ECONOMIE

Soutenir l’économie locale par de l’épargne populaire

Soutenir l’économie locale par de l’épargne populaire : c’est possible avec « Epargne Occitanie », une première en France

La Région Occitanie, en collaboration avec la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Occitanie, l’entreprise régionale Wiseed et l’AREC, propose aux ménages de la région de mobiliser leur épargne afin de contribuer au financement de l’économie locale et des entreprises régionales pour créer de l’emploi.  La plateforme « Epargne Occitanie » sera ouverte au grand public à compter du mois d’avril avec comme objectif une levée de fonds de 20 M€ sur les premières années de vie du projet.

« Plus que jamais, les Françaises et les Français ont envie de donner un sens à leurs achats, à leurs actes économiques, et aussi à leur épargne, au plus haut selon les estimations faites en fin d’année 2020. Pour les aider à soutenir l’économie réelle, à investir dans les entreprises et l’emploi près de chez eux, la Région Occitanie vient de créer le premier portail régional du financement participatif et citoyen. Unique en France, cette plateforme dont la Région sera actionnaire, va prochainement être lancée pour faire émerger une épargne populaire, solidaire et participative, au service des porteurs de projets occitans. » a déclaré Carole Delga, présidente de la Région Occitanie – Pyrénées / Méditerranée.WISCapture

A travers « Epargne Occitanie », les entreprises vont bénéficier d’un accompagnement dans toutes les grandes étapes de leur développement sur différents types de projets industriels, technologiques ou immobiliers : financement de la transition écologique ou de la recherche et du développement, relocalisation, investissements, etc. Pour être éligibles, les entreprises doivent répondre aux critères suivants : avoir leur siège social, un établissement secondaire en région Occitanie ou un projet de relocalisation, des besoins de financement de 50 000€ à 8 M€ sur 7 ans maximum. Les financements interviendront sous forme d’augmentation de capital, de dette obligataire, en titres participatifs ou en dons.

 Un comité de sélection sera mis en place avec des professionnels du financement participatif dont l’entreprise régionale Wiseed et la Région. Déjà près de 150 dossiers ont été déposés pour une demande de financement exprimée de 20 M€. Les projets sélectionnés bénéficieront non seulement d’une visibilité accrue grâce au portail régional mais également d’un « coup de pouce » financier. La Région interviendra, au cas par cas, en complément des fonds levés auprès des particuliers.

La plateforme proposera du don, du prêt ou du capital investissement. La rémunération sera propre à chaque projet en fonction de la maturité, du risque et de la typologie d’investissement. Les investisseurs pourront allouer une partie de leur épargne au dispositif Epargne Occitanie dès 100 €. Il pourra s’agir de personnes physiques ou de personnes morales, domiciliées en Occitanie ou sur d’autres territoires nationaux ou internationaux.

+ d’infos sur : https://epargneoccitanie.fr/

Femmes entrepreneures, quelles aides pour vous accompagner ?

Vous êtes une femme et vous souhaitez vous lancer dans l'aventure entrepreneuriale ? Tour d'horizon des dispositifs qui peuvent vous aider dans la création de votre entreprise !

Les aides financières adressées aux femmes pour créer ou reprendre une entreprise

La garantie ÉGALITÉ femmes

Mis en place par France Active, ce dispositif national remplace le FGIF (Fonds de garantie à l'initiative des femmes). Il permet de faciliter l'accès au crédit bancaire des femmes porteuses d’un projet de création, de reprise ou de développement d’entreprises. La garantie couvre jusqu’à 80 % d’un emprunt bancaire dans la limite d'un montant de 50 000 €.

En savoir plus sur la garantie ÉGALITÉ femmes

Lire aussi : Financement : retrouvez toutes les aides publiques sur le site Aides-entreprises.fr

Le prêt d’honneur Initiative France

Il s’agit d’un prêt d’honneur accordé sans demande de garantie personnelle ni intérêts par le réseau Initiative France. Il permet aux femmes entrepreneures de renforcer leurs fonds propres et ainsi d’accéder plus facilement à des prêts plus importants. Sans remplacer l’emprunt, il permet d’en simplifier la démarche grâce à un effet de levier.

Le montant du prêt d’honneur dépend de la nature du projet et des besoins en fonds propres. La moyenne nationale des prêts d'honneur du réseau Initiative s'élève à 9 700 €.

