Environnement
La Réserve Naturelle du Bagnas fête ses 40 ans !
la Réserve Naturelle Nationale du Bagnas fête ses 40 ans en 2023 ! A cette occasion, un programme a été spécialement concocté par l'équipe de l'ADENA, gestionnaire de la Réserve, tout au long de l'année.

Aidons la LPO Occitanie - Hérault à sauver notre faune
Sécheresse, incendies, orages de grêle... 2022, "annus horribilis" où la France s'est pris les foudres de la crise climatique
Année la plus chaude, vague de chaleur la plus précoce, plus grand nombre de jours de canicule, plus grand nombre de jours au-dessus des normales de saison, été le plus chaud depuis 2003... Le bilan de l'année 2022 fait froid dans le dos en France. Alors que sous l'effet du réchauffement climatique causé par les activités humaines, l'Hexagone et la Corse se sont réchauffés d'environ 1,7°C depuis le début de l'ère industrielle, pour la seule année écoulée, une telle situation s'est traduite par des événements jusqu'alors jamais observés. Ils inscrivent concrètement la crise climatique dans le quotidien de chacun.
Si les années 2019 et 2020 ont été sèches, 2022 peut ainsi être qualifiée d' "historique ou d'exceptionnelle"...
Il y a du nouveau en matière d’habitat animal à l'aéroport de Montpellier
Zones à faibles émissions : de possibles dérogations pour les agglomérations précisées dans un décret
Les agglomérations de plus de 150 000 habitants ne seront pas obligées de mettre en place des zones à faibles émissions (ZFE ou ZFEm), sous certaines conditions précisées dans un décret paru samedi 24 décembre au Journal officiel. La généralisation de ces zones est prévue par la loi dans ces quelque 43 agglomérations en France métropolitaine au 31 décembre 2024, mais des dérogations étaient prévues et sont ainsi formalisées dans un texte.
L'obligation d'instaurer une ZFE est écartée lorsqu'il est démontré "que les concentrations moyennes annuelles en dioxyde d'azote (NO2) sont inférieures ou égales à 10 g/m3", précise le décret signé notamment par la Première ministre Elisabeth Borne.
Moins d'une dizaine d'agglomérations concernées
Ce niveau correspond aux seuils de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), plus exigeants que les valeurs limites européennes actuelles. "C'est difficile de savoir quelles sont les agglomérations qui en 2025 respecteront les seuils de l'OMS", rapporte à l'AFP le ministère de la Transition écologique et de la cohésion des territoires. "Mais c'est de l'ordre de quelques agglomérations, moins d'une dizaine a priori, qui devraient bénéficier de cette dérogation", a expliqué cette même source....
VIGITHAU Risques, une plateforme d'aide à la décision en cas de risque inondation
VIGITHAU Risques, une plateforme d'aide à la décision en cas de risque inondation
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Communauté de pratiques « Désimperméabilisation » : Le territoire de Thau s’est déplacé en cité phocéenne (2)
La communauté de pratiques « Désimperméabilisation », animée par le Syndicat mixte du bassin de Thau via sa plateforme d'innovation territoriale BlueThauLab, s’est déplacée le 14 novembre dernier à Marseille pour une visite du Jardin des fabriques. De quoi alimenter la feuille de route du territoire pour mieux s’adapter au changement climatique.
Une visite pour apprendre sur les techniques de désimperméabilisation
Plus de 40 personnes du territoire de Thau se sont déplacées pour un voyage apprenant à Marseille. Les élus et techniciens des communes et des agglomérations, mais également des représentants de la Région, de l’Agence de l’eau, du Grand Narbonne, Département des Pyrénées orientales ou encore du Pôle AquaValley se sont inscrits pour venir découvrir l’expérience innovante du Jardin des fabriques, démonstrateur de solutions innovantes en matière de désimperméabilisation des sols, de ruissellement et de végétalisation de l’espace urbain.
L’aménageur EUROMEDITERRANEE a accueilli les participants en présentant l’ensemble de son action, et en soulignant la genèse du projet ayant permis la création de ce lieu emblématique. Plus tard dans la matinée, les participants ont également pu découvrir les travaux du schéma directeur de désimperméabilisation en cours sur le site AMU (Aix Marseille Université) rapporté par Laure Moreau du cabinet EMPAN qui accompagne la démarche. Un programme inspirant pour les futurs aménagements Fort de ces échanges, le Syndicat mixte du bassin de Thau s’est engagé à organiser rapidement une nouvelle rencontre. Celle-ci a aura lieu le 2 février 2023 sur le territoire de Thau, en présence des élus, techniciens, aménageurs, architectes et autres bureaux d’études intervenants sur le territoire. Pour s’inscrire, il faut scanner le QR code ci-dessous :
Au programme :
un échange en deux séquences, avec un premier temps en mode conférence qui abordera les enjeux juridiques, réglementaires et normatifs des différentes instances qui assurent le pilotage des politiques publiques du territoire en la matière. Un second temps, plus convivial, proposera aux acteurs en présence de se rencontrer sur un format de « speed meeting », afin que l’on aborde les notions évoquées en plénière sur des aspects plus opérationnels et appliqués de la désimperméabilisation : techniques de revêtement, surfaces visées, procédés de ruissellement, de végétalisation...
