Vigne

Suite à l'épisode de gel du 7 au 8 avril

L'épisode de gel du 7 au 8 avril a été très important sur l'ensemble du département et a affecté la quasi-totalité des productions agricoles.
La Mutualité Sociale Agricole met en place une enveloppe exceptionnelle permettant la prise en charge d’une partie des cotisations sociales des exploitants et employeurs de main-d’œuvre impactés.
Date limite de dépôt du dossier : 8 octobre 2021. Retrouvez toutes les informations utiles sur https://languedoc.msa.fr/lfy/soutien/episode-de-gelPeut être un gros plan de nature

Gelée noire : avec le Département quel bilan pour l'agriculture héraultaise ?

Dans l’Hérault, les agriculteurs et les viticulteurs ont été durement frappés par la gelée noire du 7 avril dernier. L’heure est au bilan et à la solidarité.

Ce mois d’avril a été cruel pour les cultures françaises, épisode que le ministre de l’agriculture a qualifié de « plus grosse catastrophe agronomique du siècle ». Arbres fruitiers, céréales, cultures fourragères, asperges, olives… ont été très fortement impactés. Plus de 75 % du territoire ont été touchés par ces températures froides. Sur certaines parcelles, les pertes vont jusqu’à 100%. Pour les viticulteurs déjà fortement touchés par la crise économique due à l’épidémie de la COVID, c’est un nouveau coup dur : 2021 sera une des plus petites années en terme de rendements.
« Les vignerons sont habitués aux coups durs. Mais là, nous enchaînons catastrophe sur catastrophe », déplore Roger Martin, président de l’AOC Saint-Chinian et de la cave coopérative Les Coteaux de Rieutort.


Impact économique et social

La situation est d’autant plus dramatique que seules 16 % des surfaces héraultaises sont assurées contre le gel. En outre, faute de stock, les acheteurs risquent d’aller s’approvisionner ailleurs.
De fait, un grand nombre d’agriculteurs ne pourront pas faire face à leurs besoins en trésorerie et aux frais d’exploitation, ni aux échéances bancaires et au paiement de leurs charges. Des mesures concrètes sont annoncées pour soutenir une filière agricole qui représente le 2e PIB de l’Hérault. Par ailleurs, deux demandes ont été adressées :

-l’une au premier ministre, pour solliciter un plan de sauvetage de l’économie agricole
-l’autre au préfet, afin qu’il autorise la création d’un fonds départemental qui pourrait être abondé par les collectivités.

Les Héraultais peuvent eux aussi témoigner leur solidarité aux agriculteurs, en continuant de consommer local.

Aujourd’hui, le but est de permettre aux agriculteurs de mieux anticiper les phénomènes climatiques pour en atténuer les effets par la mise en place, plusieurs jours à l’avance, de pratiques adaptées. Les dommages sur les cultures seraient ainsi réduits notamment face aux températures enregistrées par les stations météorologiques du Département frôlant les -5 degré sur le territoire.

Un milliard d’euros d’aides pour les agriculteurs victimes du gel.

Un fond de solidarité s’ajoutera à toutes les aides déjà versées et sera mis en place en fonction des "pertes réelles" subies et qui seront déclarées par les producteurs dans les mois à venir. Plusieurs mesures sont en discussion. Parmi elles, se trouvent le report et l’exonération de cotisations sociales, mais aussi des dégrèvements de taxe foncière sur le non bâti (TFNB). Les dispositifs existants en termes d’activité partielle seront également mobilisés pour les agriculteurs touchés

Cette, 1913 : le destin vinicole de la ville-port.

