Environnement

Grand Ramassage Citoyen avec le Collectif "La Déchetterie c'est en Face"

Nettoyage d'un petit coin de nature coincé entre la zone Balaruc Loisirs et la départementale, à la jonction des deux Balaruc. Il est oublié de tous, sauf de ceux qui viennent y jeter tout et n'importe quoi. Et pourtant, la déchetterie est juste en face.
 
"Ce petit coin de nature n'intéresse personne. On ne s’y promène pas, les clients de la ZAC passent rapidement. Et pour cause, des monceaux de détritus, d’encombrants, de plastique et de canettes en tous genres sont dispersés aux quatre coins de ce bout de territoire, riche d’une faune et d’une flore qui mériteraient de retrouver vie. C’est l’image, désastreuse, que nous donnons à voir de nos beaux villages de Balaruc-le-Vieux et Balaruc-les-Bains," précisent les membres de "La Déchetterie c'est en Face".
 
 
L'association "les gardiens de Thau ses Ports et sa Lagune", le collectif "La déchetterie c'est en face", ,l'association " "Notre Terre , La Mer" avec l'aide et la participation des Mairies de Balaruc le Vieux et de Balaruc les Bains ainsi que de l'agglopôle de Sète, organisent ce grand ramassage citoyen auquel ils espèrent vous voir nombreux.
 
dimanche 16 MAI 2021 de 09:00 à 12 H 00
 
"Démontrons qu'ensemble nous sommes plus forts que les crados. Il sera temps après de mettre les attentistes de tous bords face à leurs responsabilités. Mais chaque chose en son temps…" rajoute "La Déchetterie c'est en Face"...
 
En raison des règles sanitaires en vigueur, nous ferons des groupes de 6 personnes maximum (merci de venir masqué).
Prévoyez svp :
Masque covid, chaussures fermées, pantalons longs, gants de travail épais, casquette, de l'eau. Et bien sûr de la bonne humeur !
Sacs-poubelles, gants épais (pour ceux qui n'en ont pas), seront fournis
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Enfants pas moins de 10 ans et sous surveillance étroite des parents.
Point de rendez-vous : parking des magasins Mr Bricolage, Darty, Gifi, ...

Les Huîtres de Méditerranée peuvent se manger cuites !

 
Peu de consommateurs le savent mais les huîtres peuvent aussi se manger cuisinées, notamment les plus grosses. Afin de sensibiliser les amateurs d’huîtres, le Cépralmar, le Comité Régional Conchylicole De Méditerranée, le Lycée de la mer Paul Bousquet et le CPIE Bassin de Thau se sont associés pour en distribuer prochainement via les Paniers de Thau, accompagnées de fiches recettes.
 
Les suivis d’élevage réalisés par le Cépralmar permettent de générer des huîtres de belles tailles. Elles ont été détroquées avec l’appui des élèves du Lycée de la Mer et mises à l’affinage pour garantir un bon taux de chair.Peut être une image de une personne ou plus, personnes debout et intérieurPeut être une image de plein air
Photos Cépralmar

Journée Citoyenne du 29 mai, « restauration d’une ancienne oliveraie ».

Dans un souhait d’associer les habitants de la commune à la réalisation de nouvelles actions, la Ville de Poussan organise le samedi 29 mai de 9h à 12h une matinée « restauration d’une ancienne oliveraie ». iiver_DSC6913

Sur un terrain communal il est proposé de débroussailler le pied d’anciens oliviers, effectuer une pré-taille de ces derniers, remonter des murs de pierres sèches ainsi qu’une capitelle.

Un employé communal initiera à la taille de l’olivier et l’association « Pierres et Chemin » nous accompagnera pour la réhabilitation des murs et capitelle.

Cette action devrait redonner à ce lieu l’image qu’il avait il y a bien longtemps.

Vous êtes donc conviés à participer à cette matinée, armé de votre sécateur, râteau et autres outils non mécaniques et de votre bonne volonté.iiver

Nous vous donnons rendez-vous au « pin des soldats » à partir de 9h.

La Préfecture a donné l’autorisation d’organiser cette manifestation dans le cadre du respect des gestes barrières : constitution de groupes de 10 personnes et port du masque.

