LE PROJET RAYVIVAL (2022-2023) : Étude de la survie des raies pastenagues communes à l’aide de prototypes
Objectifs :
• Proposer une estimation de la survie lors de l’opération de relâche
• Apprendre sur la biologie et l’écologie de l’espèce.
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"Samedi dernier, c'était un samedi noir dans les principaux ports de Méditerranée : les pêcheurs français se mobilisaient pour contester le plan de gestion concocté par l'Union Européenne. Car la réduction du nombre de jours en mer des chalutiers met la profession sous pression."
Ce samedi 11 décembre. Les quatre principaux ports du littoral étaient bloqués par les pêcheurs eux-mêmes. A l'origine de leur colère, le plan de gestion envisagé par l'Union Européenne, qui doit être voté en Conseil des Ministres à Bruxelles. Le principal point d'achoppement : une nouvelle réduction de l'effort de pêche, qui pourrait mettre en péril la viabilité des entreprises...........................
Ce lundi soir avant que les points à l'ordre du jour du Conseil Municipal de Sète ne soient abords Françis Commeinhes, Maire de Sète, a présenté une motion afin de soutenir le monde de la pêche en Méditerranée et particulièrement à Sète, et afin que le Conseil des ministres européen tienne compte des spécificités de la pêche méditerranéenne française et prenne en considération les efforts et résultats des mesures prises pour préserver la ressource avant de statuer sur des décisions qui pourraient menacer la survie de nos entreprises et l’avenir de notre place portuaire.
Motion dans le cadre du plan West-Med –Qui sera adressée au Conseil des ministres européen
La Motion a été votée par tous les conseillers municipaux présents, sauf par Monsieur Hercé qui pour des raisons environnementales a tenu à s'abstenir.
La Motion :
"Le Conseil des Ministres de l’Union Européenne est en train de prendre des décisions stratégiques pour l’avenir de la filière pêche en Méditerranée française. Il doit statuer sur des mesures dans le cadre du plan West-Med, plan de gestion pluriannuel pour les pêcheries démersales de Méditerranée occidentale.
Parmi les mesures annoncées par l’Europe dans son non-papier du 24 novembre 2021, figure une nouvelle réduction du nombre de jours de pêche de 7,5%. Ces prévisions sont indiquées dans un contexte particulièrement complexe pour les entreprises et menacent directement la survie des bateaux.
L’impact de l’épidémie de la covid 19 a occasionné des pertes de chiffre d’affaires conséquentes et la hausse du prix des carburants met en péril leur équilibre financier. Le seuil de rentabilité des navires est estimé aujourd’hui à 209 jours contre 177 en 2018, du fait de la hausse des carburants.
Depuis 2020, grâce au plan West-Med, la flottille chalutière méditerranéenne a fourni des efforts conséquents pour préserver la ressource. La réduction de l’effort de pêche de 10% en 2020 et de 7,5% en 2021 ainsi que les deux fermetures spatio-temporelles instaurées dans le Golfe du Lion ont permis de diminuer de 55% les captures de juvéniles avec un résultat équivalent sur les populations adultes par rapport à la moyenne sur la période 2015-2017, soit bien au-delà de l’objectif européen de 20%.
D’autres mesures de gestion renforcées ont également été entérinées plus récemment comme l’interdiction permanente de la pêche démersale et de la pêche récréative, dans l’extrême nord-ouest de la zone actuelle de pêche réglementée, le renforcement des conditions de contrôle et du suivi scientifique et l’évaluation de la zone CGPM FRA en 2023). Un projet pilote sur la sélectivité des chalutiers débutera en outre au cours de l’année 2022.
Si de nombreux excès ont eu lieu par le passé fragilisant les écosystèmes et leurs populations, nos pêcheurs méditerranéens ont pris conscience des enjeux. Les efforts fournis dans le cadre du plan West-Med et les résultats obtenus devraient avoir dans quelques années des effets tangibles sur la reconstitution des stocks de poisson. Notre flottille est bien consciente du travail à entreprendre pour parvenir à une pêche plus durable et respectueuse de son environnement. Elle a montré qu’elle savait conjuguer ses efforts et travailler collectivement. L’exemple du thon rouge dont les stocks sont en train de se reconstituer est là pour le démontrer.
Par cette motion, nous rappelons l’importance de la pêche pour notre territoire et tout particulièrement pour la ville de Sète tant au plan de l’économie, de l’emploi que des services rendus à la population et à la ville.
Nous demandons que les revendications des pêcheurs pour cette année 2022 soient entendues, à savoir le statut quo sur la réduction du nombre de jours de pêche en 2022, l’absence de nouvelles fermetures spatio-temporelles pour les chalutiers et un délai d’un an pour étendre ces mesures à la flottille palangrière.
