Environnement

Les Aresquiers, un patrimoine à préserver

Depuis le milieu des années 80 et la construction d’un pont, le site classé des Aresquiers (espace remarquable) a malheureusement été envahi par les voitures. Les stationnements gênants ou abusifs ont progressivement dénaturé l’une des seules zones non urbanisées du littoral, particulièrement fragile en raison du phénomène d’érosion (inondations régulières jusqu’à la route départementale lors des tempêtes hivernales).

Maîtriser la fréquentation de ce patrimoine naturel pour mieux le protéger est devenu indispensable depuis déjà quelques années. Les premières étapes ont consisté à supprimer des stationnements (au niveau du chemin de halage ou encore de la dune) et à interdire la circulation automobile sur le chemin d’accès à la plage. La pose de glissières en bois a également empêché le stationnement le long de la départementale, côté étang de Vic. Il faut désormais aller plus loin et avoir une vision stratégique à long terme. Avec pour objectif de limiter la circulation automobile dans la portion entre le mas vieux (future Maison du Littoral) et le parking Saint-Eugène, qui à terme sera rendue aux circulations douces (vélo et piétons).

Les travaux qui commencent ce 10 janvier 2022 (et qui vont durer quatre mois) auront quelques conséquences * pour les riverains et les visiteurs. Ils vont permettre de sécuriser l’entrée et la sortie des véhicules, devant le bois des Aresquiers et faire respecter l’interdiction de stationner le long du chemin menant aux cabanes. Avec l’espoir d’apaiser les nombreux conflits d’usage entre résidents et visiteurs. Le chemin d’accès au bois, début du sentier départemental de randonnée, sera réduit en largeur pour permettre la renaturation des berges de l’étang. Les deux poches de stationnement (qui resteront gratuites) seront conservées mais le sol sera désimperméabilisé et les voitures intégrées dans la trame végétale. Enfin, deux platelages en bois seront créés sur le chemin de terre qui accède à la plage afin de laisser l’eau circuler librement et les enrochements seront remplacés par une chicane aménagée, dans le but de canaliser les vélomoteurs.

Au total, ce sont 390 000 € HT qui sont consacrés à cette opération financée à 80% par l’Europe, l’Etat, la Région et le Département de l’Hérault.

Le stationnement sur les deux parkings du bois des Aresquiers, sera interdit à la population du 10 janvier au 30 avril 2022. Le parking le plus proche, celui de Saint-Eugène, se situe à environ 2 km (une signalisation sur site indiquera la direction à prendre pour y accéder). À partir du 17 janvier 2022, l’installation de glissières de sécurité sur la RD114 (nécessaires à la création du nouvel accès), aura pour conséquence, la mise en place d’une circulation alternée. Lorsque cette nouvelle voie d’accès sera en place et que les travaux du second parking (P2 sur la carte) seront finalisés, ceux du premier parking (P1) pourront débuter. Ce qui entraînera alors la fermeture de l’accès actuel depuis la RD114.

Le Monde Nouveau : forum de la transition environnementale et sociétale

 

  • Du 14 septembre 2023 au 16 septembre 2023 

Forum de la transition environnementale et sociétale, le Monde Nouveau revient pour sa 4ème édition les 14, 15 et 16 septembre 2023 à Planet Océan à Odysseum. Face à l’urgence climatique, la thématique de cette année est « Agir ensemble ». 
 
Le Monde Nouveau : forum de la transition environnementale et sociétaleVoir l'image en grand

3 jours d'échanges, de débats et de rencontres

A destination des familles, des étudiants, scolaires et des professionnels, le Forum propose 3 jours d’échanges, de débats et de rencontres pour aborder des sujets plus que d’actualité : santé, réchauffement climatique, biodiversité, recyclage, alimentation durable, mobilités douces, sobriété, territoires résilients, entreprises engagées…

Des experts et des professionnels apportent leurs visions, leurs savoir-faire et leurs bonnes pratiques.

En complément, Le Monde Nouveau propose un programme d’ateliers pratiques pour petits et grands en collaboration avec des associations locales pour découvrir, apprendre les bons gestes et passer à l’action ensemble, à retrouver au sein du village associatif.

Site internet Le Monde Nouveau

Informations pratiques

Forum gratuit sur inscription

Centre commercial Odysseum, All. Ulysse, 34000 Montpellier

Selon la SATHOAN : UNE NOUVELLE ESPECE INVASIVE EN MEDITERRANEE, LE POISSON CRAPAUD

UNE NOUVELLE ESPECE INVASIVE EN MEDITERRANEE – LE POISSON CRAPAUD

 

Poisson crapaud à joues argentées (Lagocephalus sceleratus), ou poisson globe en Méditerranée

 

Selon la SATHOAN Les espèces envahissantes constituent des menaces pour la santé humaine ou infligent des dommages écologiques et/ou économiques. Le poisson crapaud à joues argentées (Lagocephalus sceleratus), est une espèce qui provient de la Mer Rouge et qui s’est introduite en Méditerranée par le Canal de Suez.

Ce poisson est considéré comme l’une des espèces les plus nuisibles de la mer Méditerranée, en raison de sa puissante neurotoxine, de ses impacts sur la biodiversité marine et de l’augmentation des coûts et du travail qu’il inflige aux pêcheurs. La capture et la consommation de ce poisson-globe sont interdites dans presque tous les pays riverains de la Méditerranée. Ce poisson est maintenant étendu à l’ensemble de la Méditerranée et de la mer Noire.

