Une bonne nouvelle pour janvier : le tri des déchets se simplifie !
Sète agglopôle méditerranée entame une démarche d’extension des consignes de tri, impulsée et financée en partie par l’entreprise Citeo. Déposer nos emballages et nos papiers, sans distinction, dans le conteneur de tri devient une réalité, car désormais, tous les emballages et les papiers se trient ! Emballages en papier, en carton, en métal même les plus petits, briques alimentaires et, fait nouveau, tous les emballages en plastique, sans exception. Quelques exemples : bouteilles, flacons, bidons, pots de yaourts, barquettes de beurre, de viande, films, blisters et sacs plastiques, pots de crème cosmétique ou encore boîtes de poudre chocolatée… et petits métaux également (bouchons, capsules, couvercles, dosettes de café, plaquettes de médicaments, etc…) rejoindront le bac jaune ! Il faut juste les déposer vidés et en vrac dans le bac, séparés les uns des autres
Pour le verre, il continuera bien évidemment à se jeter dans le conteneur d’apport volontaire de votre quartier dédié à ce matériau. Inutile de les laver, il suffit aussi de bien vider les bouteilles et autres bocaux, comme pour les emballages.
Plus d’hésitation, au moment de trier ; le conteneur vert pour le verre, le jaune pour tous les autres emballages en carton, plastique, métal ou papier. Alors, emballés ?
Deuxième port français sur la façade méditerranéenne, le port de Sète‐Frontignan est une infrastructure de transport majeure qui regroupe les activités d’un port de commerce, de pêche, de transport de voyageurs, et de plaisance.
Début 2021, Port de Sète‐Sud de France et Atmo Occitanie, l’observatoire régional de la qualité de l’air, ont prolongé leur partenariat de longue durée visant à améliorer la connaissance des effets des
activités du port sur la qualité de l'air.
Les premiers résultats obtenus par le dispositif d’évaluation soulignent un impact limité des activités portuaires sur les concentrations moyennes annuelles des polluants dans la ville de Sète.
Le rapport d’évaluation est mis à disposition sur le site internet d’Atmo Occitanie : https://www.atmo‐occitanie.org/port‐de‐sete‐frontignan‐evaluation‐de‐la‐qualite‐de‐lair‐2022
Concentrations de polluants dans l’air : ce qu’il faut retenir Selon les conditions météorologiques, la géographie locale ou encore certaines caractéristiques de la source d’émissions, la dispersion des polluants dans l’air est plus ou moins facilitée. Des dispositifs de mesure ont ainsi été déployés sur le port comme dans l’agglomération, et des cartographies haute-résolution ont été produites pour visualiser la dispersion des principaux polluants réglementés.
Les résultats obtenus montrent sur le territoire de l’agglomération, pour le dioxyde d’azote (NO 2), des dépassements de la valeur limite pour la protection de la santé circonscrits aux abords de certains axes routiers importants (carte en bas de page). Des dépassements de l’objectif de qualité pour la protection de la santé sont également constatés pour les particules fines (PM2.5) à proximité du trafic routier. Ces observations sont comparables à la situation relevée dans les agglomérations de la région. Situation du dioxyde d’azote (NO 2) pour la protection de la santé sur le territoire de Sète Agglopôle Méditerranée en 2019
Au sein de l’enceinte portuaire, et plus particulièrement sur la zone des activités du port vraquier, les cartographies de concentration mettent en évidence un impact notable sur les concentrations en particules en suspension (PM10) et sur l’empoussièrement. À l'extérieur du port, l’empoussièrement est limité avec des valeurs en centre-ville de Sète qui restent du même ordre de grandeur qu’en site de fond1 . Nous ne relevons pas d’effet significatif des activités portuaires sur les concentrations en métaux dans l’air ambiant et les évaluations des concentrations de dioxyde de soufre2 (SO 2) réalisées sur le port et en ville n’indiquent aucun enjeu concernant ce polluant.
Pour mieux évaluer l’influence des émissions issues des navires, les mesures réalisées par un dispositif temporaire placé sur un quai du port ont été croisées avec les escales de ferries. Les concentrations en dioxyde d’azote (NO2), particules en suspension (PM10) et particules ultrafines (PUF) apparaissent plus élevées lors de la présence de navires. Les cartographies de concentration réalisées permettent toutefois de constater que le trafic maritime, comme les autres activités de la zone portuaire, n’a qu’un effet limité sur les concentrations moyennes de polluants mesurées en ville. La tramontane, vent dominant à Sète, favorise une dispersion des polluants vers la mer. Émissions de polluants atmosphériques dont les gaz à effet de serre : quel est le poids du port et de ses activités ?