Nous souhaitons que le Conseil des ministres européen tienne compte des spécificités de la pêche méditerranéenne française et prenne en considération les efforts et résultats des mesures prises pour préserver la ressource avant de statuer sur des décisions qui pourraient menacer la survie de nos entreprises et l’avenir de notre place portuaire."
Des pêcheurs professionnels de l’OP SATHOAN ont été formés début juillet à cette pratique, grâce à la formation diplômante mise en œuvre par l’Association Filière Ikejime avec l’aide de l’experte Sandrine Thomas.
L’IKEJIME ( 池上彰 ) est une pratique d’abattage japonaise réputée pour favoriser le bien-être du poisson (qui n’a pas le temps de stressé avant son abattage) et la qualité de la chair.
Deux sessions riches en apprentissage, en mise en pratique mais aussi en rigolades –> Découvrez la video des formations !
Arrêté préfectoral interdisant la navigation et les activités nautiques sur l'étang de Thau (secteur de la source de la Vise) au droit du littoral de la commune de Balaruc-les-Bains :
Fabrice JEAN, pêcheur "petits-métiers" sur l'étang de Thau nous présente son travail à la drague afin de capturer des oursins. Les dragues sont constituées d’un « panier » en métal ou en filet, fixé sur une armature rigide. Sa partie inférieure est munie d’une lame ou de dents qui raclent le sédiment. Depuis ce reportage, tourné dans des conditions quelque peu difficiles avec du vent et de la houle, il ne reste plus que 3 pêcheurs professionnels qui pratiquent cette pêche traditionnelle.
Un reportage de Jean-Marc Roger.
» Retouvez Jean-Marc Roger et ses reportages sur sa chaîne YOU TUBE : Fenêtre sur le sud.
Depuis 1991, la coopérative des pêcheurs de Sète (SA.THO.AN) est reconnue par l’Union Européenne comme Organisation de Producteurs (OP). Elle regroupe aujourd’hui une centaine de navires de pêche sur l’ensemble de la façade méditerranéenne, de la frontière espagnole à la Corse. La Méditerranée, riche par sa biodiversité, reste cependant fragile face aux pressions croissantes du développement urbain sur le littoral et des activités maritimes. Passionnés et engagés, les pêcheurs de la Méditerranée française sont pleinement conscients de cette réalité et de la responsabilité qui leur incombe de préserver les ressources sauvages marines. Ainsi, la SA.THO.AN et l’Association VALPEM (Association pour la Valorisation des Produits de la Pêche en Méditerranée) œuvrent main dans la main pour le développement d’activités durables de pêche pour les générations futures.
L’OP SATHOAN a pour objet de valoriser la production des pêcheurs professionnels qui adhèrent à la coopérative. Pour cela elle s’est engagée au travers de l’association VALPEM (dont la coopérative est membre fondateur) pour :
Ce travail s’est concrétisé par la création (avec ses partenaires de la filière avale) d’un produit reconnu par le LABEL ROUGE sur une soupe de poissons (constituée de 40% de poissons : grondin, capelan, bogue, chinchard, congre).
Par ailleurs, trois MARQUES COLLECTIVES ont récemment été créées :
et
Ces actions apparaissent comme indispensables pour valoriser au mieux la production et permettre de tirer un profit optimum d’une ressource qui doit être gérée avec rigueur. Ces actions passent par un important travail pour réunir auprès de professionnels les obligations nécessaires à l’obtention d’une éco-certification pour les produits de la marque collective « Thon rouge de Ligne ».
La SATHOAN a des objectifs simples et précis : la dynamisation de sa notoriété, la valorisation de ses valeurs, de ses adhérents, de ses modes de pêche et de ses produits.
PECHE DURABLE est un Ecolabel des produits de la pêche maritime (Organisme Certificateur CERTIPAQ). Cette certification concerne plusieurs navires de pêche adhérents à la démarche « Thon rouge de ligne, pêche artisanale » et qui pêchent activement le thon rouge à la ligne (palangre, canne ou ligne). Ce label garantie que ce produit respecte les critères d’une « pêche durable » (FAQ ici) – (Certification garantit par arrêté du 8/12/14 portant homologation du référentiel et plan de contrôle NOR DEVM1417144A et articles L. 644-15 et D. 646-21 Code rural et de la pêche maritime).
Depuis Octobre 2020, « THON ROUGE DE LIGNE, pêche artisanale » devient la première pêcherie Eco-labellisée MSC en France. Que signifie le label MSC PECHE DURABLE ? : La pêche durable laisse suffisamment de poissons dans l’océan, respecte les habitats marins et permet aux personnes qui dépendent de la pêche de vivre de leur métier. Les 3 principes du label MSC :
1. Stocks de poisson durables : L’effort de pêche doit se situer à un niveau qui permet d’assurer la pérennité des populations de poissons.
2. Impact environnemental minimisé : Les activités de pêche doivent être gérées de façon à maintenir la structure, la productivité, la fonction et la diversité de l’écosystème.
