Environnement

LES EAUX SOUTERRAINES DE BALARUC-LES-BAINS : les conclusions de l'étude Dem'eaux Thau

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En mai 2023 de 18 h 00 à 20 h 00 au Piano Tiroir de Balaruc Les Bains avait lieu une conférence très instructive sur les nouvelles découvertes concernant les eaux souterraines de  Balaruc Les Bains.

 Grâce à elle vous alliez apprendre d’où vient l’eau souterraine du Bassin de Thau ? Comment se renouvelle-t-elle et à quel débit alimente-t-elle la lagune ? Peut-elle être exploitée et en quelle quantité ? Comment prévenir les phénomènes d’inversac de la Vise et de salinisation des eaux souterraines et thermales ?

En effet,  pour répondre à ces questions, il a été lancé, en 2017, le programme de recherches Dem’eaux Thau, piloté par le BRGM et co-financé par la Ville de Balaruc-les-Bains.


 Ce programme est maintenant terminé et à  l’heure où l’eau fait l’objet de toutes les attentions, une conférence grand public était la bienvenue afin de  présenter les conclusions de cette étude et les nouvelles découvertes sur les eaux souterraines dans la région de Thau – Balaruc et notamment sur les eaux thermales.

Une conférence animée par le BRGM à partir de Dem’Eaux Thau qui doit permettre une meilleure gestion des ressources en eau souterraine d’un aquifère côtier karstique

Le projet de recherche Dem’Eaux Thau (2017–2022) a eu pour objectif de mieux comprendre la structure et le fonctionnement d’un hydrosystème karstique complexe dans le secteur du Bassin de Thau, à l’Ouest de Montpellier. Il a permis de développer des outils de gestion des eaux souterraines à différentes échelles spatiales et temporelles.

Voici le constat de la situation en 2017, dressé par le BRGM

"Les ressources en eau souterraine des calcaires karstiques du Pli Ouest de Montpellier présentent un intérêt majeur pour le territoire, pour l’alimentation en eau potable (ville de Sète, Syndicat Intercommunal d’adduction en Eau Potable Balaruc-Frontignan, Syndicat Intercommunal d'adduction d'eau des communes du Bas Languedoc), mais également pour le développement économique, avec en particulier l’activité conchylicole/pêche dans l’étang, ainsi que pour le thermalisme sur la presqu’île de Balaruc-les-Bains (1ère station thermale en France avec plus de 50 000 curistes en 2019), et l’irrigation. Ce secteur est situé à la convergence d’eaux souterraines provenant de divers réservoirs superficiels et profonds : eaux karstiques froides des Causses d’Aumelas et de la Gardiole, eaux d’origine marine (étang et mer) et eaux thermales chaudes et minéralisées. Ces différents réservoirs sont en interaction les uns avec les autres selon des processus complexes dont les déterminants ne sont pas tous connus.

Cet aquifère karstique est confronté à des phénomènes temporaires d’intrusion d’eau saumâtre (appelés « inversac ») par l’intermédiaire de la source sous-marine de la Vise, située dans l’étang de Thau, à moins de 200 m à l’Ouest de la presqu’ile de Balaruc-les-Bains. Depuis la fin des années 1960, sept phénomènes d’inversac ont été détectés. Pendant ce phénomène qui peut durer plusieurs mois (environ 6 mois en 2010 et 2014, et près de 18 mois en 2020-2022), la source de la Vise, au lieu de fournir de l’eau douce utile à la vie aquatique de l’étang de Thau, absorbe l’eau saumâtre de la lagune conduisant à une salinisation progressive et récurrente de l’aquifère. Ce phénomène a eu, entre autres conséquences, l’abandon (en 2014) de la source Cauvy à Balaruc-les-Bains pour son usage pour l’alimentation en eau potable."

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Ainsi, compte tenu des différents enjeux de ce territoire côtier, la mise au point d’un outil de gestion de l’eau souterraine était devenu indispensable pour les différents acteurs.

Un programme de travail a donc été établi avec une étude scientifique.

"Cette étude scientifique a été menée par une équipe pluridisciplinaire afin de caractériser à la fois la géologie, la géomorphologie, l’hydrodynamique, l’hydrogéologie et la géochimie de l’hydrosystème de Thau. Ces différents aspects ont ensuite été rassemblés et discutés pour dresser un modèle conceptuel complet du fonctionnement et de la dynamique de l’aquifère.

De nombreux moyens ont été mis en œuvre : imageries géophysiques, réalisation d’un forage à Sète et d’une plateforme multi-forages à Balaruc-les-Bains, dont un ouvrage carotté de près de 780 m de profondeur, conception et mise en place d’un équipement sur mesure pour la source de la Vise, campagnes d’analyses inédites (180 prélèvements, plus de 3000 résultats d’analyses)…"

Zoom sur quelques résultats

La compréhension et la modélisation du phénomène d’inversac a permis l’élaboration d’un outil prototype permettant d’évaluer le risque de déclenchement de ce phénomène, qui s’appuie sur différentes variables enregistrées sur la presqu’île de Balaruc-les-Bains.

