ECONOMIE

Des aides disponibles pour votre entreprise avec France Relance

La prime à la conversion constitue une aide à l’achat ou à la location d’un véhicule peu polluant, en échange de la mise au rebut d’un vieux véhicule polluant.

De quoi s’agit-il ?

La prime à la conversion constitue une aide aux professionnels pour :

  • l’achat ou la location d’un véhicule électrique ou hybride rechargeable, neuf ou d’occasion, dont l’autonomie est supérieure à 50 km et dont le prix inférieur ou égal à 60 000 €
  • et en échange de la mise au rebut d’un vieux véhicule immatriculé pour la première fois avant 2011 pour les véhicules diesels ou avant 2006 pour les véhicules à essence.

Le montant de la prime s’élève à 2 500 € pour une voiture et à 5 000 € pour une camionnette.

Qui peut en bénéficier ?

Le dispositif s’adresse à tous les professionnels qui souhaitent renouveler leur flotte en faveur de véhicules peu polluants.

La prime à la conversion est cumulable avec le bonus écologique.

Comment en bénéficier ?

La demande de prime peut se faire, soit via un concessionnaire qui vous avance le montant de l’aide, soit directement sur le site dédié à la prime à la conversion.

Calendrier de mise en œuvre

Le dispositif de la prime à la conversion, dans les conditions décrites ci-dessus, est applicable depuis le 3 août 2020 et jusqu'au 30 juin 2021 inclus. A partir du 1er juillet jusqu'au 31 décembre 2021, la mesure évolue. La prime à la conversion ne sera plus versée pour les modèles thermiques Crit'Air 2, englobant tous les diesel.

Liens utiles et contacts

  • Prime à la conversion : pour déposer votre demande et consulter toutes les informations relatives au dispositif.
  • Je change ma voiture : pour évaluer le coût d’utilisation de votre véhicule et l’ordre de grandeur du bénéfice économique et environnemental réalisé grâce à l’achat d’un véhicule plus propre.
  • Je roule en électrique : pour vous informer sur le véhicule électrique.
  • Le détail de la mesure sur service-public.fr.

Entreprises : faites attention aux tentatives d'escroqueries

Demandes frauduleuses, usurpation d'identité, faux courriels ou courriers...vous pensez que seuls les particuliers sont la cible de tentatives d'escroquerie ? Détrompez-vous ! De nombreuses pratiques frauduleuses, notamment celles qui consistent à usurper l'identité de l'administration, touchent également les entreprises. On vous rappelle à quoi vous devez faire attention pour vous prémunir contre ce type d'arnaques !

Faites particulièrement attention aux fraudes qui consistent à usurper l'identité de l'administration

Il existe de nombreuses tentatives d'escroquerie, mais beaucoup d'entre elles consistent à vous faire des demandes en usurpant l'identité d'une administration. Tous les services peuvent être concernés par ces usurpations, mais généralement c'est l’identité de la Direction générale des finances publiques (DGFiP) ainsi que de ses services régionaux, qui est particulièrement utilisée par les fraudeurs.

Plus concrètement, des demandes par courriels ou courriers, faisant référence à des articles du code général des impôts,  parfois accompagnées de faux formulaires en pièce jointe et de fausses signatures, usurpent l’identité et les adresses électroniques de la DGFiP.

L'objectif ? Vous faire communiquer à votre insu des informations sensibles et vous soutirer de l'argent.

Comment faire pour repérer une tentative d'escroquerie ?

De nombreux indices doivent vous mettre sur la piste d'une éventuellement tentative de fraude. Soyez particulièrement attentif au contenu des messages. Certaines choses doivent vous alerter, par exemple :

  • les fautes d'orthographe ou de syntaxe
  • les demandes d'informations détaillées sur l'entreprise ou ses coordonnées bancaires
  • un interlocuteur ou forme de la demande inhabituel (adresse de messagerie très proche de l'adresse habituelle mais néanmoins différente)
  • les fausses adresses courriel (par exemple, toutes les adresses  de la DGFiP authentiques contiennent le suffixe @dgfip.finances.gouv.fr...toute autre dénomination doit donc vous alerter).
  • etc.

Que faire en cas de doute ?

Ne répondez pas !

En cas de doute sur un message, surtout ci celui-ci ne provient pas de l'adresse électronique de vos interlocuteurs habituels (notamment du service des impôts des entreprises (SIE) dont vous dépendez), adoptez la conduite suivante :

  • ne répondez pas
  • ne cliquez pas sur les éventuels liens à l'intérieur du message (ils peuvent vous rediriger vers un faux site)
  • supprimez le message de votre boîte aux lettres.

Signalez la tentative d'escroquerie

En cas de doute sur l’identité de l’expéditeur d’un courrier électronique (ou même postal) portant l'en-tête ou la signature d'une administration, ou bien pour signaler une tentative d'escroquerie, contactez le portail des pouvoirs publics : « internet-signalement.gouv.fr ». Vous pouvez également passer par le téléphone, via le numéro vert gratuit : 0 805 805 817.

Vous pouvez également contacter directement votre Centre des Finances publiques, lorsque le message porte un en-tête de l'administration fiscale, dont le numéro de téléphone figure sur vos documents officiels (avis ou déclarations d'impôts...).

