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Rendez-vous annuel dédié à la création et au développement des jeunes entreprises en région, le salon est l’occasion d’échanger, de partager des expériences et d’accélérer son projet de création d’entreprise.
La Place Créative représente une opportunité pour les étudiants, startupers, auto-entrepreneurs, séniors en seconde vie professionnelle, créateurs par nécessité, serial entrepreneurs, pluri-actifs ou demandeurs d’emploi, de rencontrer les experts présents, accélérant ainsi leur projet et assurant la stabilité de leur entreprise naissante ou récente.
Les nouveautés 2023 :
• Le Salon La Place Créative annonce son changement de lieu pour cette nouvelle édition, qui se tiendra désormais au Parc des Expositions de Montpellier. Une transition qui vise à offrir aux participants une expérience entrepreneuriale avec toujours plus de contenus.
• « À la recherche de mon associé » ! Une initiative pour connecter des entrepreneurs héraultais avec des partenaires potentiels, qu’ils soient associés, investisseurs ou Business Angels. Plus d’infos sur https://bit.ly/3RinPnP
De nombreux temps forts viendront aider les futurs dirigeants :
• Des workshops au cœur du salon pour plus d’interactivité
• Des speed meeting sectoriels afin de créer du lien avec de potentiels partenaires • Du networking sur l’Espace Réseaux
• Les rendez-vous experts gratuits de 30 minutes, permettant un moment d’échange personnalisé et individuel avec avocats, notaires, banquiers, experts-comptables, spécialistes de la propriété intellectuelle.
• Concours La Place aux Pitchs
• La remise des prix « Talents des quartiers ».
La Place Créative : un salon inspirant pour partager l’aventure entrepreneuriale !
En France, toutes les entreprises qui emploient au minimum 20 salariés, sont soumises à l’obligation d’emploi des travailleurs handicapés (OETH) dans une proportion d'au moins 6 % de leur effectif. Comment s’effectue le décompte des salariés ? Que risquez-vous en cas de non-respect de l’obligation d’emploi ? On vous explique.
Tous les employeurs, de droit public comme de droit privé, sont tenus de respecter l'obligation d'emploi des travailleurs handicapés (OETH), dès lors qu'ils comptent au moins 20 salariés.
Si vous êtes concerné par l'OETH, vous devez employer des travailleurs handicapés dans une proportion de 6 % de votre effectif moyen annuel, ou « effectif d'assujettissement ».
À savoir
Si vous venez seulement de créer votre entreprise, ou que vous venez d'atteindre les 20 salariés, vous disposez d'un délai de cinq ans pour respecter votre OETH.
Pour respecter l'OETH, les employeurs sont tenus d'employer des personnes en situation de handicap entrant dans l'une des catégories suivantes :
Toutes les formes d'emploi (salarié en CDI ou CDD, stagiaire, contrat aidé, contrat d’alternance, intérim, etc.) sont concernées par l'OETH.
Le seuil de 20 salariés s’apprécie en équivalent de temps plein. Il est calculé selon la moyenne annuelle des effectifs.
Les entreprises concernées par l'obligation d'emploi de travailleurs handicapés doivent justifier qu'elles ont bien rempli cette obligation d'emploi : elles doivent déclarer chaque année le nombre de travailleurs handicapés dans la déclaration obligatoire d’emploi de travailleurs handicapés (DOETH).
Cette déclaration est effectuée par le biais de la déclaration sociale nominative (DSN).
En cas de non-respect de l'OETH, les entreprises s'exposent au versement d'une contribution financière annuelle à l'Agefiph (le paiement se fait auprès de l'Urssaf). Le montant de cette contribution est calculé en fonction du nombre de travailleurs handicapés que l'entreprise aurait dû théoriquement employer.
Un simulateur de l'Agefiph permet d'estimer le montant de la contribution financière selon les nouvelles modalités de calcul.
À savoir
Dans certains cas, les entreprises n'ayant pas respecté leur OETH sont soumises à une contribution annuelle majorée. C'est le cas par exemple si cette obligation n'a pas été respectée pendant une période supérieure à trois ans.