 
Découvrir les conclusions de l'étude grâce aux 3 vidéos relatives aux 3 parties de la conférence.

L’intégration de l’ensemble des données géologiques historiques avec les nouvelles données acquises par le projet (stratigraphiques, lithologiques et structurales) et géophysiques (gravimétrie, sismique réflexion, sismique passive) a permis de construire un modèle géologique 3D de la zone Dem’Eaux Thau grâce à l’outil Geomodeller.

Les résultats des différentes tâches accomplies par les partenaires du projet sont synthétisés sous la forme de rapports ou de publications.

La liste ci-dessous établi par le BRGM a été mise à jour avec les liens vers les documents à mesure qu'ils étaient produits.

 

D’un montant de 5,3 millions d’euros, le financement du projet a été assuré à 42% par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et la Région Occitanie (dans le cadre du Contrat de Plan Etat-Région 2015-2020), à 11% par le fonds européen FEDER, à 17% par l’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse, à 4% par Montpellier Méditerranée Métropole, à 2% par Balaruc-les-Bains et à 1% par le Syndicat Mixte du Bassin de Thau. Le reste du financement du projet (23%) est apporté grâce à la participation financière de la plupart des partenaires.

Partenaires

  • BRGM (coordonateur)
  • Géosciences Montpellier
  • HydroSciences Montpellier
  • Synapse Informatique
  • SMBT
 

L’Observatoire du Pays de Thau (OPT) tient à alerter les citoyens du bassin de Thau sur les questions relatives à l'eau

L’eau est le miroir des sociétés. « Dites-moi comment vous gérez l’eau et je vous dirai à quelle société vous appartenez ».

L’Observatoire du Pays de Thau (OPT), une association bien identifiée sur notre territoire, indépendante, intercommunale, non subventionnée a parmi ses objectifs l’information et l’alerte des citoyens sur des questions environnementales. Et ce 1er décembre elle avait choisi d'aborder le problème de l'eau, de ses cycles aux problèmes de se sécheresse et de nappes phréatiques... Une réunion publique était donc organisée à la Maison du Peuple de Balaruc les Bains

Car pour l'OPT, gérer l’Eau avec une gouvernance n’est pas suffisant, il faut aussi réparer l’Eau, en prendre soin, restaurer les rivières, les bocages, désimperméabiliser, et il y a urgence pour essayer d'assurer un avenir qui ne soit pas synonyme de manque  d'eau dans de nombreuses régions dont l'Occitanie ainsi que sur notre territoire...

L'Observatoire du Pays de Thau précisait :

"En  plus de 10 ans, nous avons déjà organisé de nombreuses réunions publiques et tables rondes, afin que le savoir scientifique soit plus ouvert vers la société, notamment concernant les dangers des micro et nanoparticules plastiques, les perturbateurs endocriniens, le tracé de la ligne LGV, la montée des eaux et le retrait des lignes de côte … Sur l’Eau, vu l’urgence, les réunions se multiplient …. "

Les intervenants :

- Brigitte Cohen, Présidente de l’OPT

- Christophe Morgo, Vice-Président OPT et CD34

Experts : - Christophe Vivier, Ingénieur, Directeur de l’EPTB du Fleuve Hérault

- Un représentant de Cécile Retailleau, Directrice de l’Eau CD34

- Anthony Rey, Ingénieur, Directeur Régional Occitanie au BRgm

COP28 : plus de 80 000 participants inscrits, un record

Selon France Info : Changement Climatique, Climat

La COP28 est officiellement la plus grande édition jamais organisée avec 80 000 participants inscrits sur une liste provisoire. Pour la première fois, celle-ci dévoile d'ailleurs leurs fonctions précises. L'ONU Climat tente ainsi de répondre aux critiques face au risque de conflits d'intérêts. Jusqu'à cette année, en effet, il n'était pas obligatoire de renseigner son "affiliation", en premier lieu son employeur, et la relation précise, y compris financière, avec l'organisation grâce à laquelle l'accréditation était demandée.

En comptant le personnel technique et sécuritaire, 104 000 personnes peuvent accéder à la "zone bleue" dédiée aux négociations et aux pavillons des Etats ou d'organisations, soit deux fois plus qu'à la COP27 qui détenait jusqu'alors le record avec 49 000 accréditations. Ces chiffres d'accréditations, toutefois, ne correspondent pas forcément aux personnes effectivement présentes à Dubaï.

Près de 23 500 personnes font partie des délégations nationales, avec 1 336 délégués du Brésil, habitué aux délégations COP record, environ 620 pour les Emirats arabes unis, qui organisent l'événement, 265 pour la France ou encore 158 pour les Etats-Unis...............

Aller plus loin :

Lancement des votes pour le projet "Raconte-moi ton assiette !"

