Nous recherchons un correspondant pour couvrir la zone de Sète.
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Poussan
Georges Cantin nous communique :
"Nous venons d’apprendre la disparition de Pierre Boutou (1946-2024) qui s’est éteint ce 10 août. C’est un AVC qui aura eu raison de cet ancien joueur de rugby, animateur, entraîneur du club de rugby de Poussan dans les années et président d’honneur avec Jean Fabre. Il fut aussi conseiller municipal un certain temps. C’était une figure poussannaise, ville où il était né un 1er avril. On n’oubliera pas sa gentillesse naturelle, sa convivialité, et sa générosité.
Le 1er septembre à 18h30, dans l'église de Poussan, venez assister à un magnifique concert du Choeur Symphonique de Montpellier: LE REQUIEM DE FAURÉ sous la direction de Daniel BARGIER avec Emily KEMP soprano, Arnaud RICHARD baryton basse et Nobuyoshi SHIMA au piano. Les bénéfices du concert seront reversés à Med d'Oc Solidaire. Une réduction de 10% est appliquée à la vente anticipée des billets soit en appelant le 04 67 78 73 93, ou sur internet: https://tinyurt.com/3a829b85
Les plafonds en caissons peints de la Salle Vinas à Poussan sont un joyau pour la commune. Jean Laforgue, sur une proposition de Marc Lugand qui a écrit avec des Poussanais un bel ouvrage sur Poussan, lui avait proposé l’étude du plafond de la salle Vinas, dans le cadre de l’école de Chayot. Avant de commencer l’exploration du plafond de 54 m², il faut approcher d’une façon générale le « château d’en bas » devenu château Malbois au moment de la Révolution Française.
C’est un édifice très grand, avec une tour ouest construite au XIVe siècle qui en est le point fort.
Au XVIème siècIe, toutes les structures en bois seront pétrifiées. Et après les Lévy, les propriétaires suivants ne firent plus grand chose. Il fut mis en sommeil, ce qui explique sa bonne conservation.
» Quant au plafond, il fut découvert en 1998 avec sa décoration. Mis à part un problème d’entretien, il était très bien conservé », précise Jean Laforgue.
Composé de 6 grands carrés, avec un espace libre pour la cheminée, il est fabriqué avec des poutres réelles et 4 fausses poutres transversales pour régulariser. On trouve ensuite selon des proportions bien définies, des planches et des couvre-joints. Mais entre le plancher supérieur et le plafond on s’aperçut que les concepteurs avaient utilisé de la paille compressée qui évite la déformation des bois. Outre les moulures classiques, rien n’a été laissé au hasard. Les solives moulurées sont posées perpendiculairement aux poutres à raison de 7 par caisson. »
Le charpentier et le tailleur de pierres parlent le même langage, d’ailleurs on retrouve le même plafond, mais moins riche, sous cette salle. C’est le frère jumeau de celui de la maison Jacques Coeur à Monpellier, qui date de 1447, ce qui permet de donner une approximation pour la construction de celui de Poussan, aux alentours de 1454.
En suivant l’évolution des structures cela corrobore cette estimation. Ce serait à Tarascon que l’idée du caisson régulier aurait pris forme. Mais pour Jean Laforgue la richesse de la salle et du château provient aussi de l’immense cheminée gothique fixée dans le mur entourée par un magnifique escalier en colimaçon (grande vis). Si tout semble lié, le château d’en bas, qui pourrait être bâti sur un édifice antérieur, n’a pas fini de nous étonner.
Ces caissons peints, sont toujours aussi beaux tout en étant des éléments fondamentaux de l’art européen.
J.-M P
Découvrez le cadran solaire de Poussan présenté par Roger Tognetti, le gnomoniste.
Présentation de Roger Tognetti, gnomoniste
https://youtu.be/xLKAqf4cIwY
Présentation du cadran solaire de Poussan,
https://youtu.be/SGp_INr6aiY
Gnomoniste amateur, Roger Tognetti nous fait partager sa passion et nous dévoile le fonctionnement et le mode de lecture du cadran solaire de Poussan (34).
Il vous faudra près de deux heures, pour découvrir ce patrimoine exceptionnel poussannais, avec les châteaux de Montlaur et de Malbois, la chapelle des Pénitents, le prieuré bénédictin, le Presbytère, les Halles, et un plus modeste patrimoine tout autant intéressant. Avec l’observation de nombreuses façades et maisons, l’on comprend comment les siècles ont façonné en fonction des besoins la structure du village.
Car jadis deux lieux de culte s’étaient développés : Saint-Vincent et Saint-Cléophas. Poussan est toujours une limite, mais entre deux évêchés, celui d’Agde et de Maguelone.
De St-Cléophas-des-Moulières il ne reste aucune trace. Exploitation agricole devenue hôpital pour permettre aux pèlerins de se reposer, il fut détruit durant la guerre de Cent ans, certainement. En revanche, Saint-Vincent-de-Jonquières, en bordure de la nouvelle voie, était un prieuré dépendant des Bénédictins de la Chaise-Dieu et un noyau d’habitat se serait constitué autour de l’église dont il reste certaines ruines, aujourd’hui.
Ce commerce avec la Chaise Dieu a permis aux Bénédictins de s’enrichir et de de rassembler autour du territoire un certaine population. D’autres lieux de culte comme celui de Saint-Sulpice-de-Thoron, ou celui de l’Ermitage en allant vers le Puech Gayès montrent avec d’autres sites comme celui du Cous où une nécropole a été mise à jour, que des points de peuplement, bien que très dispersés, étaient nombreux sur la commune. Tous disparaîtront à plus ou moins long terme car certainement à partir de l’ancienne villa Porcianus ou plus précisément sur son territoire vont apparaître l’église Saint-Pierre et le château.