En savoir plus sur le prêt d'honneur Initiative France

Les dispositifs régionaux pour faciliter l’entrepreneuriat féminin

Les Plans d’action régionaux pour l'entrepreneuriat des femmes (PAR)

Depuis l’accord cadre de 2012 pour l’entrepreneuriat féminin conclu entre l’État et la Caisse des dépôts, des plans d’action locaux et régionaux se développent chaque année dans tout le pays. Ils s’appuient sur les services centraux et les associations d’aide à la création d’entreprises afin d’évaluer les outils et dispositifs les plus appropriés à chaque zone géographique. Plus d'une vingtaine de régions ont déjà mis en place des plans d’action concrets pour soutenir la création-reprise d'entreprise par les femmes dans tous les secteurs, notamment l'industrie, le bâtiment, le numérique et l'innovation.

Willa (ex Paris Pionnières)

Anciennement Paris Pionnières, Willa est un incubateur de start-ups dédié aux femmes entrepreneures. Cette structure apporte un accompagnement complet aux femmes souhaitant se lancer dans l’aventure entrepreneuriale, qu’il s’agisse de mentoring, de bonnes pratiques ou encore de réseau. Les start-ups incubées se voient aussi offrir la possibilité d’être hébergées directement au sein de l’incubateur ou dans un lieu de co-working. WILLA, 1er accélérateur de mixité dans la tech, a accompagné depuis sa création le 8 mars 2005 plus de 530 startups fondées ou co-fondées par des femmes.

En savoir plus sur Willa

Le Réseau EFOIR : « Entreprendre au féminin, Océan indien – Réunion »

L’association Entreprendre au Féminin Océan Indien-Réunion accompagne les femmes entrepreneures basées dans cette région dans leurs projets de création ou de reprise d’entreprise. Pensé comme un réseau d’accompagnement et d’entraide, l’EFOIR agrège des cheffes d’entreprises qui partagent leur savoir et leur expérience.

Le réseau EFOIR organise par ailleurs un concours – le prix Julie Mas – récompensant les meilleurs projets au féminin sur l'Île de la Réunion.

En savoir plus sur le réseau EFOIR

Lire aussi : Comment s'informer sur les financements européens ?

Les événements dédiés à l’entrepreneuriat féminin

La semaine de sensibilisation des jeunes à l'entrepreneuriat féminin

La semaine de sensibilisation à l’entrepreneuriat des femmes est un événement lancé par le Secrétariat d’État chargé de l’Égalité entre les femmes et les hommes. L'objectif est de sensibiliser les jeunes de 13 à 25 ans à la culture entrepreneuriale et la réussite au féminin.

La 8ème édition de la semaine de sensibilisation à l'entrepreneuriat féminin aura lieu du 8 au 26 mars 2021. Le thème de cette édition est l'information sans frontières.

En savoir plus sur la semaine de l'entrepreneuriat féminin

La journée de la femme digitale

La journée de la femme digitale (JFD) est le rendez-vous féminin de l'innovation. L'objectif : mettre à l'honneur les femmes chefs d'entreprise ou occupant des postes de direction dans les nouvelles technologies. Le prix les Margaret récompense chaque année la créativité, l'innovation et l'audace de femmes digitales en Europe et en Afrique. Les lauréates bénéficieront de l'exposition médiatique de la JFD, de soutiens financiers, d'un accompagnement de développement et de communication, d'une valeur équivalente à 1 millions d'euros.

La prochaine édition de la journée de la femme digitale se tiendra le 8 mars 2021 à l'Elysée sous le haut patronage du président de la République.

En savoir plus sur la journée de la femme digitale

La journée des femmes entrepreneures

La journée des femmes entrepreneures est organisée chaque année en marge du Salon SME, un événement ayant lieu à Paris et dédié aux dirigeants et créateurs de start-ups ou de TPE/PME.

La journée de la femme entrepreneure propose durant une journée de nombreuses conférences et ateliers pour encourager et accompagner les femmes porteuses d’un projet.

Le Salon SME se tient généralementà l'automne.

En savoir plus sur le site du Salon SME

Crypto-monnaies, crypto-actifs... Comment s'y retrouver ?

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Bitcoin Pixabay

À l'instar du Bitcoin, la plus connue d'entre elles, les crypto-monnaies ont été initialement conçues comme des instruments d’échange dans le monde numérique. Crypto-monnaies, crypto-actifs... Que recouvrent exactement ces termes ? Sont-elles vraiment des monnaies ? Comment éviter les arnaques ?