Le projet « Raconte-moi ton assiette ! » est retenu parmi les projets soumis au vote citoyen du Budget participatif 2023 de la Région Occitanie.

Ses objectifs : sensibiliser à l’alimentation responsable et à l’agriculture durable, faire intervenir les professionnels locaux dans les écoles, pour échanger et susciter la curiosité pour les produits de notre territoire…

Il s'agit de mettre en place pour accompagner 1630 élèves éco-citoyens de demain !

« Raconte-moi ton assiette » est la continuité d’un projet élaboré et testé de 2022 à 2023 dans le cadre du Plan Alimentaire Territorial (PAT) Sète Agde Méditerranée, porté CPIE Bassin de Thau, en partenariat avec le Syndicat Mixte du Bassin de Thau (SMBT).

Ora Maritima 2023, le bilan

Comptes-rendus et bilan

Ora Maritima 2023

06 et 07 octobre

SMBT

 

Retour sur Ora Maritima 2023,
spéciale "culture du risque"

Les 5èmes assises Ora Maritima se sont déroulées les 06 et 07 octobre derniers.

Organisée par le Syndicat mixte du bassin de Thau, avec le soutien financier de l’Etat et en partenariat avec Sète Agglopôle Méditerranée, la ville de Sète et le Festival de Thau,

l’édition 2023 d’Ora Maritima avait pour thématique la culture du risque inondation,

faisant suite au lancement du Programme d’actions sur le risque inondation porté par le SMBT.

Vendredi 06 octobre 2023

UNE JOURNÉE PROFESSIONNELLE
ET OUVERTE À TOUS

LES ATELIERS

Constituée de 3 ateliers et de 2 tables rondes, la première journée qui s’est tenue au Théâtre Molière était consacrée aux professionnels et aux acteurs institutionnels.


De vrais échanges et une réflexion collective ont émergé de ces ateliers portant sur des thématiques importantes pour le territoire de Thau.

 

Une restitution créative a été préparée en clôture des ateliers et présentée en début de plénière.

LA RENCONTRE PLÉNIÈRE

La plénière fut l’occasion pour Yves Michel, Président du SMBT, de rappeler que "La prévention des risques climatiques est bien sûr un sujet de politique publique […]" mais aussi que "La puissance publique doit pouvoir compter sur l'engagement de chacun pour s'approprier les enjeux de prévention et amener notre territoire et nos aménagements à être plus résilients au risque inondation" puis d’ajouter "Il nous faut pour cela développer les conditions d'une bonne appropriation à ces enjeux et c'est là tout l'intérêt des discussions d'aujourd'hui : comment faire que les habitants se sentent concernés et acteurs de la prévention des risques".

 

Les tables-rondes ont réuni de nombreux acteurs locaux et nationaux (institutionnels, professionnels et citoyens).

LA SOIRÉE "SPECTACLE"

La soirée ouverte à tous s’est clôturée par un magnifique spectacle d’acrobaties chorégraphiées de la compagnie Iéto, « Pour Hêtre », qui a rassemblé un large public au théâtre Molière.

 

Il a été précédé par un Tribunal pour les générations futures qui a mobilisé le public sur la question épineuse « Faut-il s’enfuir loin de l’eau ? », en lien avec le réchauffement climatique.

Samedi 07 octobre 2023

LA JOURNÉE GRAND PUBLIC

VISITES ET BALADES
SUR LE BASSIN DE THAU

Les habitants ont pu découvrir au travers de visites et de balades des sites et des actions de lutte contre le risque inondation sur le bassin de Thau.

 

L’occasion de démontrer qu’il est possible d’anticiper, de prévenir et de se préparer ensemble à protéger au mieux les personnes et les biens, même si le risque 0 n’existe pas.

 

L’heure était à la prise de conscience et aux suites à donner...

ANIMATIONS

À BALARUC-LES-BAINS

La journée d'animations qui s'est tenue le samedi à la Maison du peuple a permis de sensibiliser les citoyens à la culture du risque inondation au travers de 8 animations, les unes plus ludiques et didactiques que les autres.

 

Le SMBT a pu présenter aux citoyens plusieurs  projets. Ils ont pu tester leurs connaissances et le volet participatif.

PROJECTION-DÉBAT
AU CINÉMISTRAL DE FRONTIGNAN

La projection du film "Aquarela – L’Odyssée de l’eau" réalisé par Victor Kossakovsky s’est tenue au CinéMistral de Frontignan, notamment en présence  des parents des enfants venus assister à la diffusion du documentaire « Le jardin de demain » réalisé avec eux par Sonia Séjourné, chargée de mission au SMBT.

 

La part belle a été faite à l’Eau dans un contexte de changement climatique.

Une arrivée surprenante au Centre de sauvegarde à Villeveyrac

La Lusciniole à moustaches

Communiqué :

Photo LPO Occitanie

"L’automne 2023 a commencé avec l’accueil d’un oiseau que nous n’avions jamais admis par le passé, en dix ans d’existence !