Le saviez-vous ?
Le SMBT place la problématique de la désimperméabilisation depuis quelques années au cœur de ses réflexions. C’est un volet central dans le Contrat de gestion intégrée et de transition écologique (CGITE) en cours, également une thématique abordée dans le SCoT de Thau en lien avec les enjeux de l’eau.
Peu à peu, l’ambition est de créer un vrai centre de ressources pour les collectivités du territoire afin de les conseiller, les orienter voire explorer avec elles des solutions nouvelles. Via sa plateforme d'innovation BlueThauLab, le SMBT a souhaité mieux formaliser cette initiative.
Initiée au printemps 2022, une Communauté de pratiques a ainsi vu le jour sur ce sujet. Cette instance, qui ne s'inscrit pas dans un cadre formaliste ou règlementaire, répond à une ambition collective des acteurs d'échanger, de s'outiller, de mutualiser des démarches et supports autour de cet enjeu, qui est un défi commun et de plus en plus prégnant.
Depuis son lancement, cette communauté de pratiques accumule donc un certain nombre d'initiatives en devenir. Au programme : une cartographie des projets du territoire, un annuaire professionnel, un état de l'Art et ce voyage apprenant...
Pour Yves Michel, Président du SMBT :
« Les élus du territoire sont mobilisés au quotidien pour s’adapter au mieux au changement climatique. Les solutions de désimperméabilisation sont des moyens à privilégier pour conjuguer aménagements urbains, gestion de l’eau et préservation des milieux. La communauté de pratiques « Désimperméabilisation » proposera en 2023 des actions et des évènements permettant de s’informer et appliquer les bonnes pratiques sur notre territoire. Nous envisageons notamment d’organiser de manière inédite des formations dédiées ou encore des journées consacrées à des ouvrages emblématiques du territoire. Mettre en œuvre des projets vertueux mettant les populations en sécurité et préservant les milieux est un challenge fort à relever ».
Dans le cadre du projet PSE (Paiements pour Services Environnementaux), que mène Sète agglopôle méditerranée (aux côtés de l'Agence de l'Eau)

Le paiement pour services environnementaux (PSE) est un dispositif d’aide expérimental qui rémunère les services environnementaux rendus par les agriculteurs. Il permet d’accompagner techniquement et financièrement les exploitations dans une transition agro-écologique.
Les PSE concernent 34 agriculteurs de Villeveyrac, Mèze et Loupian. Ces territoires ont des enjeux particulièrement forts sur la qualité de l’eau et la biodiversité car les communes comprennent la zone de sauvegarde de la nappe astienne et le bassin versant du Pallas.
34 agriculteurs (18 sur Mèze, 15 sur Villeveyrac et 1 sur Loupian) se sont engagés dans la démarche au printemps 2021 pour une durée de 5 ans. La Surface Agricole Utile (SAU) concernée par le programme est de 1 514,12 ha.
Les cultures représentées dans ce panel d’exploitations sont :
- 59% : viticulture
- 15% : viticulture et arboriculture
- 15% : viticulture et grandes cultures
- 3% : Viticulture, arboriculture et maraîchage
- 3% : Viticulture, grandes cultures, arboriculture et maraîchage
- 3% : Viticulture, grandes cultures et oléiculture
- 3% : Viticulture, grandes cultures et arboriculture.
Quelles sont les objectifs du programme PSE ?
Maintenir et développer la biodiversité et améliorer la qualité de l’eau.
Les 34 agriculteurs sont incités à adopter des pratiques durables et à diversifier les milieux de la manière suivante :
- Réduire l’utilisation d’herbicide et d’azote minéral
- Enherber les vignes
- Planter des haies et des arbres
- Semer des jachères mellifères et des prairies
- Créer des mares ou construire des murets en pierre sèches.