Dernière ligne droite pour le nouvel et ambitieux Contrat de Thau

C'est un chantier collectif, exigeant et de longue haleine, qui s'achève avec la finalisation du Contrat de Gestion Intégrée et de Transition Ecologique (CGITE) du bassin de Thau. Véritable feuille de route du territoire pour la période 2020-2025, ce document, porté par le SMBT, a été présenté en comité stratégique à Gigean le 2 mars dernier et entériné par la Commission locale de l'eau le 17 mars. Désormais soumis à la validation des principaux maîtres d'ouvrages et partenaires financiers*, au premier rang desquels l'Agence de l'eau et la Région Occitanie, il devrait être signé d'ici la fin de l'été.


Fruit d'une longue concertation engagée depuis 2019 (plus de 300 contributions, 14 groupes de travail thématiques et près de 200 personnes impliquées), le CGITE intègre tous les projets structurants du bassin versant. Et ils sont nombreux. La première convention d'application du CGITE (2021-2022) recense ainsi plus de 500 actions, pour un budget global de 580 millions d'euros.

La résilience et l'innovation

Exigeant en terme de transition écologique, le contrat de Thau dont 14 des 57 fiches actions sont labellisées CTE**, aborde à la fois l'aménagement, l'économie et la gestion environnementale. Avec en mots d'ordre, la résilience, l'innovation et l'implication des citoyens. Parmi les opérations phares du CGITE, la mise en place d'un réseau d'observation lagunaire (ROL), lancé en novembre 2020 et l'installation de panneaux photovoltaïques sur les tables conchylicoles afin d'apporter de l'ombre aux zones d'élevage tout en oxygénant l'eau. Révolutionnaire, ce projet baptisé Ostréinergie, a pris un peu de retard en raison de contraintes techniques et réglementaires importantes.
Intégrant une multitude d'observations de terrain, le contrat de Thau est une partition essentielle pour l'avenir du bassin de Thau. Adossée à différents documents de planification (SCOT, SAGE, SLGRI...), elle va en effet poursuivre, amplifier et harmoniser les efforts collectifs fournis depuis des décennies pour préserver la valeur économique et environnementale du territoire.

*Les principaux partenaires du CGITE sont : l'Agence de l'eau, la Région Occitanie, l'Etat, l'Ademe, le CRCM, le CRPMEM, la Banque des territoires ainsi que les trois intercommunalités (SAM, CAHM et 3M) et 25 communes du bassin versant.

** Le CTE (Contrat de transition écologique) est annexé au CGITE.

Météo France : week-end de l’Ascension dans la continuité de début mai

 

Ce long week-end de l’Ascension s'annonce encore perturbé, avec une alternance de passages pluvieux et de traînes chargées d'averses. Seul le pourtour méditerranéen bénéficiera de plus de soleil, les nages étant chassés par le mistral et la tramontane.

Œillet D'Inde, Fleur, Gouttes De Rosée

Pixabay

Un pont souvent humide

Les passages pluvieux vont circuler sur la France avec peu de répit entre perturbations pluvieuses organisées et ciels de traîne accompagnés d’averses. Seules les régions bordant la Méditerranée pourront bénéficier d’un temps souvent plus ensoleillé à la faveur d’épisodes venteux (mistral et tramontane) . Sur le reste du pays, les cumuls de précipitations pourront atteindre quelques dizaines de millimètres, localement 40 à 60 mm du côté de la Normandie. En montagne, les précipitations se feront parfois sous forme neigeuse dès 1500 mètres sur les Alpes du nord, notamment jeudi et vendredi.

Côté températures, les maximales resteront bien en dessous des normales avec 15 à 19 °C sur la plupart des régions, un peu plus près de la Méditerranée avec 19 à 22 °C. Elles pourraient amorcer une hausse par le sud dimanche avec des pointes à 24 °C.

Tous les détails et les infographies sur : https://meteofrance.com/actualites-et-dossiers/previsions/actualites/week-end-

Le bassin de Thau à la pointe de l'innovation maritime


 

Lauréate en septembre dernier de l'appel à projets « Avenir Littoral » lancé par la Région Occitanie, l'entreprise Géocorail veut créer des récifs artificiels à partir des déchets conchylicoles du Bassin de Thau. Soutenu par le SMBT dans le cadre de la plateforme d'innovation territoriale, ce projet va entrer en phase d'expérimentation. Préfabriqués à Saint-Mandrier, les premiers prototypes seront mis à l'eau le 6 mai prochain à Mèze, sur la zone du Mourre-Blanc.