Une étude complète récente couvrant les aspects écologiques, la croissance, la reproduction, le régime alimentaire et le niveau trophique sur la base d’échantillons à permis de mieux connaître cet envahisseur.

Le poisson crapaud (Lagocephalus sceleratus) semble être un géniteur par lots avec des pontes discontinues et des saisons de frai différentes en Méditerranée orientale. La température semble jouer un rôle important sur la période de reproduction (la durée diminue à mesure que l’on se déplace vers le nord depuis le canal de Suez). Malgré tout  il semble posséder un rôle écologique positif, puisqu’il contrôle d’autres espèces envahissantes par leur régime alimentaire, telles que le poisson-lion, le poisson-bouc de la mer Rouge, le poisson lapin et les oursins à longues épines. On observe chez cette espèce un phénomène de cannibalisme, qui semble dépendre de la densité...

(https://sathoan.fr/espece-invasive-le-poisson-crapeau/)Poisson Globe, Fugu, Poisson, Blowfish

Retour en images sur la pose de nichoirs au Mas des Auribelles avec le programme Des Terres et des Ailes de la LPO Occitanie - Hérault

Retour en images sur la pose de nichoirs au Mas des Auribelles avec le programme Des Terres et des Ailes de la LPO Occitanie - Hérault

Mèze se mobilise pour la planète

Samedi 16 septembre, Mèze participe au World Cleanup Day, le nettoyage mondial de la planète, à l’initiative de Marie-Hélène Pelain, adjointe à l’environnement et Numa Nicolas, conseiller municipal délégué au cadre de vie.

8h30 : Accueil / collation devant la capitainerie.
9h : Départ vers la place des Tonneliers et le chemin de l’Escouladou. Co-voiturage possible vers le Sesquier.
11h30 : Rendez-vous devant la capitainerie pour un temps d’échange et de réflexion sur les actions éco-citoyennes à Mèze et la revalorisation des déchets.

Se munir de son écocup, gants et petits seaux.

Sète agglopôle méditerranée et la ville mexicaine de Villahermosa partagent leurs expériences pour une meilleure gestion de l’eau et des espaces naturels

Sète agglopôle méditerranée et la ville mexicaine de Villahermosa partagent leurs expériences pour une meilleure gestion de l’eau et des espaces naturels. baltCapture d’écran 2023-09-06 094745

En avril dernier, Sète agglopôle méditerranée recevait une délégation mexicaine de la ville de Villahermosa, capitale de l’état du Tabasco, située en bordure du golfe du Mexique. L’objectif de cette rencontre était de présenter aux mexicains le savoir-faire français et les dispositifs et aménagements réalisés par l’agglopôle en matière de gestion de l’eau et des espaces naturels. François Commeinhes, Président de Sète agglopôle méditerranée, et les techniciens du service du Pôle Environnement, ont ainsi pu présenter à leurs homologues, leur gestion en matière d’assainissement, de pluvial, ainsi que les mesures mises en place pour lutter contre l’érosion marine et favoriser la protection de nos littoraux.

 La ville de Villahermosa a invité à son tour l’Agglopôle sur son territoire pour poursuivre ce partage d’expériences. Ainsi, Jérémy Gallion, Responsable Prospectives & Aménagements du service du Cycle de l’eau, s’est rendu au Mexique du 28 août au 1er septembre 2023.

Il a pu échanger avec Yolanda Osuna Huerta, Maire de la Ville, sur les problématiques similaires que peuvent rencontrer la Ville de Villahermosa et le territoire de l’archipel de Thau en matière de gestion de l’eau, notamment les eaux de ruissellement et les inondations dues aux débordements de cours d’eau. Il a participé à différentes réunions de travail et a également donné des conférences au forum « Centro y Agenda Urbano 2023 » et à l’Université Juarez Autonoma de Tabasco sur le thème de l’aménagement urbain et son adaptation aux contraintes de ruissellement, à l’enjeu pluvial et la submersion marine.baltCapture d’écran 2023-09-06 094649

Il a notamment présenté au public, essentiellement composé d’urbanistes, d’architectes, et d’étudiants, l’aménagement du quartier de Villeroy, mais aussi les aménagements du lido entre Sète et Marseillan qui ont été réalisés par l’Agglopôle pour protéger le site de l’érosion marine : recul de la route littorale, reprofilage des dunes, rechargement en sable, mise en place d’un atténuateur de houle, véritable digue sous-marine à 350 mètres du rivage.

La ville de Villahermosa et Sète agglopôle méditerranée vont maintenant établir une feuille de route afin de poursuivre leur coopération internationale et leur partage d’expériences. Elus et techniciens vont réfléchir ensemble pour envisager de nouvelles approches et solutions afin d’améliorer la gestion de l’eau dans le cadre des aménagements urbains, et rendre les villes de demain plus résilientes et durables face aux défis du changement climatique.

Danse contemporaine et archéologie au Bagnas le16 septembre 2023

TOPOSCOPIE au Bagnas, le samedi 16 septembre après-midi : Voyage dans le temps et danse contemporaine

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Le 3ème Toposcopie de l’année aura lieu à l’occasion des Journées européennes du patrimoine, à la réserve du Bagnas. Scopie et l’ADENA vous ont préparé un événement qui rassemble archéologie et danse contemporaine, au plus près de la nature et du territoire.

