Pêche

Découvrez le savoir-faire des pêcheurs d’Occitanie

 

L’Occitanie est la première région d’aquaculture et de pêche côté français. De la mer à l’assiette, les professionnels œuvrent pour vous délivrer le meilleur de la Méditerranée. Découvrez leurs métiers et leur savoir-faire en images !

Avec plus de 4 000 emplois, la pêche et la conchyliculture occupent une place importante dans l’économie du littoral

Bordée par 220 kilomètres de littoral, l’Occitanie concentre près de 80% de la flotte méditerranéenne française grâce à ses 4 ports de pêche principaux. Les filières pêche et conchylicoles (spécialisées dans l’élevage des coquillages) occupent une place importante dans l’économie maritime régionale. Plus de 4 000 professionnels de la mer travaillent sur les exploitations ou à bord de leurs embarcations.

LA PECHERIE THON ROUGE DE LIGNE , CERIFIEE MSC !

DES PECHEURS ARTISANS COTIERS ENGAGES POUR LA PREMIÈRE PÊCHERIE DE THON ROUGE CERTIFIÉE MSC EN MEDITERRANEE FRANCAISE

 

La SA.THO.AN et l’Association VALPEM (Association pour la Valorisation des Produits de la Pêche en Méditerranée) oeuvrent main dans la main pour le développement d’activités durables de pêche pour les générations futures.

Depuis 2017, la pêcherie de thon rouge (Thunnus thynnus) habilitée à la marque collective THON ROUGE DE LIGNE PÊCHE ARTISANALE, s’est engagée dans un projet d’éco-certification. L’objectif était de faire reconnaître les bonnes pratiques de pêche et de gestion de la pêcherie définies  comme exigences dans le règlement d’usage de la marque (suivi des quotas, enregistrement des captures, traçabilité des produits, sélectivité des engins, évitement des captures accidentelles, partenariats scientifiques,…), par l’obtention d’une certification reconnue attestant ces bonnes pratiques.

Parmi les référentiels disponibles, le label Marine Stewardship Council (MSC) est apparu tout à fait adéquat. Basé sur le code de conduite pour une pêche responsable de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), ce label, de plus en plus connu des consommateurs, a pour objectif de promouvoir une gestion durable des stocks de poissons, en garantissant l’utilisation de modes de pêche responsables par les pêcheries qui s’engagent à :

  • Assurer la pérennité des stocks de poissons dans leurs zones de pêche en évitant toute surexploitation
  • Réduire l’impact de leur activité sur les écosystèmes marins
  • Avoir un système de gestion efficace permettant de respecter toutes les réglementations en vigueur aux niveaux local, national, et international, et de s’adapter au plus vite à leurs évolutions.

Cette démarche de certification MSC concerne aujourd’hui 23 des 55 navires adhérents à la SATHOAN détenteurs d’une autorisation européenne de pêche au thon rouge (tous habilités par la marque Collective « Thon Rouge de Ligne »). Il s’agit de petits navires côtiers pêchant exclusivement aux métiers de l’hameçon (ligne, traîne, palangre) dans le golfe du Lion, les eaux corses ou au nord des Baléares. Le poisson est commercialisé en frais sur les marchés de consommation régionaux et nationaux.

Ainsi, cette pêcherie artisanale est la toute première pêcherie française de thon rouge certifiée par l’écolabel MSC. C’est aussi, la deuxième pêcherie de thon rouge éco-certifiée MSC au monde après la pêcherie palangrière japonaise Usufuku Honten.

Cette reconnaissance de la durabilité de la pêcherie est le fruit du travail d’équipe de toute une filière (pêcheurs, mareyeurs, poissonniers) et des efforts individuels constants et partagés entre tous ces acteurs.

Il n’aurait pu être mené sans les soutiens de l’Association interprofessionnelle France Filière Pêche, de la Région Occitanie et du Département de l’Hérault, qui auront donc permis au cours des six dernières années le déploiement de partenariats et d’actions scientifiques avec l’IFREMER sans précédent sur la pêcherie méditerranéenne de thon rouge.

Le communiqué de SATHOAN : ICI

La présentation de la pêcherie : ICI

La liste des navires certifiés : ICI

Le communiqué du MSC : ICI

Le dossier de certification : ICI

Connectivité des poissons côtiers sur le littoral méditerranéen

Le projet Connect-Med (connectivité des poissons à l’interface lagune – mer en Méditerranée) est un projet de recherche ciblant quatre espèces côtières, la daurade royale, le loup, le muge et la saupe, au sein des lagunes méditerranéennes. Plus de 360 poissons ont déjà été marqués depuis le démarrage du projet en 2017.

