Environnement

Avec le four Rock, Paprec Energies et Sète agglopôle méditerranée consacrent l’excellence industrielle à la Française

Avec le four Rock,  Paprec Energies et Sète agglopôle méditerranée consacrent l’excellence industrielle à la Française

La modernisation de l’usine de valorisation énergétique de Sète est le symbole de l’excellence industrielle à la française au service de l’économie circulaire. Le four « Rock » au cœur de cette transformation industrielle est breveté par une entreprise française, Paprec Energies, fabriqué en Normandie par une PME familiale, le groupe Lemarchand, et transporté par voie maritime et fluviale. Il a été installé dans une usine modernisée qui fournira une partie de l’énergie du territoire à partir des déchets locaux. 

Alors que dans le port de Sète se rassemblaient une centaine de voiliers de traditions pour l’Escale à Sète, dans le port industriel à proximité, c’est une autre vision qui s’est présentée fin mars. En effet, dans les docks, deux grues ont déchargé un immense four destiné à équiper l’usine de valorisation énergétique de Sète et donc à transformer les déchets du territoire en énergies vertes. Un four installé ensuite au cœur de l’usine de valorisation énergétique.

Photos (crédit Gilles Rolle)

 Ce four oscillant a été conçu et breveté par Tiru, une entreprise française centenaire, désormais intégrée à Paprec Energies. Cette technologie spécifique permet d’optimiser la valorisation énergétique de tous types de déchets. Le four a été fabriqué en Normandie, à Souleuvre-en-Bocage (14), par le Groupe Lemarchand. Cette PME créée en 1985 par Gilles Lemarchand est spécialisée en chaudronnerie industrielle et construction métallique. Cette entreprise est toujours gérée par le fondateur et ses deux enfants, Sophie et Bertrand.

 

« Ce sont des projets importants pour nous tant au niveau économique, qu’environnemental ou technique car c’est ce type de fabrication avec une technicité particulière qui nous permettent de transmettre nos savoir-faire à de jeunes chaudronniers et soudeurs » commente Sophie Lemarchand, Directrice Générale du Groupe Lemarchand.

 Paprec Energies a fait le choix de transporter ce four par la voie fluviale et maritime. Pesant 76 tonnes et mesurant huit mètres par trois, il a été chargé sur une barge à Chalon-sur-Saône et a emprunté le Rhône pour arriver dans le port de Sète par la mer, soit un trajet de 500 kilomètres.

 

« Ce four symbolise l’excellence industrielle à la française au service de l’écologie industrielle », se réjouit Sébastien Petithuguenin, Président de Paprec Energies. « Sa propriété intellectuelle est détenue par un fleuron français centenaire, sa fabrication est assurée en Normandie dans une PME régionale riche de savoir-faire techniques historiques. Et le four sera installé à Sète pour générer de l’électricité et de la chaleur à partir des déchets des locaux, participant ainsi à l’autonomie énergétique du territoire », développe-t-il. « Par ailleurs, nous avons la chance en France de bénéficier de voies navigables : c’était important pour nous de choisir cette option, qui participe à la décarbonation de l’économie ! ».

« Le projet de modernisation de notre usine de valorisation énergétique est exemplaire parce qu’il va permettre de traiter l’ensemble des déchets du territoire et de générer de l’électricité et de la vapeur utilisées localement, dans une boucle vertueuse. Ce projet permettra de favoriser notre souveraineté énergétique », souligne François Commeinhes, Pdt de sète agglopole méditerranée ;

 

À propos de Paprec

Le groupe a été fondé et est dirigé depuis sa création par la famille Petithuguenin. Leader français du recyclage, Paprec s’impose désormais comme acteur majeur de la production d’énergies vertes et du traitement des déchets. Il est passé en 30 ans de 45 à 16 000 collaborateurs et collaboratrices répartis sur plus de 350 sites dans dix pays. Le groupe gère 16 millions de tonnes de déchets et son chiffre d’affaires 2023 est de 3 milliards d’euros. Paprec Energies est sa division spécialisée dans la valorisation énergétique et la production de chaleur et électricité à partir de déchets non recyclables. C’est le seul acteur européen capable de concevoir, construire et gérer des usines de valorisation énergétique de toutes tailles.

 

A propos de Sète agglopôle méditerranée

2ème agglomération de l’Hérault après celle de Montpellier, Sète agglopole méditerranée regroupe 14 communes et 130 502 habitants.

Elle a pour objectif d’apporter aux habitants du territoire de nombreux services publics (collecte et tri, transport, médiathèques…), de réaliser des équipements ou de conduire des projets de développement.

