
Selon Orange.fr :
Plus de 200 dauphins ont été retrouvés morts, entre le 11 et le 14 mars, sur la côte Atlantique. Ils auraient été, en grande majorité, capturés accidentellement par des pêcheurs avant de venir s’échouer sur les plages.
Un drame sur les plages de l’Atlantique.
Près de 200 dauphins ont été retrouvés morts en Gironde, dans les Landes et en Charente-Maritime ces dernières 72 heures. C'est le deuxième épisode d'échouages massifs cette année. Un décompte qui n’est malheureusement pas définitif, rapporte Sud-Ouest.
Les experts de l’Observatoire Pelagis, à la Rochelle, interrogés par nos confrères, avancent que “cela va prendre la semaine au moins avant de pouvoir donner un chiffre plus précis sur le nombre d’individus et des informations plus détaillées sur les causes”. Pour autant, la piste de pêches accidentelles est fortement pointée du doigt par les associations.
“La seule solution, c'est l'arrêt de la pêche”...................... Aller plus loin : https://actu.orange.fr/france/des-centaines-de-dauphins-retrouves-morts-sur-la-cote-atlantique-magic
La baisse de taille des sardines en Méditerranée est liée à une évolution de leur nourriture et de l’environnement du golfe du Lion. Tels sont les principaux résultats du projet scientifique Mona Lisa, mené par l’Ifremer en partenariat avec les pêcheurs. La restitution finale avait eu lieu à Sète.
Plusieurs centaines de sardines ont été prélevées en mer avec l'aide des pêcheurs professionnels
Maillons essentiels de la chaîne alimentaire dans l’océan, les sardines comptent parmi les poissons les plus pêchés au monde. Mais depuis le milieu des années 2000, pêcheurs et scientifiques constatent une forte diminution de la taille et du poids des individus sur nos côtes. En Méditerranée, leur taille est passée de 15 à 11 cm en moyenne, leur poids de 30 g à 10 g, et les sardines de plus de deux ans ont disparu. Ces sardines plus petites et plus jeunes sont très peu valorisables commercialement. Les recherches menées par l’Ifremer ont montré que ce n’était ni la pêche, ni les prédateurs naturels (thon ou dauphin), ni un virus qui en étaient la cause, mais leur alimentation. Le plancton est moins nourrissant, ce qui vient d’être confirmé par les résultats du projet scientifique Mona Lisa.
Les scientifiques ont d’abord pu analyser toutes les données qui pourraient expliquer une baisse de qualité du plancton dans le golfe du Lion. « Les images par satellite montrent clairement une baisse de la quantité de micro-algues au milieu des années 2000, allant jusqu’à 15%. C’est-à-dire au moment où on commençait à observer la baisse de taille des sardines », explique Jean-Marc Fromentin, chercheur à l’Ifremer à Sète (34). Cette diminution de la production de plancton pourrait aussi s’accompagner d’un changement de leur taille : les cellules planctoniques seraient plus petites et moins énergétiques pour les poissons qui les consomment, comme la sardine ou l’anchois.
En Méditerranée, la taille des sardines est passée de 15 cm à 11 cm en moyenne en dix ans
Ces modifications résulteraient de changements environnementaux régionaux importants, se traduisant par une baisse des nutriments apportés par le Rhône, des modifications de la circulation atmosphérique et océanique, et une augmentation globale de la température de 0,5°C en 30 ans en moyenne en lien avec le changement climatique.
En complément de ce suivi sur le milieu naturel, les scientifiques ont pu mener une expérimentation inédite par son ampleur, en milieu contrôlé. 450 sardines âgées d’un an, capturées en mer avec l’aide des pêcheurs professionnels, ont été acclimatées pendant sept mois dans huit bassins à la station expérimentale Ifremer de Palavas-les-Flots (34). Objectif : tester l’effet de la taille et de la quantité de nourriture sur la survie, la croissance et les réserves des poissons. Les sardines ont ainsi été réparties en quatre groupes avec des aliments de petite ou grande taille, en petite ou grande quantité selon les bassins.