L'activité économique de Sète, avant la première guerre mondiale, dépend en grande partie du liquide célébré par Dionysos (Bacchus), le vin. Après 1892, le port en est devenu importateur et l'économie de la ville tourne surtout autour de cette activité. Activité qui met la ville en contact avec de lointains pays.

 publicCapture

Selon la brochure du syndicat d'initiative éditée en 1913, 19 pays sont représentés à Sète à cette date. Si nous ignorons quelles affaires pouvaient traiter les représentants de l'Uruguay et du Vénézuela, grâce à l'Histoire de Sète (Privat 1988) nous savons que Sète importait des nitrates du Chili, nécessaire à l'industrie chimique pour l'agriculture. Il est probable que l'on importait des céréales d'Argentine et l'on vendait vin, futailles et produits chimiques au Brésil. Argentine et Brésil sont desservis par la Société générale de Transport maritimes qui leur apporte du charbon anglais et français. Sète exporte les charbons de Carmaux, La Grand Combe, Decazeville.

On envoie aussi au Brésil du sel et probablement les vins liquoreux du Languedoc. Pour la liaison avec les pays d'Asie, il existait les paquebots de la "ligne du tour du monde" par la Compagnie des Chargeurs réunis, représentée à Sète par MM. W. Bazin et E. Laune. Elle desservait Colombo, Bangkok, Saïgon, Haïphong, Tourane. Et la compagnie marseillaise de navigation à vapeur, Fraissinet et Compagnie, desservait Marseille, Nice, la Corse, l'Italie, la Grèce, la Turquie, le Danube et la côte occidentale de l'Afrique.

 

Mais il est des sociétés plus discrètes qui assurent un trafic plus rémunérateur, celui du vin. J. Marmies, succeseur de J. Lavabre, importe toujours du muscat de Samos (malgré les tarifs douaniers de 1892), des vins d'Espagne (malgré le même motif) tels que Malaga, Xerès. Et des vins d'Algérie. Telles sont aussi les activités de la société de César Souchon et celle d'Axel Busk (Sète-Algérie, parallèlement à Sète-Baltique). Car les importations de vins d'Algérie ont pris leur essor depuis les années 1880 et la crise du phylloxera. Elles sont passées, de 65 000 hl en moyenne de 1873 à 1888, à 649 000 hl en moyenne de 1899 à 1914. Grâce à un tarif préférentiel de la Compagnie de chemin de fer du PLM, le vin est revendu en France, en particulier dans la région parisienne. En effet, tandis que le phylloxera détruisait le vignoble, la demande se maintenait. Et le négoce sétois s'est tourné vers l'Algérie, surtout après la mise en place de tarifs douaniers limitant le trafic avec l'Espagne et l'Italie. Les relations se poursuivent avec ces deux pays où, à part du vin, on va chercher du minerai de fer (essai de sidérurgie de Thau par la société Schneider). Plusieurs agences commerciales continuent le commerce du vin, dont celle de Pedro Pi Suñer, 6 quai de Bosc, qui importe Madère, Malaga, muscats.

 

Ainsi, après une reconversion due à l'application de tarifs douaniers protectionnistes, le vin en 1913 contribue à la fortune de Cette. Par son commerce et les activités qu'il peut engendrer qui font de la ville-port une place économique active.

 

Hervé Le Blanche

Dans les vignes bessanaises pour constater les dégâts considérables du gel

David Civale, président de la cave coopérative « Le Rosé de Bessan », ne peut que constater les dégâts considérables après le récent épisode de gel survenu dans le vignoble bessanais. Marie-Christine Fabre de Roussac et Sébastien Frey, conseillers départementaux, Stéphane Pépin-Bonet, maire de Bessan, et ses élus Marie-Laure Lledos et Joan Soliva, ce dernier étant lui-même viticulteur bio, se sont rendus au chevet des vignes fortement impactées.

Selon les premières estimations, 80 à 100 % de la plaine et 50 à 70 % des côteaux ont été impactés sur les différents tènements de la commune, tous cépages confondus.

La situation est véritablement catastrophique et laisse présager des difficultés à venir pour les coopérateurs. Si chaque année, la cave coopérative produit environ 60.000 hectolitres de différents produits, la récolte 2021 devrait avoisiner au mieux 20.000 hectolitres. Pas suffisant pour le seul caveau de vente.