 

 Marseillan (lieu exact donné au moment de la réservation)

Infos et réservations : 04.67.01.60.23

Inscription à la session de 15h-17h ou à la session de 18h-20h GRATUIT

TOPOSCOPIE Les Toposcopies sont des évènements poussant à réfléchir ensemble, à observer, à vivre et ressentir les paysages. Ce sont des temps de sensibilisation à l’environnement, à la culture et la science, gratuits et ouverts à tous.tes. 4 Toposcopies ont été programmés au Bagnas à l’occasion des 40 ans de la réserve

. Les paysages d’Agde et plus largement du territoire de Thau, ont été façonnés au fil du temps par l’Homme. De l’Antiquité à aujourd’hui, notre histoire est partout autour de nous. Il suffit de retrouver les indices laissés par nos ancêtres. A l’occasion des Journées européennes du patrimoine, les animateurs de l’ADENA seront accompagnés par Céline Gomez, responsable du service archéologie de la Communauté d’Agglomération Hérault Méditerrannée, pour vous proposer une sortie nature inédite !

Vous longerez la réserve sur un parcours de 3km, lors d’une balade commentée à la découverte de la vie des Hommes sur ce territoire et de leur lien avec la nature et l’étang du Bagnas. Tout au long de votre sortie, les danseurs de la Compagnie Virgule se joindront à vous avec des mini solos de danse contemporaine tirés de leur spectacle « Royaume(s) », en itinérance le long de l’étang.

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À PROPOS DE SCOPIE L’association œuvre dans l’accompagnement de projets artistiques et culturels. Elle impulse des événements sur le territoire de Sète Agglopôle depuis 2019. Scopie souhaite sensibiliser un large public à la culture et au spectacle vivant, en proposant des événements gratuits.

À PROPOS DE L’ADENA L’ADENA est une association de préservation et de sensibilisation à la nature, experte en zones humides littorales méditerranéennes. A la croisée du Bassin de Thau et de la Vallée de l’Hérault, sur la commune d’Agde, l’ADENA est gestionnaire de la Réserve naturelle nationale du Bagnas depuis 1983.

LE DEPARTEMENT AU FORUM DE LA TRANSITION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIETALE

 

Du 14 au 16 septembre, le Département de l’Hérault participera à la 4ème édition du Monde Nouveau, le forum de la transition environnementale et sociétale à Planet Océan à Montpellier !

Cet évènement éco-responsable gratuit est l’occasion de participer à de nombreux débats et rencontres avec des acteurs locaux et nationaux qui proposeront tour à tour leur point de vue, leur réflexion sur les changements et les attitudes à mettre en place dès aujourd’hui pour un monde meilleur, plus écologique.

Ce sera l’occasion d’échanger sur les nombreuses actions en faveur de l’environnement dans lesquelles le Département s’engage : acquisitions et préservations d’Espaces Naturel sensibles, plantation d’arbres, protection des insectes pollinisateurs et des espèces fragiles, gestion durable de la ressource en eau, développement des mobilités douces et réalisation de routes plus vertes avec des procédés innovants, soutien aux producteurs pour une alimentation plus durable…

Christophe Morgo, vice-président délégué à l’environnement représentera le Département lors de l’inauguration du forum et présentera la volonté et l’engagement du Département pour la préservation de l’environnement et les activités économiques qui s’y rattachent.

Yvon Pellet, vice-président délégué à l’économie agricole et l’aménagement rural, participera à une table ronde intitulée « Résilience agricole et alimentaire, de la Ferme à l'Assiette ». Cette table ronde a pour objectif de mettre en avant les changements systémiques nécessaires pour soutenir le monde agricole, tant sur les exploitations, c'est-à-dire les milieux, que pour les femmes et les hommes. L’occasion de faire part des actions et de l’engagement du Département pour une agriculture locale et durable et ainsi valoriser le plan alimentaire territorial (PAT) qui vise à renforcer les circuits courts, la part du bio dans les cantines, la cohésion sociale et la santé des populations.

Horaire : 17h-19h10

Jean-Louis Gely, vice-président délégué au tourisme et à l’économie, participera également à une table ronde intitulée « Mobilités : sommes-nous sur la bonne voie ? ». Dans le cadre de cette table ronde seront abordées les nouvelles dynamiques de tourisme : tourisme de proximité, slow tourisme, tourisme responsable. L’opportunité d’évoquer les nombreuses actions structurantes que le Département met en place, autour bien sûr de la préservation et de la promotion des sites naturels exceptionnels, mais aussi le soutien aux acteurs de la filière dans le cadre du schéma départemental pour un tourisme écoresponsable.

Horaire : 16h-18h10

+ D'INFOS SUR CE SCHEMA : ICI

Rendez-vous les 14, 15 et 16 septembre à Planet Océan à Montpellier !

Retrouvez le programme ici
L'évènement est gratuit sur inscription ici

Emergence de la ponte de tortues Caouanne à Marseillan (Hérault)

 

 Tortue, Bébé Tortue, Plage, Poussin

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Par Ville de Marseilllan

Voir les photos sur https://www.ville-marseillan.fr/blog/2023/09/11/emergence-de-la-ponte-de-tortues-caouanne-a-marseillan-herault/

 En juillet, une ponte de tortue Caouanne se déroulait sur la plage de Marseillan. Ce dimanche 10 septembre vers 22h00, les œufs du nid ont éclos après 63 jours d’  incubation et une soixantaine de bébés tortues ont rejoint la mer. Cet évènement reste rarissime sur le littoral méditerranéen français même si cette année celui-ci a été l’objet d’un phénomène exceptionnel avec 11 sites de nidification de tortues Caouanne observés. 