Déclaration obligatoire d'emploi des travailleurs handicapés (DOETH) sur le site d'entreprendre.service-public.fr
Les démarches administratives sont un frein au bon développement de votre entreprise ? Dites-le ! Participez à la grande consultation nationale et faites remonter des pistes de simplification basées sur votre expérience. |
Vous recevez des dons et vous émettez des reçus fiscaux ? Vous avez l’obligation de déclarer à l’administration fiscale le nombre de reçus émis et le montant des dons et versements reçus au cours de l’année. Explications.
Cette obligation déclarative concerne tous les organismes qui délivrent des reçus, attestations ou tout autre document par lesquels ils indiquent à un contribuable qu’il est en droit de bénéficier des réductions d’impôt, qu’il s’agisse de dons reçus :
À savoir
Les associations de financement électorales, les mandataires de partis et groupements politiques mentionnés au 3 de l’article 200 du code général des impôts ne sont pas concernés.
Vous devez déclarer à l’administration fiscale :
Cette obligation s'applique aux documents délivrés relatifs aux dons et versements reçus à compter du 1er janvier 2021 ou au titre des exercices ouverts à compter du 1er janvier 2021.
En revanche, si vous n’envoyez pas de reçu fiscal au titre d’un don au cours d’un exercice ou d’une année civile donnée, vous n’avez aucune déclaration à déposer.
Comment effectuer la déclaration ?
Si vous êtes un organisme n’ayant pas d’obligation fiscale, vous devez réaliser votre déclaration en ligne sur le site demarches-simplifiees.fr dans l'espace prévu à cet effet.
La déclaration peut être effectuée par le dirigeant de l’organisme ou toute personne mandatée par ce dernier pour effectuer la déclaration (salarié, bénévole, conseil, etc.).
Vous devez compléter le formulaire en ligne dans lequel vous renseignez la forme juridique de l’organisme, la dénomination, l’adresse et l’identifiant lorsqu’il en a un (numéro SIRET ou RNA ou tout autre numéro d’identification) ainsi que le montant cumulé des dons et versements perçus au titre de l'exercice et ayant donné lieu à l’émission de reçus, attestations au tous autres documents attestant auprès du donateur qu’il est en droit de bénéficier du régime de faveur du mécénat et le nombre de documents délivrés au titre de l’exercice.
À savoir
Pour vous aider à créer votre compte et effectuer votre déclaration, vous pouvez consulter le guide utilisateur disponible sur le site impots.gouv.fr.
La déclaration doit être faite dans les trois mois suivant la clôture de l’exercice.
Si l’exercice est clos le 31 décembre ou si aucun exercice n’est clos au cours d’une année, la déclaration est à déposer au plus tard le deuxième jour ouvré suivant le 1er mai.
Souvent utilisé dans le domaine automobile, le leasing (ou crédit-bail) permet de louer un véhicule pour une durée déterminée avant d’en devenir éventuellement propriétaire. On vous explique comment cela fonctionne.
Leasing, location avec option d'achat (LOA), location avec promesse de vente ou crédit-bail : ces quatre termes désignent un même type de crédit à la consommation qui permet à tout particulier d’avoir la jouissance d’un bien en contrepartie du paiement de mensualités, et de décider à la fin du contrat d’acheter ou non ce bien.
Même si le leasing s’applique à une multitude de biens, ce crédit à la consommation sert souvent à l’utilisation puis à l’éventuelle acquisition d’un véhicule (voiture, moto, scooter, utilitaire, etc.).
Le principe ? Une banque ou un établissement de crédit achète un véhicule pour votre compte et en est le propriétaire. Par contrat, vous vous engagez à lui verser chaque mois un loyer pendant une certaine période, ce qui en contrepartie vous permet d’utiliser le véhicule.
À l'issue du délai d'utilisation convenu dans le contrat, le consommateur dispose de deux options :
Il est également possible de rendre le véhicule et de souscrire un nouveau contrat de leasing pour un autre véhicule à l’issue du contrat initial.
