à un regain de trafic au deuxième et troisième trimestres.

Tous les détails sur : https://finance.orange.fr/actualite-eco/article/perte-massive-pour-air-france-klm-apres-un-choc-du-covid-19-sans-precedent-CNT000001xdusv/photos/air-france-klm-a-perdu-7-1-milliards-d-euros

Décarbonation de l’industrie : élargissement du périmètre du guichet de subvention

Depuis le 29 mai, les subventions destinées à la décarbonation de l’industrie ont été élargies à de nouvelles catégories. Les taux d’aides, selon la taille des entreprises, ont également été revus.

Décarboner l’industrie française. C’est l’un des grands objectifs de France Relance. Le Gouvernement a ainsi annoncé 29 mai, que le guichet de subvention destiné à aider les entreprises industrielles à s’équiper pour améliorer leur efficacité énergétique était élargi.

L’objectif de ce dispositif opéré par l’Agence de Services et de Paiements (ASP), et lancé en novembre 2020, est de permettre à des entreprises industrielles de toutes tailles d’obtenir des subventions pour leurs projets d’efficacité énergétique d’une valeur de moins de 3 millions d’euros.

21 catégories d’investissements standards sont désormais soutenues dans le cadre de ce guichet, dont 4 nouvelles :

  • Les fours industriels électriques en remplacement d’un four à combustion fossile ;
  • Les systèmes permettant la réduction des pertes thermiques sur les réseaux de fluides caloporteur ou frigoporteur, tels par exemple que le calorifugeage ;
  • Les matériels permettant le raccordement à un réseau de chaleur ou de froid alimenté à 60 % par des énergies renouvelables et de récupération ;
  • Les systèmes de réduction de la consommation énergétique par la mise sous vide.

Comment est calculée l’aide ?

La subvention est directement calculée en fonction du coût d’acquisition du matériel et d’un taux défini selon la taille de l’entreprise. Des taux d’aide, par ailleurs, rehaussés pour certaines catégories et qui sont désormais de :

  • 50 %  pour une petite entreprise,
  • 40 % pour une moyenne entreprise,
  • 30 % pour les entreprises de taille intermédiaires et les grandes entreprises.

Les candidatures peuvent être transmises à l’adresse industrieEE-decarbonation[a]asp-public.fr en utilisant le formulaire disponible sur le site internet de l’ASP.

Pour Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée chargée de l’Industrie :

Avec France Relance, nous accompagnons la décarbonation de l’industrie, avec des projets concrets, ancrés dans les territoires, qui conjuguent réponse au défi climatique et préservation de l’emploi. Ce nouvel arrêté simplifie et élargit l’accès des PME et ETI  à un soutien financier pour s’équiper et décarboner leur production. Il a été ajusté en fonction des remontées de terrain, témoignant de notre écoute constante et pragmatique des petites entreprises. J’invite chacune d’entre elles à se saisir de ce dispositif.

Au total, 1,2 milliard d’euros sont mobilisés par France Relance et le Gouvernement pour engager cette décarbonation de l’industrie. L’objectif est d’accompagner le secteur, tout en améliorant son impact environnemental et sa compétitivité.

Covid-19 : perte historique de 8 milliards d'euros en 2020 pour Renault

Renault comme Air France-KLM. La société de transport aérien annonçait jeudi 18 février une perte de 7,1 milliards d'euros en raison de l'épidémie de Covid-19, l'entreprise automobile a dévoilé vendredi ses résultats pour l'année 2020. Le groupe au losange a enregistré une perte de 8 milliards d'euros, indique-t-elle dans un communiqué.

Cette perte s'explique rincipalement par la contribution du partenaire japonais Nissan, détenu à 43% par Renault, qui l'a pénalisé à hauteur de 4,9 milliards d'euros.

  En savoir plus : https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/covid-19-perte-historique-de-8-milliards-d-euros-

Des aides disponibles pour votre entreprise avec France Relance

La prime à la conversion constitue une aide à l’achat ou à la location d’un véhicule peu polluant, en échange de la mise au rebut d’un vieux véhicule polluant.

De quoi s’agit-il ?

La prime à la conversion constitue une aide aux professionnels pour :

  • l’achat ou la location d’un véhicule électrique ou hybride rechargeable, neuf ou d’occasion, dont l’autonomie est supérieure à 50 km et dont le prix inférieur ou égal à 60 000 €
  • et en échange de la mise au rebut d’un vieux véhicule immatriculé pour la première fois avant 2011 pour les véhicules diesels ou avant 2006 pour les véhicules à essence.

Le montant de la prime s’élève à 2 500 € pour une voiture et à 5 000 € pour une camionnette.

Qui peut en bénéficier ?

Le dispositif s’adresse à tous les professionnels qui souhaitent renouveler leur flotte en faveur de véhicules peu polluants.

La prime à la conversion est cumulable avec le bonus écologique.

Comment en bénéficier ?

La demande de prime peut se faire, soit via un concessionnaire qui vous avance le montant de l’aide, soit directement sur le site dédié à la prime à la conversion.