 

À propos du groupe Lemarchand

Le groupe Lemarchand est spécialisé en chaudronnerie industrielle et construction métallique. Créé en 1985 par Gilles et Liliane Lemarchand, qui gère désormais l’entreprise avec leurs deux enfants Sophie et Bertrand et leur gendre, Ludovic. Cette entreprise familiale réalise un chiffre d’affaires de 23 millions d’euros et compte 98 salariés. Il fabrique et assemble des constructions XXL, dont le four oscillant ROCK qui sera installé sur le site de Sète Agglomération. En 2023, la famille Lemarchand a investi 1,4 million d’euros dans de nouvelles machines pour renouveler et moderniser son parc. Elle a également réalisé des investissements afin d’accroître sa surface de production. Le groupe se démarque par son savoir-faire et la qualité de ses installations.

 

Recosanté : une lettre d'information sur la qualité de l'air et les risques liés aux pollens

Vous êtes sensible à la pollution de l'air ? Vous êtes allergique aux pollens ? Vous pouvez vous inscrire à « Recosanté », une lettre d'information numérique. Chaque jour, vous recevez une recommandation pour vous aider à réduire les impacts des polluants atmosphériques et des pollens sur votre santé. Vous êtes informé quotidiennement de la qualité de l'air et du risque d'allergie aux pollens dans votre localité.

Qu'est-ce que Recosanté ?

Recosanté est un service public numérique mis en place par le ministère des Solidarités et de la Santé et le ministère de la Transition écologique, en partenariat avec la Direction interministérielle du numérique dans le cadre du programme beta.gouv.fr.

Ce service est destiné à évoluer de façon continue en fonction des retours des utilisateurs.

Les recommandations sont issues de sources fiables et officielles telles que le ministère des Solidarités et de la Santé, l'Ademe, l'Observatoire de la qualité de l'air intérieur, le Réseau National de Surveillance Aérobiologique, Santé respiratoire France, etc.

Comment s'inscrire ?

Pour recevoir chaque jour par courriel les indicateurs environnementaux (qualité de l'air, épisodes de pollution et risque pollinique) de votre localité et une recommandation pour vous aider à vous protéger des risques liés aux polluants atmosphériques et aux pollens, allez sur le site a title="Recosanté - recosante.beta.gouv.fr - Nouvelle fenêtre" " " " " ">"ecosanté , renseignez votre email et votre commune.

Vous pouvez également choisir de recevoir des informations destinées aux personnes vulnérables ou sensibles à la qualité de l'air et aux personnes allergiques aux pollens.

Les données collectées lors de l'inscription sont utilisées exclusivement pour envoyer les recommandations.

  A savoir : Le programme beta.gouv aide les administrations publiques à construire des services numériques utiles, simples, faciles à utiliser et qui répondent vraiment aux besoins des usagers. Le développement du service numérique est guidé par les retours de ses utilisateurs et non par les besoins de l'administration qui le porte.

Recosanté : une lettre d'information sur la qualité de l'air et les risques liés aux pollens

Vous êtes sensible à la pollution de l'air ? Vous êtes allergique aux pollens ? Vous pouvez vous inscrire à « Recosanté », une lettre d'information numérique. Chaque jour, vous recevez une recommandation pour vous aider à réduire les impacts des polluants atmosphériques et des pollens sur votre santé. Vous êtes informé quotidiennement de la qualité de l'air et du risque d'allergie aux pollens dans votre localité.

Qu'est-ce que Recosanté ?

Recosanté est un service public numérique mis en place par le ministère des Solidarités et de la Santé et le ministère de la Transition écologique, en partenariat avec la Direction interministérielle du numérique dans le cadre du programme beta.gouv.fr.

Ce service est destiné à évoluer de façon continue en fonction des retours des utilisateurs.

Les recommandations sont issues de sources fiables et officielles telles que le ministère des Solidarités et de la Santé, l'Ademe, l'Observatoire de la qualité de l'air intérieur, le Réseau National de Surveillance Aérobiologique, Santé respiratoire France, etc.

Comment s'inscrire ?

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Un nouveau dispositif pour adapter le bâti face aux inondations, plus que jamais d’actualité.

Début mars, le Syndicat mixte du bassin de Thau lançait l'opération THAU ALABRI à destination des propriétaires d'un logement ou d'une entreprise situé(e) en zone inondable. Particuliers, commerçants, artisans, chefs d'entreprise peuvent désormais bénéficier d'un accompagnement complet pour adapter leur bien face aux inondations. Une aide bienvenue au regard de l’épisode météorologique important des 25 et 26 mars.