L’objectif du projet est de mieux comprendre la connectivité de ces espèces entre les lagunes et la mer en fonction de différents types d’habitats, naturels ou exploités (conchyliculture) et des conditions environnementales (température de l’eau, vent, oxygène…).

Ce projet est mené par l’UMR MARBEC (Ifremer, le CNRS, l’Institut de recherche pour le développement (IRD), Université Montpellier), en collaboration avec de nombreux partenaires financiers dont l’Agence française pour la Biodiversité et de nombreux partenaires scientifiques et techniques dont la majorité des Parcs Marins entre Marseille et la frontière espagnole.

Les données permettent :

  • d’estimer la fidélité de ces espèces à une ou plusieurs lagunes,
  • de quantifier le temps passé dans les lagunes et en mer en fonction des saisons,
  • d’avoir une vision globale de la connectivité régionale des espèces,
  • d’avoir une meilleure connaissance de leur site de reproduction.

Des telles informations sont aujourd’hui indispensables pour contribuer à la mise en place d’une gestion durable de ces ressources exploitées.

Des espèces suivies

 

270 daurades (Sparus aurata), 150 loups (Dicentrarchus labrax), 50 saupes (Sarpa salpa) et 50 muges (Mugil spp) seront marqués entre 2017-2020. Actuellement, sont comptés 360 poissons marqués depuis juin 2017 (dont 202 en 2019).

A l’attention des pêcheurs côtiers pour aider au signalement des poissons marqués. L’identification du poisson, la date, l’heure, le lieu de pêche sont nécessaires au suivi.

En savoir plus : https://pole-lagunes.org/projet-connect-med/

Une matinée FEAMP - Assises de la pêche et des produits de la mer 2021

MATINÉE FEAMP

Cette année, les Assises de la Pêche et des Produits de la Mer débuteront par une séquence FEAMP (Fonds Européen pour les Affaires Maritimes et la Pêche) avec FranceAgriMer.

 

L'occasion de présenter 3 projets innovants soutenus par le fonds européen :

- Projet Instant Fish

- Projet Alteration

- Projet Snotra

 

Le Fonds Européen pour les Affaires Maritimes et la Pêche (FEAMP) intervient dans le cadre de la politique commune de la pêche et de la politique maritime intégrée. Pour la période 2014-2020, la France bénéficie d’une enveloppe globale de 588 millions d’euros de crédits du FEAMP.

Emmanuelle Darmon reçue par le 1er Prud'homme de Thau

Ce lundi 29 mars 2021, Jean-Marie Ricard, 1er Prud'homme de Thau, a reçu à Bouzigues, Emmanuelle Darmon, Sous-Préfète de l 'Hérault et secrétaire Générale Adjointe de la Préfecture, pour des échanges qui se sont poursuivis durant plusieurs heures.

Tous les deux ont pu ainsi réaliser un point précis sur la situation de la pêche sur l'étang de Thau.prud-2939255694266711635

Une sortie en bateau a permis à Madame Darmon de se rendre sur plusieurs sites, les observer,  tandis que Jean-Marie Ricard pouvait lui donner toutes les précisions nécessaires à différents niveaux  du côté sanitaire jusqu'à celui des quantités pêchées, du respect de la réglementation... Entre-autres.

Au retour, une synthèse des observations a été réalisée dans le bureau de la prud'homie de Bouzigues.

Une mise en valeur de la pêche sur le bassin de Thau qui sous un soleil presque estival n'aura pas laissé insensible Madame Darmon.

A savoir : La fonction des prud’homies, que l’on appelle également Communautés de patrons-pêcheurs, est d’organiser l’exploitation d’une ressource commune par l’ensemble des pêcheurs d’un lieu.
Sur la lagune, nous trouvons la prud’homie Sète-étang de Thau (dirigée par un Prud’homme major également appelé Premier prud’homme) qui regroupe de petites prud’homies locales (Bouzigues, Frontignan, Marseillan, Mèze, Sète).

Assises économie de la mer : les premiers intervenants annoncés

Olivier Poivre d'Avror, ambassadeur des Pôles et des enjeux maritimes

Les premiers intervenants dévoilés

Olivier Poivre d'Arvor,

ambassadeur des Pôles et des enjeux maritimes

 

Le diplomate et écrivain Olivier Poivre d'Arvor a été nommé, en novembre 2020, ambassadeur des pôles et des enjeux maritimes. Un poste crucial en ces temps de lutte contre le réchauffement climatique et l'extinction du vivant. 