La solidarité nationale est désormais attendue et les élus locaux et départementaux présents n’ont pas manqué de souligner qu’ils avaient déjà engagé des actions visant à soutenir la filière viticole, et au-delà les maraichers et autres producteurs agricoles du territoire. Au même titre que les parlementaires, ils sollicitent avec insistance le gouvernement pour que des mesures adaptées soient prises sans délai face à cette situation à la fois désastreuse et inédite.

Les vignerons de Montagnac-Domitienne fortement impactés par la gelée noire

souchIMG_20210420_174532Les gelées printanières, comme celles que la France a subi ces derniers jours, "arrivent" assez couramment. Mais elles peuvent causer d'importants dégâts, notamment en arboriculture ou en viticulture, selon la période à laquelle elles se produisent et selon les cultures, avec des pertes partielles de plus de 50 % des récoltes.

C'est au printemps que les épisodes de gels sont les plus dangereux car à cette période les cultures sont à un stade plus avancé...

"Les seuils de sensibilité au gel vont varier selon les cultures considérées, les variétés, mais aussi leur stade de développement. À titre d'exemple, certaines cultures peuvent très bien résister aux fortes gelées de janvier-février parce qu'elles sont en dormance/repos végétatif, mais subir des dégâts lors d'épisodes de gel beaucoup plus légers, en termes de température mesurée, une fois en phase de débourrement et lorsque les bourgeons sont alors bien plus fragiles."Selon FranceInfo.

Hors, au mois de mars les température sont montées assez haut sur toute la France ce qui a accéléré la phase de sortie des bourgeons.

Certains s'attendaient à des gelées blanches, d'autres pensaient passer à travers,  mais peu d'agriculteurs auraient imaginé une gelée "Noire" aussi intense sur tout le territoire français.

Il semble suivant Météo France que  deux coulées d’air polaire arctique se soient succédées durant la première quinzaine d’avril (les 5, 6 puis les 11, 12 avril) en entretenant une ambiance bien fraîche sur le pays. Ces masses d’air polaires ont permis ensuite aux gelées de se multiplier sur la France en raison d’un air plutôt sec favorisant des nuits dégagées avec un fort refroidissement par rayonnement nocturne. Les gelées ont eu lieu pratiquement partout atteignant parfois des niveaux record et n’ont globalement épargné que certaines portions du littoral ouest (Mer du nord, Manche , Atlantique) et surtout méditerranéen.

Sauf durant la nuit du 7 au 8 avril  2021 sur l'Hérault où des températures sont descendues au-dessous de -5°.

Les agriculteurs connaissent bien ce fléau et, pour certains, sont assurés et/ou équipés pour lutter contre les températures négatives sur leurs parcelles.


"On parle de lutte indirecte quand l'agriculteur met en place des stratégies d'évitement et pratiques culturales pour ne pas confronter ses cultures aux gelées pendant les phases où elles sont le plus sensibles (décalage des semis, adaptations des variétés, …). Cette technique n’est pas toujours applicable dans les vergers et pour les vignes notamment.
La lutte directe consiste à déployer des moyens de protection, de brassage de l'air, de chauffage, ou d'aspersion des cultures..."

Oui, mais ces techniques sont assez onéreuses et dans le secteur qui nous concerne, les revenus ne sont pas suffisants pour envisager chez les viticulteurs des dépenses pour le gel. De toute façon, les températures étaient bien trop basses et à 6 h AM, ce fut une gelée noire, avec des petites feuilles, des bourgeons et des petites poussent qui furent brûlées par le froid, et donc qui ont noirci. Si la gelée blanche est moins agressive (gelée de rayonnement), cette gelée noire a même impacté des parcelles pourtant réputées à l'abri...(-4;-5°)

Pour les secteurs qui concernent la Cave Montagnac-Domitienne, Frédéric Clérissi, Technicien "Amont" de la structure nous précise que  85% des parcelles viticoles ont été touchées et au niveau des bourgeons pratiquement entre 90 et 100%...