Les sardines ont été réparties en 8 bassins pour tester l'effet de leur alimentation sur leur croissance© Ifremer
« Nous avons été surpris par l’effet très important de la taille de l’aliment, raconte Claire Saraux, anciennement chercheuse à l’Ifremer et maintenant au CNRS. Une sardine recevant des aliments de petite taille doit en avoir une double portion pour grandir comme une sardine avec des aliments de grande taille. »
En effet, avec des aliments de petite taille, la sardine consomme ses proies en mode « filtration » au travers de ses branchies, ce qui implique une nage soutenue pendant une assez longue période de temps. Avec des aliments de grande taille, la sardine gobe ses proies une par une, ce qui requiert un temps de nage soutenue bien moins long et donc une moindre dépense d’énergie.
Les sardines nourries en grande quantité avec des aliments de plus grande taille ont retrouvé une taille similaire à celles pêchées avant 2008. La démonstration sur la responsabilité de l’alimentation est ainsi bouclée.
À propos
Le projet Mona Lisa (Recherches sur les fortes MOrtalités NAturelles et Les Indicateurs pour la gestion des stocks de Sardines et d’Anchois de Méditerranée) a débuté en 2016. Il a été piloté par l’Ifremer, en partenariat avec l’UPMC (Université Pierre et Marie Curie – Laboratoire d’océanographie de Villefranche sur Mer) et l’AMOP (Association méditerranéenne des organisations de producteurs). Le projet a été financé par le FEAMP (Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche) et par FFP (France filière pêche).
Dans le cadre du réseau ALIEN, dédié à l’amélioration des connaissances sur les ENI (Espèces Non Indigènes), nous avons besoin de votre aide pour partager vos observations !
Entre janvier et octobre 2022, trois dispositifs de collecte de données – BioObs et CROMIS en plongée, et BioLit Nouveaux Arrivants sur le rivage – ont réalisé 205 observations pour 47 stations réparties sur le littoral d’Occitanie !
Ces sorties en plongée ou sur l’estran ont permis d’observer 27 taxons différents et de commencer un travail de cartographie des ENI présentes au niveau régional avec l’association Planète Mer, membre du réseau ALIEN.
Pour la saison 2023, deux nouveaux objectifs pour ALIEN :
À chacune de vos sorties, remplissez votre carnet de plongée en ligne, soit sur le site BioObs soit sur le site CROMIS pour spécifier si vous avez observé l’une de ces espèces.
Lors de vos sorties sur le littoral, remplissez vos observations sur le site de BioLit.
Consultez ici le guide d’identification des espèces qui présente une cinquantaine d'espèces avec des clés d'identification.
Un GRAND MERCI pour votre contribution !
Hier, la situation météorologique était atypique pour un mois de mars et ressemblait davantage à ce que l’on peut observer entre le cœur du printemps et le début de l’automne.
L’air était anormalement chaud dans les basses couches, souvent 10 à 12 degrés au-dessus des normales de saison. Un thalweg (couloir de basses pressions) avec de l’air froid en altitude est venu surplomber cet air chaud, ce qui a fortement déstabilisé la masse d’air entre le sud-ouest et le nord-est de la France.
Durant la journée d’hier, ce sont plus de 9500 impacts de foudre qui ont été enregistrés sur la France, soit la journée de mars la plus foudroyée et de loin. Elle bat largement le record du 29 mars 2010 où on avait mesuré près de 3300 éclairs touchant le sol.
En une seule journée, on se rapproche du record mensuel de 9800 impacts de foudre de mars 2001. Sans nul doute, le mois de mars 2023 deviendra le mois de mars le plus foudroyé puisque le 9 mars dernier on avait déjà détecté plus de 3200 éclairs au sol.
Hier, la ville d’Agen (47) a battu son record mensuel de chaleur avec un mercure qui a culminé à 26,5 °C (ancien record 26,3 °C le 21/03/1990). Les thermomètres ont grimpé jusqu’à 27 °C à Dax (40), 26 °C à Clermont-Ferrand (63) ou encore 24 °C à Colmar (68), soit des températures dignes d’un mois de juin.
Entre hier et cette nuit, les pluies ont parfois été abondantes. C’est particulièrement le centre-est du pays qui a été le plus arrosé. En 24 h, il est tombé 52,3 mm à Chambéry (73), soit l’équivalent de 3 semaines de pluies « normales » pour un mois de mars. On a mesuré 46,9 mm à Bloye (74), 41,5 mm à Saint-Pierre d’Entremont (38), 41,4 mm au Mont-Dore (63).