Retour sur l’évènement du 25-26 mars Un cumul de pluie supérieur à 50 mm sur l’ensemble du territoire qui avoisine par endroits les 70 mm, une hausse temporaire exceptionnelle du niveau de la mer, des canaux et des étangs, et un très fort vent de Sud-Est, l’évènement météo qui a décalé l’ouverture d’Escale à Sète avait (presque) tout pour produire des inondations. Les communes du bassin de Thau sont restées mobilisées depuis lundi soir jusqu’à mardi dans l’après-midi, prêtes à intervenir si besoin. Des désordres mineurs ont été observés çà et là, mais la pluie et la mer n’ont pas provoqué d’inondations. Cependant, la période reste propice aux cellules orageuses qui remontent depuis la Méditerranée, de nouvelles pluies sont attendues dès ce samedi et il faudra rester vigilant.

Du constat au plan d’actions pour prévenir les inondations Le risque d’inondation est bien connu sur le territoire, les récentes études menées par le SMBT ont mis en lumière les risques importants auxquels sont exposés le territoire, ses habitants, et l'économie locale. Les résultats indiquent que près de 15 000 habitations et 2 000 entreprises seraient en première ligne face à un évènement centennal (qui a une chance sur cent de se produire chaque année). Bien que la majorité des bâtiments concernés soient exposés à un risque faible ou modéré, avec des projections d'inondation inférieures à 50 cm, plusieurs centaines pourraient se retrouver sous plus d'un mètre d'eau, soulignant la gravité des menaces en cas de crue majeure.

La typologie des dégâts analysés révèle que les dommages aux habitats constituent une part majeure des risques. Cette prédominance des dommages liés au secteur résidentiel a motivé les pouvoirs publics à prendre des mesures proactives pour adapter le bâti. Pour rappel, le bassin de Thau est soumis à trois types d’aléas : 

le débordement de cours d’eau,

le ruissellement urbain 

la submersion marine.

Le Programme d’Actions de Prévention des Inondations (PAPI) en cours se donne pour objectif de réduire la vulnérabilité du territoire à ces risques. Le PAPI permet au territoire de Thau de pouvoir être aidé financièrement par le Fonds de Prévention des Risques Naturels Majeurs. Au cœur de ce programme, les diagnostics de vulnérabilité des habitations particulières et des entreprises.

Ainsi, le SMBT porte le dispositif THAU ALABRI, un service public dédié à tous ceux confrontés au risque d'inondation sur notre territoire. Il a pour objectif d'accompagner les propriétaires dans la réduction des risques et des dommages liés aux inondations. Avec Thau Alabri, un diagnostic gratuit et personnalisé Le dispositif est en place depuis le 1er mars. Les demandeurs sont accompagnés à chaque étape du programme THAU ALABRI. La première étape consiste à réaliser un diagnostic individuel, gratuit et confidentiel pour identifier les équipements susceptibles d’être endommagés par la montée du niveau d’eau causé par les inondations. Le diagnostic est entièrement pris en charge par l’Etat (50 %), la Région Occitanie (20 %), le Département de l’Hérault (10 %) et le SMBT (20 %).

À l'issue de ce rendez-vous, un rapport détaillé est adressé au demandeur avec les solutions possibles pour adapter le bien étudié.

Certaines mesures, parfois simples, permettent de limiter considérablement les dégâts causés par une inondation : batardeaux en travers des ouvertures, clapet anti-retour sur l'évacuation des eaux usées, mise hors d’eau des équipements électriques, etc. Ce service public porté par le SMBT permettra d’accompagner les administrés en zone inondables (particuliers ou entreprises) avec l’aide d’un professionnel qui leur fournira l’ensemble des éléments techniques et des conseils pour améliorer la résilience de leur bien mobilier et immobilier.

Et des solutions financées jusqu'à 80 %... Avec ce dispositif, il s'agit de protéger les personnes, limiter les dommages sur les biens et enfin assurer le retour à la normale le plus rapidement possible en cas d'inondation.

C’est pourquoi les solutions préconisées dans le diagnostic THAU ALABRI peuvent être subventionnés. Pour les particuliers, les aides peuvent aller jusqu'à 80 % du montant des travaux engagés. Pour les commerçants, artisans, chefs d'entreprises de moins de 20 salariés, un subventionnement est possible à hauteur de 40 %. La prise en charge étant dans les deux cas assurée par l’État (sans condition de revenus). Pour faciliter les démarches, le bureau d'études OSGAPI mandaté par le SMBT accompagne les demandeurs de la réalisation des travaux aux demandes de financement.

COMMENT PROTÉGER LES ABEILLES ?