"Cela va impliquer une perte de récolte évaluée pour la cave Montagnac-Domitienne à 110 /115  000  HL, soit les 2/3 d'une récolte moyenne. (170 000 HL)"

Une catastrophe souchIMG_20210418_173207

Toutefois, il semble qu'il reste un peu de potentiel pour 2021, avec une seconde sortie de la végétation qui ne devrait pas être trop fructifère, mais pour évaluer celle-ci il faudra attendre fin avril.

Question assurances il faut savoir que seulement 16% des exploitations agricoles seraient assurées dans l'Hérault. Pour toutes les autres les mois à venir seront très compliqués et fonction des décisions à venir de l'ETAT. Celles qui sont assurées auront des indemnités (franchise de 30%), sachant qu'en général les exploitants ont souscrits des contrats socles, financés à 60% par l'Europe  pour le gel, la grêle, les événements climatiques...

Pour l'instant, mis à part de "ne pas tomber les bouts,morts", il faut attendre, assurer une bonne protection de ce qui va pousser pour que les souches ne souffrent pas trop cette année en se préservant pour 2022. Eventuellement, en mai, au moment de la floraison les viticulteurs pourront utiliser des stimulateurs de croissance.

Et du côté financier chacun va gérer comme il peut :

 

Le Premier Ministre lors de sa venue à Montagnac, à la cave coopérative a annoncé une série de mesures qui représentent une mobilisation estimée à près de 1 milliard d’euros. Au programme : exonération des cotisations sociales et patronales, dégrèvement de la TFNB, recours possible au chômage partiel, accès exceptionnel au régime des calamités agricoles pour les viticulteurs, etc.

La Fédération Française des Assurances a annoncé le 15 avril 2021 des mesures pour les agriculteurs assurés, et notamment un étalement des cotisations, et le versement rapide des indemnisations. Les assureurs préconisent également une réforme du régime des couvertures des risques agricoles.
La Région, le Département,les Agglos et les communes se sont mobilisés et s'adapteront aux décisions finales prises par le Gouvernement.
Car il faut savoir que même si le système de calamités agricole sa été enclenché, en principe, pour la vigne cela ne concerne pas la récolte mais uniquement les souches... Car les viticulteurs peuvent assurer leurs vignes, tandis que (par exemple) les arboriculteurs ne peuvent assurer leurs cultures.souchIMG_20210420_175746
 
Qu'en sera-t-il du fonds de solidarité ? C'est le Gouvernement qui est aux commandes pour peut-être l'ouvrir exceptionnellement cette fois en sachant qu'il y a un problème d'éthique, les aides devant être distribuées d'une façon égalitaire...
 
Et si 1 milliard a été proposé par le 1er Ministre, à Montagnac, l'on estime pour la viticulture française des pertes à hauteur de 3 milliards et pour l'agriculture française, entre 4 et 5 milliards
Les dernières mesures prises par le Gouvernement :
 
(Rien d'officiel à priori, mais il serait envisagé outre, les mesures citées plus haut, de faire rentrer la viticulture en "calamités agricoles" avec un déplafonnement à 40%, et la mise en place du Fonds de solidarité ? A suivre et à vérifier...
 
Toutefois, il ne faut pas éluder la multiplication de ces gelées qui avec les modifications du climat risquent d'être récurrentes...
Pour le long terme des idées apparaissent comme, pour les assurances, le fait que tous les vignerons assurent leurs vignes pour que les primes puissent ainsi être moins onéreuses ?... Cela suffira-t-il ?
 
Et pour ne pas faciliter les choses, la sécheresse pourrait être de la partie en 2021.
Les terroirs de l'Hérault sont déjà en déficit hydrique. Si pour cette année, suite à la gelée noire, il y aura peu de charge en raisins, les modifications météorologiques liées aux changements climatiques sont à prendre en compte pour que dans notre région le monde viticole puisse se projeter dans un avenir meilleur...

