Le fil hebdo du 17 janvier :
De pays en guerre en violences aux quatre coins de l'hexagone, de grèves en manifestations, de fermetures d'entreprises en licenciements, de réformes en décrets, de vote pour ou contre les " trottinettes " en aides pour les acquérir, de catastrophes naturelles en douceurs climatiques dévastatrices, la France file vers des jours meilleurs. Se relever ne sera sans doute pas la tâche la plus simple à accomplir, mais il faut s'y atteler, et vite.
Une larme pour le décès d'une grande actrice Italienne… Et un sourire pour l'arrestation du dernier des parrains Sicilien, la vie coule dans une sorte de cahot permanent, certains sembleraient se complaire à patauger dans ce bourbier. Cette année, la trêve des confiseurs n'a pas montré le bout de son nez, et à l'heure de la galette des rois, la fève est en jeu, heureux celle ou celui qui sera couronné.
Dans notre belle région, la satisfaction d'une saisie importante de drogue, au pont en panne qui paralyse le trafic SNCF, de la mise en boîte de thon rouge, au virus qui nous empêche de consommer certains produits de l'étang de Thau, à la gloire de la foire aux truffes, chantons tous en chœur " tout va très bien Madame la Marquise ", merci Ray Ventura.
Pour sourire, ils nous restent la Culture. Prolifique en terre sétoise, les animations nous portent aux doux rêves de l'imaginaire. Théâtres, concerts, atelier d'écriture de chansons, cinéma, expositions, littérature avec les nuits de la lecture, ou soirées Jazz, voilà de quoi oublier quelque peu la morosité qui nous entoure. Et c'est là qu'arrivent les instants bonheur et magiques. Égoïste ? Et alors, il est nécessaire, parfois, de l'être, mais avec mesure.
Comme quoi, resté positif n'est pas une difficulté, mais un état d'esprit. Dans le don De soi, il est aisé de s'oublier pour offrir notre plus beau sourire, nos plus belles actions et regarder le coin de ciel bleu qui, au bruit des vagues nous conduira à vivre autrement en harmonie.
Ce jour, la mer porte en elle la colère que nous aimons, les plages désertes nous tendent les bras. Alors foulons le sable hivernal, applaudissons les rayons de soleil, et croquons la vie à pleines dents, car le meilleur reste à venir.
Philippe Raybaud.