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Le 08 juin dernier, l’épisode 3 de l’opération « Expédition Zéro – Lagune de Thau » s’est déroulé, amenant ce dispositif de rencontre avec les habitants au terme de son itinéraire. Près de 60 personnes ont répondu présentes pour la dernière édition de cette marché apprenante, qui s’est tenue cette fois sur les bords urbains et industriels de Sète.
Pour donner le ton et le rythme nécessaires, l’association Merversible*, aux côtés du SMBT depuis le début, avait une fois de plus imaginé des ateliers et temps d’échanges sensibles, poétiques et alternatifs. De la danse de l’étang en passant par des œuvres exposées et des rencontres insolites d’habitants, chacun pouvait picorer, chemin faisant, les ingrédients de ce futur parcours. Parmi les contraintes et enjeux à l’œuvre, s’entremêlent des sujets tels que la gestion croisée des usages, le respect, l’aménagement, l’évitement de fonciers privés, la gestion de risques divers. Beaucoup d’éléments ont été passé en revue et mis en perspective, notamment via des vues aériennes. Egalement engagé pour l’occasion par le SMBT, Simon Nancy, de l’entreprise « En-haut », proposait en effet aux participants une lecture de paysage vue par drone, pour mieux cerner la dimension systémique de ce projet de sentier et de ses nombreux paradoxes.
Au passage de la pointe courte, en pleine festivité, les habitants de l’emblématique quartier sont venus rappeler aux marcheurs l’histoire des pointus, leur relation à la lagune, les traditions, les bonnes pratiques – et les erreurs aussi – qui ont permis à ceux d’ici de fonder leur identité, de revendiquer cette authenticité et de protéger cet environnement qui leur est si cher. La matinale s’est conclue par une « escapade » le long des clôtures des sites industriels du Parc Aquatechnique. Grâce à la complicité d’un exploitant, le groupe a pu entendre les perceptions, joies et mésaventures racontées par un exploitant professionnel d’un site à fleur d’eau. Merversible et le SMBT ont proposé aux explorateurs d’un jour de conclure cette expérience dans une friche industrielle, aimablement ouverte ce jour-là au public et mise à disposition par Sète Agglopole Méditerranée. Une structure éphémère – un bar japonais typique, appelé « Izakaya », à ciel ouvert – installé pour l’occasion, a permis à tous de s’asseoir et de partager une collation, tout en engageant une conversation à cœur ouvert sur les points d’étonnement de cette matinale.
Ces trois marches ont confirmé ou fait émergé les signaux faibles mais concordants avec ceux identifiés dans le cadre de l’étude menée en parallèle par le SMBT, via un bureau d’études. La démarche dans son ensemble a mobilisé les associations, experts, élus et acteurs des collectivités du territoire, chasseurs, pêcheurs, conchyliculteurs… La consultation a été large, les groupes et les discussions se sont avérés passionnés, voire âpres parfois, mais tous les avis et témoignages ont été donnés, entendus, partagés, discutés… De nombreux points de vigilance convergents ont d’ailleurs servi de boussole au processus suivi par cette grande enquête de territoire.
Quant aux presque 200 habitants, présents lors des trois marches, leurs remarques ont également été reportées et consignées dans le rapport : le respect – et parfois l’irrespect – des promeneurs vis-à-vis de la nature, des sites et des habitations ; la nécessité d’être plus « sévère » par rapport aux manquements élémentaires – déjections canines, intrusion sur des sites privés… – ; l’optimisation des usages entre les divers utilisateurs des portions existantes – marcheurs et cyclistes notamment – ; l‘évitement total des zones naturelles sensibles de la lagune ; le recours avec parcimonie et par la concertation aux aménagements lorsqu’ils s’avèrent nécessaires ; l’identification et la maîtrise absolue des dérives potentielles de sur-tourisme, que pourrait créer cette initiative, afin par exemple de ne pas surexposer les professionnels exploitants présents sur les bords de la lagune (pêcheurs, conchyliculteurs…). En bref, cette grande aventure collective de l’expédition zéro a permis de renforcer et de donner une lecture très humanisée au travail d’étude mené en parallèle par le SMBT.
