Environnement

Votre ville est-elle faite pour le vélo ?

Votre ville est-elle faite pour le vélo ?
Répondez en ligne à l'enquête nationale menée pendant 3 mois sur le sujet et exprimez ainsi votre ressenti en formulant notamment vos souhaits en matière d'aménagements cyclables pour votre commune => https://barometre.parlons-velo.fr
 
 
En moins de dix minutes, recensez les lieux à aménager en priorité et ceux ayant connu une amélioration récente (par exemple, l'échangeur G. Clémenceau à Sète, le Bd des Républicains espagnols à Frontignan, les zones 20 à Mèze ou Marseillan...).
Les résultats seront rendus publics et permettront aux villes de mieux cerner les attentes des citoyens qui souhaitent se déplacer à vélo.Peut être une image de vélo et texte qui dit ’BAROMÈTRE DES VILLES CYCLABLES VOTRE VILLE EST-ELLE CYCLABLE’

Pourquoi protéger les zones humides ?

Le 2 février, c'est la journée mondiale des zones humides.

50 % des zones humides ont disparu en France au cours du XXème siècle. Elles sont pourtant essentielles au bon fonctionnement des territoires.

Pourvoyeuses d’eau pour les nappes souterraines, les zones humides s’avèrent être aussi une protection essentielle face aux changements climatiques.

« Elles servent à stocker et à filtrer les eaux de surface qui vont alimenter les nappes phréatiques d’où nous tirons l’eau que nous consommons », résume Yann Morvan, responsable biodiversité et espaces naturels du Département. « Elles jouent un rôle épuratoire pour de nombreux rejets dus à l’activité humaine et atténuent les crues comme des éponges » ajoute-t-il.

Ces espaces accueillent également une grande biodiversité : 50 % des espèces d’oiseaux et 100% des amphibiens y habitent.

 

 

Les zones humides sont diverses…
- Des marais, des marais salants
- Des lagunes
- Des prairies humides
- Des bras morts de rivières
- Des forêts alluviales
- Des mares
- Des lacs d’altitude
- Des tourbières
- …

En savoir plus : https://herault.fr/299-les-espaces-naturels.htm

Pour une alimentation saine et responsable en Occitanie

L’alimentation est une clé essentielle pour construire un modèle plus juste et durable. Circuits-courts, solidarité alimentaire, soutien des agriculteurs… La Région accompagne la nécessaire transformation de nos modes de vie.

Légumes, Couteau, Paprika

 

 Pixabay

De la production des aliments jusqu’à leur consommation, notre alimentation contribue au réchauffement climatique. Elle représente un quart des émissions de gaz à effet de serre en France [1]. Pour inverser cette tendance et trouver un juste équilibre, nous devons révolutionner notre modèle de développement. C’est un des objectifs du "Pacte Vert pour un Green New Deal en Occitanie" et du plan "Alimentation" qui en découle. Il vient compléter les actions déjà engagées pour aller dans le sens d’une alimentation saine, d’une agriculture responsable et d’une autonomie alimentaire en Occitanie.

Des produits locaux et des circuits courts

Promouvoir les produits locaux, issus de notre terroir, et organiser les circuits courts, c’est permettre à tous de profiter de produits de qualité. C’est offrir aux exploitants une opportunité de vivre de leur travail. Que ce soit à travers la marque Sud de France ou via la plateforme "Tous Occitariens", la Région valorise le travail des producteurs et le fait connaître au plus grand nombre. Elle prépare également un dispositif afin de soutenir les projets de commercialisation en circuits courts.

L’opération "Bien manger pour tous" lancée par la Région en mai 2020 permet aux personnes les plus en difficultés de bénéficier de produits frais et locaux. Elle aide également les producteurs à écouler leurs stocks invendus. Plus de 450 tonnes de denrées ont ainsi été distribuées via les associations d’aide alimentaire dans tous les départements d’Occitanie.
 

Apprendre à bien manger

Atteindre dans les cantines des lycées, 40% de produits de proximité et de qualité, dont la moitié en bio ? C’est l’objectif de la Région avec "L’Occitanie dans mon assiette". Cette action est renforcée par "Occit’Alim", la place de marché en ligne qui permet aux restaurations collectives d’Occitanie de se fournir plus facilement en produits locaux, de qualité et bio. La Région soutient également les collectivités pour la création et l’adaptation de cuisines scolaires privilégiant les produits de proximité et bio, et réduisant les emballages et le gaspillage.

