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Le lundi 3 novembre des spécialistes du milieu marin ont présenté les cartographies d'habitats marins réalisées dans le cadre du Schéma Territorial de Restauration Écologique (STeRE). Cette cartographie inédite vient compléter les besoins de connaissances sur les fonds côtiers Sétois qui n'avaient jamais été étudiés dans leur ensemble. Tous les moyens ont été déployés pour permettre des résultats de précision : sonar acoustique, données satellites, explorations en plongée, caméras immergées. Des canaux jusqu'à 20 mètres de profondeur, l'équipe du bureau d'étude Andromède Océanologie mobilisée sur le terrain est revenue avec des observations permettant de reconsidérer le littoral sétois à sa juste valeur. L'information majeure qui ressort de cette campagne ?
Les herbiers de Posidonies du Lazaret et de la Voie Romaine qui, malgré leur aspect dispersé, remettent au vert ces fonds marins que l'on considérait jusqu'alors exclusivement sableux. Ces végétaux protégés et endémiques de Méditerranée se retrouvent également devant le port de pêche de Frontignan. Autre surprise, des gorgones blanches viennent boiser les rochers de la crique de la Nau, formant une véritable petite forêt animale. Encore une espèce exclusivement méditerranéenne ! Bien entendu, la diversité des espèces inventoriées ne s'arrête pas à ces deux exemples. Ces résultats, encourageants du point de vue de la diversité de la vie marine locale, soulèvent aussi la question des pressions que subissent ces milieux. En effet, les activités humaines et les canicules marines de plus en plus récurrentes liées au réchauffement climatique peuvent compromettre leur équilibre. C’est pourquoi il devient essentiel de réfléchir collectivement aux leviers d’action les plus adaptés pour préserver ces écosystèmes fragiles, tant à l’échelle locale qu’à celle du bassin méditerranéen. La prochaine phase débutera la mi 2026…
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