Crypto-monnaies, crypto-actifs... de quoi s'agit-il ?

Selon l'Institut national de la consommation (INC), une crypto-monnaie désigne « une monnaie virtuelle qui repose sur un protocole informatique de transactions cryptées et décentralisées, appelé blockchain ou chaîne de blocs ».

Plus largement, les crypto-actifs représentent « des actifs virtuels stockés sur un support électronique permettant à une communauté d’utilisateurs les acceptant en paiement de réaliser des transactions sans avoir à recourir à la monnaie légale. »

Qui crée les crypto-monnaies ?

Elles sont créées par une communauté d’internautes, également appelés « miners » à partir d'un algorithme qui génère des « jetons » (ou tokens, en anglais) qui sont ensuite alloués à chaque « miner » en récompense de sa participation au fonctionnement du système.

La technologie employée est celle de la « blockchain » (chaîne de blocs ou registre de transactions, en français) qui permet de garder la trace d'un ensemble de transactions, de manière décentralisée, sécurisée et transparente.

Une fois créés, ces jetons sont stockés dans un coffre-fort électronique enregistré sur l’ordinateur, la tablette ou le portable de l’utilisateur, voire à distance (par exemple dans le cloud). Il est ensuite possible de les transférer via internet et de façon anonyme entre les membres de la communauté.

À savoir

Bitcoin, Ether ou Ripple pour ne citer que les plus connus... En 2019, on dénombrait 2871 crypto-monnaies en circulation dans le monde.

Sont-elles légales et sûres ?

Contrairement à la monnaie électronique, les monnaies virtuelles ou crypto-monnaies n’ont pas à ce jour de statut légal explicite et leur encadrement par les pouvoirs publics reste embryonnaire.

En droit français, les crypto-monnaies n’ont pas de statut juridique clair et ne sont pas reconnues comme des instruments financiers. De ce fait, les crypto-monnaies ne sont pour l'heure pas réglementées.

À ce sujet, l'Autorité des marchés financiers (AMF) indique que «l’investissement en crypto-actifs est risqué et de nombreux escrocs opèrent sur internet».

Si vous souhaitez investir dans les crypto-actifs, sachez que l'AMF recense les sites d'arnaques liés aux crypto-actifs au sein de la liste noire de l’Autorité des Marchés Financiers. Pensez à la consulter.

À savoir

Selon l’article L111‑1 du Code monétaire et financier (CMF), « la monnaie de la France est l’euro ». C’est donc la seule monnaie ayant cours légal en France. Aussi, si un professionnel peut accepter de se faire payer en crypto-monnaie, rien ne l'empêche non plus de les refuser.

Quels sont les risques ?

En investissant dans les crypto-actifs, vous pouvez notamment faire face aux risques :

  • de bulle spéculative : le cours des crypto-monnaies est très volatil et expose les acheteurs à des pertes financières potentiellement très importantes
  • de piratages informatiques (hacking) : la conservation des crypto‑actifs n’offre aucune protection en matière de sécurité des avoirs
  • de blanchiment des capitaux : par leur caractère anonyme, les crypto‑actifs favorisent le contournement des règles relatives à la lutte contre le blanchiment des capitaux ou peuvent participer au financement du terrorisme ou d'activités criminelles.

Lire aussi : Placements financiers : comment éviter les arnaques ?

Aller plus loin

Brexit : l'UE engage une procédure contre le Royaume-Uni, qu'elle accuse de violer le traité de retrait

Le Brexit a beau être achevé, le feuilleton n'est pas pour autant terminé. L'Union européenne a engagé lundi 15 mars la première étape d'une procédure d'infraction contre le Royaume-Uni pour violation du traité de retrait signé fin 2019. Elle accuse Londres de ne pas respecter le protocole spécifique à l'île d'Irlande, un des points sur lesquels les négociations avaient été les plus compliquées.

 

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Pour protéger le marché unique européen tout en évitant le retour de contrôles à la frontière entre l'Irlande du Nord, membre du Royaume-Uni, et la République d'Irlande, qui appartient à l'UE, le protocole prévoyait la mise en place de contrôles douaniers au sein du Royaume-Uni, entre l'Irlande du Nord et le reste du pays.