Le moment était très attendu depuis l’observation d’une ponte de tortue marine sur la plage de Marseillan dans la nuit du 9 au 10 juillet 2023. Le nid, protégé depuis sa découverte, était scruté de près par les spécialistes depuis plusieurs semaines. Le jour J est enfin arrivé dans la soirée sous les yeux émerveillés du public présent.

L’éclosion et la course vers la mer

A l’aide de leur dent d’éclosion, petite protubérance placée sur le haut du bec appelée aussi diamant, les petites tortues, mesurant moins de 5 cm et pesant environ 25 g, percent la membrane de l’œuf, c’est le début de l’éclosion. Ensemble et dans un mouvement hélicoïdal, les tortillons progressent vers la surface, attendant la température idéale pour s’extraire du sable et réaliser leur course vers la mer.

La durée d’incubation de la ponte d’une tortue Caouanne se situe habituellement entre 40 et 80 jours (la moyenne étant de 55 jours). Celle-ci est intervenue après 63 jours d’incubation.

Une partie des œufs pondus a éclos et une soixantaine de bébés tortues ont émergé du sable pour rejoindre la mer toute proche. Il peut encore s’écouler plusieurs jours avant que l’ensemble des tortillons ne sortent du nid.

La référente locale du Réseau Tortue Marine de Méditerranée française (RTMMF) était présente sur place pour gérer et superviser cette phase délicate.

 

11 pontes entre les mois de juin et août 2023 : une mobilisation exceptionnelle pour un phénomène exceptionnel

Le 21 juin 2023 une tortue caouanne est venue pondre sur la plage de la bergerie à Hyères. Début juillet 2023, des pontes de tortues Caouanne ont d’abord été observées à Villeneuve-Loubet dans les Alpes-Maritimes, puis à Marseillan (Hérault), sur l’île de Porquerolles (Var), Sète (Hérault), et de nouveau dans le Var à Saint-Cyr-sur-Mer, Fréjus-Plage et sur la plage de la Capte (commune de Hyères). 3 pontes ont été ensuite enregistrées en août sur les plages de Pietracorbara et Ajaccio en Corse

La présence de 11 sites de nidification sur les côtes méditerranéennes françaises en une seule année est exceptionnelle.

Fort des expériences de 2016 (Saint-Aygulf), 2018 (Villeneuve-Lès-Maguelone), 2020 (Fréjus) et 2022 (Valras), le protocole de protection des nids a pu être rapidement déployé par le RTMMF et ses partenaires. Ainsi, tous les acteurs concernés se sont mobilisés efficacement pour chaque épisode de pontes : l’Office français de la biodiversité (OFB), l’Observatoire des Tortues Marines (OTM) porté par le Muséum National d’Histoire Naturelle (MNHN), le Réseau Tortues Marines de Méditerranée Française (RTMMF) – commission de la Société herpétologique de France (SHF), le programme européen Life TURTLENEST et selon les sites de pontes, les communes et communautés d’agglomération concernées, les parcs nationaux (Port-Cros, Calanques), le Centre de Réhabilitation de la Faune Sauvage (Association Marineland) pour la région PACA et le Centre d’Etude et de Sauvegarde des Tortues Marines (CestMed) pour l’Occitanie.

Un guide d’intervention, coordonné par le Ministère en charge de la Transition écologique et préparé par le MNHN, le RTMMF, l’OFB et leurs partenaires, précise clairement « qui fait quoi ».

A chaque alerte, des observateurs du Réseau RTMMF se rendent sur place dès le matin pour confirmer la présence d’œufs dans le nid et l’espèce concernée : tortue Caouanne (Caretta caretta) dans les 7 cas. Pour chaque ponte, les énergies se mobilisent (services techniques et policiers municipaux, agents des parcs nationaux et des communautés d’agglomération) pour mettre en place des barrières matérialisant un périmètre de protection stricte du site, pour prendre des arrêtés municipaux de protection du périmètre, assurer des rondes de surveillance et mettre à disposition le matériel nécessaire pour la sécurisation du public. Des panneaux d’information et de sensibilisation sur l’évènement ont également été installés sur chacun des 6 sites.

Mieux comprendre ce phénomène jusqu’ici rarissime

Des instruments de suivi de température sont mis en place afin de collecter des données scientifiques pendant la période d’incubation afin de mieux comprendre ce phénomène.

Si les eaux de Méditerranée occidentale sont connues pour être un habitat privilégié des tortues immatures et sub-adultes, l’OTM constate depuis peu une activité de reproduction plus régulière sur le littoral méditerranéen français, tendance également observée en Italie et en Espagne depuis une dizaine d’années. Les raisons de ce phénomène récent interrogent les scientifiques : les nids déposés en Méditerranée occidentale sont-ils viables ? La température du sable est-elle suffisante ? Certaines tortues marines seraient- elles en train de coloniser de nouveaux habitats de ponte ? Est-ce dû à une hausse de la température de l’eau ? une modification des courants ou l’évolution naturelle des habitats de nidification ? Les efforts de protection réalisés depuis des dizaines d’années en Grèce et en Turquie (d’où proviennent majoritairement les tortues qui fréquentent nos côtes) jouent-ils un rôle ?