La zone portuaire regroupe plusieurs secteurs émetteurs de polluants atmosphériques dont les gaz à effet de serre (GES) : trafic maritime, ferroviaire et routier, manutention et stockage, industries. Un inventaire des émissions a été réalisé intégrant pour la première fois les données réelles d’activités fournies par Port de Sète-Sud de France. Il permet de préciser la contribution des différents secteurs d’activité mais aussi de détailler les émissions de polluants selon le type de navire ou les phases de navigation. À l’échelle de l’agglomération, le port de Sète-Frontignan contribue pour 12 % à 85 % des émissions totales de Sète Agglopôle Méditerranée selon le polluant considéré.
Il est le premier émetteur de dioxyde de soufre ou de particules en suspension, mais le trafic routier reste largement majoritaire pour les émissions d’oxydes d’azote (NOx) et de GES. Sur la zone portuaire, le trafic maritime apparaît comme le principal émetteur d’oxydes d’azote (NO x ) et de dioxyde de soufre (SO 2). Cette activité de transport est également à l’origine d’une part importante des émissions de GES, avec le secteur industriel.
Si la majorité des émissions de particules et de dioxyde de soufre rejetées par les navires le sont en phase de croisière, le stationnement à quai représente près des 2/3 des émissions d’oxydes d’azote et de GES associées au trafic maritime. Toujours au sein de l’enceinte portuaire, des émissions importantes de particules en suspension (PM10) ont été estimées sur le terminal vraquier, principalement en raison des opérations de manutention du vrac agro-alimentaire. Pour en savoir plus, consultez le rapport d’évaluation : https://www.atmo‐occitanie.org/port‐de‐sete‐frontignan‐evaluation‐de‐la‐qualite‐de‐lair‐2022
Cette activité de transport est également à l’origine d’une part importante des émissions de GES, avec le secteur industriel. Si la majorité des émissions de particules et de dioxyde de soufre rejetées par les navires le sont en phase de croisière, le stationnement à quai représente près des 2/3 des émissions d’oxydes d’azote et de GES associées au trafic maritime. Toujours au sein de l’enceinte portuaire, des émissions importantes de particules en suspension (PM10) ont été estimées sur le terminal vraquier, principalement en raison des opérations de manutention du vrac agro-alimentaire.
Pour en savoir plus, consultez le rapport d’évaluation : https://www.atmo‐occitanie.org/port‐de‐sete‐frontignan‐evaluation‐de‐la‐qualite‐de‐lair‐2022
Poursuite de la surveillance et perspectives
L'évolution projetée des activités du port devrait permettre de réduire les émissions de polluants et de GES notamment avec l'électrification de quais, pour que les navires limitent l’usage de moteurs auxiliaires, ou encore la mise en service d'une trémie dépoussiérante sur le terminal vraquier. Ces actions s'inscrivent dans le projet stratégique 2021-2025 de Port de Sète-Sud de France, orienté vers une décarbonation progressive des activités portuaires et maritimes. En 2022, le dispositif de surveillance des retombées de poussières et des métaux sera maintenu et renforcé avec une évaluation de la part de carbone coke dans ces retombées de poussières totales.
Cette opération permettra de mieux connaître l’influence des stocks de coke de pétrole et de charbon criblé au terminal vraquier sur les poussières collectées dans l’environnement. L’inventaire des émissions sera actualisé avec les années 2020 et 2021 et complété pour intégrer le trafic poids-lourds réel sur zone afin d’évaluer l’apport du ferroutage. Les cartographies de concentration des polluants seront également actualisées pour 2021.
Enfin, des cartes spécifiques seront réalisées selon différentes conditions météorologiques dans l’optique d’évaluer plus précisément l’influence ponctuelle des régimes de vents et des précipitations sur la dispersion des émissions issues des activités portuaires. Les travaux menés par Atmo Occitanie se poursuivront pour affiner l'évaluation réalisée et dans la perspective d’accompagner Port de Sète-Sud de France dans la prise de décisions en déterminant l’impact de différents projets de développement sur la qualité de l’air et les émissions de GES.