Mais.............................. Poursuivre sur https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/la-grande-bretagne-et-l-ue/

Covid-19 : les entreprises pourront verser une prime défiscalisée de 1 000 euros à tous les salariés en 2021

Les entreprises seront-elles nombreuses à la verser ? Jean Castex a annoncé lundi 15 mars qu'il serait à nouveau possible pour elles, en 2021, de verser à tous leurs employés une prime allant jusqu'à 1 000 euros qui sera défiscalisée et exonérée de cotisations sociales. Un dispositif similaire, parfois appelé "prime Macron", avait été proposé en 2019, dans la foulée du mouvement des "gilets jaunes", et en 2020, face à la crise liée au Covid-19.

"Les travailleurs de la deuxième ligne", exerçant des activités jugées essentielles pour la continuité économique comme le commerce, la propreté, le bâtiment ou le transport routier, "devront bien entendu en être les bénéficiaires privilégiés", a estimé Jean Castex.........................

Aller plus loin sur https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/covid-19-les-entreprises-pourront-verser-une-prime-defiscalisee-de-1-000-euros

Déployer la semaine de travail sur 4 jours

Une solution pour relancer l'économie locale après le Covid?

L'actuelle pandémie est une calamité mais elle aura une fin comme toutes celles qui l'ont précédé dans l'histoire des humains.
La priorité sera alors de relancer l'économie pour sauver ce qui peut encore l'être, les entreprises et les emplois. L'urgence sera aussi de redonner une visibilité professionnelle aux jeunes qui ont particulièrement souffert de la situation mais qui ont su rester solidaires de leurs ainés.

Les organisations patronales, Medef en tête, ont déjà fait part de leur proposition : allonger la durée du temps de travail. Pour les syndicats une telle idée n'a pas de sens, elle est même scandaleuse et ne servira à rien.

Les uns et les autres n'ont pas tout à fait tort.... Ni tout à fait raison… Mais comment concilier ces postures qui semblent antagonistes?
La réponse se trouve peut-être aux antipodes, à Auckland, où Jacinda Ardern est premier ministre de la Nouvelle-Zélande depuis 2017. L'une des plus jeunes chefs d' État du monde envisage de déployer la semaine de travail sur quatre jours plutôt que cinq afin de donner à ses concitoyens la possibilité de bénéficier de week-ends de 3 jours. L'idée est créer les conditions pour relancer le tourisme de proximité et la culture qui sont des secteurs économiques importants dans son pays, comme ils le sont dans de nombreux pays du monde dont la France.

Jacinda Ardern ne parle pas du temps de travail. C'est aux partenaires sociaux d'en discuter : le garder tel quel, le réduire ou l'allonger en fonction du contexte de chaque entreprise. L'idée séduit aussi les Canadiens qui lors d'un récent sondage se sont déclarés prêts, à 68%, à travailler jusqu'à 10 heures par jour pour gagner une journée supplémentaire de congé hebdomadaire.

Dans les pays anglo-saxons où la journée continue est la norme, c'est beaucoup plus facile d'allonger la durée de travail d'une journée que dans les pays où la coupure du midi est une tradition. Mais pourquoi ne pas se poser la question chez nous malgré tout?
Outre l'attrait de longs week-ends, ce serait aussi une façon d'éliminer des trajets, donc du temps de transports, de l'énergie et de la pollution.

Le moment est peut-être venu de devenir pragmatique et de laisser l'idéologie de coté, au moins pour quelque temps.

Éviter de réinventer l'eau tiède et s'approprier ce qui marche ailleurs ne serait-il pas une forme d'intelligence ?

Le bitcoin dépasse pour la première fois la barre des 60 000 dollars

Le bitcoin ne cesse de battre des records. Selon le site spécialisé CoinMarketCap, la valeur de la cryptomonnaie est montée à 60 197 dollars, samedi 13 mars, à 13h34 (heure française), et continuait d'osciller autour de ce seuil symbolique en début d'après-midi. La célèbre monnaie virtuelle a triplé sa valeur ces trois derniers mois : un bitcoin valait encore seulement 20 000 dollars mi-décembre.

Selon des spécialistes du bitcoin, il s'agit là d'un effet du plan de relance de 1 900 milliards de dollars annoncés aux Etats-Unis.

Poursuivre sur : https://www.francetvinfo.fr/economie/bitcoin/

Bitcoin, Monnaie, Technologie, L'Argent

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Marchés publics : une chance à saisir pour les entrepreneurs du territoire

Le 9 mars dernier, plus de 80 entrepreneurs ont participé au théâtre Molière à une réunion d’information organisée par l’agglopôle et la ville de Sète. Objectif : inciter davantage d’entreprises à profiter de la commande publique. Peut être une image de une personne ou plus et intérieur

Développer l’emploi, soutenir les entreprises, remettre au travail des personnes en difficulté, innover… la commande publique représente aujourd’hui un véritable levier de relance au service de l’économie locale.