Ce dispositif est déployé en phase expérimental sur une zone précise. Elle a été désignée au regard d’enjeux de préservation de reconquête de la qualité de l’eau et de maintien de la biodiversité. Le secteur de Mèze de la nappe astienne ainsi que le bassin versant du Pallas sur les communes de Villeveyrac, Mèze et Loupian sont classés en zone vulnérable en lien avec les pollutions diffuses. Le Pallas est d’ailleurs soumis à une réglementation particulièrement stricte au regard de l’utilisation des nitrates : la Directive Nitrates. Le périmètre du projet s’étend donc sur les communes de Villeveyrac, Mèze et Loupian, avec
Le rôle de l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse et de Sète Agglopôle Méditerranée
C’est l’agence de l’eau RMC qui finance les PSE et SAM cofinance à hauteur de 30 % l’animation du projet. Le budget total sur 5 ans est évalué à 1 800 000€ selon le plan de financement suivant :
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Autofinancement Sète Agglopôle Méditerranée |
Financement Agence de l’Eau Rhône Méditerranée Corse |
Montant global |
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Action |
Montant |
Taux |
Montant |
Taux |
Montant |
Taux
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Paiement des agriculteurs (montants HT) |
0€ |
0€ |
1 232 000€ |
100% |
1 232 000€ |
100% |
Animation, suivi et évaluation du dispositif (montants TTC |
170 400€ |
30% |
397 600€ |
70% |
568 000€ |
100% |
En 2022 et suite aux diagnostics réalisés pour la première campagne, SAM a délivré un montant total de 254 914,48 € aux agriculteurs.
Les diagnostics ont été réalisés en cartographiant l’ensemble des infrastructures agro-écologiques (IAE) de chaque exploitation. Cinq indicateurs sont comparés avec les résultats obtenus en année 0 du programme afin de valoriser la création et le maintien des structures paysagères et l’amélioration des systèmes de production des exploitations. Ces résultats permettent de calculer un montant d’aide versé à la fin de cette première campagne. Les cinq indicateurs retenus pour calculer cette aide sont les suivants :
- Pourcentage d’IAE : Calcul du % d’Infrastructures Agro-Ecologique sur l’ensemble de l’exploitation
- Nombre de milieux : il s’agit de recenser l’ensemble des milieux présents sur les exploitations parmi les 18 milieux initialement retenus (haies, vergers, prairies temporaires, ripisylve, etc…)
- Pourcentage de couverture du sol : indicateur des pratiques agricoles et des itinéraires techniques des agriculteurs
- Indice de fréquence de traitement herbicide des exploitations
- Quantité d’azote minéral apporté par hectare
Pour cette première campagne, les résultats obtenus sont bons et au-delà des prévisions car les agriculteurs ont mis en place des IAE, ont en moyenne augmenté le nombre de milieux et le pourcentage de couverture des sols. Aussi, les conditions climatiques de l’année 2022 ont été favorables à la réduction de l’indice de fréquence de traitement herbicide et ont incitées les agriculteurs à faire le choix de la réduction des apports d’engrais azotés minéraux.
Sète agglopôle méditerranée a en charge le suivi administratif et financier des PSE mais aussi la mise en place avec nos partenaires (Chambre d’agriculture, Adasea, LPO, CPIE, Paysarbres…) des ateliers techniques à destination des agriculteurs visant à modifier les pratiques. Les diagnostics annuels permettent de mesurer le degré de progression de chaque agriculteur au cours des cinq années du programme. Des animations sont aussi proposées au grand public pour sensibiliser la population à la biodiversité des milieux agricoles et à l’implication des agriculteurs en matière d’agro-environnement.
Pourquoi des chantiers d’implication ?
Depuis de nombreuses années, Sète agglopôle méditerranée soutient la réalisation de chantiers d’ « implication jeunes » organisés par la Mission Locale d’Insertion des Jeunes (MLIJ) du Bassin de Thau pour leur faciliter une insertion professionnelle et sociale. Après avoir organisé des chantiers d’implication en espaces naturels, notamment sur le bois des Aresquiers, les Salins de Frontignan ou encore l’étang de Vic pour des opérations diverses (sauvegarde patrimoniale de plantes endémiques, reconstruction de murets en pierre sèche, réhabilitation des digues marines, aménagement de cheminements piétons….), le programme PSE était une bonne occasion d’en proposer dans le milieu agricole, en favorisant des rencontres et des échanges avec des agriculteurs, engagés dans des démarches agro-environnementales.
*Les chantiers d’implications, réalisés en partenariat avec la MLIJ du Bassin de Thau et l’ARDAM ont permis la mise en place d’une haie chez Rudy Gabaudan, la construction de deux murets en pierres sèches chez Thomas Cazalis de Fontdouce et au Domaine Bergerie de Montplaisir ainsi qu’une mare au Domaine Bergerie de Montplaisir à Mèze.
L’exploitation de Rudy Gabaudan
L’exploitation de Rudy Gabaudan est une exploitation viticole d’environ 20 hectares située sur la commune de Villeveyrac. La mise en place de la haie réalisée lors du chantier d’implication s’inscrit dans le Plan de Relance « Plantons des haies » porté par la Chambre d’Agriculture de l’Hérault.