La Région met en place des actions pour sensibiliser, éduquer et permettre à chacun d’être acteur de son alimentation. C’est notamment le but du budget participatif "Vos solutions pour une alimentation durable" qui aide les citoyens à mettre en place leurs projets. Les grands événements régionaux que sont REGAL et le Printemps de l’Alimentation Durable y participent également. Ils proposent notamment de nombreux ateliers pour sensibiliser les enfants et en faire de futurs gourmets avertis.

Construire l’avenir de l’agriculture

L’Occitanie est la 1ère région en surfaces certifiées bio

Parce que mieux produire permet de mieux manger, la Région accompagne les agriculteurs dans le changement de leurs pratiques. Une attention particulière est portée à l’agriculture biologique et responsable, notamment à travers le plan Bi’O. La Région soutient les agriculteurs dans leur transition agro-écologique et elle accompagne des projets leur permettant de s’adapter au changement climatique (variétés résistantes à la sécheresse, agroforesterie, projets économes en eau…). Elle s’est également engagée à limiter puis éliminer les pesticides contenant des perturbateurs endocriniens [2].

Dans un contexte de crise agricole persistant, la Région participe au renouvellement des générations. Via son "Pass pour l’installation et la transmission", elle renforce l’attractivité de la création et la reprise d’activités agricoles.

Un plan "protéines végétales"

Soja, pois chiche, lentille… L’Occitanie est parmi les premières régions de France pour la production de protéines végétales. Ces cultures respectueuses de l’environnement sont rentables pour les agriculteurs. La Région lance un plan pour valoriser les légumineuses produites en Occitanie. Il se focalise sur trois objectifs : atteindre l’autonomie protéique en 2040, ne plus importer de soja OGM via les ports régionaux d’ici fin 2027 et augmenter la surface agricole en passant de 8% à 20% d’ici 2030.

Le SMBT veille sur le site Natura 2000 de la plaine de Villeveyrac Montagnac depuis plusieurs années.

Protection des oiseaux, économie d’eau, réduction des produits phytosanitaires… Le SMBT veille sur le site Natura 2000 de la plaine de Villeveyrac Montagnac depuis plusieurs années. Mathieu Grégory, directeur de la DDTM de l’Hérault a pu s’en rendre compte sur le terrain, lors d’une visite orchestrée par le SMBT le 26 août.
 
Première escale à Villeveyrac, sur les terres de Léo Rouquairol, viticulteur engagé dans le dispositif Biodiv’eau et les MAE (Mesures agro-environnementales) et deuxième halte à Saint Pons de Mauchiens où se trouvent les sites de nidification du faucon crécerellette. Michel Garcia, président de la commission locale de l’eau, Christine Pradel, maire de Saint Pons de Mauchiens et la cheffe du service Espaces naturels et agricoles de Sète Agglopôle Méditerranée, ont participé à cet état des lieux, avec en point d’orgue un superbe panorama du territoire offert en haut du clocher de Saint Pons.
 
Pour en savoir plus sur les sites Natura 2000 : https://www.smbt.fr/content/organisation-0
 
PHOTO SMBTPeut être une image de 2 personnes, personnes debout et plein air

Les roselières : habitats emblématiques des zones humides

Les roselières : habitats emblématiques des zones humides :

 

 

Film d'animation réalisé dans le cadre du projet Roselières Littorales d'Occitanie mené par l'ADENA. Plus d'infos : www.roselieres-occitanie.fr ou www.adena-bagnas.fr

 

Environnement : l'essence au plomb éradiquée de la planète, une "étape majeure" selon l'ONU

La disparition de ce carburant marque "la fin d'une ère toxique", a souligné dans un communiqué Thandile Chinyavanhu, en charge des campagnes de Greenpeace sur le climat et l'énergie pour l'Afrique.

Enfin éradiquée de la planète. L'essence au plomb n'est plus utilisée dans aucun pays du monde, comme l'a annoncé ce lundi 30 août le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE).

