Pêche
SATHOAN / PROJET PROMPT – MARQUAGES REUSSIS !
MARQUAGE DE 26 THONS ROUGE REALISES AVEC SUCCES SUR MALTE
SATHOAN
Le thon rouge de l’Atlantique et de Méditerranée est une grande espèce pélagique migratrice emblématique, d’une grande valeur commerciale et dont l’exploitation dépend de ses migrations. L’activité actuelle des senneurs, environ 60 % des débarquements totaux, est basée sur les migrations de frai en Méditerranée.
Dans le golfe du Lion, la pêche locale à la palangre cible les individus juvéniles dont la disponibilité dépend des conditions environnementales. Dans l’Atlantique, les canneurs du pays basque capturent de petits individus et les chalutiers pélagiques des individus de taille variable, généralement plus gros car ils opèrent plus au nord.
Ces 5 dernières années, le Thon rouge a été repéré en Bretagne et en Manche, où il était assez rare de l’observer depuis une soixantaine d’années. Toute modification du comportement migratoire aurait donc un impact considérable sur les saisons et les zones d’exploitation.
Dans le contexte actuel de changement climatique et de reconstitution du stock, la compréhension des processus associés au comportement migratoire de l’ABFT et leur prise en compte dans les processus de gestion sont donc essentielles à une exploitation durable.
Les questions écologiques sont les suivantes :
- Quelles sont les migrations des Thon rouge ciblées par les pêcheries françaises ?
- Quels sont les processus biologiques en jeu dans les migrations et quelle est leur importance relative dans le contexte du changement climatique
Le projet PROMPT vise à répondre à ces questions à travers
I) l’analyse des trajectoires des Thons rouge sur les différents segments de pêche français
II) l’étude de l’influence des conditions environnementales sur l’indice d’abondance fourni par la France et obtenu à partir de relevés aériens et
III) le développement de nouveaux outils d’observation pour décrire et comprendre la réponse migratoire des thons rouge au changement climatique.
IV) des expérimentations inédites visant à explorer les besoins énergétiques des migrations du thon rouge
Au cours d’une mission de terrain sur l’île de Malte les 13 er 14 septembre 2022, 26 thons rouge de 20 à 200kg ont été pêchés et marqués. Ces individus ont été placés en cage pour une période de 1 an afin de pouvoir collecter l’ensemble des données des marques électroniques mesurant le fréquence cardiaque et la position posées par l’equipe de scientifiques pluridisciplinaire sous la coordination de l’IFREMER.
Au cours d’une mission de terrain sur l’île de Malte, 26 thons rouge de 20 à 200kg ont été pêchés et marqués. Ces individus ont été placés en cage pour une période de 1 an afin de pouvoir collecter l’ensemble des données des marques électroniques mesurant le fréquence cardiaque et la position posées par l’équipe de scientifiques pluridisciplinaire sous la coordination de l’IFREMER.
Le projet est une collaboration entre :
- Ifremer, MARBEC et DOI, FRANCE
- CNRS, MARBEC et LIRMM, FRANCE
- SATHOAN, FRANCE
- Université of Copenhagen, DENMARK
- AQUABIOTECH Limited MALTA
- Les Pêcheurs de Bretagne, FRANCE
- Le CHU de Montpellier, FRANCE
PROMPT est un projet financé par France Filière Pêche
« Un Nouveau Monde s'ouvre devant Jean-Marc Roger ».
Parti à la « re-conquête » du Nouveau Monde, il est aujourd'hui en Amérique du Nord, plus exactement en Colombie-Britannique, sur la côte Ouest du Canada.
Il nous raconte :
"Il faut quand même noter que les premiers français répertoriés sur le territoire, une cinquantaine, l'ont été en 1871 et ils étaient plutôt localisés dans le sud de la province. D'autres échappèrent au recensement car vivant dans des contrées reculées inaccessibles pour qui n'avait pas l'âme d'un aventurier.
(Etudes Canadiennes – Revue interdisciplinaire des études canadiennes en France - https://journals.openedition.org/eccs/2787)
J'ai donc pris mon temps pour tenter de suivre leurs traces....
Comparés aux 65 millions d’habitants de la France, il n’y en a que 4 millions en Colombie-Britannique. Cependant, la superficie de la province est égale à celle de la France et de l’Allemagne réunies. On peut donc légitiment supposer qu'il reste encore de la place à occuper pour ceux que cela peut tenter.
J'avais déjà pu faire un court séjour en 2019 et j'avais alors pu visiter certains lieux mais de façon superficielle*. Revenu cette année, 2022, je poursuis cette découverte en m'intéressant à ceux qui ont fait ce pays tel qu'il est aujourd'hui. Mon intérêt pour la « Mémoire » ne m'a pas quitté.
Mon tout dernier et second reportage se rapporte à une conserverie réputée qui a marqué son époque, la « Gulf of Georgie Cannery ». On y mettait jadis le saumon en conserves. Les bâtiments sont situés sur l'une des rives du fleuve Fraser et dans la petite ville de Steveston.
Cette ville abrite aussi un autre lieu traditionnel de mémoire, l'ancien chantier naval « Britannia », lui aussi désigné comme un « Lieu Historique National', sur lequel je reviendrai plus tard. Tous les deux sont devenus des musées accueillant régulièrement du public.
J'aurai l'occasion, plus tard, de vous parler et de vous montrer ce chantier naval qui devrait faire « baver » d'envie mes amis de « l'Association de Voile Latine de Sète et du Bassin de Thau ».
Au moins ici, au Canada, on ne parle pas de détruire ou de défigurer des lieux historiques, pour en faire d'hypothétiques parkings, mais on les remets en valeur.