Sur cette exploitation agricole, il y a la présence d’un verger (oliveraie) et de jachères mellifères.

L'association ALT - Alerte LGV sur Thau organise samedi 17 et dimanche 18 décembre un rassemblement devant la gare de Sète.

Communauté de pratiques « Désimperméabilisation » : Le territoire de Thau s’est déplacé en cité phocéenne
La communauté de pratiques « Désimperméabilisation », animée par le Syndicat mixte du bassin de Thau via sa plateforme d'innovation territoriale BlueThauLab, s’est déplacée le 14 novembre dernier à Marseille pour une visite du Jardin des fabriques. De quoi alimenter la feuille de route du territoire pour mieux s’adapter au changement climatique.
Une visite pour apprendre sur les techniques de désimperméabilisation
Plus de 40 personnes du territoire de Thau se sont déplacées pour un voyage apprenant à Marseille. Les élus et techniciens des communes et des agglomérations, mais également des représentants de la Région, de l’Agence de l’eau, du Grand Narbonne, Département des Pyrénées orientales ou encore du Pôle AquaValley se sont inscrits pour venir découvrir l’expérience innovante du Jardin des fabriques, démonstrateur de solutions innovantes en matière de désimperméabilisation des sols, de ruissellement et de végétalisation de l’espace urbain.
L’aménageur EUROMEDITERRANEE a accueilli les participants en présentant l’ensemble de son action, et en soulignant la genèse du projet ayant permis la création de ce lieu emblématique. Plus tard dans la matinée, les participants ont également pu découvrir les travaux du schéma directeur de désimperméabilisation en cours sur le site AMU (Aix Marseille Université) rapporté par Laure Moreau du cabinet EMPAN qui accompagne la démarche. Un programme inspirant pour les futurs aménagements Fort de ces échanges, le Syndicat mixte du bassin de Thau s’est engagé à organiser rapidement une nouvelle rencontre. Celle-ci a aura lieu le 2 février 2023 sur le territoire de Thau, en présence des élus, techniciens, aménageurs, architectes et autres bureaux d’études intervenants sur le territoire. Pour s’inscrire, il faut scanner le QR code ci-dessous :
Au programme :
un échange en deux séquences, avec un premier temps en mode conférence qui abordera les enjeux juridiques, réglementaires et normatifs des différentes instances qui assurent le pilotage des politiques publiques du territoire en la matière. Un second temps, plus convivial, proposera aux acteurs en présence de se rencontrer sur un format de « speed meeting », afin que l’on aborde les notions évoquées en plénière sur des aspects plus opérationnels et appliqués de la désimperméabilisation : techniques de revêtement, surfaces visées, procédés de ruissellement, de végétalisation...
Le saviez-vous ?
Le SMBT place la problématique de la désimperméabilisation depuis quelques années au cœur de ses réflexions. C’est un volet central dans le Contrat de gestion intégrée et de transition écologique (CGITE) en cours, également une thématique abordée dans le SCoT de Thau en lien avec les enjeux de l’eau.
Peu à peu, l’ambition est de créer un vrai centre de ressources pour les collectivités du territoire afin de les conseiller, les orienter voire explorer avec elles des solutions nouvelles. Via sa plateforme d'innovation BlueThauLab, le SMBT a souhaité mieux formaliser cette initiative.
Initiée au printemps 2022, une Communauté de pratiques a ainsi vu le jour sur ce sujet. Cette instance, qui ne s'inscrit pas dans un cadre formaliste ou règlementaire, répond à une ambition collective des acteurs d'échanger, de s'outiller, de mutualiser des démarches et supports autour de cet enjeu, qui est un défi commun et de plus en plus prégnant.
Depuis son lancement, cette communauté de pratiques accumule donc un certain nombre d'initiatives en devenir. Au programme : une cartographie des projets du territoire, un annuaire professionnel, un état de l'Art et ce voyage apprenant...
Pour Yves Michel, Président du SMBT :
« Les élus du territoire sont mobilisés au quotidien pour s’adapter au mieux au changement climatique. Les solutions de désimperméabilisation sont des moyens à privilégier pour conjuguer aménagements urbains, gestion de l’eau et préservation des milieux. La communauté de pratiques « Désimperméabilisation » proposera en 2023 des actions et des évènements permettant de s’informer et appliquer les bonnes pratiques sur notre territoire. Nous envisageons notamment d’organiser de manière inédite des formations dédiées ou encore des journées consacrées à des ouvrages emblématiques du territoire. Mettre en œuvre des projets vertueux mettant les populations en sécurité et préservant les milieux est un challenge fort à relever ».
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