Nos autres conseils pour vous prémunir des tentatives d'escroquerie

Plus généralement, il vous est conseillé d'adopter quelques bons réflexes de prudence au quotidien pour vous prémunir au maximum de tentatives frauduleuses :

  • Si un message suspect est envoyé de la part d'un interlocuteur habituel, contactez-le directement avec les coordonnées que vous utilisez habituellement.
  • Ne cédez pas à la pression et à l'urgence souvent invoquées dans les tentatives d'arnaques. Prenez toujours le temps d'analyser les messages qui vous paraissent suspects avant de répondre.
  • D'une manière générale ne divulguez jamais à l'extérieur des informations sur l'organisation de l'entreprise.
  • Diffusez en interne les alertes sur les arnaques, notamment celles transmises par les fournisseurs, et sensibilisez vos employés aux différents risques d'escroquerie.
  • Instaurez des procédures de vérification complémentaires (pour les paiements internationaux notamment).
  • Si vous avez été victime d'une escroquerie, bloquez immédiatement les coordonnées bancaires frauduleuses et identifiez les paiements déjà réalisés, à venir ou en instance, pour effectuer les rejets et blocages nécessaires.

Pour en savoir plus sur les tentatives d'usurpation de l'identité de l'administration

Thématiques :

Garantie jeunes : le dispositif d'aide sera élargi

Ce dispositif assure aux jeunes de 16 à 25 ans qui ne sont ni en emploi, ni en études, ni en formation, une allocation d'un montant maximal de 497 € par mois. Les bénéficiaires s'engagent à suivre un parcours contractualisé d'accompagnement vers l'emploi et l'autonomie (PACEA) en mission locale. Des évolutions liées aux conditions d'entrée et aux modalités de mise en œuvre de ces parcours ont été annoncées dans un communiqué de presse du ministère du Travail le 16 février 2021.

Ces assouplissements porteront sur les critères de non-imposition, de ressources et de durée des parcours :

  • un jeune souhaitant bénéficier de cette aide n'aura désormais plus besoin d'être fiscalement autonome du foyer de ses parents. Le conseiller de la mission locale pourra, à titre exceptionnel, attester lui-même de sa situation de précarité et de rupture vis-à-vis de sa famille ;
  • les ressources pour entrer dans le dispositif seront évaluées sur les 3 ou les 6 derniers mois, selon l'appréciation la plus favorable pour chaque jeune ;
  • la durée du parcours pourra être modulée de 9 à 18 mois (au lieu de 12 à 18 mois) ;
  • les jeunes en situation de handicap pourront en bénéficier jusqu'à l'âge de 30 ans.

  A savoir : En 2020, plus de 600 000 jeunes ont rejoint un parcours d'insertion vers l'emploi du « plan 1 jeune, 1 solution ». En 2021, le gouvernement prévoit près d'1 million de solutions d'insertion aux jeunes les plus éloignés de l'emploi, parmi lesquelles 200 000 Garantie jeunes.

Crise sanitaire: l'Assemblée vote le budget rectifié, gonflé de 20 milliards d'euros pour aider les entreprises

Selon FranceInfo.fr :

"Vingt milliards d'euros de plus. L'Assemblée nationale a voté, vendredi 11 juin, un budget 2021 rectifié qui complète les aides d'urgence face à la crise sanitaire et accompagne le déconfinement. Adopté en première lecture par 38 voix contre 2, le texte est désormais attendu au Sénat.

Ce premier projet de loi de finances rectificative pour 2021 rallonge de 15,5 milliards d'euros les aides d'urgence, à destination des entreprises et leurs salariés. A ces dépenses, s'ajoutent 1,4 milliard d'euros pour financer plusieurs annonces récentes, dont le maintien des places d'hébergement d'urgence, les indemnisations d'agriculteurs touchés par le gel début avril et le "Pass'Sport" à destination des jeunes. Le gouvernement a en outre fait voter une rallonge de cinq millions d'euros pour soutenir le spectacle vivant et les théâtres privés face aux "pertes de billetterie liées aux mesures de jauge"."

Aller plus loin : https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/confinement/crise-sanitaire-l-assemblee-vote-le-budget-rectifie-gonfle-de-20-

Le fonds de pérennité : qu'est-ce que c'est ?

Contribuer à la pérennité économique d'une ou plusieurs entreprises dont il devient l'actionnaire stable et de long terme et, le cas échéant, financer ou réaliser des œuvres ou des missions d'intérêt général, c'est la vocation du fonds de pérennité, créé par l'article 177 de la loi Pacte. Il permet d'assurer la transmission et la pérennité des entreprises, en particulier des entreprises familiales, et de soutenir des causes d'intérêt général. 

Type de structure hybride, le fonds de pérennité recueille les actions d'une ou plusieurs entreprises (exerçant une activité industrielle, commerciale, artisanale ou agricole) transmises de manière irrévocable et gratuite par ses fondateurs. Le fonds de pérennité peut gérer activement les participations perçues en vue d'assurer le développement de l'entreprise sur le long terme, tout en préservant les valeurs que les fondateurs ont inscrites dans les statuts du fonds. En outre, le fonds peut financer des actions diversifiées, incluant des missions non directement liées à l'entreprise, telles que des activités philanthropiques.