Le 24 octobre dernier, nous avons en effet pris en charge une Lusciniole à moustaches. Cet oiseau, au nom original, est un petit passereau qui vit en bord de roselières : c'est un paludicole. Sa présence est donc très localisée et peu abondante, on ne peut l’observer en France quasiment que sur le pourtour méditerranéen.

Quel étonnement donc, de recevoir ce petit passereau au centre de sauvegarde, qui a été trouvé dans le jardin d’un particulier la veille !

Surprise : la Lusciniole baguée !

Vous l'aurez compris, nous avons eu la surprise de découvrir la bague que portait l’oiseau à l’une de ses pattes et qui indiquait qu’il avait été bagué… à Budapest !

Cet individu venait donc de faire un long périple migratoire. Les populations méditerranéennes sont en effet rejointes en cette période par des populations hivernantes venues de l’Europe centrale.

Notre premier réflexe a été de reporter les informations gravées sur la bague auprès du Centre de Recherches sur la Biologie des Populations d’Oiseaux (CRBPO),  qui recueille les informations de « reprise » des oiseaux bagués.

A savoir que tout un chacun peut, s’il trouve un oiseau bagué, ou en observe un aux jumelles, transmettre les précieuses informations à cet organisme, en se rendant sur le site internet ( Vous trouvez un oiseau bagué ? - CRBPO (mnhn.fr) ), et en remplissant le formulaire téléchargeable, qu’il faut ensuite leur renvoyer par mail ou voie postale.

La collecte de ces informations permet de mieux comprendre les déplacements des différentes espèces d’oiseaux, de mieux se représenter leur répartition et éventuellement de détecter des changements dans leurs habitudes migratoires… bref, de mieux connaître les oiseaux, pour mieux les protéger.

La LPO Occitanie - DT Hérault a d'ailleurs organisé une formation "lecture de bagues" il y a quelques semaines. N'hésitez pas à consulter notre agenda en ligne si vous souhaitez être tenu au courant de ce genre de formation.

"Notre" petite lusciniole n’a malheureusement pas survécu au sévère traumatisme crânien dont elle souffrait et a rendu son dernier souffle le jour même de son accueil. Le diagnostic indiquait qu’elle avait subi un choc violent, probablement contre une vitre (accident très fréquent en période migratoire) et qu’elle avait ensuite été victime d’une prédation de chat (les plumes de la queue étant arrachées).

Pour ménager les oiseaux passant par chez vous, et les aider dans cette période intense de migration, n’oubliez pas de rendre bien visibles vos vitres, afin de réduire le risque de collisions, souvent mortelles. Rendez-vous ici pour plus d’informations : Agissons contre les collisions d’oiseaux - LPO (Ligue pour... - LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux) - Agir pour la biodiversité

De même, pour limiter le comportement prédateur de votre chat, plusieurs solutions existent : Limiter la prédation des chats domestiques - LPO (Ligue pou... - LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux) - Agir pour la biodiversité"

 

Thaïs Provignon, Médiatrice faune sauvage

Débroussaillez votre terrain dès maintenant pour éviter des feux durant l’été

L’automne et l’hiver sont les meilleures périodes pour débroussailler autour de votre habitation, et ainsi réduire les risques de propagation de feux estivaux. Les végétaux, qui ont perdu leurs feuilles, sont plus faciles à tailler ; et les coupes effectuées ne perturbent pas les cycles de reproduction de la faune et de la flore, qui ont lieu au printemps.

 Débroussailleuse, Paysage, Vert, Outil

Le Gouvernement a lancé le 15 novembre 2023 une campagne d’information interministérielle pour rappeler les obligations légales de débroussaillement et l’intérêt d’agir dès l’automne pour réduire les risques d’incendies estivaux.

Débroussailler consiste à réduire sur un terrain la masse des matières végétales de toute nature (herbes, branchages, feuilles…). Il s’agit de créer des discontinuités entre :

  • la végétation haute (arbustes et arbres) et la végétation basse (herbes, plantes…) ;
  • les végétaux d’une même taille ;
  • les végétaux et les bâtiments.

Ces discontinuités permettent de diminuer le risque d’incendie, et en cas de feu de freiner la propagation de celui-ci et baisser son intensité. Plus un arbre sera éloigné d’une habitation ou d’un autre arbre, plus le feu aura des difficultés à se propager ; et de manière générale, moins il y a de matière combustible présente, moins le feu sera puissant.

Dans certains territoires particulièrement exposés aux risques de feux de forêts, le débroussaillage est obligatoire sous peine de se voir infliger une sanction administrative voire pénale. Même si votre terrain n’est pas soumis à l’obligation légale de débroussaillage, ce dernier est tout de même recommandé si votre habitation est proche d’une zone boisée. Le débroussaillement permet notamment d’assurer la protection de votre maison. En cas d’incendie, vous pouvez ainsi y rester confiné le temps nécessaire sans vous mettre en danger en prenant votre voiture par exemple.

