Depuis le 1er janvier 2025, les logements classés G par le diagnostic de performance énergétique (DPE) ne peuvent plus être mis en location. Cette mesure s’inscrit dans la lutte contre le dérèglement climatique et vise à éradiquer les « passoires thermiques » (logements énergivores). Découvrez ce que cela implique pour les propriétaires, ainsi que les solutions pour améliorer l’efficacité énergétique des biens immobiliers classés G.
L’interdiction de louer les logements énergivores à partir de 2025
Depuis 2006, le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) évalue la consommation d’énergie d’un logement ainsi que son impact environnemental en termes de gaz à effet de serre. Réformé en 2021, ce diagnostic devient un critère décisif pour la location des logements.
Dès janvier 2025, la loi visant à lutter contre le réchauffement climatique de 2021 interdit la location de logements classés G sur le DPE. Ces logements, souvent mal isolés, entraînent une consommation énergétique élevée, surtout pour le chauffage. En conséquence, ils sont désormais considérés comme « non décents » et ne peuvent être mis en location. Cette interdiction sera étendue aux logements classés F à partir de janvier 2028, selon le Service Public.
L’objectif de cette législation est de réduire l'empreinte carbone des bâtiments et d’améliorer le confort thermique des occupants. Avec l’augmentation des exigences en matière d’efficacité énergétique, cette loi vise à inciter les propriétaires à améliorer la performance énergétique de leurs biens.
Quelles conséquences pour les propriétaires ?
Les propriétaires qui ne respectent pas cette nouvelle réglementation risquent des sanctions. Ils devront s’assurer que leur logement respecte les critères du DPE avant de renouveler ou de signer un nouveau contrat de location.
Selon une enquête menée par Rothelec, le spécialiste du chauffage électrique économique et inventeur du radiateur à inertie, 41 % des propriétaires d'un bien classé G ne sont pas bien informés sur cette nouvelle loi, ce qui pourrait entraîner des retards dans la mise en conformité de leurs logements. Environ 25 % d'entre eux n’ont même pas connaissance de cette mesure.
De plus, certains propriétaires affirment qu’ils ne peuvent pas se permettre de réaliser les travaux nécessaires, les estimations pour rénover un logement de classe F ou G étant souvent élevées. Face à ces coûts, certains envisagent même de vendre leur bien plutôt que d'effectuer des rénovations.
Comment améliorer la performance énergétique d’un logement ?
Améliorer la performance énergétique d’un bien immobilier implique de réduire sa consommation d’énergie, notamment pour le chauffage, la production d’eau chaude et l’éclairage.
Pour déterminer les actions prioritaires, il est recommandé de réaliser un audit énergétique en complément du DPE. Ce bilan détaillé, réalisé par un expert, permet de proposer des solutions adaptées. Un rapport d’audit est remis avec des scénarios de travaux, leur coût et leur efficacité.
L’audit énergétique et les travaux de rénovation nécessaires peuvent être financés en partie par des aides publiques, telles que MaPrimeRénov’. Ces aides peuvent alléger le coût des rénovations et faciliter la mise en conformité du logement.
Choisir son chauffage : Simplicité, Économie et Écologie
Toujours d'après l'enquête de Rothelec, les ménages choisissent leur système de chauffage selon trois critères principaux : la facilité d’installation, le coût d’usage et l’impact écologique.
Les radiateurs électriques à inertie (55%) sont les plus simples à installer. En termes d’économie, les chaudières à granulés de bois (53 %) et les pompes à chaleur (41 %) sont les plus rentables à long terme.
Pour plus d'informations , consultez :
MaPrimeRénov’ : https://www.maprimerenov.gouv.fr/prweb/PRAuth/app/AIDES/BPNVwCpLW8TKW49zoQZpAw*/!STANDARD
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