La création d'un fonds de pérennité économique est déclarée par formulaire à la préfecture du département où se trouve son siège social. Cette déclaration mentionne la date, la dénomination, l'objet et le siège du fonds de pérennité, la durée pour laquelle il est constitué, la date de clôture de son exercice ainsi que les noms, prénoms, dates de naissance, lieux de naissance, professions, domiciles et nationalités des membres du conseil d'administration et du comité de gestion. Cette déclaration est assortie du dépôt de ses statuts et de l'indication des titres ou parts rendus inaliénables. Le fonds de pérennité économique jouit de la personnalité morale à compter de la date de publication de la déclaration au Journal officiel.

Thau Med Addict : quand les professionnels du Bassin de Thau font leur cinéma !

Ici, l'authenticité c'est pas du cinéma

 

Le 08 juin 2021, veille de la réouverture des restaurants, ce sont des partenaires enthousiastes et unis qui ont présentés leur stratégie commune de valorisation des produits de la mer et de la lagune de Thau. Une démarche impulsée par la CCI Hérault avec le soutien de la Région Occitanie, du Département de l’Hérault, de l’UMIH et Sète Agglopôle Méditerranée. Et vous, êtes-vous #ThauMedAddict ?

C’est sur le site de l’écailler de Saint-Pierre à Sète, au pied du théâtre de la mer, que les acteurs de la lagune de Thau et de Méditerranée s’étaient donnés rendez-vous ce 08 juin pour découvrir la campagne de communication dont ils sont l’égérie.

Il y a plusieurs mois la CCI Hérault menait une réflexion autour de la valorisation des produits de la mer. Après de nombreux échanges avec les professionnels du secteur (pêcheurs, conchyliculteurs, criées, mareyeurs, transformateurs, tiellistes et restaurateurs), un premier projet a émergé pour contribuer au développement de leurs activités : produire une campagne de communication positive et partagée.

 

Aujourd’hui, l’heure est à la présentation de cette campagne décalée, basée sur les portraits des professionnels de la filière. Des professionnels de caractère et de conviction qui vendent "plus bien" qu’un produit, ils transmettent une expérience, un souvenir. Les affiches détournent des titres de films bien connus pour affirmer l’authenticité du territoire et de ses professionnels : « Ici sur le Bassin de Thau, on ne fait pas semblant. Ici l’authenticité, c’est pas du Cinéma ! ».

 

Et pour plus de viralité et d’ancrage, un hashtag vient compléter le dispositif : on est tous #ThauMedAddict Parallèlement, cette stratégie de promotion s’appuie sur d’autres actions complémentaires qui viennent elles-aussi soutenir l’attractivité des professionnels :

  • La création de parcours découverte dans l’application Destination Hérault pour découvrir les richesses du territoire et ses professionnels.
    Des parcours travaillés par Sète Agglopôle Méditerranée et les offices du tourisme du territoire, dans le cadre du label « Vignobles & Découverte », qui associent visites culturelles, domaines viticoles et dégustations de Produits de la Mer.

 

  • La mise en place d’un Certificat de Qualification Professionnelle « Écailler / Équipier polyvalent » afin de former une dizaine de demandeurs d’emploi à la valorisation des produits de la mer pour les restaurants du territoire, à partir de septembre prochain, en partenariat avec l’UMIH et les professionnels de l‘emploi.

 

  • Dès la rentrée, un travail sera réalisé sur un guide BtoB à destination de la grande distribution locale et régionale, ainsi que de la restauration collective, dans une démarche complémentaire au travail de la Région Occitanie sur cette cible.

 

Avec les professionnels du bassin de Thau, nous sommes tous #ThauMedAddict !

Le marché du bitcoin dépasse 1.000 milliards de dollars

Une nouvelle flambée du prix du bitcoin vendredi porte la valeur de l'ensemble des bitcoins créés depuis 2009 à plus de 1.000 milliards de dollars, un marché dopé par l'engouement de certaines grandes entreprises et malgré les inquiétudes des régulateurs.

Vers 16H40 GMT (17H40 à Paris), le bitcoin a atteint un nouveau plus haut historique à 54.790 dollars, en hausse de 5,5% sur la séance. Vers 19H30 GMT, il était encore plus haut, aux alentours de 55.155 dollars.

Avec plus de 18,6 millions de bitcoins créés depuis son lancement en 2009 par des anonymes, l'ensemble du marché représente potentiellement 1.015 milliards de dollars, selon le site Coinmarketcap.com.....................

Aller plus loin : https://finance.orange.fr/actualite-eco/article/le-marche-du-bitcoin-depasse-1-000-milliards-de-dollars-CNT000001xfknC/photos/a-1-000-milliards-de-dollars-le-marche-du-bitcoin

Qu'est-ce que l'imposition forfaitaire des entreprises de réseaux (IFER) ?

 

Êtes-vous concerné par l'IFER ?

Instauré par la loi de finances pour 2010 au profit des collectivités territoriales et de leurs établissements publics (EPCI), l’IFER est une imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux. L’IFER concerne les entreprises exerçant leur activité dans le secteur de l’énergie, du transport ferroviaire et des télécommunications.