Comment bien débroussailler votre terrain ?

Pour accomplir correctement le débroussaillage de votre terrain, vous devez notamment :

  • supprimer les arbustes situés sous les arbres ;
  • couper les branches ou les arbres en contact avec votre maison ;
  • réduire la masse de végétaux présents au sol ;
  • tailler vos haies ;
  • élaguer les branches basses des arbres ;
  • ne pas conserver les déchets verts issus du débroussaillage.

Le débroussaillement doit être réalisé chaque année. Il est conseillé d’effectuer les actions de coupes d’arbres et d’arbustes pendant l’hiver ; les opérations sur la végétation basse peuvent, pour leur part, être effectuées jusqu’à la fin du printemps. Vous pouvez aussi faire appel à un professionnel, qui possède les connaissances et les outils nécessaires.

  À noter : vous pouvez utiliser en compost individuel les déchets verts produits à la suite du débroussaillage de votre terrain. Vous pouvez également vous renseigner auprès de votre mairie pour savoir le moyen choisi par votre commune pour le traitement de ces déchets (prise en charge par une déchèterie, collecte sélective…).

Recosanté : une lettre d'information sur la qualité de l'air et les risques liés aux pollens

Vous êtes sensible à la pollution de l'air ? Vous êtes allergique aux pollens ? Vous pouvez vous inscrire à « Recosanté », une lettre d'information numérique. Chaque jour, vous recevez une recommandation pour vous aider à réduire les impacts des polluants atmosphériques et des pollens sur votre santé. Vous êtes informé quotidiennement de la qualité de l'air et du risque d'allergie aux pollens dans votre localité.

Qu'est-ce que Recosanté ?

Recosanté est un service public numérique mis en place par le ministère des Solidarités et de la Santé et le ministère de la Transition écologique, en partenariat avec la Direction interministérielle du numérique dans le cadre du programme beta.gouv.fr.

Ce service est destiné à évoluer de façon continue en fonction des retours des utilisateurs.

Les recommandations sont issues de sources fiables et officielles telles que le ministère des Solidarités et de la Santé, l'Ademe, l'Observatoire de la qualité de l'air intérieur, le Réseau National de Surveillance Aérobiologique, Santé respiratoire France, etc.

Comment s'inscrire ?

Pour recevoir chaque jour par courriel les indicateurs environnementaux (qualité de l'air, épisodes de pollution et risque pollinique) de votre localité et une recommandation pour vous aider à vous protéger des risques liés aux polluants atmosphériques et aux pollens, allez sur le site a title="Recosanté - recosante.beta.gouv.fr - Nouvelle fenêtre" " " " " ">"ecosanté , renseignez votre email et votre commune.

Vous pouvez également choisir de recevoir des informations destinées aux personnes vulnérables ou sensibles à la qualité de l'air et aux personnes allergiques aux pollens.

Les données collectées lors de l'inscription sont utilisées exclusivement pour envoyer les recommandations.

  A savoir : Le programme beta.gouv aide les administrations publiques à construire des services numériques utiles, simples, faciles à utiliser et qui répondent vraiment aux besoins des usagers. Le développement du service numérique est guidé par les retours de ses utilisateurs et non par les besoins de l'administration qui le porte.

Bon vol Quolibet !

Avec la LPO Occitanie

Illustration

Vautour, Vautour Fauve, Oiseau

Un peu de contexte sur les Vautours fauves

Il y a moins d’un siècle, les vautours fauves ont frôlé l’extermination en France.

Dans les années 60, une bande de passionnés commence à réfléchir à leur possible retour. Un projet de réintroduction se monte à la fin des années 70 et en décembre 1981, douze premiers adultes sont libérés. Des couples qui s’étaient formés en volière se reforment et dès le printemps suivant, un premier jeune prend son envol.

En tout : une soixantaine de vautours sont relâché jusqu’en 1986. Ces premiers oiseaux sont les fondateurs de l’actuelle colonie qui s’étend dans le massif central, d’abord cantonnés aux gorges de la Jonte, ils ont ensuite colonisé le Tarn, la Dourbie et cette année, les gorges de l’Ardèche. La colonie des grands Causses est actuellement la colonie de vautours la mieux suivie au monde. Chaque année, un recensement exhaustif des couples et des nids est réalisé, par les agents de la LPO Grands Causses et du Parc National des Cévennes. Quelques dizaines de poussins sont bagués, permettant de les individualiser et de les suivre tout au long de leur vie.

Les suivis GPS

Les technologies à la disposition des biologistes ayant évoluées au fil des ans, plusieurs vautours sont désormais équipés de balises GPS. Ces balises permettent d’étudier leurs déplacements avec précision.