Laisser faire la nature, ne pas déranger

La règlementation française interdit toute perturbation intentionnelle (manipulation, nuisance lumineuse…) de ces espèces protégées. Aussi, il est très important de respecter certaines règles :

  • Respecter une distance de 10 mètres ;
  • Eteindre toutes les sources de lumière artificielle ;
  • Ne pas photographier les tortues avec un flash ;
  • Ne pas toucher les tortues et les œufs.

La saison de ponte des tortues Caouanne s’étale généralement de juin à mi-août. Durant toute cette période, elles fréquentent nos plages, le plus souvent la nuit, afin d’y déposer leurs œufs. Cette espèce a une maturité sexuelle tardive (autour de 30 ans) et se reproduit tous les 2 à 4 ans. La taille adulte varie de 90 cm à 1 mètre, pour un poids moyen de l’ordre de 135 kg.

Les tortues marines, des espèces protégées

En France, toutes les espèces de tortues marines sont protégées. Cela signifie que pour intervenir sur une tortue marine, même en difficulté, il faut être habilité, disposer d’une dérogation délivrée par les autorités compétentes dans le cadre d’un programme scientifique validé par le Conseil National pour la Protection de la Nature.

Les tortues Caouanne et les six autres espèces de tortues marines présentes dans les mers et océans du monde sont toutes inscrites sur la liste rouge des espèces menacées de l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature).

En savoir plus

La thématique tortue de mer est gérée par les correspondants des réseaux d’échouage et de d’observation (le RTMMF pour la façade méditerranéenne). Ceux-ci sont soient bénévoles, professionnels, associatifs (centres de soins CESTMed, CRFS de l’Association Marineland…), ou encore agents institutionnels présents par essence sur le littoral (Office Français de la Biodiversité, Conservatoire du Littoral, etc.).

Ce réseau d’acteurs permet de collecter des données sur les tortues marines de Méditerranée, de surveiller l’état de ces populations, de sensibiliser le grand public et de soigner les tortues en difficulté dans les centres de soins habilités en Méditerranée française : le CESTMed à La Grande Motte (34) et le Centre de Réhabilitation de la Faune Sauvage (CRFS) de l’Association Marineland à Antibes (06). Depuis peu, la surveillance des activités de reproduction et des pontes s’ajoute à ces missions essentielles.

Le CESTMed, qui intervient dans un secteur doté de plages de sable adaptées à la ponte des tortues marines, développe depuis 2018 avec l’appui de la DREAL Occitanie, une campagne de prospection des plages, à la recherche de traces attestant de la simple montée d’une tortue marine, d’une ponte ou encore d’une émergence. L’association est aussi la première en France à avoir testé les chiens renifleurs pour aider à trouver les nids. Des prospections de plages à Fréjus – à pied et par drone – à la recherche d’éventuelles traces de tortues marines sont également menées depuis 2 ans par des bénévoles de l’Association Marineland avec l’aide de la ville de Fréjus et d’Esterel Côte d’Azur Agglomération.

 

Semaine européenne du développement durable : des animations dans toute la France !

Crédits : Ministère de la Transition écologique

Des expositions, des projections de films, des projets éducatifs pour les plus jeunes, mais aussi des ballades dans des parcs naturels ou des ateliers consacrés à l’alimentation et aux produits locaux… La Semaine européenne du développement durable, qui se déroule du 18 septembre au 8 octobre 2023, met en lumière de nombreuses animations liées à la protection de l'environnement. Des activités sont proposées un peu partout en France.

La Semaine européenne du développement durable, organisée cette année du 18 septembre au 8 octobre, permet de rappeler que toutes les actions comptent, y compris les petits gestes de tous les jours. Son mot d’ordre : « Agir au quotidien ».

Les activités qui se déroulent à cette occasion en France, comme dans d’autres pays européens, sont destinées à sensibiliser les citoyens aux enjeux du développement durable et à encourager tout un chacun à s’engager dans des actions concrètes. Il s’agit d’initiatives proposées entre autres par des associations, des établissements scolaires, des entreprises, et plus largement des habitants souhaitant par exemple faire connaître des spécificités environnementales locales, des projets territoriaux ou encore un patrimoine alimentaire régional.

Les différents projets concernent au moins une des trois dimensions du développement durable : environnement, social ou économie.

Consulter le programme des activités et événements organisés en France.

Proposer un projet

Organismes gouvernementaux, instituts de recherche, musées, citoyens… Il est possible de proposer un projet pour la Semaine européenne du développement durable jusqu’au dernier jour de l’événement, le 8 octobre. Pour cela, rendez-vous sur la plateforme dédiée.

L’activité proposée ne doit pas exclusivement être à but lucratif. Par exemple, des producteurs peuvent vendre leurs produits, mais dans le cadre plus large d’une activité de découverte d’un savoir-faire local.

 

Sensibiliser aux 17 objectifs de développement durable

Initiée par la France en 2003, avant de devenir européenne en 2015 puis de s'étendre sur trois semaines à partir de 2020, la Semaine européenne du développement durable vise désormais à sensibiliser le plus grand nombre aux 17 objectifs de développement durable de l’Agenda 2030.