L’IFER se divise en 10 composantes correspondant à l’une des catégories suivantes : 

  • imposition sur les éoliennes et hydroliennes
  • imposition sur les installations de production d’électricité d’origine nucléaire ou thermique à flamme
  • imposition sur les centrales de production d’électricité d’origine photovoltaïque ou hydraulique
  • imposition sur les transformateurs électriques
  • imposition sur les stations radioélectriques
  • imposition sur les installations gazières et sur les canalisations de transport de gaz naturel, d’autres hydrocarbures et de produits chimiques
  • imposition sur le matériel ferroviaire roulant utilisé sur le réseau ferré national pour les opérations de transport de voyageurs
  • imposition sur certains matériels roulant utilisés sur les lignes de transport en commun de voyageurs en Ile-de-France
  • imposition sur les répartiteurs principaux de la boucle locale cuivre et certains équipements de commutation téléphonique
  • imposition sur les installations de production d’électricité d'origine géothermique.

Lire aussi : Tout savoir sur la cotisation foncière des entreprises (CFE)

Quel est le montant de l’IFER ?

Chaque catégorie d’installation fait l’objet de règles d’assiette et de calcul de l’imposition spécifique. L’IFER est dû chaque année par l’exploitant de l’installation concernée au 1er janvier de l’année d’imposition.

Le montant de l’IFER est revalorisé chaque année.

IFER sur les éoliennes et les hydroliennes

Sont concernées les installations dont la puissance est supérieure ou égale à 100 kilowatts.

Le tarif annuel d’imposition forfaitaire est de 7,65 € par kilowatt de puissance installée au 1er janvier d’imposition.

IFER sur les centrales nucléaires ou thermiques

Il s’agit des centrales nucléaires et des centrales thermiques à flamme produisant de l’électricité. Seules les centrales dont la puissance électrique est supérieure ou égale à 50 mégawatts sont concernées.

Le montant de l’IFER est établi en fonction de la puissance installée dans chaque installation. Il s’élève à 3187 € par mégawatt de puissance installée au 1er janvier d’imposition.

IFER sur les centrales photovoltaïques ou hydrauliques

L’IFER s’applique aux centrales de production d’énergie électrique d’origine photovoltaïque ou hydrauliques (à l’exception des hydroliennes) dont la puissance est supérieure ou égale à 100 kilowatts.

Le montant de l’IFER est fixé de la manière suivante :

  • 3,187 € par kilowatt de puissance installée pour les centrales de production d’énergie électrique d’origine hydraulique
  • 7,65 € par kilowatt de puissance installée pour les centrales de production d’énergie électrique d’origine photovoltaïque.

IFER sur les transformateurs électriques

L’imposition s'applique aux  transformateurs électriques relevant des réseaux publics de transport et de distribution d’électricité.

Le montant de l’imposition est calculé en fonction de la tension en amont des transformateurs (tension électrique en entrée du transformateur) au 1er janvier de l’année d’imposition selon le barème suivant :

  • 151 536€ par transformateur pour une tension en amont supérieure à 350 kilovolts
  • 51 425 € par transformateur pour une tension en amont supérieure à 130 et inférieure ou égale à 350 kilovolts
  • 14 770 € par transformateur pour une tension en amont supérieure à 50 et inférieure ou égale à 130 kilovolts.

IFER sur les stations radioélectriques

L’IFER s’applique aux stations radioélectriques dont la puissance impose un avis, un accord ou une déclaration à l’Agence nationale des Fréquences (ANFR). Il s’agit du matériel permettant d’assurer un service de radiocommunication (émetteurs, récepteurs, antennes, auxiliaires…) comme les « antennes relais ».

Le montant de l’impositionest fixé à 1674 € par station électrique détenue au 1er janvier d’imposition. Ce montant peut être réduit de 75 % pour les nouvelles stations au titre des 3 premières années d'imposition.

Il faut noter que :

  • Pour tout émetteur assurant la couverture de zones du territoire national par un réseau de radiocommunications mobiles et pour lequel n'est pas requis l'accord ou l'avis de l'Agence nationale des Fréquences, le montant de l'imposition forfaitaire est fixé à 10 % du montant.
  • Les stations ayant fait l'objet d'un avis, d'un accord ou d'une déclaration à l'Agence nationale des Fréquences à compter du 1er janvier 2010 et destinées à desservir les zones dans lesquelles il n'existe pas d'offre haut débit terrestre à cette date ne sont pas imposées.
  • Les stations radioélectriques de téléphonie mobile construites en zone de montagne entre le 1er janvier 2017 et le 31 décembre 2020 ne sont pas soumises à cette imposition.
  • Les stations radioélectriques de téléphonie mobile que les opérateurs de radiocommunications mobiles ont l'obligation d'installer pour couvrir les zones caractérisées par un besoin d'aménagement numérique conformément à leurs autorisations d'utilisation de fréquences radioélectriques prévues à l'article L. 42-1 du code des postes et des communications électroniques, et qui sont installées entre le 3 juillet 2018 et le 31 décembre 2022, ne sont pas soumises à cette imposition au titre de leurs 5 premières années d'imposition.

IFER sur les installations gazières

L'IFER s'applique aux installations de gaz naturel liquéfié, aux sites de stockage souterrains de gaz naturel, aux canalisations de transports de gaz naturel, d'autres hydrocarbures et produits chimiques ainsi qu'aux stations de compression utilisées pour le fonctionnement d'un réseau de transport de gaz naturel.

Le tarif de l’IFER varie en fonction des équipements.