Moins joyeux, mais néanmoins utile, ces balises permettent aussi de retrouver les cadavres des oiseaux afin de surveiller si leur mort est naturelle, accidentelle (collision avec une ligne électrique) ou intentionnelle (tir, empoisonnement).

Il y a quelques semaines nous avons ainsi retrouvé un vieux Vautour fauve près de la commune d’Avène : Quolibet.

Descendant direct de deux fondateurs de la colonie des Causses, il a été bagué en 1992.

En 2018, il avait été capturé avec une vingtaine de ses congénères et équipé d’une balise GPS, nous permettant de visualiser ses déplacements ces 5 dernières années.

Le parcours de Quolibet

Contrairement à certains de ses congénères, pouvant effectuer régulièrement des aller-retours dans les Alpes ou les Pyrénées, Quolibet était plutôt casanier, concentrant la grande majorité de ses déplacements sur les causses Noir et le Larzac. On note tout de même de nombreuses excursions en périphérie, notamment vers les monts d’Orb.

Ces derniers mois, il avait pris l’habitude de s’alimenter sur des placettes d’équarrissage dans le secteur.

Ces placettes gérées directement par des éleveurs, partenaires de la LPO, permettent de déposer les individus décédés de leurs troupeaux sans dépendre de l’équarrissage industriel. Les grands ongulés sauvages d’Europe ayant été remplacé par des animaux d’élevage, cela permet aussi de rendre cette ressource disponible pour la faune sauvage. Un partenariat gagnant-gagnant qui ravit autant les vautours que les éleveurs participant au projet.

Quolibet aura passé 31 ans à sillonner le ciel de notre région, nettoyant les cadavres d’animaux domestiques et sauvages, merci à lui !

Recosanté : une lettre d'information sur la qualité de l'air et les risques liés aux pollens

Vous êtes sensible à la pollution de l'air ? Vous êtes allergique aux pollens ? Vous pouvez vous inscrire à « Recosanté », une lettre d'information numérique. Chaque jour, vous recevez une recommandation pour vous aider à réduire les impacts des polluants atmosphériques et des pollens sur votre santé. Vous êtes informé quotidiennement de la qualité de l'air et du risque d'allergie aux pollens dans votre localité.

Qu'est-ce que Recosanté ?

Recosanté est un service public numérique mis en place par le ministère des Solidarités et de la Santé et le ministère de la Transition écologique, en partenariat avec la Direction interministérielle du numérique dans le cadre du programme beta.gouv.fr.

Ce service est destiné à évoluer de façon continue en fonction des retours des utilisateurs.

Les recommandations sont issues de sources fiables et officielles telles que le ministère des Solidarités et de la Santé, l'Ademe, l'Observatoire de la qualité de l'air intérieur, le Réseau National de Surveillance Aérobiologique, Santé respiratoire France, etc.

Comment s'inscrire ?

Pour recevoir chaque jour par courriel les indicateurs environnementaux (qualité de l'air, épisodes de pollution et risque pollinique) de votre localité et une recommandation pour vous aider à vous protéger des risques liés aux polluants atmosphériques et aux pollens, allez sur le site a title="Recosanté - recosante.beta.gouv.fr - Nouvelle fenêtre" " " " " ">"ecosanté , renseignez votre email et votre commune.

Vous pouvez également choisir de recevoir des informations destinées aux personnes vulnérables ou sensibles à la qualité de l'air et aux personnes allergiques aux pollens.

Les données collectées lors de l'inscription sont utilisées exclusivement pour envoyer les recommandations.

  A savoir : Le programme beta.gouv aide les administrations publiques à construire des services numériques utiles, simples, faciles à utiliser et qui répondent vraiment aux besoins des usagers. Le développement du service numérique est guidé par les retours de ses utilisateurs et non par les besoins de l'administration qui le porte.

LES EAUX SOUTERRAINES DE BALARUC-LES-BAINS : les conclusions de l'étude Dem'eaux Thau

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En mai 2023 de 18 h 00 à 20 h 00 au Piano Tiroir de Balaruc Les Bains avait lieu une conférence très instructive sur les nouvelles découvertes concernant les eaux souterraines de  Balaruc Les Bains.

 Grâce à elle vous alliez apprendre d’où vient l’eau souterraine du Bassin de Thau ? Comment se renouvelle-t-elle et à quel débit alimente-t-elle la lagune ? Peut-elle être exploitée et en quelle quantité ? Comment prévenir les phénomènes d’inversac de la Vise et de salinisation des eaux souterraines et thermales ?

En effet,  pour répondre à ces questions, il a été lancé, en 2017, le programme de recherches Dem’eaux Thau, piloté par le BRGM et co-financé par la Ville de Balaruc-les-Bains.


 Ce programme est maintenant terminé et à  l’heure où l’eau fait l’objet de toutes les attentions, une conférence grand public était la bienvenue afin de  présenter les conclusions de cette étude et les nouvelles découvertes sur les eaux souterraines dans la région de Thau – Balaruc et notamment sur les eaux thermales.