Atmo Occitanie, votre observatoire régional de la qualité de l’air
Atmo Occitanie est l’association agréée pour la surveillance de la qualité de l’air en région pour : Surveiller la qualité de l’air 24h/24 ; Prévoir la qualité de l’air au quotidien sur toute l’Occitanie pour le jour même et le lendemain ; Informer au quotidien et en cas d’épisode de pollution les citoyens, médias, autorités et collectivités ; Accompagner les décideurs, acteurs locaux : les évaluations menées sont mises en place afin d’améliorer les connaissances sur la qualité de l’air localement et en région. Plus d’informations sur www.atmo-occitanie.org
Jeudi 15 septembre un groupe d’étudiants de SUPAGRO MONTPELLIER avait observé cinq profils culturaux sur les parcelles de la Tétragone où aura lieu bientôt l’installation de producteurs agricoles en vue de la création de circuits courts bio.
Les observations sur le terrain ont permis de valider les choix envisagés : maraichage, fruitiers et céréales. Mais savez-vous ce qu'est la Tétragone et connaissez-vous en quoi consiste ce projet à Gigean ?
Photo Supagro
Origine du projet :
Après les dernières élections municipales les élus locaux ont constaté qu'il y avait sur la commune nne extension des friches agricoles conjuguée à une raréfaction des terres agricoles de production animale ou végétale. D'autre-part, uniquement deux exploitantes agricoles sur le territoire de la commune peuvent assurer une vente directe, style circuit-court.
A partir de ce constat un projet a pris forme en achetant des terrains à 3 propriétaires pour acquérir 7ha 8 de friches agricoles d’un seul tenant. La Tétragone était née entre Gigean et Montbazin, côté Est de Gigean, après le cimetière. L'on peut y remarquer un Hangar en bien bon état, de 240 m2, et non loin un mazet, tous les 2 implantés sur les terres
Il n'y avait pas d'eau mais le branchement à l’eau de BRL a été possible et grâce à ses objectifs le projet a été Intégré dans le PAT du SMBT (plan territorial). Depuis d'autres structures assurent aussi son accompagnement : TerrAES (CEN + France Active AIRDIE Occitanie), la Chambre d’agriculture de l’Hérault, le CIVAM BIO 34 et Terres Vivantes pour une expertise agronomique...
Ce qui explique l'analyse pédologique de SUPAGRO MONTPELLIER avec un état des lieux des enjeux écologiques et fonctionnels par le CEN Occitanie (Natura 2000) avec une participation aux travaux de FIBANI.
Il est prévu maintenant l'Installation de 3 types d’exploitation en bio : * maraichage avec petit élevage de poules pondeuses * arboriculture * grande culture (céréales ou légumineuses) qui correspondent aux préconisations de SUPAGRO MONTPELLIER. (D'ailleurs le Moulin de Juuffet, tout proche, est déjà demandeur au niveau des céréales)...
Un cahier des charges va être rédigé, puis un appel à candidats en espérant que le projet démarrera en 2023 avec l'aide précieuse, pour conseiller les candidats retenus, de la Forët Globale, une association locale qui désire être un partenaire efficace et actif.
Car au niveau de Gigean cela permettrait comme le précise Madame Danielle Novis, Elue à la culture mais aussi déléguée à la Tétragone de donner un bel exemple à tous les scolaires tout en assurant une alimentation locale pour tous.
Il s'agit donc maintenant de réaliser une société coopérative d'intérêt collectif à laquelle des associations pourront se joindre.
Seule ombre à ce beau tableau, il reste aussi des travaux à effectuer pour lancer les opérations et des finances à trouver soit auprès de structures ou des institutions comme l'Europe, l'Etat, le Département, Sète Agglopôle, la Région.... Soit auprès de privés. Un appel aux mécènes et aux sponsors qui désirent s'impliquer est donc lancé car il s'agit encore d'assurer pour environ 55 000€ des travaux : filtration de l'eau, dalle en béton, clôture, électricité, plantations de haies... L'optimisme est de rigueur car la tétragone qui a déjà suscité beaucoup d'intérêt devrait trouver pour lui donner vie des adeptes de ce mode d'agriculture dont l'intérêt collectif n'est plus à démontrer. On le lui souhaite
Le SMBT est présent au Salon Régal (Salon Régional de l’Agriculture) au Parc des expositions de Toulouse. Du 8 au 11 décembre, à quelques jours des fêtes, la Région Occitanie réunit le meilleur de l’agriculture régionale en un lieu unique.
Au programme : conférences, stands d’expositions, dégustations, animations, etc.
Pendant 4 jours, 550 produits régionaux à la dégustation et à la vente, 160 producteurs et exposants ainsi que 100 animations culinaires, gastronomiques et sensorielles assurent la promotion et la valorisation de nos spécialités et savoir-faire régionaux.
Une belle occasion pour le SMBT de faire valoir les produits locaux du bassin de Thau, de créer des partenariats et de faire émerger de nouvelles idées.