IFER sur le matériel ferroviaire roulant

Il s’agit du matériel ferroviaire roulant utilisé sur le réseau ferré national (RFN) pour le transport de voyageurs ou sur les lignes de transport en commun de voyageurs en Ile-de-France.

Le montant de l’IFER est fixé en fonction de la nature du matériel roulant et de son utilisation selon un barème spécifique.

IFER sur les répartiteurs principaux de la boucle locale de cuivre

L’IFER s’applique aux répartiteurs principaux de la boucle locale cuivre. La boucle locale cuivre est la partie de la ligne téléphonique allant du répartiteur de l'opérateur jusqu'au point de terminaison dans les locaux de l'abonné.

Le montant de l’imposition de chaque répartiteur principal dépend du nombre de ligne en service qu’il comporte au 1er janvier d’imposition.

IFER sur les installations de production d’électricité d'origine géothermique

En vertu de l'article 1519 HB du CGI et du II de l'article 1635-0 quinquies du CGI, le tarif de l’IFER est fixé, pour l'année 2021, à 20,12 € par kilowatt de puissance électrique installée au 1er janvier de l’année d’imposition.

Lire aussi : Qu'est-ce que la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) ?

Comment déclarer votre IFER ?

L'IFER suit le régime applicable à la CFE (cotisation foncière des entreprises) en matière de recouvrement, garanties, sûretés et privilèges.

La déclaration de l’IFER doit s’effectuer au plus tard le 2ème jour ouvré suivant le 1er mai de l’année d’imposition.

Si votre entreprise est redevable de l’IFER, votre avis d’IFER figure sur votre avis d’imposition de CFE uniquement disponible sur le site impots.gouv.fr.

Votre IFER ou solde d'IFER en cas d'acompte éventuel, est exigible à la même date que celle fixée pour la CFE due au titre de la même année.

Comment payer votre IFER ?

Comme la CFE, le paiement de l’IFER doit être réglé par un moyen de paiement dématérialisé  :

  • prélèvement automatique (mensuel ou à l’échéance) ou
  • paiement direct en ligne.

Pour les professionnels déjà titulaires d’un contrat de prélèvement automatique, les montants à payer sont prélevés sans nouvelle démarche dans les jours qui suivent la date limite de paiement (généralement le 15 décembre minuit de chaque année).

Si vous n'êtes pas titulaire d'un contrat de prélèvement automatique, muni de votre numéro fiscal, de la référence de votre avis d’impôt et de vos coordonnées bancaires, vous pouvez adhérer au prélèvement à l’échéance. En 2021, vous aviez jusqu’au 31 mai minuit pour adhérer au prélèvement à échéance, sur le site impots.gouv.fr ou auprès de votre Centre Prélèvement Service (CPS) dont les coordonnées figurent dans le cadre « Vos démarches » de l’avis.

Si vous préférez payer directement en ligne, cliquez sur le bouton « Payer » au‑dessus de votre avis. Vous accéderez directement, sans saisie de vos références, au service de paiement dès lors que le compte bancaire à utiliser a été préalablement déclaré dans votre espace professionnel. En 2021, l'adhésion pour le prélèvement mensuel peut se faire jusqu'au 15 juin. La validation de votre règlement doit, elle, intervenir au plus tard le 15 décembre minuit de chaque année.

Téléchargez le tutoriel de la Direction générale des Finances publiques [PDF - 3,80 Mo]

Le quotient familial : comment ça marche ?

Le quotient familial désigne le nombre de parts affectées à chaque foyer fiscal pour le calcul de l’impôt sur le revenu (IR). L'objectif est d'ajuster le montant de l'impôt aux capacités contributives de chaque foyer (situation, charges de famille). Comment s’opère le calcul du quotient familial ?

Le quotient familial : qu’est-ce que c’est ?

Selon l'article 193 du Code général des impôts (CGI), le quotient familial est un système qui divise le revenu imposable en un certain nombre de parts. Fixé en fonction de la situation de famille du contribuable et du nombre de personnes à charge, le quotient familial permet de proportionner le montant de l’impôt afférent à un revenu donné en fonction du nombre de personne qui vivent sur ce revenu.

Calcul du quotient familial

Le quotient familial est calculé chaque année pour chaque foyer fiscal par l’administration fiscale sur la base des données transmises dans la déclaration annuelle de revenus.

Quotient familial : le nombre de parts

  • Si vous êtes célibataire, divorcé ou veuf, vous êtes imposé sur la base d’une part de quotient familial.
  • Si vous êtes marié ou pacsé, vous avez droit à 2 parts de quotient familial.

Si vous avez des enfants à charge, vous pouvez bénéficier de parts supplémentaires de quotient familial.

 Nombre de parts de quotient familial
Majoration du quotient familial (selon la situation et les charges de famille)
Nombre d'enfants Célibataire, divorcé ou veuf Couple marié ou pacsé
0 1 2
1 1,5 2,5
2 2 3
3 3 4
4 4 5
par enfant supplémentaire 1 1

Les enfants titulaires de la carte mobilité inclusion (CMI) mention invalidité ouvrent droit à une demi-part supplémentaire de quotient familial.

Quotient familial et impôt sur le revenu

Pour calculer votre impôt sur le revenu, l'administration fiscale divise le montant de votre revenu imposable par votre nombre de parts de quotient familial. Le résultat ainsi obtenu est ensuite soumis au barème de l'impôt sur le revenu et multiplié par le nombre de parts de votre foyer fiscal pour obtenir le montant de l'impôt sur le revenu dû. Ainsi l'application du quotient familial permet d'atténuer la progressivité de l'impôt sur le revenu.