Calendrier de mise en œuvre

Le dispositif de la prime à la conversion, dans les conditions décrites ci-dessus, est applicable depuis le 3 août 2020 et jusqu'au 30 juin 2021 inclus. A partir du 1er juillet jusqu'au 31 décembre 2021, la mesure évolue. La prime à la conversion ne sera plus versée pour les modèles thermiques Crit'Air 2, englobant tous les diesel.

Liens utiles et contacts

  • Prime à la conversion : pour déposer votre demande et consulter toutes les informations relatives au dispositif.
  • Je change ma voiture : pour évaluer le coût d’utilisation de votre véhicule et l’ordre de grandeur du bénéfice économique et environnemental réalisé grâce à l’achat d’un véhicule plus propre.
  • Je roule en électrique : pour vous informer sur le véhicule électrique.
  • Le détail de la mesure sur service-public.fr.

Entreprises : faites attention aux tentatives d'escroqueries

Demandes frauduleuses, usurpation d'identité, faux courriels ou courriers...vous pensez que seuls les particuliers sont la cible de tentatives d'escroquerie ? Détrompez-vous ! De nombreuses pratiques frauduleuses, notamment celles qui consistent à usurper l'identité de l'administration, touchent également les entreprises. On vous rappelle à quoi vous devez faire attention pour vous prémunir contre ce type d'arnaques !

Faites particulièrement attention aux fraudes qui consistent à usurper l'identité de l'administration

Il existe de nombreuses tentatives d'escroquerie, mais beaucoup d'entre elles consistent à vous faire des demandes en usurpant l'identité d'une administration. Tous les services peuvent être concernés par ces usurpations, mais généralement c'est l’identité de la Direction générale des finances publiques (DGFiP) ainsi que de ses services régionaux, qui est particulièrement utilisée par les fraudeurs.

Plus concrètement, des demandes par courriels ou courriers, faisant référence à des articles du code général des impôts,  parfois accompagnées de faux formulaires en pièce jointe et de fausses signatures, usurpent l’identité et les adresses électroniques de la DGFiP.

L'objectif ? Vous faire communiquer à votre insu des informations sensibles et vous soutirer de l'argent.

Comment faire pour repérer une tentative d'escroquerie ?

De nombreux indices doivent vous mettre sur la piste d'une éventuellement tentative de fraude. Soyez particulièrement attentif au contenu des messages. Certaines choses doivent vous alerter, par exemple :

  • les fautes d'orthographe ou de syntaxe
  • les demandes d'informations détaillées sur l'entreprise ou ses coordonnées bancaires
  • un interlocuteur ou forme de la demande inhabituel (adresse de messagerie très proche de l'adresse habituelle mais néanmoins différente)
  • les fausses adresses courriel (par exemple, toutes les adresses  de la DGFiP authentiques contiennent le suffixe @dgfip.finances.gouv.fr...toute autre dénomination doit donc vous alerter).
  • etc.

Que faire en cas de doute ?

Ne répondez pas !

En cas de doute sur un message, surtout ci celui-ci ne provient pas de l'adresse électronique de vos interlocuteurs habituels (notamment du service des impôts des entreprises (SIE) dont vous dépendez), adoptez la conduite suivante :

  • ne répondez pas
  • ne cliquez pas sur les éventuels liens à l'intérieur du message (ils peuvent vous rediriger vers un faux site)
  • supprimez le message de votre boîte aux lettres.

Signalez la tentative d'escroquerie

En cas de doute sur l’identité de l’expéditeur d’un courrier électronique (ou même postal) portant l'en-tête ou la signature d'une administration, ou bien pour signaler une tentative d'escroquerie, contactez le portail des pouvoirs publics : « internet-signalement.gouv.fr ». Vous pouvez également passer par le téléphone, via le numéro vert gratuit : 0 805 805 817.

Vous pouvez également contacter directement votre Centre des Finances publiques, lorsque le message porte un en-tête de l'administration fiscale, dont le numéro de téléphone figure sur vos documents officiels (avis ou déclarations d'impôts...).

Nos autres conseils pour vous prémunir des tentatives d'escroquerie

Plus généralement, il vous est conseillé d'adopter quelques bons réflexes de prudence au quotidien pour vous prémunir au maximum de tentatives frauduleuses :

  • Si un message suspect est envoyé de la part d'un interlocuteur habituel, contactez-le directement avec les coordonnées que vous utilisez habituellement.
  • Ne cédez pas à la pression et à l'urgence souvent invoquées dans les tentatives d'arnaques. Prenez toujours le temps d'analyser les messages qui vous paraissent suspects avant de répondre.
  • D'une manière générale ne divulguez jamais à l'extérieur des informations sur l'organisation de l'entreprise.
  • Diffusez en interne les alertes sur les arnaques, notamment celles transmises par les fournisseurs, et sensibilisez vos employés aux différents risques d'escroquerie.
  • Instaurez des procédures de vérification complémentaires (pour les paiements internationaux notamment).
  • Si vous avez été victime d'une escroquerie, bloquez immédiatement les coordonnées bancaires frauduleuses et identifiez les paiements déjà réalisés, à venir ou en instance, pour effectuer les rejets et blocages nécessaires.

Pour en savoir plus sur les tentatives d'usurpation de l'identité de l'administration

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