 

 

Le mois d'Avril à l'Abbaye de Valmagne

abyCaptureaby22Captureaby3CaptureNous restons disponibles via nos réseaux sociaux ou par email sur Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. afin de vous conseiller dans vos achats. 

 

Commander en ligne
Que se passe t-il dans les vignes ?

aby55Capturehttp://blog.ville-poussan.fr/wp-content/uploads/2021/04/aby666Capture.jpg

Gel des récoltes : Jean Castex annonce une aide de l'Etat "à hauteur d'un milliard d'euros" en faveur des agriculteurs

Parmi les mesures annoncées, un fonds de solidarité sera destiné aux agriculteurs dont l'activité a souffert en raison des épisodes de gel tardif de ces derniers jours. 

L'épisode de gel qui a couvert une large partie de la France la semaine dernière s'annonce comme l'un des pires des dernières décennies. De nombreuses cultures, vignes et vergers ont été frappées du nord au sud du pays. 

L'Etat a pris la décision de venir en aide aux agriculteurs, avec la création d'un "fonds de solidarité exceptionnel" d'un milliard d'euros pour les agriculteurs touchés par l'épisode de gel intense qui frappe la France.


L'Etat doit être à la hauteur de cette catastrophe. : Lire sur : https://actu.orange.fr/france/gel-des-recoltes-jean-castex-annonce-une-aide-de-l-etat-a-hauteur-d-un-milliard-d-euros

Des vignes fortement impactées par le gel à Poussan mais aussi en Occitanie

vergues55170362887_10222229933955559_6330758499437882274_nComme le 21 avril 2017, dans la région, la nature « était bien avancée » avec les fortes chaleurs de ces derniers jours. Depuis 48 heures, avec la  forte baisse des températures, nocturnes, les viticulteurs le craignaient et ce jeudi 8 avril au matin, certains d’entre-eux ont pu rapidement constater les importants dégâts liés au gel sur de nombreuses parcelles situées dans des bas-fonds mais aussi sur les hauteurs, là ou normalement le gel ne sévit pas. 

Tout l’Hérault a été touché et même à différents niveaux la Région Occitanie.

Moins deux degrés et même moins trois autour de Poussan, en campagne, et les jeunes pousses n’ont pas résisté.« Au printemps : les dégâts provoqués par ces gelées sont plus fréquents mais moins graves pour la pérennité des souches. La vigne est sensible dès l’apparition des jeunes feuilles qui sont riches en eau. En situation de forte humidité, les jeunes pousses peuvent geler à partir de -2 à -3°C alors qu’en situation plus sèche (hygrométrie <60%), elles peuvent résister à -4 voire -5°C. Ces gelées n’entraînent jamais la mort de la vigne même si elles peuvent détruire la récolte. Elles prennent la forme de gelées blanches.« 

Il existe des techniques pour lutter contre le gel mais elles sont assez onéreuses et souvent réservées aux grands crus.

Il faudra attendre la sortie des bourgeons secondaires pour savoir s’ils sont fructifères. En général ils le sont moins.

Sur Poussan, l’estimation des dégâts est provisoirement évaluée à 80%.

A priori, dans  de nombreuses parcelles, la vigne repartira mais l’on peut s’attendre à une récolte très très limitée.

vergues456170119117_10222229933715553_4419621934540314095_n

Avec la TRP le Clapas est à la pointe

Ce n’est pas une machine diabolique mais c’est un appareil très moderne dont s’est équipée la CUMA du Clapas de Poussan.  Elle en a fait l’acquisition il y a plus de 10 ans. Ce n’était pas révolutionnaire car en Italie elle est utilisée depuis tès longtemps. Elle permet d’effectuer la TRP, une taille de la vigne rase et de précision : La taille de la vigne constitue un des principaux postes de coûts de la conduite de la vigne. Réduire les coûts sur la taille présente donc un intérêt majeur dans le contexte de crise actuel.

D’autant que les spécialistes de la taille se font rares et qu’il est très difficile pour les viticulteurs qui ont de nombreux hectares de mobiliser rapidement des tailleurs.