Depuis fin 2018, la passation électronique des marchés publics a simplifié les démarches, réduit la charge de travail et les coûts, et accru la participation des petites entreprises.  Une chance à saisir pour les entrepreneurs du Bassin de Thau dans le contexte difficile de la crise sanitaire. Pour autant, les TPE-PME, peu familiarisées avec ce dispositif, sont encore trop peu nombreuses à en bénéficier. Et c’est pour les inciter à franchir le pas que la ville de Sète et l’agglopôle ont voulu donner davantage de visibilité sur les investissements planifiés et proposer de nouvelles mesures d’accompagnement aux acteurs locaux pour les aider à répondre aux marchés publics.Peut être une image de 1 personne et position debout

SAM n°1 en Région

Entouré de nombreux élus et directeurs de service de Sète agglopôle méditerranée, et des représentants de la ville de Sète, l’OPH Sète Thau Habitat, la SA Elit, la SPBLT... François Commeinhes, président de SAM et Maire de Sète, a ouvert la séance en rappelant les efforts consentis dès l’annonce du confinement par la collectivité, «la plus mobilisée en Occitanie en termes de soutien financier aux entreprises impactées par la crise Covid. Plus de 1000 entreprises locales ont bénéficié du plan de soutien massif porté par SAM, un engagement sans précédent de plus de 14 M€ d’investissement» a-t-il déclaré.

Pour autant, en ayant recours au prêt bancaire à taux faibles, la commande publique n’a pas ralenti. L’an dernier, alors que l’Hérault affichait une baisse de 20% d’investissement public, SAM a investi 166 M€dont 80% au profit des entreprises régionales.

 La dynamique se poursuit… D’ores et déjà, de grands projets sont planifiés pour l’année 2021. De quoi remplir les carnets de commande des entreprises du bassin de Thau.

 

► Pour le territoire : la médiathèque de Balaruc-les-bains (2,7M€), la piscine de Gigean (7M€), la restructuration des accès  RD2/Balaruc loisirs (2,5M€), la construction d’une STEP à Villeveyrac (3M€), l’aire d’accueil du Pont Levis à Sète (1M€)...

 

► Pour la ville de Sète : pas moins de 38 projets  (19M€) dont la Place Stalingrad, le pont du conservatoire, la salle polyvalente de l’Île de Thau... 

 

► Pour la SPLBT et la SA ELIT : 6 projets dont le parking Aristide-Briand (10,8M€), la requalification des  ZA La Barrière et Balaruc Loisirs (3M€)…

 

► Pour Sète Thau Habitat : 13 projets (37M€) en constructions neuves, ventes sur plan et réhabilitations...Peut être une image de une personne ou plus et intérieur

 

La prime Macron bientôt réactivée ?

Le gouvernement souhaiterait récompenser le travail des salariés de "la deuxième ligne" avec une prime qui ressemblerait à celle créée par Emmanuel Macron en 2018. 

Certains secteurs d'activités ont beaucoup travaillé pendant et entre les deux confinements, à l'image des caissières, des livreurs ou encore des aides à domicile. Des salariés dits de "la deuxième ligne", que le gouvernement voudrait récompenser à en croire Les Echos, puisque Jean Castex pourrait annoncer "un geste" en leur faveur lundi 15 mars en marge du sommet social qui se tiendra à Matignon.

Ce coup de pouce financier pourrait ressembler à la prime Macron........

Poursuivre sur : https://actu.orange.fr/politique/la-prime-macron-bientot-reactivee-magic

Entreprises : les citoyens financent vos projets

La Région lance « Epargne Occitanie », un portail de financement participatif citoyen. Pour les entreprises, c’est l’opportunité de bénéficier de la force d’un territoire pour se développer et créer des emplois.

 

(Pixabay)

Face à la crise sanitaire, les entreprises cherchent à s’adapter rapidement, faisant face à des défis financiers et opérationnels. Pour soutenir leurs besoins en investissements et appuyer la relance économique, la Région [1] crée « Epargne Occitanie », un portail régional du financement participatif. Grâce à lui, les citoyens donnent un sens à leur épargne, qui a augmenté en 2020, en investissant dans les entreprises et l’emploi local.