Ces objectifs représentent un appel à l’action de tous les pays pour promouvoir la prospérité économique tout en protégeant la planète. Parmi les 17 objectifs :

  • assurer la sécurité alimentaire et promouvoir une agriculture durable ;
  • assurer une gestion durable des ressources en eau ;
  • garantir l’accès de tous à des services énergétiques fiables, durables et modernes, à un coût abordable ;
  • établir des modes de consommation et de production durables ;
  • préserver et restaurer les écosystèmes terrestres.

  À savoir : l’Agenda 2030 de développement durable a été adopté le 25 septembre 2015 par les 193 États membres de l’Organisation des Nations unies. Il a déterminé 17 objectifs de développement durable liant lutte contre la pauvreté et développement durable. La résolution des Nations unies encourage les États membres à se fixer leurs propres cibles à atteindre pour y répondre, en tenant compte de leurs spécificités nationales.

En septembre 2019, la France s’est dotée d’une « feuille de route » pour l’Agenda 2030. Objectif : identifier les domaines clés dans lesquels la société française doit collectivement progresser et mobiliser l’ensemble des acteurs concernés : associations, chercheurs, citoyens, collectivités territoriales, entreprises, État, syndicats.

  Rappel : en 2022, la Semaine européenne du développement durable a dénombré 7 047 projets organisés dans 24 pays d'Europe, dont 616 en France.

 

Et aussi

Agenda

- Trophées pour la biodiversité en Occitanie-

 

 Cérémonie de remise des trophées de la biodiversité : la Région récompense 7 projets éco-responsables

 

 

Vendredi 21 octobre, Agnès Langevine, vice-présidente en charge de la Transition écologique et énergétique, de la biodiversité, de l'économie circulaire et des déchets, accompagnée a récompensé7 porteurs de projets à l'occasion de la cérémonie de remise de prix des trophées de la biodiversité qui avait lieu à la Cité de l'Economie et des Métiers de demain.Cette nouvelle édition des Trophées de la biodiversité avait recueilli 81 candidatures. https://www.datapressepremium.com/rmdiff/2984/20211022_trophee-biodiversite__63441.jpg

Depuis 2018, la Région Occitanie organise les trophées de la biodiversité. Leur objectif ? Encourager et soutenir les acteurs socio-économiques locaux impliqués dans la préservation et la mise en valeur de la biodiversité dans leurs pratiques professionnelles. A l'occasion de la cérémonie organisée vendredi 22 octobre, 7 lauréats venus de toute l'Occitanie ont été distingués dans autant de catégories, et se sont vu remettre un trophée ainsi qu'un chèque de 3 000 . Ils feront également l'objet d'une valorisation menée par la Région.

« Cette cérémonie est l'occasion de saluer tous ceux, associations, entreprises, acteurs institutionnels, qui ont fait le choix de s'inscrire dans la mutation énergétique et écologique que la Région encourage et accompagne depuis maintenant de nombreuses années.Notre région compte 45 % du territoire reconnu comme Zones naturelles d'intérêt écologique, floristique et faunistique (ZNIEFF). La préservation de la biodiversité, pour laquelle la Région porte un plan d'action ambitieux pour la reconquête de la biodiversité, est donc plus que jamais essentielle. Le nouveau modèle de société que la Région porte, notamment à travers l'adoption de son Pacte vert, se nourrit des initiatives portées par tous les acteurs du territoire. Ces trophées en sont la parfaite illustration », a notamment déclaré Agnès Langevine à l'occasion de cette cérémonie.

 

Focus sur le palmarès:

Catégorie « biomimétisme » :

Le prix est attribué à l'exploitation Forêt de 2 mains,située à Saint-Perdoux dans le Lot,pour son projet d'exploitation de production de fruits, légumes et plantes médicinales et aromatiques selon la technique de la « forêt jardin », inspirée du fonctionnement des forêts naturelles.

Catégorie « ingénierie écologique »:

Le prix est attribué à la société Eco-Altitude, située à Arrens-Marsous dans les Hautes-Pyrénées, pour ses actions de restauration de milieux (décharges, pistes de ski, friches industrielles, carrières exploitées, etc)par la technique de l'hydro-ensemencement de semences collectées localement, garantissant et préservant la diversité génétique de semences adaptées au territoire.

Catégorie « organisation » :

Le prix est attribué à Promologis, acteur majeur du logement social en Occitanie pour le développement de sa démarche interne impliquant l'ensemble des salariés sur la réalisation d'un inventaire de bonnes pratiques et la définition d'engagements fondamentaux visant à intégrer la biodiversité dans toutes les activités de l'entreprise.

Catégorie « développement de l'emploi » :

Le prix est attribué au groupement Forestier de la Barbazanié situé à Fontrieu dans le Tarn,pour la transformation de ses pratiques sylvicoles conciliant production de bois et protection de l'environnement, à l'aide d'un plan de gestion intégrant de bonnes pratiques écologiques (diagnostic biodiversité notamment).

Catégorie « implantation »

Le prix est attribué à l'entreprise cévenole de génie écologique Helice BTPEI à Pompignan dans le Gard,qui depuis son installation en 2014, n'a eu de cesse de déployer des actions en faveur de la préservation de la biodiversité de la prise en compte de son environnement local dans l'ensemble de ses activités.