Une 18ème édition qui s’inscrit dans l’air du temps en mettant l’accent sur la défense du « bien produire et du bien manger », un des fers de lance du Projet Alimentaire Territorial « De la terre à la mer » porté par le SMBT.
Une bonne nouvelle pour janvier : le tri des déchets se simplifie !
Sète agglopôle méditerranée entame une démarche d’extension des consignes de tri, impulsée et financée en partie par l’entreprise Citeo. Déposer nos emballages et nos papiers, sans distinction, dans le conteneur de tri devient une réalité, car désormais, tous les emballages et les papiers se trient ! Emballages en papier, en carton, en métal même les plus petits, briques alimentaires et, fait nouveau, tous les emballages en plastique, sans exception. Quelques exemples : bouteilles, flacons, bidons, pots de yaourts, barquettes de beurre, de viande, films, blisters et sacs plastiques, pots de crème cosmétique ou encore boîtes de poudre chocolatée… et petits métaux également (bouchons, capsules, couvercles, dosettes de café, plaquettes de médicaments, etc…) rejoindront le bac jaune ! Il faut juste les déposer vidés et en vrac dans le bac, séparés les uns des autres
Pour le verre, il continuera bien évidemment à se jeter dans le conteneur d’apport volontaire de votre quartier dédié à ce matériau. Inutile de les laver, il suffit aussi de bien vider les bouteilles et autres bocaux, comme pour les emballages.
Plus d’hésitation, au moment de trier ; le conteneur vert pour le verre, le jaune pour tous les autres emballages en carton, plastique, métal ou papier. Alors, emballés ?
Des raisons de trier ? Les avantages sont nombreux…
Comme l’explique Antoine André, Responsable Territorial Occitanie de Citeo : « Simplifier le geste de tri, c’est lever les doutes et améliorer le tri des emballages en plastique ainsi que celui des autres matériaux historiques de 3 kg par habitant et par an en moyenne ! Un véritable levier pour préserver les ressources naturelles et lutter contre la pollution »
1/ Economiser les ressources naturelles !
Le plastique, le papier, le carton, le verre et l’acier sont des matériaux fabriqués à partir de ressources naturelles telles que le pétrole, le bois, le sable, le fer ou encore la bauxite… Le recyclage de ces emballages permet de réutiliser la matière afin de produire de nouveaux emballages ou objets. Faire du neuf avec du vieux, en quelque sorte, ce qui permet d’économiser autant de ressources naturelles. Pour information, le recyclage de 850 boîtes de conserve en acier permet de fabriquer un lave-linge ; et une bouteille en verre d’en fabriquer une nouvelle, et ce, indéfiniment.
2/ Limiter les gaz à effet de serre et la pollution !
Recycler c’est limier les pollutions de l’air, de l’eau ou des sols dues à l’extraction des ressources naturelles nécessaires à la production de matière première, à leur transport et à la fabrication des produits finis.
3/ Economiser l’énergie !
Recycler permet de faire d’importantes économies d’énergie. Par exemple, fabriquer un produit à partir d’aluminium recyclé permet d’utiliser 95% d’énergie en moins que si on utilise de la bauxite (ressource dont est issu l’aluminium).
4/ Créer de la valeur !
Et oui, nos emballages ont de la valeur, car ils sont collectés et apportés en centre de tri pour être ensuite séparés par famille de matériau (papier-carton, acier, aluminium, plastique et verre). La revente de ces matériaux à des recycleurs, rajoutée aux subventions distribuées par les éco-organismes, permettent ainsi d’alimenter le budget « gestion des déchets » de la collectivité. A contrario, ne pas trier le verre et le mélanger avec les ordures ménagères représente un coût important pour la collectivité.
5 / Faire progresser le recyclage
Nous avons besoin de collecter ces matériaux pas encore recyclables pour les étudier et justement trouver des filières de recyclage, pour l’instant ils sont tout de même valorisés
Plus d’hésitation, au moment de trier ; le conteneur vert pour le verre, le jaune pour tous les autres emballages en carton, plastique, métal ou papier.
La contribution de chacun à ces gestes de tri éco-vertueux bénéficie à tous et à notre environnement.
Alors, emballés ?