L’église sera mentionnée en 960 certainement construite sur un lieu de culte du IXe siècle.
En 990, elle est associée à un château construit à la place d’une tour qui l’aurait précédé.
Le village ou castrum ne sera clairement cité qu’en 1105 se développant d’abord sur les flancs sud et ouest du plateau où dominent église et château.
Vous pouvez commencer la visite par les Halles puis vous diriger vers la place de l’église petit à petit.
Profitez de votre visite pour apprécier les travaux de restauration des Halles dernièrement terminés.
Il faut savoir qu’en 1905, par une délibération du conseil municipal, la construction des halles couvertes fut engagée : Etant donné l’augmentation progressive de la population et en raison de l’absence absolue d’abri pour mettre à la disposition des marchands locaux ou de passage dont le nombre grandit de jour en jour, le conseil municipal de la Ville de Poussan, par délibération, en date du 19 janvier, décidait la construction d’un marché couvert.
Pour construire ce nouveau marché, l’administration procéda à l’acquisition de nombreux immeubles ou parties d’immeubles. Une dizaine de maisons devaient disparaître et céder la place à ce bel édifice.
Le projet de réalisation fut confié à un architecte du nom de Louis Jarre. Cet architecte, né à Montpellier le 13 février 1869, comptait parmi les plus réputés du Languedoc.
Cet architecte au talent reconnu dessina un édifice adapté aux besoins de la population poussannaise. L’édifice envisagé se présentait sous la forme d’un rectangle de dix mètres en façade sur vingt mètres de profondeur et était un véritable hymne à la modernité.
Son ossature métallique reposant sur un socle de pierres de taille, de pierres froides et de briques s’inspirait des halles Castellanes ou des halles Laissac de Montpellier ou encore des halles de Sète achevées en 1889.
Le 15 mai 1905, le maire, Jean Tudès, présenta au conseil municipal les plans et devis des nouvelles halles couvertes dressés par l’architecte.
Elles furent construites durant l’année 1906.
Au cours des décennies qui suivirent, les halles furent largement investies par les Poussannais : marchés, bals, foires, réunions publiques, spectacles… devenant le personnage central et emblématique de Poussan.
Et vous pouvez terminer par l’observation des remparts pour apprécier le caractère global du centre historique de Poussan
Cerise sur le gâteau, dans les magnifiques halles de Poussan, rénovées et restaurées, (l’inauguration ne saurait tarder) une introduction musicale permettait aux retardataires d’être à l’heure. Sous la baguette de Samuel Zaroukian la chorale de Cournonsec ( Le Choeur Riez) associée à l’ensemble vocal de Fabrègues (Eole) allait nous interpréter avec entrain plusieurs chansons comme « Papa ou t’es? » ou encore « Voyage-Voyage », plus de cinq chansons bien entraînantes.
Retour sur les Halles qui resplendissaient avec un descendant de son bâtisseur qui se félicitait que celles-ci aient été rénovées. Madame Sanchez, Maire de Poussan était appelée pour donner des explications sur l’historique de celles-ci qui ont maintenant plus d’un siècle et sur leur avenir.
Mais alors que Florence Sanchez terminait, un groupe de personnes masquées, en chemise de nuit et coiffées de bonnet de nuit ont couvert la tête de Madame le Maire avec un sac et l’ont enlevée vers on ne sait où !
La foule était en émoi, mais il était déjà trop tard pour les poursuivre.
Heureusement quatre inspecteurs de police faisaient partie du public et non des moindre : le Capitaine Marleau, Hercule Poirot, Miss Marple et Colombo. Avec eux, en principe, l’on allait retrouver Madame le Maire, mais ce n’était pas gagné.
A travers cette déambulation rapidement nocturne, les inspecteurs invitaient chaque fois les spectateurs à repartir sur les traces d’un Poussan qui d’un siècle à l’autre depuis plus de 1000 ans a connu bien des péripéties, des périodes troubles et d’autres d’expansion, tout en restant concentrés sur l’enquête.
Et la troupe du Strapontin aidée par des volontaires passionnés avait même amélioré le circuit en l’adaptant en fonction de ses analyses de ses expériences… Mais cette année, l’histoire en elle-même laissait souvent place aux mystères qui subsistent encore autour de l’histoire de Poussan
Vous comprendrez encore que l’intégralité de la déambulation ne vous sera présentée qu’en fin d’été.
Toutefois des vidéos vous donneront un avant-goût de de la visite…
Deux nouvelles vidéos :
Les précédentes :
https://youtu.be/ZXA61Bs7Alk?t=64
Entre les Halles et les portes des remparts de Poussan, entre les places du vieux village et ses châteaux, entre les ruelles et son église et au-delà, entre la salle « Vinas » et la chapelle des Pénitents, les histoires imaginées et les saynètes décalées ont trouvé leur place, ce qui recentraient l’auditoire sur la réalité des faits, nécessaire, pour une telle visite, sans les éloigner de son objectif, retrouver Madame le Maire, car très peu d’indices permettaient de développer un scénario.
Chacun a pu en faire son interprétation après une visite où l’humour et les mystères ont côtoyé la grande Histoire de Poussan. L’on n’avait pas de mal à dissocier les deux pour remonter le temps, mémoriser les légendes, mais aussi découvrir ou redécouvrir notre patrimoine…..
Toujours est-il qu’entre Dracula en l’église de Poussan et Don Camillo accompagné de Peppone non loin de là, point d’indices pour récupérer Florence Sanchez.
Même avec « La Denrée » un être venu d’une autre planète avec ses pouvoirs surnaturels et avec l’intervention de Rabbi Jacob, aucune piste, aucun témoin…
L’on n’y croyait presque plus, quand……
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