Exemple

Un couple marié a 3 enfants à charge et un revenu imposable de 100 000 € par an. Le quotient familial est égal au revenu imposable divisé par le nombre de parts : 100 000 / 4 = 25 000 €. L'impôt sur le revenu est calculé de la manière suivante :

Application du barème progressif de l'impôt sur le revenu sur une part entière :

  • 1ère tranche de revenu jusqu'à 10 084 € imposée à 0 %

Reste donc 25 000 € - 10 085 € = 14 915 € à imposer.

  • 2ème tranche de revenu de 10 085 € à 25 710 € imposée à 11 %

14 915 € x 11 % soit  1 640,65 € par part.

Ensuite pour calculer le montant de l'impôt dû, étant donné que le foyer fiscal du couple se compose de 4 parts, il faut multiplier la cotisation ainsi obtenue par le nombre de parts soit : 

1 640,65 € x 4 = 6 562,6 € arrondi à 6 563 €.

Si les enfants n'étaient pas pris en compte, l'impôt sur le revenu serait calculé sur la base de 2 parts et son montant théorique s'élèverait à 18 011 €.

Le couple bénéficie donc d'un avantage fiscal de 11 448 € hors application du plafonnement relatif aux majorations du quotient familial et éventuelle imputation des crédits et réductions d'impôt dont pourrait disposer le couple.

Plafonnement des effets du quotient familial

Les majorations de quotient familial (demi-parts, quarts de part en cas de résidence alternée s'ajoutant à 1 ou 2 parts selon la situation personnelle du contribuable) peuvent faire l'objet d'un plafonnement afin de limiter l'avantage fiscal procuré par le système du quotient familial.

Plafonnement du quotient familial

Conformément à l'article 197 du Code général des impôts, le plafond de réduction d'impôt lié au quotient familial est fixé à :

  • 1 570 € par demi-part supplémentaire liée aux personnes à charge dans le cas général,
  • 938 € pour la demi-part supplémentaire dont bénéficient les personnes ayant élevé seules un enfant pendant 5 ans.

Plafonds spécifiques

Des plafonds spécifiques s'appliquent pour les contribuables se trouvant dans l'une des situations suivantes :

  • Parent isolé élevant seul ses enfants : 3 704 € pour la part entière accordée au titre du 1er enfant à charge (contribuables célibataires, divorcés ou séparés élevant seuls un ou plusieurs enfants)
  • Personne invalide ou ayant le statut d'ancien combattant : une réduction d'impôt complémentaire de 1 565 € est appliquée lorsque le plafond de 1 570 € est atteint pour la demi-part supplémentaire accordée. L'avantage final est donc limitée à 3 135 €.
  • Personne veuve ayant des enfants à charge : une réduction d'impôt complémentaire de 1 748 € est accordée lorsque le plafond est atteint pour les 2 premières demi-parts supplémentaires (3 140 €) s'ajoutant à une part. Ce qui limite l'avantage fiscal à 4 888 €.

Personnes concernées par le plafonnement du quotient familial

Pour savoir si vous entrez dans le champ du plafonnement du quotient familial, l'administration fiscale opère le calcul suivant :

  1. Calcul de votre impôt en fonction de votre quotient familial réel en retenant le nombre de parts correspondant à votre situation et à vos charges de famille.
  2. Calcul de l'impôt sur 1 part (pour une personne seule) ou sur 2 parts (pour un couple marié ou pacsé soumis à une imposition commune) diminué du montant du plafond correspondant à l'ensemble des majorations du quotient familial.

Vous êtes concerné par le plafonnement des effets du quotient familial si le résultat du premier calcul est inférieur au résultat du second calcul.

Ainsi le mécanisme du plafonnement du quotient familial est applicable au couple cité dans l'exemple précédant.

L'avantage fiscal de 11 448 € dont le couple bénéficie est plafonné à 1 570 € par demi part supplémentaire soit 1 570 x 4 = 6 280 €. Le plafonnement appliqué à chaque demi-part porte donc l'impôt sur le revenu du couple à : 18 011 € - 6 280 € soit à 11 731 € au lieu de 6 563 €.

À savoir

Dans les faits, le plafonnement des effets du quotient familial est calculé automatiquement par l'administration fiscale sur la base des informations que vous avez fournies sur votre déclaration annuelle de revenus.

Entreprises, comment proposer le paiement par carte bancaire ?

La carte bancaire est le premier moyen de paiement en France. Elle présente de nombreux avantages pour les professionnels notamment en matière de sécurité et d’optimisation du temps. Comment mettre en place le paiement par carte bancaire dans son commerce ou bien à distance ? Quelles sont les choses à savoir avant de proposer ce mode de paiement ?

Comment proposer le paiement par carte bancaire sur place ?

Comme son nom l'indique, le paiement par carte bancaire sur place nécessite la présence physique du client. Ce dernier procède lui-même au paiement en composant son code de carte (ou par le biais du paiement sans contact) sur le Terminal de Paiement Électronique (TPE). Le terminal effectue les vérifications nécessaires à la validation du paiement et crédite le compte bancaire du professionnel.