Le leasing ne doit pas être confondu avec la location longue durée (LLD), qui permet, elle aussi, de louer un véhicule pour une durée déterminée, moyennant le paiement de mensualités.
À la différence du leasing ou de la LOA, la LLD n’est pas un crédit et n’offre pas la possibilité d’acheter le véhicule concerné à la fin du contrat.
Le particulier a généralement recours au leasing lorsqu’il prévoit d’utiliser le véhicule pendant une durée déterminée et assez restreinte, le plus souvent entre 24 et 72 mois. Cela permet de disposer d'un véhicule, sans pour autant s’engager nécessairement à l’acheter.
Le leasing présente de nombreux autres avantages :
Même si le leasing présente des avantages pour le consommateur, certains éléments peuvent se révéler moins intéressants que la souscription d’un crédit automobile classique et sont donc à prendre en compte :
Le leasing est proposé par les banques, les établissements de crédit mais aussi par des enseignes commerciales. Ce sont d’ailleurs ces dernières qui proposent le plus souvent ce type de crédit. Quoi qu'il en soit, le leasing est géré par une banque ou un établissement de crédit partenaire de l’enseigne.
Notez que, comme pour tout crédit, la banque ou l'établissement de crédit accorde le leasing selon ses propres conditions, liées notamment aux capacités financières du consommateur. Ces établissements peuvent également refuser le leasing à un client.
Le contrat de leasing doit obligatoirement indiquer les éléments suivants :
Si le contrat le prévoit, l'achat peut être réalisé en cours de location et non à la fin du contrat.
Comme pour tout crédit à la consommation, vous disposez de 14 jours à partir de la signature du contrat pour vous rétracter auprès de l’établissement prêteur (article L312-19 du code de la consommation).
Vous pouvez utiliser le formulaire fourni avec votre contrat de crédit ou ce modèle de courrier, à envoyer via une lettre recommandée avec accusé de réception.
Afin de devenir définitivement propriétaire du véhicule à la fin de la période de leasing, vous devez :
Vous devez rendre le véhicule à l'établissement propriétaire. Vous récupérez alors votre dépôt de garantie si le véhicule est remis dans un état conforme.
Vous n'avez plus rien à payer.
Si vous rencontrez un litige avec un organisme prêteur, notamment concernant le montant des loyers, ou à propos d'une clause du contrat que vous considérez abusive, vous pouvez essayer de trouver une solution amiable en contactant par exemple le service client.
En parallèle, renseignez-vous sur vos droits auprès de direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF).
Vous pouvez par la suite solliciter l'intervention d'un tiers, par exemple :
Savez-vous qu’il est possible pour une entreprise de facturer ses clients et partenaires dans une devise étrangère ? Sous quelles conditions ? On vous explique.
Il est possible pour une entreprise située en France d’effectuer sa facturation dans une autre devise que l’euro si cela est nécessaire pour elle. Cependant, pour qu’une entreprise ait le droit de facturer dans une monnaie étrangère, la devise utilisée doit répondre à deux critères :
À savoir
Pour convertir le montant en euros, il faut appliquer le dernier taux de change publié par la Banque centrale européenne (BCE). Ce taux de change doit être indiqué sur la facture.
Si une opération donne lieu à une facture dans une devise étrangère, celle-ci doit répondre à plusieurs impératifs :
Pour calculer le taux de conversion, deux dates peuvent être choisies :
À noter enfin qu’une facture peut être rédigée dans une langue étrangère. Cependant, en cas de contrôle de l’administration, l’entreprise devra fournir une traduction en français du document, effectuée par un traducteur agréé.
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Ce que dit la loi
Oui, si vous êtes un établissement recevant du public (ERP) de 5e catégorie, sous forme de TPE ou PME. Sont concernés notamment :
Types d'ERP en fonction de la nature de leur exploitation
Sont finançables :
Pour bénéficier de l’aide, il est nécessaire de déposer un dossier de demande sur le site asp-public.fr.