Économies, rapidité, elle a tout pour elle et taille avec grande précision à l’horizontale et à la verticale. Bien-sûr il faut repasser derrière manuellement mais selon Régis Foulquier, viticulteur à Poussan, l’on met 3 à 4 fois moins de temps : « Équipée de diodes réceptrices et émettrices elle prend régulièrement des photos de la souche qui va être taillée. Le tracteur est équipée d’un ordinateur; nous rentrons des données que nous pouvons modifier à tous moments comme la fréquence des photos. Soit manuel soit une tous les 250mm jusqu’à 90cm. Tout va dépendre de l’état de la vigne. »

 Régis est intarissable à ce sujet : « Tous les paramètres sont modifiables, même la sorte de taille que l’on désire. Et de temps en temps, comme un PC de bureau, il y a des mises à jour qui permettent à la machine d’être très performante. »

Avec 4 moteurs électriques alimentés par un groupe placé à l’arrière du tracteur, avec des scies circulaires qu’il faut aiguiser régulièrement, avec tout un système hydraulique adapté, il est difficile de trouver mieux pour être efficace.

C’est ce que les 5 viticulteurs de la CUMA ont pensé. Lors de l’achat (19 000€), l’Europe, le Département et la Région subventionnaient cette sorte d’acquisition à hauteur de 40%.

Pour eux, s’équiper était devenu alors indispensable. Sauf pour certaines vignes particulières qu’il faut soigner, cette machine commandée par un joystick n’est pas un gadget mais leur permet de rentabiliser leur activité.

Selon « la Vigne.mag.fr », l’on passe de 55 heures par ha en taille manuelle à 31 heures par ha en taille rase avec reprise et 18 heures en TRP sans reprise. ». Soit une économie estimée entre 200 et 400 €/ha. »

e but visé est atteint. « On passe de 55 heures par ha en taille manuelle à 31 heures par ha en taille rase avec reprise et 18 heures en TRP sans reprise. ».Soit une économie estimée entre 200 et 400 €/ha
Read more at http://www.lavigne-mag.fr/actualites-viticulture-vin/pays-nantais-les-bons-resultats-de-la-taille-rase-de-precision-65961.html#wrJBHfbR3KrbPyco.99
e but visé est atteint. « On passe de 55 heures par ha en taille manuelle à 31 heures par ha en taille rase avec reprise et 18 heures en TRP sans reprise. ».Soit une économie estimée entre 200 et 400 €/ha
Read more at http://www.lavigne-mag.fr/actualites-viticulture-vin/pays-nantais-les-bons-resultats-de-la-taille-rase-de-precision-65961.html#wrJBHfbR3KrbPyco.99
e but visé est atteint. « On passe de 55 heures par ha en taille manuelle à 31 heures par ha en taille rase avec reprise et 18 heures en TRP sans reprise. ».Soit une économie estimée entre 200 et 400 €/ha
Read more at http://www.lavigne-mag.fr/actualites-viticulture-vin/pays-nantais-les-bons-resultats-de-la-taille-rase-de-precision-65961.html#wrJBHfbR3KrbPyco.99

 http://www.lavigne-mag.fr/actualites-viticulture-vin/pays-nantais-les-bons-resultats-de-la-taille-rase-de-precision-65961.html

HVE, TERRA VITIS : deux certifications pour Montagnac Domitienne

domi456Capture
Les Vignerons de Montagnac Domitienne regroupent depuis près de 2 ans les coopérateurs de Montagnac et de Tourbes ainsi que ceux de Cournonsec...
Cette union ne les a pas empêchés de voir Montagnac Domitienne labellisée HVE et Terra Vitis pour une partie de ses exploitations agricoles...
 
Deux certifications qui prouvent que Montagnac Domitienne et de nombreux coopérateurs sont soucieux du respect de l'environnement et agissent pour que leurs exploitations soient de plus en plus respectueuses de celui-ci.
 