Une conférence animée par le BRGM à partir de Dem’Eaux Thau qui doit permettre une meilleure gestion des ressources en eau souterraine d’un aquifère côtier karstique

Le projet de recherche Dem’Eaux Thau (2017–2022) a eu pour objectif de mieux comprendre la structure et le fonctionnement d’un hydrosystème karstique complexe dans le secteur du Bassin de Thau, à l’Ouest de Montpellier. Il a permis de développer des outils de gestion des eaux souterraines à différentes échelles spatiales et temporelles.

Voici le constat de la situation en 2017, dressé par le BRGM

"Les ressources en eau souterraine des calcaires karstiques du Pli Ouest de Montpellier présentent un intérêt majeur pour le territoire, pour l’alimentation en eau potable (ville de Sète, Syndicat Intercommunal d’adduction en Eau Potable Balaruc-Frontignan, Syndicat Intercommunal d'adduction d'eau des communes du Bas Languedoc), mais également pour le développement économique, avec en particulier l’activité conchylicole/pêche dans l’étang, ainsi que pour le thermalisme sur la presqu’île de Balaruc-les-Bains (1ère station thermale en France avec plus de 50 000 curistes en 2019), et l’irrigation. Ce secteur est situé à la convergence d’eaux souterraines provenant de divers réservoirs superficiels et profonds : eaux karstiques froides des Causses d’Aumelas et de la Gardiole, eaux d’origine marine (étang et mer) et eaux thermales chaudes et minéralisées. Ces différents réservoirs sont en interaction les uns avec les autres selon des processus complexes dont les déterminants ne sont pas tous connus.

Cet aquifère karstique est confronté à des phénomènes temporaires d’intrusion d’eau saumâtre (appelés « inversac ») par l’intermédiaire de la source sous-marine de la Vise, située dans l’étang de Thau, à moins de 200 m à l’Ouest de la presqu’ile de Balaruc-les-Bains. Depuis la fin des années 1960, sept phénomènes d’inversac ont été détectés. Pendant ce phénomène qui peut durer plusieurs mois (environ 6 mois en 2010 et 2014, et près de 18 mois en 2020-2022), la source de la Vise, au lieu de fournir de l’eau douce utile à la vie aquatique de l’étang de Thau, absorbe l’eau saumâtre de la lagune conduisant à une salinisation progressive et récurrente de l’aquifère. Ce phénomène a eu, entre autres conséquences, l’abandon (en 2014) de la source Cauvy à Balaruc-les-Bains pour son usage pour l’alimentation en eau potable."

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Ainsi, compte tenu des différents enjeux de ce territoire côtier, la mise au point d’un outil de gestion de l’eau souterraine était devenu indispensable pour les différents acteurs.

Un programme de travail a donc été établi avec une étude scientifique.

"Cette étude scientifique a été menée par une équipe pluridisciplinaire afin de caractériser à la fois la géologie, la géomorphologie, l’hydrodynamique, l’hydrogéologie et la géochimie de l’hydrosystème de Thau. Ces différents aspects ont ensuite été rassemblés et discutés pour dresser un modèle conceptuel complet du fonctionnement et de la dynamique de l’aquifère.

De nombreux moyens ont été mis en œuvre : imageries géophysiques, réalisation d’un forage à Sète et d’une plateforme multi-forages à Balaruc-les-Bains, dont un ouvrage carotté de près de 780 m de profondeur, conception et mise en place d’un équipement sur mesure pour la source de la Vise, campagnes d’analyses inédites (180 prélèvements, plus de 3000 résultats d’analyses)…"

Zoom sur quelques résultats

La compréhension et la modélisation du phénomène d’inversac a permis l’élaboration d’un outil prototype permettant d’évaluer le risque de déclenchement de ce phénomène, qui s’appuie sur différentes variables enregistrées sur la presqu’île de Balaruc-les-Bains.

 
Découvrir les conclusions de l'étude grâce aux 3 vidéos relatives aux 3 parties de la conférence.

L’intégration de l’ensemble des données géologiques historiques avec les nouvelles données acquises par le projet (stratigraphiques, lithologiques et structurales) et géophysiques (gravimétrie, sismique réflexion, sismique passive) a permis de construire un modèle géologique 3D de la zone Dem’Eaux Thau grâce à l’outil Geomodeller.

Les résultats des différentes tâches accomplies par les partenaires du projet sont synthétisés sous la forme de rapports ou de publications.

La liste ci-dessous établi par le BRGM a été mise à jour avec les liens vers les documents à mesure qu'ils étaient produits.

 

D’un montant de 5,3 millions d’euros, le financement du projet a été assuré à 42% par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et la Région Occitanie (dans le cadre du Contrat de Plan Etat-Région 2015-2020), à 11% par le fonds européen FEDER, à 17% par l’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse, à 4% par Montpellier Méditerranée Métropole, à 2% par Balaruc-les-Bains et à 1% par le Syndicat Mixte du Bassin de Thau. Le reste du financement du projet (23%) est apporté grâce à la participation financière de la plupart des partenaires.