Après réception de l’accusé de réception attestant de la complétude du dossier, le demandeur de l’aide pourra demander sur le téléservice dédié sur le site de l’ASP (asp-public.fr) soit (i) le versement d’une avance de 30 % avant le versement total du solde soit (ii) directement le versement du solde total des aides, sous certaines conditions sur présentation des factures acquittées et du Cerfa accepté (uniquement pour de grands travaux et certains équipements).
Le dossier diffère selon que les travaux et équipements nécessitent ou non une autorisation de construire, aménager et modifier un ERP (voir annexes 2 et 3 du cahier des charges).
Pour les travaux et équipements nécessitant une autorisation de construire, aménager et modifier un ERP :
Pour les travaux et équipements ne nécessitant pas d’autorisation de construire, aménager et modifier un ERP :
Pour des travaux et équipements nécessitant une autorisation de construire, aménager et modifier un ERP, lors du dépôt initial de la demande d’aide, il sera demandé de :
a) Déposer :
b) Remplir un formulaire type lequel contiendra :
Pour des travaux et équipements ne nécessitant pas une autorisation de construire, aménager et modifier un ERP, il sera demandé de :
a) Déposer
b) Remplir un formulaire type lequel contiendra :
Vous pouvez déposer votre dossier, sur le site de l’Agence de services et de paiement asp-public.fr.
Pour plus d’informations, consultez le flyer détaillant la procédure à suivre et les pièces justificatives à fournir
Retrouvez l’ensemble du cahier des charges ici
Mercredi 8 novembre à Gruissan, l’État, la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée et la Banque des Territoires ont présenté les résultats du programme Rehabilit, lancé en 2021 dans le cadre du Plan Littoral 21, pour inciter les propriétaires privés à rénover les meublés de copropriétés touristiques.
Ce programme, basé sur des expérimentations menées sur 5 stations du littoral, emblématiques de la mission Racine (Gruissan, La Grande Motte, Leucate, Agde / Communauté d’Agglomération Hérault Méditerranée, Argelès-sur-Mer / Communauté de communes Albères Côte Vermeille Illibéris), est un axe majeur du Plan Littoral 21.
L’ambition est d’accompagner la rénovation des copropriétés touristiques des stations balnéaires pour optimiser l’offre de logement face à la pression démographique, à partir du constat selon lequel plus d’un tiers des copropriétés touristiques n’est jamais loué ou rarement occupé par leurs propriétaires. Il s’agit également d’améliorer et de faire monter en gamme un parc de logements vieillissant, pour l’adapter aux nouvelles attentes (des appartements plus spacieux pour accueillir des familles plutôt que des studio-cabines ainsi que l’adaptation de l’offre pour répondre aussi à l’accueil des travailleurs saisonniers ou d’étudiants), aux nouveaux usages (comme le télétravail) et aux nouveaux enjeux (en particulier l’allongement de la saisonnalité touristiques dans une logique de « tourisme 4 saisons » et mise aux normes énergétiques. – Cf. annexe chiffres clés
Le programme « Rehabilit », conçu par les partenaires du Plan Littoral 21 avec un appui de 600 000 € sur un coût global de 1,3 M €, a permis de financer un atlas et un applicatif cartographique pour localiser et caractériser les copropriétés des 40 collectivités du littoral ainsi que le test de différents dispositifs et outils.
Ces derniers doivent permettre d’inciter et d’aider les propriétaires de meublés touristiques à rénover leur logement ; un guide a également été produit pour permettre à chaque collectivité du littoral de s’approprier la méthode et les outils mis en place. Ce dernier sera prochainement mis en ligne (sites préfecture et Région).
Parmi les outils testés :
Les autres territoires ont réalisé des études qui ont permis de calibrer des dispositifs « sur mesure », adaptés à leurs besoins et à leurs problématiques, qui seront lancés dans les prochains mois :
Lors de cet atelier du 8 novembre, les élus du littoral et les partenaires du Plan Littoral 21 ont partagé les premiers enseignements et les perspectives pour déployer ces différentes briques à l’échelle du littoral. L’État s’est notamment engagé à financer six postes de chefs de projets à hauteur de 300 000 €, pour accompagner le passage à l’échelle.