Laurence Magne, Vice-Présidente de Sète agglopôle méditerranée, déléguée à la gestion des déchets
« Simplifier le geste, massifier le recyclage, unifier les pratiques à l’échelle du pays… nombreux sont les avantages à cette extension des consignes. Les enjeux sont nombreux : la construction -en cours- d’un nouveau centre de tri, qui est le projet collaboratif et innovant de 7 agglos de l’ouest de l’Hérault; la réorganisation de la collecte avec plus de contenants jaunes sur l’espace public, et de plus grands contenants jaunes pour les ménages. L’augmentation des volumes et la nouvelle destination des camions feront également partie de la réorganisation. Nous réorganisons également le service Déchets avec le recrutement de 6 techniciens et cadres pour le faire évoluer en fonction des règlementations et des politiques publiques en économie circulaire. »
Josian Ribes, Vice-Président de Sète agglopôle méditerranée, délégué à la sensibilisation à l’environnement
« Au début du mandat, le Président de l’Agglopôle a créé une délégation dédiée à l’éducation à l’environnement et un service pour développer des actions de sensibilisation mis en place en 2021. Ce service a trouvé sa place et une légitimité vis-à-vis des communes, des centres de loisirs communaux, des enseignants, des associations… qui n’hésitent pas à faire appel à son savoir-faire dans les thématiques de l’environnement. En 2023, une partie du service (3 personnes sur 5) sera mobilisée sur l’extension des consignes de tri pour former et informer tous les publics : référents des communes, du personnel des campings, des citoyens sur les marchés et des enfants sur le temps scolaire et extra-scolaire. »
* * * * * * *
► Un guide du tri est disponible pour tous dans : www.agglopole.fr
* * * * * * *
Le recyclage en chiffres en 2021 :
Le recyclage dans la région, le département et sur le territoire de SAM, c’est …
En Région Occitanie :
En 2021, chaque habitant a trié en moyenne 71,2 kg d’emballages ménagers et papiers. Ces performances sont légèrement au-dessus de la moyenne national (69 kg) :
- Emballages légers : 20,8 kg/hab.
- Verre : 34,3 kg/hab.
- Papiers : 16,1 kg/hab.
Dans l’Hérault :
En 2021, dans le 34, chaque habitant a trié en moyenne 72,5 kg d’emballages ménagers et papiers.
- Emballages légers : 21,0 kg/hab.
- Verre : 34,4 kg/hab.
- Papiers* : 17,1 kg/hab.
Sur le territoire de SAM : En 2021, sur le territoire de Sète agglopôle méditerranée, chaque habitant a trié en moyenne 66,3 kg d’emballages ménagers et papiers. - Emballages légers : 18,2 kg/hab. - Verre : 36,1 kg/hab. - Papiers* : 12,0 kg/hab.
* * * * * * *
A propos de Citeo
Citeo est une entreprise à mission créée par les entreprises du secteur de la grande consommation et de la distribution pour réduire l’impact environnemental de leurs emballages et papiers, en leur proposant des solutions de réduction, de réemploi, de tri et de recyclage. Pour répondre à l’urgence écologique et accélérer la transition vers l’économie circulaire, Citeo s’est fixé 5 engagements :
réduire l’impact environnemental des produits de ses clients en ancrant l’économie circulaire et l’écoconception dans leurs pratiques et leurs stratégies;
créer les conditions pour construire les solutions d’aujourd’hui et de demain qui conjuguent performances environnementale et économique;
donner les clés aux consommateurs pour réduire l’impact environnemental de leur consommation;
co-construire et promouvoir les solutions et les positions de l’entreprise, de l’échelle locale à l’international;
cultiver l’engagement de ses collaborateurs au service de sa mission.
Depuis la création de Citeo, les entreprises de la grande consommation et de la distribution ont investi plus de 13 milliards d’euros pour développer l’écoconception, pour installer et financer la collecte sélective et pour créer des filières de recyclage, avec leurs partenaires collectivités locales, filières et opérateurs. Aujourd’hui, 72% des emballages ménagers et 62 % des papiers sont recyclés grâce au geste de tri des Français devenu premier geste éco-citoyen.
Une table ronde était proposée ce 8 Décembre 2022 à Frontignan sur l’érosion du littoral et la submersion marine. Elle concernait les Frontignanais mais aussi tous les habitants du Pays de Thau qui désiraient s'informer
L’Observatoire du Pays de Thau (OPT) est une association bien identifiée sur notre territoire, indépendante intercommunale, non subventionnée, de vigilance et de propositions concernant l’ensemble des questions écologiques et environnementale susceptibles de conséquences sur le territoire de Thau.