Après un an d'immersion, période nécessaire pour que les coquilles inertes contenues dans des gabions se lient et se solidifient grâce aux sels minéraux captés dans l'eau par électrolyse, les modules seront exondés. Les ouvrages ainsi créés auront diverses applications. Ils seront notamment utilisés pour stabiliser les berges de la lagune et construire des digues ou des corps-morts aux bouées.

Ecologiques et vecteurs d'économie circulaire, ces récifs devraient aussi attirer la biodiversité grâce aux ouvertures prévues à cet effet. Les tests, d'ores et déjà prévus à Balaruc-les-Bains, Sète et dans l'aire marine du Cap d'Agde, pourraient ensuite être dupliqués sur d'autres territoires littoraux.

En lien avec plusieurs industriels et l'université de Montpellier, Géocorail planche aussi à l'amélioration des boudins atténuateurs de houles installés au large du lido reliant Sète à Marseillan. Très efficaces, ces ouvrages en géotextile sont en effet fragiles et leur maintenance fort onéreuse. Pour optimiser leur résistance et favoriser l'accueil de la biodiversité, deux procédés vont être expérimentés en juin prochain. Sous maîtrise d'ouvrage de Sète Agglopôle Méditerranée, ce projet est intégré à la plateforme d'innovation et constitue l'une des 14 actions emblématiques du Contrat de Transition Ecologique (CTE) animé par le SMBT.

Aider les acteurs économiques à se mettre au vert

Economiser l'eau, limiter les pollutions et l'usage de produits phytosanitaires, c'est le leitmotiv du SMBT. Après avoir accompagné toutes les communes du territoire dans ce virage vertueux, grâce au programme « Vert demain »*, le syndicat veut aujourd'hui élargir la démarche aux acteurs économiques. Une croisade que va mener Nathan Cima, étudiant en master 2 de « Droit et gestion de l'environnement et du développement durable ». Arrivé au SMBT mi mars pour un stage de 5 mois, le jeune homme entend promouvoir les pratiques éco-responsables, y compris dans la gestion des déchets, auprès des campings, « souvent installés en bord de mer ou de lagune » mais aussi du port de Sète et des gestionnaires d'infrastructures routières et ferroviaires.

Adhésion au programme Vert Demain, au label « 0 Phyto » ou aux chartes d'éco-gestes, campagne d'affichage, mise en place de consignes ou de compost... De nombreux outils et dispositifs peuvent aider les entreprises à se mettre au vert. « Mon rôle est de les informer et les orienter vers les services (Région, Agglo, communes, Agence de l'eau...), les plus à même de répondre à leurs exigences techniques et financières », précise Nathan.

En marge de la sensibilisation de terrain, quelque peu ralentie par le contexte sanitaire, l'étudiant va aussi réaliser un guide de bonnes pratiques destiné aux citoyens et acteurs respectueux de la ressource en eau. Un outil qui viendra étoffer les passerelles déjà tendues par le SMBT vers les entreprises et les particuliers, via l’application et la page Facebook « Jardiner autour de Thau ».

*Financé au départ par l'Agence de l'eau (à hauteur de 80%), le programme Vert demain est animé par le SMBT depuis 2013.

Donnez votre avis sur la 3ème Stratégie Nationale pour la Biodiversité

Papillon, Insectes, Sonde, Yeux, Trompe
(Pixabay)
 
 
 L’élaboration de la Stratégie nationale pour la biodiversité (2021-2030) démarre par une large consultation dans les territoires.
 Bérangère ABBA, secrétaire d’État chargée de la biodiversité, ira à la rencontre des acteurs dans toutes les régions de France jusqu’à la fin du mois d’avril afin d’animer ces consultations territorialisées.
 À travers un questionnaire, le ministère souhaite recueillir vos points de vue.
 
 
→ Transmettez vos propositions d’actions, d’ici le 30 avril 2021 en remplissant le questionnaire sur https://propositions-territoires.biodiversite.gouv.fr/.../1
 Pour plus d’information, rendez-vous ici :

Le « Y’ a qu’à, faut qu’on », plutôt le « HAKA » des Gardiens de Thau

Communiqué de Catherine Chauzit, Présidente des Gardiens de Thau, ses ports, sa lagune.