Au-delà, les partenaires du Plan littoral 21 s’engagent à poursuivre le déploiement des expérimentations les plus prometteuses sur ces 5 territoires démonstrateurs, en se saisissant de toutes les opportunités de financement pour construire un modèle pérenne (ex. mobilisation de prêts, levier fiscal de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires, etc.), et à accélérer les investissements sur des projets d’adaptation de l’habitat à forte ambition environnementale.
« Deux ans après le lancement du programme Rehabilit, une véritable dynamique a été enclenchée avec les élus du littoral, sous l’impulsion du Plan littoral 21, pour prendre à bras-le-corps ce sujet complexe mais néanmoins majeur. Sur un territoire toujours très attractif mais très contraint sur le plan foncier et qui concentre les plus forts taux de pauvreté et de chômage de la région, il faut accélérer la rénovation de ces copropriétés touristiques, emblèmes de la mission Racine, pour favoriser le vivre ensemble entre résidents permanents ou occasionnels, touristes, étudiants, travailleurs saisonniers, et accompagner la mutation de stations balnéaires en villes littorales. » Pierre-André Durand, préfet de la région Occitanie.
« La rénovation des copropriétés touristiques du littoral est un enjeu majeur de notre territoire. A travers le Plan Littoral 21, nous avons entamé en 2021 un travail sur ce sujet complexe, avec pour objectif d’optimiser l’offre de logement face à la pression démographique. Nous sommes conscients que ces projets et réflexions s’inscrivent sur du long terme, mais après plus de 18 mois d’expérimentation, le bilan est d’ores et déjà satisfaisant puisqu’il a permis de tester plusieurs dispositifs et solutions techniques et de relancer une dynamique régionale sur ce sujet. Aussi, nous invitons les Communes du littoral à se saisir de ces outils, qui font partie de notre plan Habitat Durable, pour les déployer sur leurs territoires » Carole Delga, présidente de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée.
« Partenaire du Plan Littoral 21 aux côtés de l’Etat et de la Région Occitanie, la Banque des Territoires poursuit son engagement auprès des collectivités en accompagnant notamment les stations littorales sur la problématique de la rénovation des copropriétés et des meublés touristiques. A ce facteur clé pour l’attractivité touristique des territoires vient s’ajouter un autre enjeu, celui de la résidentialisation pour le développement de l’habitat permanent. Ces transformations ne sauraient s’opérer sans s’inscrire dans une démarche ambitieuse et durable de rénovation énergétique des logements. Les expérimentations menées en Occitanie ont permis d’identifier les facteurs de réussite et les conditions pour créer une dynamique favorable à l’implication des propriétaires avec la construction d’une véritable stratégie territoriale à l’échelle du littoral. » Annabelle Viollet, Directrice régionale Occitanie de la Banque des Territoires.
Vous souhaitez créer ou reprendre une entreprise ? Différents dispositifs de garantie bancaire sont à votre disposition pour vous aider à financer votre projet et faciliter votre demande de prêt. On vous les présente.
À savoir
Un projet de création ou de reprise d’entreprise ? Bpifrance vous propose un outil permettant d’identifier les principales solutions financières mobilisables.
Renforcement des fonds propres, ouverture du capital, garanties d’emprunt… retrouvez toutes les aides au financement selon votre situation.
Vous recherchez un interlocuteur dans le cadre de votre projet professionnel ? Des réseaux se tiennent à votre disposition pour vous informer et vous accompagner.
Une garantie bancaire sert à couvrir une partie de la perte finale du prêteur (banque ou organisme de financement) en cas de défaillance de l'emprunteur, moyennant une commission payée directement par l’une des deux parties.
Elle permet de limiter la demande de garanties personnelles et facilite l'obtention d'un prêt bancaire.