A l’issue de ce printemps d’itinérance, le mois de juin a permis de consigner ces riches enseignements. Un rapport d’étude général sera remis fin juillet aux services de l’Etat. L’objectif : permettre aux autorités de se prononcer sur la mise en œuvre de ce dispositif, et prendre connaissance de manière précise et détaillée des conditionnalités dans lesquelles l’ouvrage pourrait être entrepris. De l’avis de tous les membres de ces expéditions zéro, il semble opportun de prévoir une rencontre collective, qui pourrait avoir lieu à l’issue de l’été ou au début de l’automne, afin de procéder à une lecture collégiale du rapport, des recommandations et précautions qui y sont portées et des points de vigilance qui ont été pointés au travers des investigations terrain. L’organisation de cette rencontre est en phase de planification et les équipes référentes ne manqueront pas de communiquer avec tous les intéressés dès lors que le calendrier et le contenu de la réunion seront formalisés. Bel été à tous et bon chemin à chacun !
> Cliquer ici pour relire l’article évoquant la genèse et l’ensemble des épisodes
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Plaisancier, pêcheur ou amateur de sports nautiques, en téléchargeant l’application mobile Nav&Co, il est désormais possible d’accéder aux informations incontournables concernant la réglementation maritime, le balisage ou la biodiversité environnante en fonction de sa géolocalisation.
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Informations pratiques : - depuis le le 23 janvier 2023
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Depuis lundi 15 juillet, le Département de l’Hérault a débuté un chantier de revêtement sur un tronçon test de la piste cyclable le long du canal de la Peyrade.
Sa particularité ? Le béton utilisé est un mélange de 30 % de coquilles d’huîtres et de moules, 60 % de sable et 10 % de ciment bas carbone. Local et écologique, ce béton permet au Département de poursuivre la dynamique initiée depuis 2014 qui vise à bannir l’utilisation des produits phytosanitaires chimiques dans l’ensemble de ses espaces verts et lieux de promenade.
D’une durée de quelques jours, le chantier pourrait entraîner de possibles odeurs de marées pour les riverains.
Plaisanciers, soyez vigilants ! Les tortues marines se rapprochent de nos côtes pour se reproduire ou pour suivre les bancs de méduses apportés par les courants de sud dont elles se nourrissent. Elles sont très vulnérables et la collision avec un bateau est souvent mortelle.
Gardez l'oeil, réduisez votre vitesse pour éviter les accidents et restez à distance si vous en observez.
Illustration
RAPPEL : "en cas d'échouage ou de ponte de tortues sur la plage, appelez le 06 16 86 26 86 coordinateur du Réseau Tortues Marines de Méditerranée française (RTMMF)."
Dès 2023, 2 appels à projet avaient été publiés par le Galpa(1) « Thau et son littoral », sous l’égide du Syndicat mixte du bassin de Thau, structure animatrice du programme. L’objectif : accompagner les professionnels dans la recherche de solutions pour réduire ou valoriser les déchets et coproduits issus des filières pêche et cultures marines, augmenter la valeur ajoutée des produits de la pêche et de l’aquaculture, ou développer de nouveaux produits. Suite au Comité de sélection et de pilotage (CSP) qui a eu lieu fin 2023 et au groupe de travail qui s’est tenu en janvier dernier, une nouvelle thématique est proposée autour de la sensibilisation, la formation et la communication auprès du grand public. Ces appels à projets sont ouverts jusqu'au 1er aout 2024.
Le programme DLAL (Développement local par les acteurs locaux) du Fonds européen pour les affaires maritimes, la pêche et l’aquaculture (FEAMPA) est un outil d’accompagnement des filières pêche et des cultures marines. Le Syndicat mixte du bassin de Thau (SMBT) porte cet outil, qui s’appuie sur une stratégie, des partenaires techniques et financiers et une gouvernance organisée en GALPA ou Groupe d’action local pêche et aquaculture. Le programme est largement subventionné par l’Europe et la Région Occitanie, principaux contributeurs.
Depuis 2022, la nouvelle stratégie DLAL s’est étendue aux problématiques environnementales pour faire face aux changements climatiques. Elle s’est ouverte à d’autres partenaires de l’économie bleue, dont le tourisme, en s’attachant à ce que les projets aient un effet positif direct sur les filières pêche et cultures marines. A noter enfin que le périmètre d’intervention s’est agrandi : ce sont désormais 36 communes de Sète agglopôle Méditerranée, Hérault Méditerranée et Béziers Méditerranée qui sont associées au programme sur la période 2022-2027.