3. Gestion efficace des pêcheries : La pêcherie doit respecter les lois en vigueur et doit avoir un système de gestion lui permettant de s’adapter aux différents changements.
La SA.THO.AN et l’Association VALPEM (Association pour la Valorisation des Produits de la Pêche en Méditerranée) oeuvrent main dans la main pour le développement d’activités durables de pêche pour les générations futures.
Depuis 2017, la pêcherie de thon rouge (Thunnus thynnus) habilitée à la marque collective THON ROUGE DE LIGNE PÊCHE ARTISANALE, s’est engagée dans un projet d’éco-certification. L’objectif était de faire reconnaître les bonnes pratiques de pêche et de gestion de la pêcherie définies comme exigences dans le règlement d’usage de la marque (suivi des quotas, enregistrement des captures, traçabilité des produits, sélectivité des engins, évitement des captures accidentelles, partenariats scientifiques,…), par l’obtention d’une certification reconnue attestant ces bonnes pratiques.
En 2019, 16 navires ont été écocertifiés, l’année 2020 aura permis de poursuivre les effort de formation et d’information de nos adhérents, ainsi c’est avec plaisir que la pêcherie Eco-certifiée « Peche Durable » s’étend depuis le 19 janvier 2021 à 26 navires.
Félicitations aux nouveaux entrants !
Source : https://sathoan.fr/de-nouveaux-navires-eco-certifies-peche-durable/
Liste des navires certifiés : ICI
LES NOUVELLES REGLES DE LA CAISSE INTEMPERIE MEDITERRANEEE
En replissant le bulletin d’adhésion joint : ICI
Dispositif d’indemnisation des jours de mer perdus pour cause de mauvais temps
Prélèvement mensuel de 112,20 €, puis remboursement doublé des cotisations payés en fonction des périodes d’embarquement en 2 fois :
Lire aussi sur : https://sathoan.fr/caisse-intemperie-mediterranee/
Le 28 Juillet 2021 – Alors que le débat public sur l’éolien flottant en Méditerranée a débuté il y a un peu plus de quinze jours, la rédaction de notre cahier d’acteur est terminée !
Ce document, destiné au grand public comme au maître d’ouvrage, défend les positions des pêcheurs sur le projet et partage leurs questionnements, afin de garantir que leur parole soit bien écoutée dans un débat où de nombreux acteurs seront présents.
Le cahier d’acteur est d’ores et déjà consultable en ligne et sera publié par la Commission du Débat Public dans les semaines à venir.
Selon Orange.fr :
Le "combat" continue pour 111 navires de pêche français, a indiqué Annick Girardin.
Après des semaines de discussions, Guernesey a accordé mercredi 1er décembre 40 licences de pêche à des bateaux français, qui pourront ainsi continuer à pêcher dans ses eaux après le 1er février 2022, a annoncé le gouvernement de l'île anglo-normande. Cette annonce intervient en plein bras de fer entre Paris et Londres autour des licences de pêche post-Brexit, le gouvernement français reprochant aux Britanniques de n'en accorder qu'en trop petit nombre.
En ajoutant trois autres bateaux qui viendront remplacer des navires qui ont quitté la flotte française, Guernesey accordera ainsi 43 licences pour 58 demandes.
Pêche post-Brexit : Guernesey accorde 40 licences à des bateaux françaispar euronews (en français)
Poursuivre sur : https://actu.orange.fr/france/peche-post-brexit-excellente-nouvelle-pour-les-bateaux-francais-guernesey-lache-du-lest-magic
L’Ifremer vient de publier son bilan de l'état des populations de poissons pêchées en France en 2020
"L’une des missions de l’Ifremer, expert en sciences halieutiques, est d’observer les activités de pêche pour dresser un panorama actualisé sur la ressource en poissons comme sur l’évolution de la filière. Chaque année, les chercheurs de l’Ifremer compilent ces données et produisent un bilan halieutique qui dévoile l’état des populations pêchées en France sur un total de 160 espèces évaluées. Objectif : contribuer par le partage de ces informations scientifiques à une exploitation plus durable des océans."
L’Ifremer opère notamment le Système d’informations halieutiques (SIH), un réseau scientifique national qui recueille des données sur les populations de poissons et sur toutes les flottilles de pêche professionnelle embarquée. Sont collectées et partagées des informations sur les caractéristiques des navires et des pêcheurs, mais aussi des caractéristiques sur les populations de poissons et l’environnement marin.
Pour aller plus loin :
Et en Méditerranée : une santé halieutique à reconquérir d’urgence : https://wwz.ifremer.fr/Expertise/Peches-maritimes/Bilan-de-l-etat-des-populations-de-poissons-pechees-en-France/Bilan-2020-de-l-etat-des-populations-de-poissons-pechees-en-France/