 

"Les jets de mégots et de déchets, parlons-en ! Un incivisme quotidien, dont nous sommes chacun témoin. Un mégot jeté par terre si difficile à ramasser dans les rues surtout entre les pavés comme sur les plages, génère une pollution à la fois visuelle et environnementale. En parvenant jusqu’à la mer via les avaloirs ou les égouts, il est devenu le premier responsable de la pollution des océans, dépassant tout le reste, c’est pour dire... Petit déchet, grande pollution. Sans compter le coût de ces incivilités sur le domaine public."

 yakaDSCF2232

"Mais pourquoi diable les fumeurs jettent-ils leurs mégots par terre ? Impatients de s’en débarrasser, ils paraissent toujours ahuris quand on leur fait la remarque : « je l’ai jeté sans y penser » ou « il n’y a pas de cendriers à proximité ». Un geste banal pour le fumeur-pollueur qui pense même que le mégot est biodégradable. Est-ce normal de continuer à voir dans les films récents les acteurs en gros plan jeter leurs mégots de cigarettes après une dernière taffe sans même se donner la peine de les écraser avec leur chaussure? Nous ne sommes plus à l’époque des films noirs des années 50. Si même la culture ne fait aucun effort pour nous aider à changer les mentalités, nous sommes mal barrés. Bref, on laisse le fumeur agir de cette façon sans aucune pression sociale, en toute impunité car rares aussi sont ceux qui vont réagir quand celui-ci jette son mégot à terre."

 

"Alors quoi faire ? Comment lutter contre l’incivisme ? Vous savez, le manque de respect du citoyen pour la collectivité dans laquelle il vit et de ses conventions, dont notamment ses lois. Dans certaines villes, jeter son mégot peut coûter jusqu’à 180 euros, ça fait cher la clope ! Alors, on sensibilise les fumeurs-pollueurs ou on les sanctionne sans sommation ?"

"Ici, à Sète, il n’y a à ma connaissance ni répression ni sensibilisation. On s’appuie par défaut sur les citoyens bénévoles pour éradiquer les incivilités, vous savez, ceux qui mènent par exemple des actions de nettoyage sur la plage ...

« Des actions valorisantes pour les personnes engagées », allez-vous me dire...Personnellement je kiffe pas ! Mais en tant qu’associatifs, être de vrais ambassadeurs sur les politiques à mener, ah oui ça on aime bien .

 

Bref, comment alors encourager les fumeurs à jeter leurs mégots aux bons endroits, c’est à dire dans les cendriers ? 

En commençant par lancer une opération de sensibilisation ; À Sète, il faut lancer une campagne «coup de poing» de communication et de sensibilisation auprès des fumeurs;"

"En déployant des dispositifs visant à limiter les jets de mégots par la mise en place de poubelles assorties de cendriers le long des plages et sur les trottoirs du centre-ville et des quartiers mais aussi dans les parcs (trop rares à mon goût) sans oublier la forêt des Pierres Blanches, ce qui permettraient aux fumeurs de jeter leurs mégots sans risque de combustion;

En distribuant des cendriers jetables sur les plages et dans les principaux points publics durant l’été (un projet non abouti par manque de volonté des politiques qui reste d’ailleurs toujours en travers de la gorge des Gardiens de Thau ...)

Ou en dernier recours, rendre les plages non-fumeurs..."

"Et pourquoi pas responsabiliser les établissements privés sous convention ou non pour une gestion des déchets produits par leur clientèle ou leurs employés en les aidant à placer par exemple des cendriers urbains à la sortie de leurs établissements ou commerces.

Allez, j’arrête avec Allez, j’arrête avec les « y’a qu’à, faut qu’on » !

Tout ça pour dire que pour une vraie lutte contre l’incivisme, il faut une volonté politique. Nous, chez les Gardiens de Thau ce qui nous importe, c’est la protection de l’environnement mais pas forcément à n’importe quel prix (si !?). Le but c’est de ramasser de moins en moins de déchets et que les autorités quelles qu’elles soient, nous accordent un peu de considération et une oreille attentive quand il nous arrive d’avoir une bonne idée...

 Mais, au fait, il y a les jets de mégots, mais il y a aussi les jets de cannettes, l’envie pressante que l’on soulage en urinant sur la voie publique, les nuisances sonores générées par nos 2 roues, le stationnement sur un emplacement réservé aux personnes à mobilité réduite sans oublier le fait de ne pas ramasser les déjections de son chien sur la voie publique. Stop, stop ! Ce ne sont pas les incivilités qui manquent pour s’exprimer à nouveau sur le sujet ..."

Par Catherine Chauzit, Présidente des Gardiens de Thau, ses ports, sa lagune.