Cette "étape majeure" permettra de sauver chaque année plus d'1,2 million de vies et d'économiser plus de 2.400 milliards de dollars.Près d'un siècle après les premiers avertissements sur les effets toxiques de l'essence au plomb, l'Algérie, dernier pays à utiliser ce carburant, a épuisé ses stocks le mois dernier, selon le PNUE.

Avec Thau Nature et la SMBT, deux forêts domaniales sur le territoire de Thau

Le bassin de Thau, c'est évidemment la mer « toujours recommencée », la poésie des garrigues et la douceur des lagunes mais la partition écologique comprend aussi un volet sylvestre. Deux forêts domaniales émergent de ce couplet verdoyant : celle des Pierres Blanches et celle du massif de la Gardiole. Perchée au sommet du Mont Saint-Clair, la première s'étend sur 20 hectares. La seconde alanguie entre Sète et Montpellier sur le rives de la Méditerranée, couvre 906 hectares. Plus d'informations sur ces oasis végétales et les espèces qu'elles abritent en parcourant le site thaunature.fr
 
Photo : SMBT
Peut être une image de nature et arbre

Michel Garcia élu président de la Commission Locale de l’Eau

LA COMMISSION LOCALE DE L’EAU DU BASSIN DE THAU S’EST REUNIE MARDI 2 FEVRIER A L’ECOSITE A MEZE. MICHEL GARCIA CONSEILLER MUNICIPAL A VILLEVEYRAC ET VICE-PRESIDENT DE SETE AGGLOPOLE MEDITERRANEE A ETE ELU PRESIDENT. VINCENT SABATIER, ADJOINT AU MAIRE DE SETE ET CONSEILLER COMMUNAUTAIRE A ETE DESIGNE VICE-PRESIDENT.
 
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La Commission Locale de l’Eau est l’instance de concertation pour toutes les questions liées à l’eau sur le territoire des bassins versants de la lagune de Thau et de l’étang d’Ingril. Elle est également chargée d’élaborer et de veiller à la mise en œuvre du SAGE. Ce Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux fixe un cadre pour toutes les pratiques et les usages liés à l’eau.
 
Sur Thau, le SAGE a fixé quatre objectifs prioritaires : trouver un juste équilibre entre les besoins et les ressources et proposer une répartition équitable pour tous les usages (eau potable, eau agricole, eau industrielle…), veiller à la qualité des différentes masses d’eau du territoire, préserver les milieux aquatiques et les zones humides et organiser la gouvernance.
 
Composée de trois collèges : représentants des usagers, des collectivités locales et de l’Etat, la Commission Locale de l’Eau sera chargée de mettre en œuvre les mesures visant à atteindre ces quatre objectifs.
 
Si des progrès considérables ont été permis au plan de la qualité de l’eau de la lagune et de l’amélioration de la connaissance de nos sources d’alimentation en eau notamment, de nombreux chantiers restent à mener. Le programmes de restauration écologique des cours d’eau, la limitation des intrants, l’extension du réseau de surveillance du pli Ouest, ressource stratégique du territoire… sont autant de projets à concrétiser.
 
Les défis sont d’autant plus importants que l’eau est omniprésente sur le territoire de Thau et indissociable à la fois de notre identité mais également de notre économie tournée vers des activités lagunaires et maritimes.
 
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Pour aider le Président et le Vice-président dans leur tâche, trois commissions thématiques seront créées sur la gestion quantitative, sur les milieux aquatiques et zones humides et sur la qualité de l’eau. Vincent Sabatier aura plus particulièrement en charge le suivi du volet quantitatif à savoir un approvisionnement équitable pour tous les usages et l’équilibre entre les besoins et les ressources.
 
« La grande force de ce parlement de l’eau est la concertation et le travail en commun des différents acteurs afin d’avoir une connaissance la plus complète possible de l’eau dans toute ses composantes. Gérer, prévoir, agir et ensemble. Ce sont ces 4 mots que nous aurons en permanence à l’esprit dans le cadre de notre CLE », a annoncé Michel Garcia.

 

Moustiques : « Zéro éclosion, zéro invasion »

EID_CAMPAGNE_2021_AFFICHE-GENERIQUEUne nouvelle campagne préventive de lutte contre la prolifération du moustique-tigre.