*J'avais à l'époque réalisé mon premier reportage sur un français natif des Pyrénées qui avait rejoint le territoire en 1858. Très connu et apprécié en Colombie-Britannique, Jean Caux surnommé « Cataline », fut l'un de ceux qui façonna cet Ouest sauvage."
J-2 pour vous inscrire aux Assises de la pêche et des produits de la mer 2022 !
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DECOUVERTE DES METIERS DES PORTS

« Un Nouveau Monde s'ouvre devant Jean-Marc Roger ».
Parti à la « re-conquête » du Nouveau Monde, il est aujourd'hui en Amérique du Nord, plus exactement en Colombie-Britannique, sur la côte Ouest du Canada.
Il nous raconte :
"Il faut quand même noter que les premiers français répertoriés sur le territoire, une cinquantaine, l'ont été en 1871 et ils étaient plutôt localisés dans le sud de la province. D'autres échappèrent au recensement car vivant dans des contrées reculées inaccessibles pour qui n'avait pas l'âme d'un aventurier.
(Etudes Canadiennes – Revue interdisciplinaire des études canadiennes en France - https://journals.openedition.org/eccs/2787)
J'ai donc pris mon temps pour tenter de suivre leurs traces....
Comparés aux 65 millions d’habitants de la France, il n’y en a que 4 millions en Colombie-Britannique. Cependant, la superficie de la province est égale à celle de la France et de l’Allemagne réunies. On peut donc légitiment supposer qu'il reste encore de la place à occuper pour ceux que cela peut tenter.
J'avais déjà pu faire un court séjour en 2019 et j'avais alors pu visiter certains lieux mais de façon superficielle*. Revenu cette année, 2022, je poursuis cette découverte en m'intéressant à ceux qui ont fait ce pays tel qu'il est aujourd'hui. Mon intérêt pour la « Mémoire » ne m'a pas quitté.
Mon tout dernier et second reportage se rapporte à une conserverie réputée qui a marqué son époque, la « Gulf of Georgie Cannery ». On y mettait jadis le saumon en conserves. Les bâtiments sont situés sur l'une des rives du fleuve Fraser et dans la petite ville de Steveston.
Cette ville abrite aussi un autre lieu traditionnel de mémoire, l'ancien chantier naval « Britannia », lui aussi désigné comme un « Lieu Historique National', sur lequel je reviendrai plus tard. Tous les deux sont devenus des musées accueillant régulièrement du public.
J'aurai l'occasion, plus tard, de vous parler et de vous montrer ce chantier naval qui devrait faire « baver » d'envie mes amis de « l'Association de Voile Latine de Sète et du Bassin de Thau ».
Au moins ici, au Canada, on ne parle pas de détruire ou de défigurer des lieux historiques, pour en faire d'hypothétiques parkings, mais on les remets en valeur.
*J'avais à l'époque réalisé mon premier reportage sur un français natif des Pyrénées qui avait rejoint le territoire en 1858. Très connu et apprécié en Colombie-Britannique, Jean Caux surnommé « Cataline », fut l'un de ceux qui façonna cet Ouest sauvage."
Le secrétaire d'État à la mer en ouverture des Assises de la pêche et des produits de la mer !
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LES PALANGRES INTELLIGENTES (Projet SMARTSNAP ) AVEC LA SATHOAN
LES EMBARQUEMENTS ONT COMMENCES !
Le projet SMARTSNAP est un projet porté par le CNRS en partenariat avec l’IFREMER, la SATHOAN et la Société COOOL. Le projet vise à développer une « palangre intelligente »
Coût total du projet : 641 271,14 €
La pêche palangrière est souvent critiquée pour ses impacts écosystémiques, notamment les captures accessoires et accidentelles non désirables d’espèces sensibles. Ces captures étant indésirables, il est nécessaire de les éviter ou bien de maximiser leur survie en remettant les individus vivants à l’eau.
Cependant leur survie n’est pas garantie. Pour éviter les captures, une solution souvent mise en oeuvre consiste à travailler sur la sélectivité de la palangre, avec des méthodes passives d’évitement ou actives avec par exemple des répulsifs. Cependant l’efficacité de ces répulsifs n’est pas toujours bien établie et d’autre part elles ont souvent un spectre restreint d’espèces sur lesquelles elles sont actives.
Pour quantifier la survie des individus relâchés, une technique généralement utilisée consiste à relâcher des captures accessoires avec une marque électronique à transmission satellite qui permet de savoir au bout d’un mois si le poisson capturé, marqué et relâché était vivant au moment du largage de la marque. Cependant, les marques disponibles sur le marché sont très chères (~2000 euros pièce) ce qui est très limitant pour la puissance statistique des résultats. Leur taille est aussi contraignante pour de nombreuses espèces.
Afin de remédier à cela le projet SMARTSNAP1 propose deux volets :
1. Le premier volet est la réalisation d’outils électroniques réalisés par le CNRS/LIRMM et IFREMER en partenariat avec les pêcheurs professionnels. Ces outils apporteront les données nécessaires pour le développement d’une palangre « intelligente ». Pour cela des outils électroniques seront positionnés à côté du snap de la palangre (accéléromètre, magnétomètre…) afin de caractériser le mouvement de la ligne lors de la capture d’un poisson. Un thon, un requin ou une raie ont des comportements très différents sur la ligne et il est donc envisageable de les discriminer à l’aide des données des capteurs.
2. Le second volet est le test de marques électroniques low-cost développées par des projets portés par le CNRS/LIRMM et IFREMER dans le cadre des pêcheries palangrières............
ALLER PLUS LOIN ET VOIR : https://sathoan.fr/palangre-inteligentes-projet-smartsnap/
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