Climat dans la Constitution : le Sénat vote un texte réécrit

L'incertitude plane autour du référendum sur l’environnement voulu par Emmanuel Macron. Le Sénat, dominé par l'opposition de droite, a réécrit lundi 11 mai le texte visant à inscrire l'environnement dans l'article 1er de la Constitution et voté une version différente de l'Assemblée nationale. Le projet de loi constitutionnel, adopté en première lecture par la chambre haute du Parlement, menace la tenue d'un référendum dont l'organisation nécessite au préalable l'accord des deux chambres sur un même texte.

Selon la formulation votée par la majorité sénatoriale, au terme d'une bataille sémantique avec le gouvernement, la France "préserve l'environnement ainsi que la diversité biologique et agit contre le dérèglement climatique, dans les conditions prévues par la Charte de l'environnement de 2004". Cette rédaction supprime le verbe "garantir".............................

Aller plus loin : https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/convention-citoyenne-sur-le-climat/climat-dans-la

Mobilisation citoyenne en faveur de la biodiversité

En 2021, les refuges LPO ont 100 ans. A cette occasion et durant toute l’année, la LPO met en lumière cette formidable mobilisation citoyenne en faveur de la biodiversité.
 
Escargot, Coneflower, Arrière Plan
 
 Aujourd’hui nous vous donnons une astuce pour accueillir la biodiversité dans votre jardin et notamment les insectes et les oiseaux.
 Il suffit pour cela de laisser des zones d’herbes hautes afin de faire revenir graminées, marguerites, trèfles, pissenlits, coquelicots, et autres orchidées sauvages !
 Les plantes sauvages attireront les insectes qui, leur tour attireront les oiseaux !
En savoir plus  https://m.lpo.fr/DwEvy

La Stratégie régionale pour la Biodiversité en Occitanie 2030/2040

Réunis en Assemblée plénière, sous la présidence de Carole Delga, le jeudi 5 mars 2020, les élus régionaux ont adopté la Stratégie régionale pour la Biodiversité (SrB).
Issue d’une concertation large sur le territoire, et impliquant particulièrement les partenaires régionaux (OFB, DREAL, Agences de l’eau), elle est constituée d’une trajectoire, d’un diagnostic partagé et d’un programme d’actions collectif, décliné en engagements concrets.
Elle fixe un cap pour préserver et reconquérir la biodiversité en Occitanie, pour l’ensemble des acteurs du territoire.

 

Pixabay

Une ambition collective et 5 défis à relever d’ici 2030/2040

Notre territoire bénéficie d’un patrimoine naturel exceptionnel et d’acteurs de la biodiversité particulièrement mobilisés et dynamiques. Face à l’ampleur de l’érosion du vivant, nous avons besoin d’un profond changement dans nos manières de penser et d’agir, de produire et de consommer. Il faut replacer le vivant au cœur de notre modèle de développement. C’est l’ambition collective portée par la Stratégie régionale pour la Biodiversité en Occitanie. Issue d’une large concertation, elle constitue la pierre angulaire de notre chef de filât régional en matière de biodiversité.

Carole Delga, présidente de la Région Occitanie.

Cette ambition collective s’articule autour de 5 défis et a pour finalité de replacer le vivant au cœur du modèle de développement de l’Occitanie.

Les 5 défis collectifs

Défi n°1 : Réussir le zéro artificialisation nette à l’échelle régionale à horizon 2040

Cible collective 2040 : « zéro artificialisation nette et non perte nette de biodiversité »

Défi n°2 : Renforcer la résilience des écosystèmes et des territoires, dans un contexte de changement climatique

Cible collective 2030 : « des sols vivants en Occitanie »

Défi n° 3 : Construire un modèle de développement sans pollution et à faibles impacts sur la biodiversité

Cible collective 2030 : « des acteurs économiques engagés en faveur de la biodiversité »

Défi n° 4 : Mieux connaître, mieux partager pour mieux agir individuellement et collectivement

Cible collective 2030 : « des citoyen.ne.s sentinelles de la biodiversité »

Défi n° 5 : Cultiver l’excellence en faveur de la biodiversité, au travers de l’exemplarité et des synergies entre acteurs

Cible collective 2030 : « la biodiversité prise en compte dans toutes les politiques publiques »