Si le moustique-tigre (Aedes albopictus) relève d’une préoccupation de « santé publique », du fait de sa capacité à transmettre potentiellement des maladies telles que le chikungunya, la dengue ou le Zika – volet pris en charge par les ARS via la mise en œuvre de traitements de lutte antivectorielle (LAV) –, il suscite surtout un sentiment de gêne prégnant dû à son caractère très nuisant et, pour ce motif, une forte demande sociale.

L’EID Méditerranée est directement concernée par ce volet « nuisance », en raison à la fois de ses compétences entomologiques, de son expérience dans la lutte contre les moustiques et du parasitage provoqué par le moustique-tigre de la perception de l’efficacité des traitements qu’elle effectue régulièrement, depuis plus de 60 ans, contre les espèces nuisantes traditionnelles issues des zones humides littorales.EID_55CAMPAGNE_2021_CHECK-LIST

Le moustique-tigre, lui, se développe en milieu urbain, au plus proche des habitants, pondant sur les parois de tous récipients, souvent de petite taille, pouvant recueillir de l’eau. Situations que l’on trouve principalement au sein des domiciles, en extérieur : cours, terrasses, balcons, jardins… Leur multitude et leur caractère aléatoire dans l’espace et dans le temps rendent inopérante une stratégie de lutte antilarvaire comparable à celle appliquée aux espèces nuisantes traditionnelles issues des zones humides, faisant de la mobilisation sociale des mêmes habitants la méthode centrale de lutte contre la prolifération du moustique-tigre.

C’est pourquoi, depuis son installation dans notre région, en 2011, l’EID-Med a développé et mis en œuvre plusieurs campagnes de sensibilisation visant à mobiliser les citoyens autour de cette problématique. Cette année, cette ligne communicationnelle fait peau neuve : nouvelle accroche, nouvelle identité visuelle. Des supports informatifs revisités seront mis à la disposition des populations, via les communes, sur les territoires relevant de la zone d’action de l’EID-Med.

La lutte contre sa nuisance et son risque sanitaire  est un défi collectif  fait de bons réflexes individuels.        

Cliquez sur les images pour les agrandir… Merci…

 

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Sensibilisation sur les herbiers de zostère à Balaruc-les-Bains

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Véritable nurserie à poissons et précieux abris pour des espèces emblématiques comme l’hippocampe, les herbiers de zostères participent à l’oxygénation de l’eau, filtrent les particules et limitent l’érosion. Ce poumon est cependant exposé à plusieurs menaces : herbicides, piétinement, ragage des ancres de bateau, pollutions diverses…

zos_JPD1832Afin de réconcilier les baigneurs  résidents ou visiteurs et d’attirer l’attention du public sur ces  écosystèmes et leur nécessaire préservation, le Syndicat Mixte du Bassin de Thau et le CPIE orchestrent chaque été depuis 2016 une campagne de sensibilisation dans le cadre de l'animation Natura 2000, avec le soutien de Sète agglopôle méditerranée.

L'objectif est de réconcilier les baigneurs avec ces écosystèmes d’une incroyable richesse. Vingt animations étaient proposées en juillet et août sur les plages de Sète, Balaruc-les-Bains, Bouzigues et Mèze par l’association Kimiyo, ainsi que des interventions dans les centres nautiques des Glénans à Marseillan et du Barrou à Sète.

 

Animations sur les plages, jeux découverte…

Les animateurs sont allés à la rencontre du public, pour faire découvrir les herbiers et les richesses qu’ils abritent, tout en mettant en avant leur fragilité et les bons gestes à tenir pour les préserver. De nombreux outils ludiques et pédagogiques ont été réalisés pour l’occasion : maquette de fond lagunaire en bois, livret ludique, bande dessinée, planches pédagogiques…

Cette campagne de sensibilisation s’est achevée le jeudi 25 août, sur les berges de l’étang de Thau, à Balaruc-les-Bains, en présence notamment de Michel Garcia, vice-président de SAM délégué aux activités agricoles et viticoles, agriculture durable, gestion des espaces naturels, agricoles et lagunaires.