Pour en bénéficier dans le cadre de la création ou la reprise d’entreprise, vous avez la possibilité de vous tourner vers différents acteurs, tels que les banques, la banque publique d’investissement Bpifrance ou les sociétés de caution mutuelle (SCM).
Bpifrance garantit, à hauteur de 50 à 60 % de leur montant, les prêts consentis aux nouveaux entrepreneurs. Vous pouvez en bénéficier pour l’un des projets suivants :
*Installation de nouveaux entrepreneurs ne contrôlant pas déjà des entreprises existantes.
La quotité garantie du crédit est de :
La Garantie Transmission de Bpifrance permet de garantir les prêts bancaires des porteurs d’un projet de reprise d’entreprise, à hauteur de 50 à 70 %.
La quotité garantie est de 50 % du concours bancaire. L'intervention conjointe de la Région peut permettre :
Le réseau France Active propose un certain nombre de garanties afin de faciliter l’accès au crédit bancaire. Cette offre est déclinée en plusieurs types de garanties.
Les garanties globales :
Les garanties renforcées pour les publics prioritaires :
Ces garanties s’inscrivent dans les deux volets suivants du Programme « Pacte » de France Active, selon l’état d’avancement de votre projet (création ou développement d’entreprise) :
Vous pouvez également bénéficier, sous conditions, de fonds de garantie régionaux ou départementaux selon le lieu d’implantation de votre activité.
Créés à l’initiative des collectivités locales, ils permettent d’aider à la création, à la reprise, à la reconversion et/ou au développement des entreprises en facilitant leur accès aux circuits de crédit par un système de cautionnement des prêts bancaires.
À titre d’exemple, il existe un fonds régional de garantie (FRG) Pays de la Loire, Normandie, Bretagne, Nouvelle-Aquitaine ou encore, Île-de-France.
Vous pouvez obtenir des informations sur les modalités en consultant les sites dédiés en fonction de votre région.
Des garanties sont disponibles selon votre domaine d’activité. Ainsi, l’Institut pour le financement du cinéma et des industries culturelles (IFCIC) propose différentes garanties financières aux métiers du secteur culturel et créatif, comme :
Retrouvez toutes les aides publiques à votre disposition
Les aides publiques, et notamment les dispositifs pour garantir vos prêts bancaires, sont répertoriées sur le site aides-entreprises.fr.
Il vous suffit de renseigner les critères vous concernant (votre besoin de financement et votre localisation ou numéro de Siret) pour voir les aides adaptées à votre situation apparaître.
Vous êtes une femme et vous souhaitez vous lancer dans l'aventure entrepreneuriale ? Sachez que des dispositifs existent pour vous aider financièrement ou vous accompagner dans votre projet. On fait le point.
Mis en place par France Active, ce dispositif national remplace le FGIF (Fonds de garantie à l'initiative des femmes). Il permet de faciliter l'accès au crédit bancaire des femmes porteuses d’un projet de création, de reprise ou de développement d’entreprises.
La garantie couvre jusqu’à 80 % d’un emprunt bancaire dans la limite d'un montant de 50 000 €. Le prêt bancaire couvert par une garantie Egalité Femmes doit financer des investissements et/ou du besoin en fonds de roulement. Il a une durée maximale de sept ans.
Il s’agit d’un prêt d’honneur accordé sans demande de garantie personnelle ni intérêts par le réseau Initiative France. Il permet aux femmes entrepreneuses de renforcer leurs fonds propres et ainsi d’accéder plus facilement à des prêts plus importants. Sans remplacer l’emprunt, il permet d’en simplifier la démarche grâce à un effet de levier.
Le montant du prêt d’honneur Initiative France dépend de la nature du projet et des besoins en fonds propres, mais en général il s'élève entre 3 000 à 50 000 €. La moyenne nationale se situe à 9 700 €.
Le Réseau Entreprendre est un réseau d'accompagnement mixte composé d'hommes et de femmes engagés pour la création d'emploi sur le territoire.