Se développer et gagner en visibilité

 Première à l’échelle régionale, la plateforme « Epargne Occitanie » accompagne la croissance et l’innovation des entreprises locales. Elle est lancée en partenariat avec la CCI Occitanie, l’AREC et WISEED. Avec l’appui des citoyens, les entreprises pourront financer leurs projets de développement allant de 50 000 € à 8 millions € sur une durée maximale de 7 ans. Elles bénéficieront également d’un accompagnement sur-mesure selon leurs besoins. Les financements peuvent concerner des prêts [2], des augmentations de capital ou des dons. Les secteurs visés sont l’environnement, les énergies renouvelables, la santé, le numérique, l’alimentation et l’immobilier.

Comment fonctionne « Epargne Occitanie » ?

Les sociétés créées depuis plus de deux ans peuvent déposer leur dossier directement sur la plateforme « Epargne Occitanie ». Un comité fera une sélection rigoureuse des projets conformément à la réglementation. Ils seront ensuite soumis au vote des citoyens. Puis viendra une phase approfondie de vérifications [3] avant l’ouverture de la collecte en ligne.
 

Vous avez des questions ?
Appelez le 05 31 61 62 63 ou envoyez un mail à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Pour la relance des entreprises et de l’emploi en Occitanie

La Région a lancé dès juillet 2020 un vaste plan pour relancer l’économie et garantir l’emploi régional, engageant 211 millions d’euros. Depuis le début de la crise, 50 000 entreprises ont été aidées par la Région.

Par ailleurs, la Région a fait de l’ingénierie financière un axe fort de sa stratégie d’accompagnement des entreprises. Afin de faciliter l’accès aux financements privés, elle agit en partenariat avec plus d’une dizaine d’opérateurs financiers en Occitanie et près de trente fonds actifs. Entre 2017 et 2019, plus de 11 400 TPE-PME d’Occitanie ont pu être soutenues grâce à ces outils financiers.

En savoir plus

Economie sociale et solidaire : Olivia Grégoire s’engage pour la parité

À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, Olivia Grégoire, secrétaire d’État chargée de l’Économie sociale, solidaire et responsable, s’engage pour favoriser l’égalité femmes-hommes dans toutes les branches de l’économie sociale et solidaire, et promeut la publication du livret ESSentiELLES.

 

Des actions concrètes pour l’égalité dans les structures ESS

L’économie sociale et solidaire (ESS) est constituée à 69% de femmes, mais celles-ci ne sont que 37% à occuper la présidence d’une structure, et 45% sont membres de conseils d’administration ou des bureaux des structures de l’ESS.

Portant notamment au cœur de ses valeurs le principe « une personne = une voix » et l’impact social, l’économie sociale et solidaire porte l’égalité entre les femmes et les hommes, décrétée « grande cause du quinquennat » par le président de la République.

C’est l’esprit de l’initiative lancée ce 8 mars par la secrétaire d’État chargée de l’Économie sociale, solidaire et responsable et qui  repose sur 4 axes principaux :

  • inspirer,
  • s’engager,
  • se former,
  • entreprendre.

Ce travail se déroulera tout au long de l’année 2021 en co-construction avec cinq ambassadrices, femmes engagées et représentatives des structures de l’ESS.

Olivia Grégoire a réuni également les têtes de réseaux, afin que ces derniers s’engagent sur les actions concrètes à mettre en œuvre d’ici la fin de l’année 2021 pour améliorer l’égalité hommes - femmes :

  • parité dans les instances de gouvernance,
  • lutte contre les stéréotypes,
  • égalité dans les carrières.

Publication d'ESSentiELLES, un livret de bonnes pratiques

Afin d’accompagner les structures dans leur réflexion sur la parité et sur l’égalité entre les femmes et les hommes, un livret de conseils est publié le 8 mars par le secrétariat d’État avec la participation d’Elisabeth Moreno, ministre en charge de l’Égalité entre les femmes et les hommes, de la discrimination et de l’égalité des chances.

Olivia Grégoire, secrétaire d’État chargée de l’Économie sociale, solidaire et responsable :

Cet ouvrage sera l’un de nos outils sur le terrain pour que tous ceux qui veulent faire mieux, disposent d’une boussole. Et nous écrirons ensemble le prochain numéro à l’épreuve des retours du terrain. Nous nous enrichirons toujours de nos différences.