Car la certification HVE ou Haute Valeur Environnementale (HVE) correspond au niveau le plus élevé de la certification environnementale des exploitations agricoles. Depuis février 2012, date de mise en œuvre de ce dispositif français, le nombre d'exploitations certifiées a connu un développement constant.
 
Et Terra Vitis, c'est la certification écoresponsable en viticulture durable. Fondée sur les 3 piliers du Développement Durable, elle s’applique de la plantation à la mise en bouteille et intègre une dimension sociale et économique. Les objectifs de la démarche sont clairs : répondre aux attentes du consommateur, respecter l’environnement et le terroir, préserver la santé des consommateurs et des vignerons, être compétitif et économiquement viable. Par conséquent, les adhérents Terra Vitis® observent, raisonnent toutes les interventions et n’interviennent avec des intrants que lorsqu’il n’y a pas d’autre solution. De plus, ils s’engagent à respecter les règles de décision et les engagements définis par Terra Vitis®.plantIMG_20200727_184725
 
Cela a impliqué un travail différents dans les caves.
 
domi3333CaptureCar pour obtenir la certification HVE il y a deux voies : une comptable et une technique .
La technique est la plus utilisée : avec ses 3 niveaux
Les différentes démarches à mettre en place
  1. 1er niveau : le respect des exigences environnementales et agricoles. ...
  2. 2e niveau : respect d'un référentiel plus complet de mesures. ...
  3. 3e niveau : la vérification de l'efficacité des mesures.

    Pour obtenir cette certification HVE, trois niveaux de démarches ont été identifiés. Ce n’est que lorsque le troisième niveau est atteint que la certification peut être accordée.

    1er niveau : le respect des exigences environnementales et agricoles

    Les exploitations agricoles qui reçoivent des aides de l’Etat, via la PAC notamment (c’est-à-dire la quasi totalité d’entre elles) sont tenues de respecter différentes exigences, notamment en matière environnementale. La première démarche pour les exploitations agricoles qui souhaitent obtenir la certification HEV est donc de respecter ces exigences de base.

    En outre, il s’agit de réaliser une évaluation de la situation de l’exploitation au regard des exigences des niveaux deux et trois.

    2e niveau : respect d’un référentiel plus complet de mesures

    Dans un second temps, l’exploitant agricole devra aller plus loin dans sa démarche, notamment :

    • en veillant à identifier et protéger les zones qui, dans son exploitation, sont les plus importantes pour le maintien de la biodiversité ;
    • en utilisant de manière plus ciblée les produits phytosanitaires ;
    • en stockant les fertilisants et en les utilisant de manière raisonnée ;
    • en optimisant les apports en eau.

    Il s’agit donc de se donner les moyens de mettre en place une agriculture plus raisonnée.plantIMG_20200727_190231

    3e niveau : la vérification de l’efficacité des mesures

    Un organisme certifié vérifie que les moyens mis en place dans ces différentes matières (biodiversité, produits phytosanitaires, fertilisants, eau) ont porté leurs fruits. Il s’agit de mesurer les résultats concrets et de vérifier qu’ils ont atteint les seuils définis.

    Comment lancer la procédure pour être certifié HVE ?

    Il est possible d’introduire sa demande de manière individuelle ou collective :

    • demande individuelle : l’exploitant contacte un organisme certificateur agréé à chaque étape ;
    • demande collective : la structure (coopérative, négociant, collectivité territoriale) recense les agriculteurs intéressés et les accompagne dans la réalisation du premier niveau d’exigence, elle vérifie en interne qu’ils respectent le second niveau avant de prendre contact avec un organisme de certification qui valide ou non le travail mené.

    Les différentes informations et les formulaires peuvent être trouvés sur le site du ministère de l’Agriculture.ghivIMG_20200328_192258

    Qu’elle soit collective ou individuelle, la certification HVE est valable pour trois ans et peut bien entendu être renouvelée.