En plus de 10 ans, elle a organisé de nombreuses réunions publiques et tables-rondes dans le but d’informer et d’alerter les citoyens des communes du Bassin de Thau, notamment sur les dangers des micro et nanoparticules plastiques, les perturbateurs endocriniens, le tracé de la ligne LGV, et elle a aussi mené des actions sur le traitement des eaux noires des plaisanciers naviguant sur l’étang, les décharges sauvages, la cabanisation, les process de dépollution... "
Dans l'actualité depuis plusieurs années, le dérèglement climatique sur notre littoral et ses étangs, ainsi que toutes ses conséquences environnementales, humaines, économiques, sociales, est une problématique, souvent réservées à des analyses d’experts. Notre territoire ressent déjà les effets de ce dérèglement.
Pour l'Observatoire du Pays de Thau, 2022 marque une année de rupture avec véritablement accélération du réchauffement. Celui- ci est extrêmement visible : terre cramoisie cet été, nombreux incendies ; en Octobre dernier la température de la méditerranée a atteint 20 à 22° sur la côte et même plus au large. Une dépression arrivant des Cévennes sur cette mer encore chaude aurait pu entrainer un phénomène violent extrême...
Aurélien Ribes climatologue au CNRS a affirmé dans la presse que « le réchauffement climatique est bien plus grave que prévu, nous avons été surpris des résultats... ». L’urgence est absolue car rien n’a encore été fait. Malgré les nombreux articles et dossier de presse, tous ces problèmes et ces dangers n’ont pas été débattus avec les populations locales, pourtant les plus concernées, qui se doivent de savoir ce que leur réserve l’avenir bien avant la date souvent évoquée pour gérer les difficultés : 2050. Les spécialistes, les experts, les chercheurs, les élus ne communiquent pas suffisamment auprès des citoyens, laissant chacun s’alarmer ou se rassurer faussement à la lecture des réseaux sociaux.
Seule une information factuelle objective, scientifique doit permettre d’éviter l’éco-anxiété. L’absence de données « pour ne pas affoler » sera garante du résultat inverse.
" Actuellement nous vivons dans la confusion constante entre le virtuel et le réel. Tout se banalise et les alertes lancées se banalisent aussi. Nous avons besoin de réunions publiques présentielles avec des experts pour faire prendre conscience de la réalité des dangers. Le littoral doit être dès à présent repensé afin de protéger nos populations." "Nos élus doivent aussi en prendre conscience, se mobiliser dans ce sens en prenant des mesures visibles et concrètes ."
L’absence de communication directe a décidé l’OPT à organiser une table-ronde débat sur la montée des eaux, la submersion marine, les inondations, le retrait du trait de côte, l’atteinte à la biodiversité, l’habitat littoral en danger, etc... en présence de nombreux experts reconnus en dynamique du littoral, en sciences de l’hydraulique maritime et gestion environnementale qui répondaient aux questions du public:"
-Rémi Caillibotte Docteur de Université Montpellier 2 département Géoscience
-Hugues Heurtefeux Directeur logistique et littoral, EID
-Régis Morvan Responsable mission prospective DREAL, auteur « Quel littoral pour le LR de 2010 à 2050 ? »
-Ivon IZEQUEL Chef de projet Littoral, Sète Agglopôle Méditerranée
-Ludovic CESMAT Ingénieur Chargé de mission en Hydraulique et en Gestion Environnementale, SMBT
-Hélène BRAS Avocate, Spécialiste en droit de l’Environnement
Brigitte COHEN, Présidente et Christophe MORGO, vice-président de l’OPT animaient les débats.
Quelques extraits de l'information communiquée par l'Observatoire du Pays de Thau et plusieurs intervenants....
Selon France Info : Dans un communiqué, le Parlement européen rappelle que la déforestation a provoqué la perte d'une zone plus grande que l'Union européenne entre 1990 et 2020, et que la consommation de produits en Europe est responsable d'environ 10% de ces pertes.
Le Parlement européen et les gouvernements des Etats membres de l'Union européenne ont trouvé un accord, dans la nuit du lundi au mardi 6 décembre, pour interdire l'importation dans l'Union européenne de plusieurs produits, lorsque ces derniers contribuent à la déforestation.
Cet accord cible plusieurs produits comme le cacao, le café, le soja ou l'huile de palme. Le bois, la viande bovine ainsi que le caoutchouc sont également concernés, tout comme plusieurs matières associées (cuir, chocolat, ameublement, papier, charbon de bois...). Leur importation sera interdite si ces produits sont issus de terres déboisées après le 31 décembre 2020, a précisé le Parlement dans un communiqué(en anglais). Les dommages infligés à l'ensemble des forêts seront pris en compte.
Les entreprises importatrices seront responsables de leur chaîne d'approvisionnement. Elles devront prouver leur traçabilité via des données de géolocalisation des cultures, qui pourront être associées à des photos satellitaires.
Une zone plus grande que l'UE perdue du fait de la déforestation.................