Indépendance des travaux et transparence des données sur la qualité de l’air : Thierry Suaud, Président d’Atmo Occitanie, prend la parole

La qualité de l’air est au coeur des interrogations et des préoccupations des citoyens ; elle est aussi régulièrement au coeur des discussions en période pré-électorale. C’est dans ce contexte que Thierry Suaud, président d’Atmo Occitanie, rappelle les missions et les principaux outils mis à disposition de tous par l’Association Agréée de Surveillance de la Qualité de l’Air.
Les données d’Atmo Occitanie sont-elles accessibles au public ?


Thierry Suaud : Depuis 2018, tenant compte des attentes citoyennes légitimes de disposer de données brutes relatives à la qualité de l’air, Atmo Occitanie met à disposition sur son open-data une quarantaine de flux de données.
Le seul jeu des données de mesures horaires sur 30 jours représente 200 000 lignes. Sur une année 300 000 requêtes ont été effectuées sur ces données. Elles sont connues, appréciées et utilisées !
Mesures en temps réel, historique de l’indice qualité de l’air, historique des alertes, inventaire des émissions1, cartes de modélisation urbaines et régionales, ou encore données d’exposition de la population... Toutes ces données sont récupérables en flux, en tableaux, au format SIG2, et à la disposition de tous.


Pour en savoir plus : l’open-data Atmo Occitanie : https://data-atmo-occitanie.opendata.arcgis.com/
Toutes les données que nous publions sur l’open-data font l’objet d’une valorisation à travers les rapports et publications d’Atmo Occitanie.
Chaque convention de partenariat d’Atmo Occitanie prévoit dans son premier article que « L’ensemble des données et résultats d’études d’ATMO Occitanie est rendu public et utilisable par le partenaire ».

En 2020, Atmo Occitanie a valorisé les résultats de ses travaux à travers :


- plus de 180 publications mises à disposition sur le site internet, que ce soit rapports d’études, bilans, bulletins d’information ou communiqués de presse ; au total, 12 500 téléchargements ont été effectués sur ces ressources ;
- huit communiqués de presse, trois conférences de presse, près de 90 demandes reçues, et près de 200 sujets dans lesquels Atmo Occitanie est cité dans des médias locaux et nationaux.
Pour en savoir plus sur les publications d’Atmo Occitanie : https://www.atmo-occitanie.org/ressources

 

Les citoyens ont désormais la possibilité de s’équiper en capteurs pour mesurer la pollution de l’air. Qu’en pensez-vous ?
Thierry Suaud :

Tout comme les mini-stations météo dont chacun a pu se doter il y a quelques années, les micro-capteurs permettent de sensibiliser les citoyens à la pollution atmosphérique en visualisant l’évolution des concentrations de quelques polluants dans son foyer, dans son véhicule, dans son environnement.
La sensibilité, la répétabilité, et la fiabilité de ces outils ne permettent pas, à ce stade, un usage professionnel avec les niveaux de précision requis par les autorités françaises ou européennes.
Il est important de rappeler que pour protéger les personnes les plus sensibles, au-delà de l’observation, il faut prévoir la qualité de l’air. C’est ce que fait Atmo Occitanie. A l’instar des prévisions météorologiques, un indice qualité de l’air caractérise de façon synthétique la qualité de l’air prévue à J et J+1 et propose à chacun d’adapter son comportement en conséquence. Cet indice est évalué où que vous habitiez en Occitanie, pour chacune des communes de la région, une prévision quotidienne est disponible gratuitement.


Pour en savoir plus sur les prévisions de la qualité de l’air et l’indice qualité de l’air : https://www.atmo-occitanie.org/sites/default/files/publications/2020-12/Nouvel_indice%20ATMO_finale_BD_0.pdf

Comment assurez-vous la fiabilité et l’impartialité des travaux d’Atmo Occitanie ?
Thierry Suaud :

 

Atmo Occitanie est l’association agréée pour la surveillance de la qualité de l’air en région pour :
- surveiller 24h/24 et prévoir la qualité de l’air au quotidien sur toute l’Occitanie pour le jour même et le lendemain ;

- Informer au quotidien et en cas d’épisode de pollution les citoyens, les médias, les autorités et les collectivités ;

- Accompagner les décideurs, acteurs locaux : les évaluations menées sont mises en place afin d’améliorer les connaissances sur la qualité de l’air localement et en région.


