2025-10-07/AS
Ce mardi 7 octobre, les autorités préfectorales, la presse et les représentants de la Dreal (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement) ont été invités à découvrir l’avancement du chantier de réhabilitation de l’ancienne raffinerie. Parmi les personnalités présentes : la sous-préfète Véronique Martin Saint-Jean, la sous-préfète Amélie de Sousa, le maire de Frontignan la Peyrade Michel Arrouy, sa première adjointe Claudie Minguez, ainsi qu’Hervé Le Gréef, responsable Environnement chez Esso.
La tente aura été déplacée 17 fois au cours du chantier sans être démontée, un défi technique
Un chantier complexe et historique
Ce site, marqué par des décennies d’activité industrielle, présente des résidus d’hydrocarbures dans le sol, source de nuisances olfactives lors des travaux de terrassement. L’enjeu est double : dépolluer et réapprivoiser un territoire longtemps inaccessible aux habitants.
Des ambitions partagées
Pour Véronique Martin Saint-Jean, cette visite a mis en lumière « la clarté de la dépollution en cours et la volonté de réappropriation du territoire ». Elle souligne l’articulation entre la technique et la reconquête urbaine, notamment à travers le dispositif Cœur de Ville (Agence nationale de la cohésion des territoires), qui vise à requalifier le centre-ville et ses abords, avec la création d’un pôle multimodal et la modernisation de la gare.
Un calendrier respecté
Le maire Michel Arrouy se félicite pour l’absence de retard dans le schéma de développement, ce qui permet d’envisager sereinement les prochaines étapes, notamment l’aménagement de la gare et la continuité des projets urbains.
Un chantier en chiffres
- 11 hectares à réhabiliter
- 165 000 m³ de terres à excaver, dont 80 000 m³ à évacuer
- 60 tonnes : poids de la tente installée sur le site
- 50 millions d’euros : coût total de l’opération, entièrement pris en charge par Esso
Fin des travaux prévue pour l’été 2026