Pierre Paslier et Rodrigo Garcia fabriquent des emballages entièrement biodégradables à base d’algues, véritable alternative au plastique à grande échelle selon les deux hommes.
Leur invention apporte une solution à un problème dont on parle quasiment tous les jours : la production exponentielle de déchets plastiques. Le Français Pierre Paslier et l’Espagnol Rodrigo Garcia, deux trentenaires, ont créé une alternative au plastique, une matière faite à base d’algues, à la fois résistante, malléable, entièrement biodégradable et même comestible puisqu’ils ont réussi à créer un emballage alimentaire mangeable. Leur concept s’appelle NotPla, comme Not Plastic, et il vient de recevoir le prix Earthshot, le prix de l’innovation écologique décerné par le prince William d’Angleterre pour promouvoir les inventions répondant à l’urgence climatique.
Ce n’est pas juste un prix honorifique puisque les lauréats se sont vu attribuer un million de livres sterling pour financer leur recherche. Une récompense que Pierre Paslier était loin d’envisager lorsqu’il s’est lancé il y a huit ans. Après avoir reçu son prix vendredi 2 décembre au soir à Boston, il a raconté la genèse de son invention, quand lui et Rodrigo Garcia étaient étudiants à l’Imperial College de Londres il y a huit ans, et que dans la cuisine de leur logement étudiant, ils ont multiplié les expériences pour trouver la matière miracle.
Actuellement, 11 métropoles ont mis en place une zone à faibles émissions mobilité (ZFE-m) : Grand Paris, Lyon, Aix-Marseille, Toulouse, Nice, Montpellier, Strasbourg, Grenoble, Rouen, Reims et Saint-Étienne. Dans ces zones, la circulation des véhicules les plus polluants peut être limitée et la prime à la conversion peut bénéficier d’un supplément. D’ici 2025, les 43 agglomérations de plus de 150 000 habitants devront avoir instauré une ZFE-m.
Pour circuler dans les territoires placés en zone à faibles émissions mobilité (ZFE-m), le certificat qualité de l’air est obligatoire. Dans ces zones, les véhicules les plus polluants identifiés par les vignettes Crit’Air 5, 4 et 3 peuvent être soumis à des restrictions de circulation lorsque le préfet instaure la circulation différenciée lors de pics de pollution. Ces restrictions peuvent s’appliquer sur des plages horaires déterminées. Les collectivités territoriales sont libres de fixer des règles plus strictes.
Par ailleurs, la mise en place d’une ZFE-m s’accompagne d’un supplément à la prime à la conversion lors de l’achat ou de la location d’un véhicule peu polluant si, dans le même temps, vous mettez à la casse un ancien véhicule diesel ou essence. Depuis juin 2020, vous bénéficiez ainsi d’une surprime si vous habitez ou travaillez dans une ZFE-m et que votre collectivité territoriale vous a versé une aide pour acheter ou louer un véhicule propre. Le montant de la surprime est identique à l’aide versée par la collectivité territoriale, dans la limite de 1 000 €.
Nouvelles mesures pour lutter contre la pollution de l’air
À l’occasion du 1er comité ministériel qui s’est tenu le 25 octobre 2022 sur les zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m), le gouvernement a annoncé de nouvelles mesures pour lutter contre la pollution de l’air dans les agglomérations :
Développer les zones à faibles émissions mobilité : d’ici 2025, 32 ZFE-m supplémentaires seront créées dans les agglomérations de plus de 150 000 habitants.
Réduire la pollution atmosphérique dans les zones portuaires en lançant des travaux d’expérimentation avec les collectivités volontaires.
Accompagner les collectivités dans le déploiement des ZFE-m : mise en place progressive d’un contrôle sanction automatisé ; désignation d’un interlocuteur unique des agglomérations, en charge des ZFE-m ; utilisation du « fonds vert » pour le financement et versement du produit des amendes aux collectivités.
Accompagner les ménages pour acquérir des véhicules plus propres : prime à la conversion augmentée de 1 000 € lorsque le bénéficiaire habite ou travaille dans une ZFE-m ; un prêt à taux zéro sera proposé, à partir du 1 er janvier 2023, pour deux ans d’expérimentation dans les métropoles en dépassement des seuils ; le bonus écologique passera à 7 000 € pour les ménages aux revenus les plus modestes.
Le Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT*) dresse des perspectives pour habiter, se déplacer, consommer... sur le bassin de Thau. Il interroge directement nos pratiques individuelles et collectives. Il touche à notre quotidien. Cela demande l’implication de toutes et de tous, pour développer, mettre en valeur et protéger un territoire que nous savons exceptionnel.