 

Catégorie « valorisation de la biodiversité »

Le prix est attribué à la société coopérative agricole Les maitres vignerons,à Cascastel dans l'Aude, pour leurs réalisations diverses dans le domaine du tourisme durable, la sensibilisation à l'environnement, l'agro-écologie, mais également pour leurs actions de préservation et de sensibilisation collective à la biodiversité, notamment par la protection du lézard ocellé "Timon lepidus", présent sur la liste rouge des espèces menacées en France, permettant d'accélérer la modification des pratiques agricoles.

 

Catégorie « solutions en faveur de la biodiversité »

Le prix est attribué à la SCOP Cohab, située à Cazouls-d'Hérault dans l'Hérault, qui œuvre pour favoriser la biodiversité en milieu urbain et permettre la cohabitation Homme faune sauvage. C'est dans cet esprit qu'elle a créé des dispositifs favorisant la biodiversité en milieux urbains, dont la production est locale, issue de filières durables, avec par exemple la réalisation de ponts aériens pour les écureuils roux (écuroducs), ou passages pour les hérissons dans les clôtures, ou encore de nichoirs et gîtes directement encastrés dans le bâti.

 

Autour de Frontignan, un havre de paix pour des flamants roses très âgés

aaaakjCaptureCéline Laurens ,conseillère en insertion professionnelle, passionnée de Nature, d'observations, d'Ornithologie et de photographie a eu une fin d année 2021 bien riche en découvertes : durant l'une de ses sorties elle avait photographié un flamant rose. Et qu'elle n'a pas été sa surprise de voir que dans un cliché apparaissait une bague lisible. Membre de la LPO34, elle téléphone alors au Président de l'association Pierre Maigre qui lu indique ce qu'il faut faire et l'informe du suivi scientifique international de cette espèce. Il lui indique que  si un citoyen observe un flamant bagué il peut le déclarer en adressant l'observation a : secréCette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..
Et c'est ainsi que Céline commence a participer a la science participative...
Elle apprend alors que ce flamant rose est répertorié, puisque bagué : "41 ans est l'âge de cette flamant femelle observée le 11 octobre 2021 a Frontignan!
Née en 1980, baguée le 01/08/1980 en Camargue cette toujours jeune femelle aura été observée la plupart du temps en Camargue et aura donné naissance a minima 4 fois (oeuf ou poussin vu).
Elle sera venue plusieurs fois a la Peyrade, et quelques fois a Frontignan durant ses 41 ans de vie
Elle aura migré en Andalousie à l'âge de 6 ans (Huelva près de Cadix) puis est revenue en Camargue. Un an après elle est retournée en Andalousie cette fois a Malaga.
En 2012 à l'âge de 32 ans elle a migré vers la Sardaigne ou elle a été vue a Cagliari.
Ces 2 dernières années elle a été vue à Aigues Mortes, Villeneuve les Maguelonne puis cette année observée a Frontignan ."
 
Très intéressant quand l'on sait que les plus vieux flamants observés en France sont âgés de 44 ans! Si en captivité, en Australie, un flamant a été euthanasie a l'âge de 83 ans ayant toujours vécu en captivité dans un parc australien en étant toujours soigné, la France a été le premier pays a mettre en place un suivi scientifique par le baguage en 1977 .
 
 
Et vers le 20 décembre, après une sortie autour de Frontignan, deux bien belles surprises :aaaakrtCapture
 
Céline a la chance d'observer le plus vieux flamant sauvage connu a ce jour, "ANN", à Frontignan. Voici ce jeune flamant mâle né en mai/juin 1977, bagué le 20 Juillet 1977 à l'étang du Fangassier (bouches du Rhône). Agé de 44 ans et demi, il aura été, à minima, 11 fois papa, dont la dernière fois l'an dernier donc à l'âge de 43 ans!
La totalité des observations déclarées ont été faites entre les BDR et l'Hérault. Il aura été vu en 1990 à Lattes (étang du méjean), et sera venu a Frontignan l'hiver 2002/2003 ou il aura stationné a minima 3 mois.
Céline va s''employer maintenant a continuer l'observation, notamment, voir s'il va passer l'hiver à Frontignan, s'il décide de parader pour trouver une fiancée....ANN serait le flamant sauvage le plus vieux au monde au 24 décembre. Mais son titre devrait tomber bientôt car il y aurait environ une centaine de natifs et bagués de 1977 encore en vie.
 
Et à quelques encablures se trouvait une femelle flamant de 2 ans sa cadette...
Un flamant rose femelle, âgée de 42 ans et demi. Kas est son nom de code figurant sur sa bague posée en Camargue le 03/08/1979.
A l'âge de 4 mois elle a été observée en Sardaigne (Italie) ou elle est restée quelques temps avant d'être vue en 1981 à Marseillan puis a Frontignan ou elle est venue plusieurs fois dans sa vie, un peu moins a Vic la Gardiole et à Gruissan.
A l'âge de 7 ans elle a été observée en train de couver puis de nourrir un poussin. Sur son historique de vie, Céline a noté qu'elle a donné naissance a minima 7 fois . (étang du Fangassier dans les Bouches du Rhône). En 1997 son poussin a été bagué et porte le code CSDJ.
Comme son nom de code est KAS Céline propose que l'on lui donne comme prénom Patricia!
c'est la femelle flamant la plus âgée qu'elle a observée a ce jour.aaaakCapture
 
 
 
"Préserver la biodiversité c'est sauver l'humanité!" Précise Céline.
Pour la suivre aller sur sa  page Facebook  ou sur celle de" la biodiversite en Hérault" https://www.facebook.com/groups/biodiversiteherault
 
Il faut savoir que le flamant fait l'objet d'une étude scientifique internationale c'est la raison pour laquelle comme bon nombres d'observateurs (trices) Céline déclare ses observations. Car" Pour que la faune sauvage s'épanouisse et ne meure jamais nous avons besoin partout ici, et dans le monde, de havres de paix."
 