 

Mercredi 15 septembre à 9 heures.

 

 


Une plaisance littorale tournée vers le développement durable

Sophie Panonacle,députée de Gironde, présidente du bureau du Conseil National de la Mer et des Littoraux, et Yves Lyon-Caen, président de la Fédération des Industries Nautiques, présenteront l'avenir de la plaisance littorale tournée vers le développement durable. 

 

Mercredi 15 septembre à 16h30

 


Le Cluster Maritime Français, partenaire historique

 

Frédéric Moncany de Saint-Aignan, Président du Cluster Maritime Français (CMF), partenaire historique des Assises de l'économie de la mer, introduira les débats des deux journées d'échanges et de travail pour construire une relance économique sur fond de transition écologique.

 

Le Cluster Maritime Français rassemble tous les acteurs de l’écosystème maritime, de l’industrie aux services et activités maritimes de toute nature. Il est aujourd’hui composé de plus de 430 membres (entreprises, pôles de compétivité, fédérations, associations...).

 

Mardi 14 septembre à 9h40

 

INSCRIVEZ-VOUS


Braconnage

Avec la Gendarmerie de l'Hérault :
 
Le 17 mars dernier, lors d’une patrouille de surveillance du littoral au niveau du quartier Maldormir sur la commune de Marseillan, les gendarmes  de la Brigade Nautique de Marseillan ont contrôlé un pêcheur à pieds.
 Ce plaisancier braconnait la palourde dans l’étang de Thau.
 Ce contrôle a permis de saisir cinq kilos de palourdes ainsi qu’un trident et un filet.
Le pêcheur a été verbalisé pour trois infractions : pêche de produits de la pêche maritime et de l’aquaculture marine dont la pêche est interdite, pêche maritime dans une zone interdite et pêche maritime avec un engin dont l’usage est interdite.
Le 18 mars, le lendemain, les gendarmes de la brigade nautique ont contrôlé une nouvelle fois ce même individu et l’ont verbalisé à nouveau pour les mêmes faits !
 Une enquête est en cours..
 
Palourdes, Cape Cod, Fruits De Mer.
Pixabay

Confinement en avril : quelles sont les règles pour la plaisance hexagonale ?

L'annonce a été faite mercredi 31 mars à 20h par le Président de la République : la France métropolitaine est de nouveau confinée pour quatre semaines

. De nombreuses mesures et règles ont été annoncées, mais rien sur la navigation, les sports nautiques  ou encore de la pêche ? Voici tout ce que vous devez savoir sur :

https://figaronautisme.meteoconsult.fr/actus-nautisme-escales/2021-04-03/58933-confinement-qu-en-est-il-pour-la-navigation-et-la-pratique-des-sports-nautiques

 

Voile, Bateaux À Voile, Vent, L'Eaupixabay

S.A.S LE PRINCE ALBERT II DE MONACO invité d'honneur des Assis es de l'économie de la mer 2021

S.A.S. LE PRINCE ALBERT II DE MONACO INVITÉ D'HONNEUR LE 15 SEPTEMBRE À NICE

Les Assises de l’économie de la mer ont l’honneur d’accueillir S.A.S. le Prince Albert II de Monaco, qui interviendra le 15 septembre en clôture de cette 16e édition.

 

De nouveaux intervenants viennent également compléter le programme des 14 et 15 septembre à Nice. 

 

Découvrez les dès maintenant !

 

 

SATHOAN : DE NOUVELLES MARQUES VENTOUSE « BIO-INSPIREE » TESTEES SUR LE THON ROUGE

Après une première sortie sur un palangrier de la SATHOAN en été 2020, l’IFREMER a réalisé une nouvelle sortie le 31 Mars 2021 à bord d’un second navire adhérent à l’Organisation de Producteurs. Dans le cadre des projets PROMPT (FFP) et BIOTAG (MUSE) en partenariat avec la SATHOAN, le CNRS et IFREMER, les objectifs de cette sortie étaient de déployer 3 marques électroniques permettant de suivre les thons pendant un an et de tester un système bioinspiré innovant d’accroche sur les thons.

 

  Source : SATHOAN

 Photographies sur : https://sathoan.fr/de-nouvelles-marques-ventouse-bio-inspiree-testees-sur-le-thon-rouge/

Les données de marquage permettront de couvrir la période de reproduction ainsi que la période de migration post-reproduction, périodes aujourd’hui mal couvertes par les données de marquage. L’objectif est de mieux identifier les zones de reproduction pour les thons du Golfe du Lion et de mieux comprendre les migrations en lien avec Mistral et Tramontane en Juillet, comme identifié par des travaux récents de MARBEC (Rouyer et al. 2021).