Le 21 mars, c’est la journée internationale des forêts. A cette occasion, l’Office National des Forêts organise dimanche 19 mars avec le Département la journée « Forêts en scène » à Lauroux, avec différentes activités autour de la protection et de la valorisation du bois et des forêts.
Le 21 mars, c’est la journée internationale des forêts : une fête annuelle qui vise à valoriser la forêt, l‘arbre et le bois et qui a pour objectif de sensibiliser le public à la gestion durable des forêts. A cette occasion, l’Office National des Forêts organise du 18 au 26 mars, partout en France, des animations invitant à découvrir et à explorer les forêts.
Dans l’Hérault, l’Office National des Forêts organise en partenariat avec le Département, le dimanche 19 mars « Forêt en scène », une journée d’animations avec des activités ludiques pour toute la famille qui vous fera découvrir tous les secrets de la forêt !
Au programme de cette journée : des parcours sportifs, des jeux de pistes, des ateliers, stands, mais aussi plusieurs conférences et démonstrations avec des professionnels. Les activités seront réparties sur trois sites entre lesquels vous pourrez vous balader : l’ancien hangar, le village de la forêt, et le pôle sport. Dans ces trois espaces, vous allez en apprendre plus sur les bienfaits de la forêt, le travail des forestiers face aux changement climatique, la préservation de la biodiversité ou encore les différentes manières de récolte du bois.
Venez rencontrer les agents du Département et découvrir les métiers de rando-pisteurs et forestiers sapeurs : vous pourrez participez à une randonnée d’1h sur la préservation de la biodiversité et des écogestes en forêt, assister à une démonstration de grimpeurs élagueur ou encore découvrir leur matériel sur leur stand !
En savoir + https://www.onf.fr/vivre-la-foret/journee-internationale-des-forets Par mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. Le programme complet : programme forêts en scène
« Forêts en scène » - Forêt domaniale de l’Escandorgue, Lieu-dit « Ancien hangar », Lauroux - 10h-17h Tout public – Accessible gratuitement
Dans le cadre du réseau ALIEN, dédié à l’amélioration des connaissances sur les ENI (Espèces Non Indigènes), nous avons besoin de votre aide pour partager vos observations !
Entre janvier et octobre 2022, trois dispositifs de collecte de données – BioObs et CROMIS en plongée, et BioLit Nouveaux Arrivants sur le rivage – ont réalisé 205 observations pour 47 stations réparties sur le littoral d’Occitanie !
Ces sorties en plongée ou sur l’estran ont permis d’observer 27 taxons différents et de commencer un travail de cartographie des ENI présentes au niveau régional avec l’association Planète Mer, membre du réseau ALIEN.
Pour la saison 2023, deux nouveaux objectifs pour ALIEN :
À chacune de vos sorties, remplissez votre carnet de plongée en ligne, soit sur le site BioObs soit sur le site CROMIS pour spécifier si vous avez observé l’une de ces espèces.
Lors de vos sorties sur le littoral, remplissez vos observations sur le site de BioLit.
Consultez ici le guide d’identification des espèces qui présente une cinquantaine d'espèces avec des clés d'identification.
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Selon Orange.fr Avis de tempête à travers l’Hexagone, dès vendredi 10 mars. Onze départements sont placés en vigilance orange vent et vagues-submersion dans le sud-ouest et en Bretagne.
La tempête arrive. Météo-France a partagé sa carte de vigilance météorologique pour ce vendredi 10 mars, et le beau temps ne sera pas au rendez-vous.
Onze départements sont placés en vigilance orange vent et vagues-submersion, et l’ensemble de l’Hexagone est placé en vigilance jaune pour des risques d’orages, pluie-inondation, neige-verglas et avalanches.
11 départements en vigilance orange
Parmi les onze départements en vigilance orange, les côtes bretonnes seront les principales exposées. Météo-France a placé les quatre départements côtiers en vigilance vagues-submersions.
Le sud-ouest est également placé en vigilance orange, mais pour des risques de vents violents cette fois-ci. Les départements des Pyrénées-Orientales, de l’Aude et de l’Hérault, ainsi que le Var et les Alpes-Maritimes seront fortement touchés. La Corse connaîtra également un épisode venteux important sur la même période.