Il s'agit d'un moyen de paiement sûr et rapide. Mais comment le mettre en place ?

Rapprochez-vous de votre banque

La première étape dans la mise en place du paiement par carte bancaire est de vous rapprocher de votre banque, afin de discuter et définir l’offre de service la plus adaptée à votre activité (voir ci-dessous).

Définissez vos besoins avec votre banque

Lors de cette étape vous devez définir avec votre banque, les modalités du service pour votre activité, notamment :

  • les types de cartes que vous accepterez
  • le type de Terminal de Paiement Electronique (TPE) que vous utiliserez ainsi que l'ensemble des services associés (installation, assistance technique, maintenance, etc.)   
  • les options de paiement et de fonctionnement (possibilité de paiement sans contact, de règlement en plusieurs fois, modalités d'obtention de la garantie de paiement, automatisation des encaissements, etc.)
  • le module de sécurité pour protéger les données de vos clients et assurer le respect des règles de lutte contre la fraude
  • le type d’informations contenues dans vos relevés et leur fréquence : relevés d’opérations carte et relevés des commissions monétiques perçues par votre banque sur les opérations effectuée.

Souscrivez le contrat d'acceptation de paiement par carte

Une fois vos besoins définis et vos options sélectionnées, votre banque vous propose un « contrat d'acceptation de paiement par cartes », auquel vous pouvez donc souscrire après l'avoir relu attentivement.

Mise en place du paiement par carte bancaire : les autres points à connaitre

Une fois les procédures effectuées et le contrat conclu, vous pouvez commencer à proposer le paiement par carte bancaire à vos clients.

Il faut noter que vous avez la possibilité de définir un montant minimum à partir duquel le paiement par carte bancaire est accepté, de refuser certaines cartes bancaires, ou bien de demander la carte d'identité du client. Si c'est le cas, vous devez cependant en informer vos clients, préalablement et de manière apparente par voie de :

  • marquage
  • étiquetage
  • affichage
  • ou de tout procédé adéquat visant à les informer. Les panneaux à l’entrée d’un magasin ou sur les caisses sont donc par exemple admis s’ils sont visibles.

Concernant les modalités du paiement par carte bancaire, il existe 2 cas particuliers qui requièrent une procédure spécifique :

  • Le paiement avec une carte étrangère non-dotée d’une puce électronique implique de faire signer le ticket édité par le TPE par le client, et de vérifier la concordance de signature sur la carte bancaire.
  • Les paiements au-dessus d’un certain seuil, établi dans votre contrat, doivent également faire l’objet d’une signature de votre client sur le ticket. Ce plafond est généralement fixé autour de 1500 €.

Lire aussi : Professionnels : que faire face à un chèque sans provision ?

Comment proposer le paiement par carte bancaire à distance ?

Contrairement au paiement par carte bancaire sur place, c'est à dire dans votre magasin, votre local, ou votre espace dédié à la vente de vos biens et/ou services, le paiement à distance permet, comme son nom l'indique, d'être payé par un client qui ne se trouve pas physiquement sur place.

Le paiement se fait alors par l'intermédiaire d'un site internet, par téléphone, ou par correspondance écrite.

Rapprochez-vous de votre banque pour souscrire un contrat monétique de vente à distance

Pour pouvoir encaisser à distance les paiements par carte bancaire de vos clients, vous devez disposer d'un contrat monétique de vente à distance.

Comme pour le paiement sur place, vous devez d'abord contacter votre banque, qui après étude de votre dossier, vous octroiera (ou non) cette possibilité. En effet, les risques d'impayés étant plus importants que pour le paiement sur place, les banques évaluent d'abord ce risque et la faculté de leur client à pouvoir le supporter, avant de donner leur autorisation.

Discutez avec votre banque des différentes options

Pour pouvoir utiliser le paiement à distance pour votre entreprise, vous devrez vous équiper d'un Terminal de Paiement Electronique (TPE) ou d'un logiciel vous donnant accès à un TPE dit virtuel.

De même il est possible d'opter, ou non, pour des mesures supplémentaires d'identification (appelé système d'authentification forte), au moment où le client réalise son paiement.

Discutez de ces services et des différentes options avec votre banque, afin de les adapter au mieux aux besoins de votre activité.

Lire aussi : Cartes bancaires, chèques, espèces : quels moyens de paiement êtes-vous obligés d’accepter ? | Professionnels, quelles sont vos obligations en matière d’affichage des prix ?

Tout savoir sur la mise en place du paiement par carte bancaire

Impôt minimal mondial sur les entreprises

Selon France Info :

"Les pays du G7 s'accordent sur un impôt sur les sociétés "d'au moins 15%", la France salue une étape "historique"

"Pour Bruno Le Maire, la France a obtenu "gain de cause" dans son combat pour une "juste taxation des génats du digital"."C'est un accord historique", selon le ministre français des Finances, Bruno Le Maire. Les pays du G7, réunissant les pays les plus riches de la planète, se sont engagés sur l'objectif d'un taux d'impôt minimal mondial sur les sociétés d'"au moins 15%", d'après un communiqué commun, publié samedi 5 juin, à l'issue d'une réunion de deux jours à Londres."

 

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Livret A : comment ça marche ?