La gouvernance d’Atmo Occitanie est constituée d’un conseil d’administration, composé de quatre collèges : représentants de l’Etat, des collectivités, des acteurs économiques, des associations et personnes qualifiées, garantissant à Atmo Occitanie l’autonomie et l’impartialité du travail des équipes. Les quatre collèges, présents à parité, assurent une transparence des données produites.
Les travaux d’Atmo Occitanie sont expertisés et audités par le Laboratoire Central de Surveillance de la Qualité de l’Air, qui est le référent technique national du Ministère, et qui regroupe au sein d’un Groupement d’Intérêt Scientifique :


 Le Laboratoire National de métrologie et d’Essai (dont la mission est de garantir la traçabilité des mesures au plus haut niveau, diffuser le savoir et développer les références de demain)
 l’école des Mines de Douai,
 l’INERIS : l’Institut National de l'Environnement Industriel et des risques qui est bien connu de nos partenaires industriels.


Au-delà de sa gouvernance partagée, l’indépendance et la transparence d’Atmo Occitanie sont assurées par la diversité de ses financements. Ce sont plus de 99 partenaires qui contribuent au fonctionnement d’Atmo Occitanie à travers des conventions pluriannuelles.
Cette gouvernance partagée découle directement des orientations fixées par la loi LAURE, la loi sur l’air et l’utilisation rationnelle de l’énergie du 30 décembre 1996. 3 La loi LAURE avait notamment pour objectifs de doter le territoire de structures indépendantes et de structures transparentes.

Pour en savoir plus, www.atmo-occitanie.org
3 Article L221-3 de la loi LAURE :

« Dans chaque région, et dans la collectivité territoriale de Corse, l'Etat confie la mise en oeuvre de la surveillance prévue à l'article L. 221-2 à un organisme agréé pour un ou des paramètres donnés de la qualité de l'air. Celui-ci associe, de façon équilibrée, des représentants de l'Etat et de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie, des collectivités territoriales et leurs groupements, des représentants des diverses activités contribuant à l'émission des substances surveillées, des associations de protection de l'environnement agréées au titre de l'article L. 141-1, des associations agréées de consommateurs et, le cas échéant, faisant partie du même collège que les associations, des personnalités qualifiées. »

https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do;jsessionid=BE820C5E41CFEF336232B38887ED2B3C.tplgfr37s_3?idArticle=LEGIARTI000022495529&cidTexte=LEGITEXT000006074220&dateTexte=20180904

SECHERESSE : LE RISQUE D'INCENDIE EST TRES ÉLEVÉ DANS L'HERAULT

 Nous sommes actuellement (fin août) en vigilance orange aux feux de forêt : soyons prudents !
 Les zones les plus concernées par les sinistres sont le Minervois et le Saint-Chinianais, mais aussi la plaine viticole et le Littoral
 Les consignes : ne pas jeter de mégot par la fenêtre de son véhicule, ne pas réaliser de barbecue en dehors des zones prévues à cet effet, même si l’on se trouve à côté d’une rivière
 Il en est de même en ce qui concerne les travaux agricoles qui peuvent générer des étincelles

Observer les cétacés en Méditerranée

Chaque été l'association Cybelle Planète organise des sorties bateau dans le Sanctuaire Pelagos pour un suivi de la biodiversité marine. Pendant une semaine, septs écovolontaires embarquent avec un écoguide pour observer les cétacés et les autres espèces marines. 

Suivez leurs aventures sur leur page Facebook

Chaque observation est décrite selon un protocole scientifique (nombre d’animaux rencontrés, position, comportement…).

Les données sont collectées sur la plateforme OBSenMER et sont intégrées dans une base de données puis partagées librement avec la communauté scientifique. Ces données contribuent aux recherches sur les cétacés, la faune du large et les écosystèmes pélagiques de Méditerranée. Elles ont déjà servi à une vingtaine de publications scientifiques et permis la mise en évidence de mesures de protection des mammifères marins. 

Retrouvez les résultats des programmes de sciences participatives du réseau en cliquant sur le bouton ci-dessous :