Spécifiquement créé pour encourager l'entrepreneuriat au féminin, le programme Wom'energy a pour ambition de soutenir toutes les cheffes d'entreprise à tous les stades de développement et de croissance de leur projet, grâce à un accompagnement de pair à pair et un prêt d'honneur compris entre 15 000 et 50 000 €.
À savoir
Depuis l’accord cadre de 2012 pour l’entrepreneuriat féminin conclu entre l’État et la Caisse des dépôts, des plans d’action régionaux pour l’entreprenariat des femmes (PAR) se développent chaque année sur les territoires.
Ils s’appuient sur les services centraux et les associations d’aide à la création d’entreprises afin d’évaluer les outils et dispositifs les plus appropriés à chaque zone géographique.
Plus d'une vingtaine de régions ont déjà mis en place des plans d’action concrets pour soutenir la création-reprise d'entreprise par les femmes dans tous les secteurs, notamment l'industrie, le bâtiment, le numérique et l'innovation.
Renseignez vous directement auprès de votre mairie, auprès des chambres de commerce et d’industrie (CCI) ou encore des chambres de métiers et de l’artisanat (CMA) près de chez vous.
Les semaines de sensibilisation à l’entrepreneuriat des femmes est un événement porté par le ministère chargé de l’Égalité entre les femmes et les hommes, et de la lutte contre les discriminations. L'objectif est de sensibiliser les jeunes de 13 à 25 ans à la culture entrepreneuriale et la réussite au féminin.
La journée de la femme digitale (JFD) est le rendez-vous féminin de l'innovation.
L'objectif : mettre à l'honneur les femmes cheffes d'entreprise ou occupant des postes de direction dans les nouvelles technologies.
Dans ce cadre, le prix les Margaret récompense chaque année la créativité, l'innovation et l'audace de femmes digitales en Europe et en Afrique.
La journée des femmes entrepreneuses est organisée chaque année en marge du Salon de la microentreprise (Salon SME), un événement ayant lieu à Paris et dédié aux dirigeants et créateurs de start-ups ou de TPE/PME.
La journée de la femme entrepreneuse propose durant une journée de nombreuses conférences et ateliers pour encourager et accompagner les femmes porteuses d’un projet.
Les incubateurs vous aident à vous lancer dans l’entreprenariat via par exemple du mentorat, des formations, la mise à disposition d’infrastructures, etc.
Pour ne citer que quelques exemples : Willa, Les Audacieuses, etc.
Ces réseaux vous accompagnent dans vos démarches, vous conseillent et vous aident à développer votre réseau professionnel, qui peut être l’un des freins rencontrés au lancement d’une activité.
À savoir
Vous entreprenez depuis La Réunion ? Connaissez-vous le Réseau EFOIR : « Entreprendre au féminin, Océan indien – Réunion » ?
Cette association accompagne les femmes entrepreneuses basées dans cette région dans leurs projets de création ou de reprise d’entreprise. Pensé comme un réseau d’accompagnement et d’entraide, l’EFOIR agrège des cheffes d’entreprises qui partagent leur savoir et leur expérience. Le réseau EFOIR organise par ailleurs un concours – le prix Julie Mas – récompensant les meilleurs projets au féminin sur l'Île de la Réunion.
Le plan d’épargne retraite (PER) est un produit d’épargne retraite à destination des particuliers. Il est disponible depuis le 1er octobre 2019 et remplace progressivement les autres plans d'épargne retraite. Fonctionnement, fiscalité, modalités de sortie, etc. Présentation des caractéristiques de ce produit.
Sommaire
Le PER est un dispositif d’épargne à long terme issu de la réforme de l’épargne retraite prévue par la loi du 22 mai 2019 relative à la croissance et la transformation des entreprises dite loi Pacte.
Plus simple et flexible que les autres produits, il permet d'accumuler une épargne afin de compléter ses revenus au moment de la retraite, sous forme de rente ou de capital.
Le PER se décline sous trois formes : un PER individuel, et deux PER d'entreprise ...