Des rafales jusqu’à 130 km/h....... En savoir plus : https://actu.orange.fr/france/tempete-sur-la-france-11-departements-places-en-vigilance-orange-magic
Vous avez repéré un nid de frelons asiatiques n’hésitez pas à le faire détruire.
Il en va de votre sécurité et de celle de votre entourage mais aussi de la préservation de la biodiversité.
Un exemple….
Un nid de frelons asiatiques, abandonné ou pas, il faut le signaler.
Sur un terrain privé, le propriétaire doit suivre une démarche particulière pour le faire enlever.
Ces nids en forme de boule, perchés souvent en haut des arbres sont peut-être inactif. En effet, la nature et les conditions météo ont souvent raison des nids. Les professionnels rappellent l’importance de signaler la présence de frelons et de frelons asiatiques dés leur apparition. En l’espace de 3 mois, la taille des nids peut prendre des proportions impressionnantes. Cette espèce qui s’attaque notamment aux abeilles ouvrières est légèrement plus petite que le frelon européen.
La couleur du frelon asiatique est particulièrement foncée. Sa tête est noire, sa face et ses pattes sont jaunes. Il mesure entre 2,5 et 3 cm. Comme le frelon européen, le frelon asiatique construit des nids principalement élaborés à base de particules de bois prélevées sur les arbres. Bien souvent, il fixe son nid en hauteur, dans les arbres. Cette habitation sphérique peut attendre jusqu’à 100 cm de diamètre.
En présence d’un nid de frelons, il est impératif de ne pas détruire seul(e) l’habitat. Se sentant menacés, les insectes peuvent devenir agressifs et multiplier les piqûres. Une intervention inadéquate peut également conduire à la dissémination puis à la prolifération de l’espèce dans la nature. Il est vivement recommandé d’informer la FDGON (Fédération départementale des groupes de défense contre les organismes nuisibles) de la présence d’un nid. Très peu de sapeurs-pompiers interviennent dans la destruction des nids repérés. Mieux vaut faire appel à des entreprises spécialisées pour s’en débarrasser. Une prestation payante dont les prix diffèrent selon les professionnels « La reine mesure jusqu’à 3,5 cm. Sa durée de vie est d’un an. Chaque reine fonde sa propre colonie au printemps du mois de mars jusqu’à début août.
Elle se compose alors de larves qui deviendront les premières ouvrières, aussi appelées ouvrières de « première caste ». À partir du début du mois de juin, la colonie est composée d’ouvrières adultes et vers la fin de l’été, également de mâles et de femelles sexuées. Les femelles sexuées, futures reines, passent l’hiver en diapause dans un endroit abrité, souvent enterré, et sortent au printemps pour fonder de nouvelles colonies. » Wikipédia. Le nid ou « guêpier », fait de fibre de cellulose mâchée comme chez la majorité des guêpes (certaines, non Vespidae, construisent avec de la boue), peut atteindre un mètre de haut et 80 cm de diamètre.
Construit au printemps, il est aérien, le plus souvent situé dans des arbres à plusieurs mètres de hauteur, quelquefois au ras du sol, sous une charpente ou dans des cheminées. Ce frelon étant opportuniste, son nid est retrouvé aussi bien dans des habitations que sur du mobilier urbain. Il est généralement de forme sphérique et possède un orifice de sortie latéral. Chaque nid abrite quelque 2 000 frelons, dont plus de 550 fondatrices qui peuvent, l’année suivante, nidifier si elles sont fécondées. Cependant, un grand nombre de ces reines ne passeront pas l’hiver. Il est abandonné pendant l’hiver.
Durant cette période, il a été observé en France que certains oiseaux ravageaient le nid. Ce comportement n’a aucune conséquence sur la pérennité de l’espèce puisque le nid est vide.
La plupart du temps, une piqûre de frelon asiatique n’est pas plus dangereuse qu’une piqûre de guêpe pour l’homme. Elle le devient si les personnes piquées développent une réaction allergique. Dans ce cas, les répercussions peuvent être dramatiques. Une simple piqûre peut ainsi entraîner une forte baisse de tension, un œdème ou encore un choc anaphylactique.
Agressifs, les frelons, et particulièrement les asiatiques, n’aiment pas que l’on s’approche de leur nid, il vaut mieux rester à distance si vous en avez un chez vous ou si vous en découvrez un, et le signaler en Mairie qui vous conseillera si nécessaire.