Les précisions sur : https://agriculture.gouv.fr/la-haute-valeur-environnementale-une-mention-valorisante-pour-les
 

Pour Terra vitis ce sont des valeurs auxquelles l'on doit se tenir :
domi999Capture
Respecter ses engagements pour le consommateur et pour les générations futures
Protéger la vie de la terre
Conduire la vigne de manière raisonnée
Tous les jours, se remettre en question
Avoir le goût des autres
Etre transparent à tous les étages
Penser que la Terre n'est qu'emprunter et servira aux générations futures
  1. Les détails sur : https://terravitis.com/les-vins-terra-vitis/

    domirrrnfographie LVMD Millésime 2020-page-001

    Lors des dernières vendanges (2020) 100% de la récolte sur des exploitations HVE est passée ce qui permet à MONTAGNAC-DOMITIENNE d'être labellisée. Il y a eu un audit à la cave (Véritas) et la procédure pour la récolte sur 52 exploitations (vinification à part) a été validée. Ces 52 exploitants étaient volontaires pour passer en HVE. Ils avaient été 72 à participer à une formation de 3 jour. 52 ont été retenus car ils rentraient dans le cadre des critères demandés. 

    Si HVE est la priorité, Terra Vitis est une certification différente mais au niveau de la Cave le choix a été que les "Terra Vitis" soient aussi HVE. (Terra Vitis correspond en effet au niveau 2 de HVE)

    6 exploitations Terra Vitis à Montagnac Domitienne dont la récolte est vinifiée elle aussi à part (certification Afnor)...

    Actuellement, sur 176 000hl de vin (2020) 80 000 hl ont été certifiés HVE et 12 500 Terra Vitis.

    L'objectif étant de passer en plusieurs années à 95% de la "Cave" en HVE.

    Cette année 15 exploitations de plus devraient passer en Terra Vitis, et pour HVE, ce devrait être 26 de plus.

    Car la prise de conscience des viticulteurs au niveau environnemental ne date pas d'aujourd'hui. Déjà 800 Ha sur les 2800 pratiquent la confusion sexuelle (  ) qui va dans le sens du respect de la biodiversité. Mais il est nécessaire d'aller plus loin et tout est fait pour motiver les exploitants.dominnnDSC00006

     

    A ce sujet Monsieur Frédéric Clerissi  de Montagnac Domitienne est un bon relais de communication. Il précise à ce sujet : "Les indécis  sont motivés par le fait que la HVE est une plus-value qui valorise leurs exploitations et leurs récoltes... Cela se traduit en premier lieu avec des crédits d'impôts au niveau des exploitations en HVE et il en est de même pour l'abandon du glyphosate".

    Mais ce n'est pas tout, car avec la nouvelle PAC, pour les exploitants qui s'engagent en HVE la subvention pour l'aide à la plantation est de 100% (de l'aide prévue).

    Et enfin, depuis le 1er janvier 2021, les non HVE sont dans l'obligation de payer un conseil stratégique pour leur exploitation. Les HVE non...

    "Nous avons bien compris qu('il y a plus de rentabilité en étant certifié HVE et aucun exploitant qui a fait la démarche ne le regrette d'autant que leurs récoltes ne sont pas (ou très peu)  impactées. Et de plus, les négociants pour répondre à la demande achètent eux-aussi des vins qui résultent de ce type de démarche. Castel et Grands Chais de France sont très demandeurs. C'est donc une valorisation pour tous." Précise Frédéric...

    La cave est fière de voir de nombreux exploitants s'inscrire dans cette voie.

    Elle est même aidée par l'Etat, la Région et le Département... Pour réimplanter des haies autour de certaines vignes d'exploitants coopérateurs

    Et pour compléter tous ses efforts qui vont dans le sens d'un meilleur respect de l'environnement, des Terres et de la Biodiversité des aires de lavage collectives pour le remplissage, le lavage ... des pulvérisateurs, dédiées aux viticulteurs, sont ou seront crées dans le secteur (Cournonterral, Montagnac...).

     

    Que du positif...

    domiaathumbnail_IMG_4687