La stratégie DLAL s’articule autour de 3 défis :
Défi n°1 : Faire face au réchauffement climatique et préserver la biodiversité
Défi n°2 : Conforter le poids socio-économique des filières pêche et cultures marines
Défi n°3 : Créer du lien entre la pêche, les cultures marines et les activités connexes de l’économie bleue.
Pour en savoir plus sur le DLAL et la stratégie du territoire:https://www.dlalbassindethau.fr/a-propos/
Trois appels à projet thématiques pour porter les 3 défis Chacun des défis de la stratégie DLAL va faire l’objet d’un appel à projet spécifique en 2024. L’ambition est de faire émerger les projets de développement et/ou d’innovation émanant du territoire de Thau pour lesquels le dispositif DLAL-FEAMPA pourrait être un facteur d’accélération. Les candidatures seront étudiées puis sélectionnées par le Comité de sélection et de pilotage (CSP). Les lauréats pourront ainsi bénéficier d’importants financements européens et co- financements nationaux. Les thématiques des 3 appels à projet de 2024 sont les suivantes :
Quels sont les bénéficiaires de ces appels à projet ? Ces AAP s’adressent prioritairement aux filières pêche et cultures marines, ainsi qu’aux activités connexes qui souhaitent mettre en œuvre un projet de développement en cohérence avec la stratégie du GALPA « Thau et son littoral » :
Organisations professionnelles de la pêche et de la conchyliculture,
Collectivités territoriales, établissements publics et leurs groupements,
Associations en lien avec des professionnels ou des organisations professionnelles,
Centres techniques, scientifiques et de formation,
Entreprises de production « pêche » et « cultures marines » en groupement,
Entreprises de l’aval des filières,
Entreprises de valorisation des déchets et coproduits
A noter que certaines actions peuvent être portées par d’autres acteurs que ceux des filières pêche et cultures marines mais qu’elles doivent être en lien (sous forme de convention) avec les professionnels ou les organisations professionnelles des filières « pêche et cultures marines » et conforter ces filières, avec une vision de développement territorial.
Quel est le périmètre concerné ?
Les projets devront être situés sur le périmètre du Galpa intégrant les 14 communes de Sète Agglopôle Méditerranée (SAM), les 20 communes de la Communauté d’Agglomération Hérault Méditerranée (CAHM) et les 2 communes de la communauté d’agglomération Béziers Méditerranée (Sérignan et Valras). Le porteur de projet peut être domicilié en dehors de ces communes si l’opération a un effet direct et significatif sur le territoire et ses filières pêche et cultures marines. Les subventions mobilisables et le calendrier Le taux d’aides publiques pourra atteindre :
80 % des dépenses éligibles si le projet présente un intérêt collectif, s’il est porté par un bénéficiaire collectif ou s’il présente des caractéristiques innovantes avec un accès public aux résultats de l’opération. Cela suppose un autofinancement minimal de 20 % du montant total du projet,
50 % des dépenses éligibles si le projet est porté par une entreprise privée (champ concurrentiel).
Les textes des 3 appels à projets sont disponibles sur le site dédié du DLAL :
Lien complet : https://www.dlalbassindethau.fr/de-nouveaux-appels-a-projets-pour-
le-galpa-en-2024/
Lien raccourci : https://vu.fr/BctQs
L’animatrice du programme se tient à la disposition des porteurs de projets ou candidats pour
apporter toutes les informations nécessaires avant toute candidature :
PARY).
Toute l’année, les animateurs de l'ADENA emmènent petits et grands à la découverte de la biodiversité et du territoire !
Cet été, de juillet à fin septembre, profitez de nombreuses animations aux thématiques variées et partez à l’aventure autour de la Réserve naturelle du Bagnas, à Agde.
La programmation complète sur : www.adena-bagnas.fr / bit.ly/436jW7K Infos et réservations : 04.67.01.60.23 Tarifs : 7€ (+ de 12 ans) / 3€ (de 3 à 12 ans) / Gratuit - 3 ans
Petite pêche à l'épuisette pour explorer la vie sous-marine de la lagune et de la mer, observations naturalistes de jour comme de nuit, promenade au coucher du soleil, petite randonnée sur un volcan, découverte de l’évolution de nos paysages,...
Votre été promet d'être rempli d'émotions et de découvertes ! Accompagnés des éducateurs à l'environnement, vous allez parcourir le territoire connecté à la Réserve naturelle nationale du Bagnas. Un écrin de nature situé entre Marseillan et Agde.