Dans le cadre du projet BIOTAG les chercheurs du LIRMM (Laboratoire d’Informatique, de Robotique et de Microélectronique de Montpellier) et MARBEC (Biodiversité Marine, Exploitation et Conservation) et de l’université de Pékin travaillent au développement d’un système d’accrochage fiable et non-invasif afin d’améliorer le bien-être animal dans le cadre du marquage.

Il s’agit d’une ventouse bioinspirée du rémora (appelé « poisson ventouse »). La spécificité de cette ventouse est qu’elle contient des dents qui s’appuient sur la peau de l’animal sans le blesser.

Le premier prototype vient d’être testé à bord, donnant des résultats très encourageants pour le thon. Plusieurs autres prototypes seront testés au cours de la saison de pêche.

Pixabay

Référence : 

Rouyer, T., et al. « The environment drives Atlantic bluefin tuna availability in the Gulf of Lions. » Fish Oceanogr (2021): fog.12532.

Yueping Wang, Xingbang Yang, Yufeng Chen, Dylan K. Wainwright, Christopher P. Kenaley, Zheyuan Gong, Zemin Liu, Huan Liu, Juan Guan, Tianmiao Wang, James C. Weaver, Robert J. Wood and Li Wen « A biorobotic adhesive disc for underwater hitchhiking inspired by the remora suckerfish » Science Robotics , Vol. 2, Issue 10 (DOI: 10.1126/scirobotics.aan8072), 2017.

La pêche, un secteur essentiel en Occitanie

L’accord sur les nouveaux quotas de pêche européens menace directement l’activité des pêcheurs en Méditerranée. Pour soutenir l’économie maritime régionale, la Région et l’Etat ont élaboré un « Plan de sauvegarde pour la pêche en Occitanie ».

Avec son plan de sauvegarde, la Région accompagne les filières de la pêche et de la conchyliculture qui font face à de nombreuses difficultés

Déjà éprouvé par les changements climatiques et la crise sanitaire, le secteur maritime doit désormais s’adapter aux conséquences de l’accord conclu fin 2020 sur les quotas de pêche entre l’Union Européenne et le Royaume-Uni. En Occitanie, ces nouveaux quotas représentent dès cette année une perte de 7% de leurs jours de pêche chalutière. Pour soutenir les filières de la pêche et de la conchyliculture et préserver les emplois, la Région a adopté en commission permanente un « Plan de sauvegarde pour la pêche en Occitanie » doté de 4 millions d’euros.

 

Les marins placés en chômage partiel pourront bénéficier d’un plan de formation

Le « Plan de sauvegarde pour la pêche en Occitanie » - élaboré avec l’Etat - intervient sur différents axes, du maintien de l’emploi à la valorisation des produits de la mer. Pour compenser la perte d’activités et éviter les licenciements, ce plan met en place des mesures d’accompagnement d’urgence de la perte des jours de mer (arrêt temporaire, chômage partiel…). Il prévoit aussi de moderniser la flotte chalutière et d’améliorer les connaissances des espèces halieutiques pour mieux gérer les ressources exploitées par l’homme. Enfin, les produits de la mer seront mis en avant avec la création d’une marque « Pécheur d’Occitanie ».

La filière conchylicole en Occitanie représente 10% de la production nationale

Renforcer la compétitivité et la notoriété de la filière. C’est l’objectif du contrat spécifique pour la conchyliculture, très présente sur le littoral d’Occitanie (la lagune de Thau, Frontignan, Gruissan, Vendres et l’étang de Leucate). En lien avec les attentes des marchés, la Région a mobilisé ses partenaires [1] pour valoriser les métiers, conserver des environnements sains de production, et attirer de nouveaux marchés. Inscrit dans le volet alimentation du Pacte Vert, le contrat de filière renforce l’adaptabilité des écosystèmes face au changement climatique et aux risques sanitaires, pour un mode de production plus durable. Sur le volet économique, il accompagne l’installation et la transmission d’entreprises conchylicoles, et valorise les coquillages (huîtres, moules).

Le poids du secteur maritime en Occitanie

Avec 220 km de rivages, 20 stations balnéaires, 70 ports de plaisance, 3 ports de commerce et 4 criées, l’Occitanie est résolument tournée vers la mer. Les filières pêche et conchylicoles occupent une place importante dans l’économie maritime régionale. Elles pèsent 80% de la pêche et de la conchyliculture françaises en Méditerranée.

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