La concertation est un fil rouge dans l’élaboration du SCOT. En complément des enquêtes publiques réglementaires, le SMBT n’a eu de cesse d’impliquer les acteurs du territoire et les citoyens dans la démarche. Randos SCOT, journées SCOT, expositions itinérantes, réunions publiques, recueils d‘avis en mairie se sont succédés de 2006 à 2012 lors de l’élaboration du précédent SCOT. Jusqu’à aujourd’hui A l’heure de la révision, un nouveau processus de concertation s’est engagé avec l’ensemble des acteurs du territoire, au premier rang desquels les communes. Mais il a été mis en place un dispositif novateur afin de faciliter la participation des citoyens..
Les « Mardis du SCOT » sont un outil d’expression démocratique permettant aux habitants de contribuer à l’élaboration du SCOT. Les réunions ont pour objet d’encourager l’expression et la participation des citoyens à la construction collective de l’avenir du territoire. Ces réunions sont publiques et ouvertes à l’ensemble de la population habitant ou travaillant sur le territoire. Le nombre de place est cependant limité pour des raisons sanitaires et d’animation. Les Mardis du SCOT*, pourquoi ? Les enjeux sont clairs.
Le SMBT souhaite élaborer une vision future et partagée du territoire avec ses habitants, participer à la montée en compétence du grand public sur le sujet « SCOT », réfléchir et agir autrement.
Les objectifs sont d’entendre l’expression des besoins des habitants et usagers sur les enjeux et les contraintes du territoire et de permettre l’émergence d’idées originales et de propositions concrètes émanant des citoyens.
Avec quelles règles du jeu ?
Le premier rendez-vous des « Mardis du SCOT » s’est tenu le 26 avril au musée « Villa Gallo-romaine » de Loupian et avait pour thème « l’agriculture.et l’alimentation ». Depuis, ils se tiennent tous les derniers mardis du mois. La population peut s’inscrire à une réunion sur une thématique spécifique propre au SCOT. Vingt places sont ouvertes à chaque réunion. Le thème, la date des réunions et les modalités d’inscriptions sont systématiquement communiqués sur le site internet du SMBT et par voie de presse.
Les sujets qui sont abordés
Le SCOT a vocation à définir des objectifs et des prescriptions sur tous les domaines touchant au quotidien des habitants, à l’organisation et au fonctionnement du territoire, aux besoins des populations : l’environnement, l’habitat, les déplacements, l’activité économique, les commerces, les ressources, les risques.
Ainsi, les « Mardis du SCOT » portent sur :
L’agriculture et l’alimentation : mardi 26 avril
La mobilité : mardi 31 mai
Le patrimoine naturel et les trames vertes & bleues : mardi 28 juin
Les risques (naturels / industriels, etc.) : mardi 27 septembre
La démographie et le logement : mardi 11 octobre
Les ressources (sol, eau, énergie, etc.) : mardi 18 octobre
Qualité et cadre de vie : mardi 15 novembre à Marseillan
le développement économique : mardi 29 novembre à Frontignan
Pour quels résultats ? Les citoyens participant à cette démarche expérimentale du SCOT produisent des propositions qui sont synthétisées par des rapporteurs durant les ateliers. Cette contribution citoyenne sera transmise aux élus et bureaux d’études qui travaillent actuellement à la révision du SCOT, permettant d’alimenter la démarche en mode participatif. Il est prévu une neuvième rencontre de synthèse qui réunira, à la fin du processus, les rapporteurs, les participants et quelques élus. Cette séance permettra de restituer les mesures, objectifs et orientations issues des réunions citoyennes. Quelle est la prochaine date ? Le prochain Mardi du SCOT se déroulera le 29 novembre à 18h au à Frontignan. Cet atelier portera sur la thématique : le développement économique.
* Le Schéma de cohérence territoriale qui est un document d’urbanisme, issu de la loi SRU (Solidarité et Renouvellement Urbain), élaboré par les élus et animé par le SMBT, fixe une stratégie et un cadre pour l’aménagement et le développement d’un territoire.
Il doit être porteur d’une vision à long terme dans tous les domaines (logement, mobilité, environnement, économie, cadre de vie). Il s’impose aux communes et intercommunalités en matière d’urbanisme. Le territoire de Thau ayant évolué ces dernières années, le SCOT doit se redessiner. Sa révision a pour mission de développer un projet de territoire avec une vision pour les 20 prochaines d’années.
Autre lien :
Voici le lien sur le site du SMBT pour plus d'informations :