Partenaires

  • BRGM (coordonateur)
  • Géosciences Montpellier
  • HydroSciences Montpellier
  • Synapse Informatique
  • SMBT
 

Le beau et innovant projet que "La Forêt Globale" vient de déposer dans le cadre participatif proposé par La Région Occitanie

Le beau et innovant projet que "La Forêt Globale" vient de déposer dans le cadre participatif proposé par La Région Occitanie

Blé, Natuire, Nauture, Champ De Blé

Créer un espace agro-forestier multiple, sans chimie, nourricier (céréales, fruits, plantes potagères) et bois d’oeuvre (Paulownia)Proposé par l'association LFG - La Forêt Globale (Poussan), cet espace forestier multiple est dédié à une production de haute qualité pour produire sans intrant chimique :

Des fruits issus d'arbres et arbustes ne nécessitant pas de traitements et à grande valeur nutritive.

Des légumes dont les plants seront également utilisés comme couverture des sols et apport en biomasse.

Du blé, variétés anciennes non OGM, produites à 20 mètres du Moulin de Juffet, un moulin à vent rénové qui fabrique un farine d'exception.

Du bois d'oeuvre, deux variétés de paulownias non invasives, réputées pour leur croissance rapide, prodiguant un ombrage bénéfique dès la première année.

Ce bois d'oeuvre est réputé pour ses qualités, imputrescible, indéformable, hydrofuge, léger, facile à travailler, il peut intégrer les filières de valorisation, menuiserie, construction d'abris et de maisons...

Le projet s'appuie sur l'expérience de LFG qui développe des techniques de production innovantes, notamment en terme d'économie d'eau. Après 10 ans de mise en place et trois ans d'activité de terrain, l'association a planté plus de 3 000 arbres.

Fondé sur le principe de forêt rapide (introduction d'arbres à forte croissance), cet espace forestier permettra également de tester de nouvelles techniques telles que la biodynamisation des plants (basée sur la mémoire de l'eau) qui renforce leur potentiel de résistance aux maladies et à la sécheresse.

Seront aussi mises en place 4 micro-nappes phréatiques agissant comme réserves d'eau en période de sécheresse, eau stockée par les pluies ou par injection en cas de grande sécheresse durant les mois de juillet et août. Ces micro nappes seront suivies au fil des saisons pour mesurer leur évolution et l'impact bénéfique sur la parcelle en fonction de la taille des arbres. Plus les arbres grandissent et plus ils acquièrent et augmentent leur capacité à préserver une partie de l'évaporation. Seront aussi expérimentés des "bartas" artificiels (bartas veut dire "broussaille" en occitan) refuges pour la biodiversité, amas de branches de différentes tailles qui ont aussi la capacité de préserver les apports d'eau, notamment les rosées.

les principales étapes prévues et quelles sont les échéances pour la réalisation ?

Novembre/décembre 2023 : Mise en place de la clôture, Mise en place de l'irrigation goutte à goutte, Plantation des arbres, Semis des céréales
Janvier à juin 2024 : Entretien des plantations fruitières, plantations potagères, entretien des haies et bordures, apport de paillage mixte (herbe, crottin, sciure). Récolte potagère.
Juillet : Moisson et récolte potagère distribuée en circuit court.
Août à octobre : Entretien, Gestion du sol céréalier, apport de biomasse végétale, Préparation du potager d'hiver, Communication avec les institutions pour favoriser l'implantation d'autres projets).
A partir de novembre (et pour les années suivantes) : Entretien, remplacement des plants qui n'ont pas tenus, Plantation et suivi du potager d'hiver, Suivi et évaluation de l'impact des méthodes expérimentales, Reprise du cycle de plantation des céréales.
Coût total estimé du projet ?

74100€

Montant estimatif demandé à la Région

56000

Liens Facebook, Instagram, LinkedIn ou site web de contenus qui présentent le projet.

https://www.facebook.com/laforetglobale/

Les apiculteurs d’Occitanie à Mèze

Les 23 et 24 novembre, le Taurus a accueilli la 21e édition de « Regards partagés », un séminaire qui s’adresse aux acteurs de la filière apicole pour s’informer, explorer et échanger.
Ce séminaire, organisé par l’Association de développement de l’Apiculture en Occitanie, est un lieu privilégié de partage d’expériences pour faire progresser les connaissances scientifiques et techniques sur l’activité et permettre aux apiculteurs de préparer au mieux la prochaine saison.
Thierry Baëza, maire de Mèze et Marie-Hélène Pelain, adjointe à l’environnement, ont rendu visite aux participants et aux organisateurs de cet événement en rappelant à quel point la municipalité s’investit pour la défense des abeilles à travers des actions de protection de la biodiversité et de sensibilisation des jeunes publics à l’apiculture.