L’ADENA est une association de préservation et de sensibilisation à la nature, experte en zones humides littorales méditerranéennes. A la croisée du Bassin de Thau et de la Vallée de l’Hérault, sur la commune d’Agde, l’ADENA est gestionnaire de la Réserve naturelle nationale du Bagnas depuis 1983.
Photo SMBT
La lagune de Thau, classée Natura 2000, abrite, sur un tiers de sa surface l’un des plus vastes herbiers de Zostères d’Europe (presque 3 000 ha). Chaque année depuis 2016, le SMBT anime une campagne de sensibilisation sur toutes les plages du pourtour de la lagune.
Véritable nurserie à poissons et précieux abris pour des espèces emblématiques comme l’hippocampe, ces prairies marines participent à l’oxygénation de l’eau, filtrent les particules et limitent l’érosion. Saviez-vous que les herbiers sous-marins, parfois appelés « forêts bleues », sont plus efficaces que les arbres d’Amazonie face au changement climatique ?
Calendrier des animations 2024
Une vingtaine d’animations sont proposées en juillet et août sur les plages de Balaruc-les-Bains, Mèze, Bouzigues et Sète :
Des animations auront également lieu aux Glénans à Marseillan (dates prochainement communiquées), une école de navigation également très active pour la préservation de la lagune de Thau.
Le dispositif mis en place en 2023 ayant remporté un franc succès, la campagne herbiers embarque à nouveau cet été sur la navette maritime Sète-Mèze !
Plusieurs actions de sensibilisation sont prévues à bord :
L’animateur sera aisément identifiable grâce au tee-shirt aux couleurs de la campagne.
A noter que l’Office de tourisme proposent d’autres animations aquatiques durant tout l’été.
Fin juin, deux représentants du Comité National des Géoparc français ont visité le Géoparc Terres d’Hérault afin d’évaluer la solidité de son dossier de candidature pour l'obtention du label « Géoparc mondial UNESCO ». Et le verdict est tombé : les évaluateurs ont donné leur feu vert pour candidater officiellement cet automne !
Jeudi 27 et vendredi 28 juin, deux représentants du Comité National des Géoparc français (CNGF) ont visité le Géoparc Terres d’Hérault afin d’évaluer le niveau de maturité du projet et de son dossier de candidature au regard des critères du label « Géoparc mondial UNESCO ». Et le verdict est tombé : les évaluateurs ont donné leur feu vert pour candidater officiellement cet automne !
« Notre comité sera fier de transmettre votre candidature à l’UNESCO ».
C’est par cette phrase que Jean-Simon Pages, Président du Comité National des Géoparcs de France (CNGF) et Directeur du Géoparc mondial UNESCO de Haute-Provence, a clôturé deux jours de visites très intenses. Une excellente nouvelle pour la candidature du Géoparc terres d’Hérault qui sera le seul parmi les 3 candidats français à pouvoir concourir pour l’obtention de ce prestigieux label.
« La réussite de cette démarche est une victoire collective, qui repose autant sur la qualité de notre patrimoine géologique, que sur l’engagement de l’ensemble des partenaires mobilisés au côté de l’équipe du Géoparc » déclare Kléber Mesquida, Président du Département de l’Hérault.
Le Président Kléber Mesquida, accompagné des maires, conseillers départementaux, membres d’associations, membres du Conseil scientifique et de prospective, responsables d’offices de tourisme, soit près de 50 personnes du territoire héraultais, se sont mobilisés pour présenter quelques-unes des pépites du Géoparc.
Plusieurs sites ont été présentés parmi lesquels :
Engagé dans la démarche de labellisation UNESCO depuis 2022, le Département de l’Hérault prévoit de déposer sa candidature en novembre 2024.
C'est au travers des 112 communes héraultaises et un patrimoine géologique riche - sur un périmètre de 2046 km² - que le Géoparc Terres d'Hérault nous raconte 540 millions d'années d'histoire géologique de notre planète.
Une ambition collective portée par le Département qui prévoit de déployer de nombreuses actions pour à la fois éduquer et sensibiliser le public à la transmission des sciences de la Terre et des enjeux futurs, mais aussi développer le « géotourisme », un tourisme durable qui préserve et valorise le caractère géologique et géographique du territoire et prenant également en compte les éléments sociaux et écologiques de la région.
Plus d’informations : geoparc.herault.fr