Cette Stratégie a vocation à constituer un cadre de référence pour l’action sur l’ensemble du territoire, facilitant la coordination entre les acteurs locaux, dans le respect du rôle et des compétences de chacun. Les cinq défis que nous devons relever forment une trajectoire commune pour les dix prochaines années. C’est en conjuguant nos efforts que nous pourrons obtenir des résultats significatifs pour préserver la biodiversité sur notre territoire

Le programme d’actions collectif avec 29 fiches-actions

Ces 5 défis régionaux sont déclinés en 29 fiches-actions structurantes pour le territoire. Chaque acteur du territoire peut s’en saisir et en assurer la mise en œuvre, à leur échelle et plus largement à l’échelle régionale.
Chacun des partenaires est donc ainsi appelé à contribuer et à devenir un relais auprès des acteurs du territoire et des citoyen.ne.s.

C’est en conjuguant nos efforts que nous pourrons obtenir des résultats significatifs pour préserver la biodiversité sur notre territoire

Carole Delga

Des engagements concrets

Cette stratégie n’a de sens que si elle déployée par l’ensemble des acteurs au travers d’engagements et d’actions concrètes. Chaque partie prenante doit pouvoir contribuer suivant son rôle, ses compétences et ses moyens.

Afin d’accompagner cette dynamique, la Région s’engage dès à présent pour mettre en œuvre cette Stratégie, au travers, d’une part, d’un document formalisant ses engagements pour la période 2020-2022, et, d’autre part, de son Plan pour l’arbre et le carbone vivant, qui affirme son ambition en matière d’atténuation du changement climatique et de biodiversité, via la préservation des forêts naturelles patrimoniales et la restauration de la trame arborée hors forêt.

La Région souhaite ainsi montrer l’exemple et prendre sa part dans la mise en œuvre de cette feuille de route collective, et invite l’ensemble des acteurs du territoire à faire de même.

Les partenaires régionaux s’engagent pour relever les défis en faveur de la biodiversité (DREAL, OFB, Agence de l’eau Adour-Garonne, Agence de l’eau Rhône-Méditerranée Corse).

Occitanie, tous engagés pour la biodiversité !

Le diagnostic partagé qui met en évidence les enjeux propres au territoire

Pensée dès son engagement comme une feuille de route collective, au service d’une trajectoire commune, la SrB est ainsi issue d’une intense concertation, conduite sur une période de près de 2 ans et selon des méthodes de construction participatives (Assises régionales de la biodiversité, qui ont regroupé en 2018 plus de 350 participants, travail en ateliers, consultation citoyenne dématérialisée, rencontres bilatérales spécifiques,…), mobilisant un grand nombre d’acteurs, avec notamment les partenaires institutionnels (État, Office français de la biodiversité, Agences de l’eau), le Comité Régional Biodiversité (collectivités / État et ses établissements publics / socio-professionnels : représentants des filières agricole et forestière, chasseurs, pêcheurs, carriers, énergéticiens,… / associations / organismes scientifiques), les Départements, etc.

Le diagnostic a permis de :

  • Consolider une vision partagée de la biodiversité en Occitanie
  • Proposer une vision dynamique et positive de la biodiversité
  • Établir un diagnostic pédagogique et stratégique synthétique
  • Mettre en exergue les enjeux propres au territoire régional en matière de biodiversité.

Avril 2021, le plus frais depuis 20 ans

Carouge, Oiseau, Hiver, Gelée Blanche

Pixabay

Le mois d’avril 2021 avait pourtant débuté dans la douceur, prolongeant les records de la toute fin du mois de mars, mais à partir du 05 avril, l’arrivée par le nord du pays d’air froid (en provenance des régions arctiques) et qui a envahi peu à peu tout le pays nous a fait basculé dans une séquence froide qui s’est largement prolongée par la suite.

Des gelées régulières au cours de ce mois d’avril 2021

Au cours de ce mois, les gelées ont été régulières avec  des matinées où le gel fut localement mordant (entre le 06 et le 08//04,  entre le 12 et le 18/04). Au cours de la période (notamment les matinées du 07 et 08/04), des  records mensuels de températures minimales ont ainsi été battus, certains datant de plus de 70 ans, (comme à Saint-Étienne, Gourdon, Salon-de-Provence, Barcelonnette, Mâcon...).
Même si les températures de cette fin avril, ont retrouvé des valeurs plus proches des valeurs de saison, le dernier jour pourrait nous réserver quelques surprises, avec encore  quelques gelées possibles vendredi matin entre l’intérieur de la Normandie et la Champagne-Ardenne, en passant par la Picardie.

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