Le livret A est un produit d’épargne réglementé par l’État, qui décide de son fonctionnement, de son taux, de son plafond, de la qualité des titulaires... et dont les intérêts sont exonérés d’impôt sur le revenu et de prélèvements sociaux. Mais concrètement, savez-vous comment cela fonctionne-t-il ? Quel est le taux pratiqué ? Explications.

Quel est le plafond du livret A ?

Le plafond du livret A est fixé à 22 950 € pour les particuliers et à 76 500 € pour les associations, hors calcul des intérêts capitalisés.

Quel est le taux du livret A ?

Le taux d’intérêt annuel du livret A est fixé à 0.50 % depuis le 1er février 2020. Il est fixé par l’État. Dans le détail, depuis le 1er février 2020, le taux du livret A est fixé comme la moyenne semestrielle du taux d'inflation et des taux interbancaires à court terme, avec un arrondi calculé au dixième de point le plus proche, sans pouvoir être inférieur à 0,5 %.

Date de calcul des intérêts

Les intérêts du livret A sont calculés le 1er et le 16 de chaque mois.

Date de versement des intérêts

Les intérêts cumulés sur l'année s'ajoutent au capital le 31 décembre. L'ajout de ces intérêts peut porter la valeur du livret au-delà du plafond du livret.

Lire aussi : Le Plan épargne logement (PEL) : comment ça marche ?

Quelle est la fiscalité du livret A ?

Le livret A est exempté de toute fiscalité (impôt sur le revenu ou prélèvements sociaux).

Lire aussi : Ouvrir un livret d'épargne populaire (LEP)Epargne : qu'est-ce que le livret jeune ?

Comment ouvrir un livret A ?

Auparavant réservé aux clients de la Caisse d’Épargne, de la Banque Postale et du Crédit mutuel (sous le nom de livret bleu), le livret A peut être proposé par toutes les banques, y compris les banques en ligne, depuis 2009.

Les particuliers, mineurs ou majeurs, peuvent ouvrir un livret A. Certaines associations sont aussi autorisées à en posséder un.

Un seul livret A par personne !

Attention ! Si vous êtes déjà titulaire d'un livret A, il n’est pas possible d’en ouvrir un autre. Vous êtes tenu de clôturer le livret A que vous possédez avant d’ouvrir un nouveau livret A dans une autre banque. Depuis le 1er janvier 2013, la banque vérifie systématiquement que vous ne possédez pas d'autre livret A avant d'en ouvrir un à votre nom dans son établissement. Les personnes ayant plusieurs livrets A peuvent être soumises à des amendes.

Il est également interdit de cumuler avec un livret bleu (livret A du Crédit mutuel) ouvert après septembre 1979.

Lire aussi : Comment fonctionne un compte épargne logement (CEL) ?

Comment déposer ou retirer de d'argent sur un livret A ?

Les fonds que vous déposez sur un livret A sont disponibles à tous moments.

Vous pouvez retirer l’argent de votre livret A à partir de 16 ans, sauf opposition du représentant légal. Une opération de retrait ou de dépôt doit être effectuée pour un montant minimum de 10 € ou 1,50 € pour les personnes ayant un compte à La banque postale. Le compte ne peut jamais être débiteur.

Vous ne disposez pas de chéquier ou de carte de paiement sur votre livret A.

Lire aussi : La garantie bancaire des dépôts

Comment clôturer un livret A ?

Pour clôturer votre livret A, informez votre banque en vous déplaçant dans l'établissement ou par courrier postal simple.

À savoir

  • Il n'est pas possible de transférer un livret A d'une banque à une autre depuis le 1er janvier 2012. Ce transfert a été possible du 1er janvier 2009 au 31 décembre 2011.
  • Vous avez oublié l'existence d'un livret A dont vous êtes le titulaire ? Sachez que si ce compte est resté inactif pendant 10 ans, ce dernier est automatiquement transféré à la Caisse des dépôts qui le conserve pendant 20 ans. Grâce à l'outil Ciclade de la Caisse des dépots, vous pouvez chercher gratuitement si vous êtes le titulaire d'un livret A et effectuer une demande pour que les fonds vous soient restitués.

Lire aussi : Comparez gratuitement et simplement les tarifs bancaires

Livret A : à quoi servent les fonds ?

Les fonds collectés sur les livrets A sont centralisés par la Caisse des dépôts et consignations. Ils servent à financer le logement social et le renouvellement urbain.

Lire aussi : Découvert bancaire : quels frais peuvent vous être facturés ?

Covid-19 : "Nous passons du 'quoi qu'il en coûte' au 'quoi qu'il arrive'", annonce Gabriel Attal

Selon Orange.fr :

Le porte-parole du gouvernement et le ministre de l'Economie ont salué la reprise "forte" de l'économie française. Cette reprise va se traduire par une adaptation des aides aux entreprises qui seront "ciblées sur les secteurs les plus touchés" par la crise.

C'est "le début de la fin du 'quoi qu'il en coûte'".

Annoncé au début de la crise sanitaire, au printemps 2020, par Emmanuel Macron, le "quoi qu'il en coûte" va laisser la place au "quoi qu'il arrive", a annoncé le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal mercredi 9 juin, à l'issue du conseil des ministres hebdomadaire..........

 

Poursuivre sur : https://actu.orange.fr/france/covid-19-nous-passons-du-quoi-qu-il-en-coute-au-quoi-qu-il-arrive