Crédit photos avec autorisations de : Céline Laurens

 

Pas de dêpots sauvages pour préserver l'environnement

L’image contient peut-être : plein airLes services « Espaces Naturels » et « Déchets » de Sète Agglopôle méditerranée, en collaboration avec l’association ALM (Agents du Littoral Méditerranéen) ont nettoyé, en cette fin de semaine de début février, environ 80 mètres cubes de dépôts sauvages sur le massif de la Gardiole (au carrefour des communes de Vic la Gardiole et Mireval).

Ces espaces feront désormais l’objet de toute l’attention de la brigade territoriale de Sète agglopôle méditerranée.

En savoir + sur les missions de la brigade http://bit.ly/2EbqMBO

A noter qu'en cas de dépôt sauvage la démarche pénale peut être enclenchée par le dépôt d’une plainte ou par la transmission d’un procès-verbal de constat au Procureur de la République.

Le procès-verbal est dressé en fonction des circonstances au titre de plusieurs réglementations qui sanctionnent le dépôt illégal ou l’abandon de déchets : 

Code Pénal : L’article R635-8 vise l’abandon d’épave de véhicules ou de déchets commis à l’aide d’un véhicule . Il prévoit dans ce cas une contravention de 5e classe dont le montant est fixé par le tribunal de police.

En termes de peine complémentaire la saisie, notamment du véhicule ayant servi à commettre l’infraction est possible. l’article R 632-1 vise l’abandon de déchet non couvert par l’article R 635-8 en prévoyant une amende de la 2e classe (amende forfaitaire au plus de 150€

- Art. 131-13 Code Pénal) en cas de non-respect de la réglementation en matière de collecte d’ordures, portant notamment sur les heures et jours de collecte ou le tri sélectif.

L’article R633-6 créé par le décret n° 2015-337 du 25 mars 2015 relatif à l’abandon d’ordures et autres objets aggrave l’amende encourue en cas d’abandon de détritus sur la voie publique.

Ces faits initialement punis de l’amende encourue pour les contraventions de la 2 e classe sont désormais punis de l’amende encourue pour les contraventions de la 3e classe, soit 450 euros. Enfin, l’article R644-2 permet de réprimer le fait d’embarrasser la voie publique en y déposant ou y laissant sans nécessité des matériaux ou objets quelconques qui entravent ou diminuent la liberté ou la sûreté de passage est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la 4e classe, soit 750 euros.

Les contraventions susvisées ont l’avantage de viser tous types de contrevenants . Elles s’appliquent notamment lorsque l’auteur des faits est un ménage, contrairement aux infractions réprimées par le code de l’environnement qui sont pour la plupart non applicables aux ménages. À contrario le faible montant de ces deux contraventions rend leur utilisation peu dissuasive vis-à-vis d’infractions commises sur des volumes importants de déchets, notamment dans une logique commerciale. 

Code de l’Environnement

Les sanctions pénales issues du Code de l’Environnement recouvrent les délits prévus à l’article L 541-46. Ces délits sont punissables de deux ans d’emprisonnement et de 75.000 € d’amende.

De part la nature des infractions celles-ci concernent en premier lieu des activités à caractère commerciales. L’article L 541-46 est repris in-extenso en annexe X au présent guide.

Les articles R541-76 à R541-85 définissent les actes réprimés en matière de déchets punis par une contravention. Là aussi l’essentiel concerne des infractions qui ne peuvent être com- mises par les ménages à l’exception de celles définies par les articles R541-76 et R 541-77 (dispositions miroirs du Code Pénal). 

Le Code Forestier qualifie d’infractions forestières les infractions prévues et réprimées par le code pénal en matière de dépôt ou abandon de matières, d’ordures, de déchets ou d’épaves (Art L161-1 du nouveau code forestier)


N’abandonnez pas votre véhicule épave dans la nature !

Il n’est pas rare en se promenant dans la nature, d’observer malheureusement des dépôts sauvages et même des carcasses de voitures, ce qui a pour conséquence de polluer le sol et les eaux environnantes. C’est un véritable fléau, voyez pour preuve tout ce que cela contient :

  • batterie au plomb
  • huile de vidange
  • liquide de frein et de refroidissement
  • éléments explosifs dans les airbags
  • liquide de climatisation
  • ...

Si vous avez un véhicule qui n’est plus en état de rouler et déclaré VHU (Véhicule Hors d’Usage), il existe des solutions pour que celui-ci soit dépollué et emmené. En faisant cela, vous vous éviterez en plus une amende à payer pour dépôt sauvage, car le propriétaire peut être retrouvé. Pour vous éviter de payer cette amende et de polluer la nature, faites appel à un épaviste comme Domicar. L’enlèvement est gratuit et votre vieille voiture rouillée ou accidentée trouvera le chemin de la casse la plus proche. De votre côté, vous aurez juste à fournir et à remplir des documents administratifs pour la cession du véhicule. Avouez que cela n’est pas bien compliqué, en comparatif des conséquences que cela aurait d’abandonner votre voiture n’importe où.