Le saviez-vous ? 80% des fruits et légumes que nous consommons dépendent directement des abeilles et autres pollinisateurs
Pourtant elles disparaissent massivement.. Pour les protéger, découvrez 6 petits gestes du quotidien à mettre en place chez vous : https://bit.ly/3tDKj3k

Eoliennes flottantes en mer méditerranée et leur raccordement

Eoliennes flottantes en mer méditerranée et leur raccordement
L'État et Rte France (réseau de transport d’électricité) organisent une réunion publique pour dresser le bilan des évolutions et l’état d’avancement du projet, répondre aux questions des habitants et recueillir leurs propositions
Mercredi 27 mars 2024 - 18h à Agde

Aménagement : Un sentier des douaniers pour la lagune de Thau

Lauréat de l’appel à projets « France vue sur mer » lancé par l’Etat, le Syndicat mixte du bassin de Thau va lancer une étude pour conforter ou restaurer un cheminement piétonnier sur les 79 kilomètres du pourtour de la lagune. Respectueux de l’environnement, de la biodiversité et des usages, le sentier, jalonné de panneaux informatifs, mettra en lumière les fonctions écologiques, économiques, sociales, culturelles et patrimoniales de la lagune.

Flâner sur les rives de la lagune de Thau, admirer l’étrange damier des tables conchylicoles, le ballet chantant des oiseaux ou la rondeur généreuse du mont Saint Clair est un plaisir immense mais intermittent. En effet, de nombreux tronçons de ce littoral, sinueux et foisonnant de vie, ne sont pas accessibles. Le Syndicat mixte du bassin de Thau entend bien remédier à cette discontinuité. Son objectif est d’instaurer ou conforter un cheminement piétonnier sur tout le pourtour de la lagune, de Sète à Marseillan, en passant par Bouzigues, Balaruc-les-Bains, Balaruc-le-Vieux et Loupian. Une ambition saluée par l'Etat qui a retenu le 13 avril dernier ce projet parmi les six premiers lauréats de l'Appel à projets « France vue sur mer », destiné à étendre le sentier du littoral sur toutes les façades françaises. C’est, à ce jour, le seul programme de ce type validé en Méditerranée.

Assuré d'obtenir des aides de France relance, le SMBT va piloter une étude pour identifier les chemins existants, ceux à réaménager et les secteurs à éviter en raison de contraintes environnementales ou économiques

Un projet unique sur la façade méditerranéenne

L'objectif à terme est d'obtenir une continuité sur les 79 kilomètres de rives lagunaires et de mailler ce parcours avec les voies douces existantes. Résolument respectueux de l'environnement, de la biodiversité et des usages, le sentier, jalonné de panneaux informatifs, sera élaboré en concertation avec de nombreux partenaires*. Les fonctions écologiques, économiques, sociales, culturelles et patrimoniales de la lagune de Thau y seront mises en lumière. Offrant une vue imprenable sur les mas et tables conchylicoles, le parcours éclairera les activités, les savoir-faire et les produits de la lagune. Le défi est de trouver le juste équilibre entre valorisation et préservation, afin de générer une plus-value écotouristique, profitable aux habitants comme aux visiteurs du territoire.

Subventionnée à hauteur de 80 %, l'étude de faisabilité, pilotée par le SMBT, devrait être lancée cette année.

*Etat, Région, Département, intercommunalités, communes, Conservatoire du littoral, professionnels de la lagune et associations seront associés à l'étude réalisée par le SMBT.


Des étudiants plongés au cœur de la création de sentiers sous-marins…

> Le 23 janvier 2024, le Syndicat mixte du bassin de Thau accueillait la promotion de Master 2 "AquaDura" de la faculté des sciences de Montpellier pour présenter les résultats de leur travail autour de la création de sentiers sous-marins sur Thau.

 

L’objectif : repérer sur la lagune les sites les plus adaptés à l’accueil d’un sentier sous-marin.

 

Les auditeurs de cette restitution étaient nombreux, attestant de l’intérêt de ce type d’aménagement pour le territoire.

 

Avec cette action et dans son rôle de tuteur du projet, le SMBT permet à ces étudiants de travailler en mode immersif sur un projet exploratoire, attractif et d’intérêt général mis à disposition des collectivités ayant accepté de les accompagner.

Le GALPA « Thau et son littoral » vient de lancer 3 appels à projet pour dynamiser la filière en 2024.

Dès 2023, 2 appels à projet avaient été publiés par le Galpa(1) « Thau et son littoral », sous l’égide du Syndicat mixte du bassin de Thau, structure animatrice du programme. L’objectif : accompagner les professionnels dans la recherche de solutions pour réduire ou valoriser les déchets et coproduits issus des filières pêche et cultures marines, augmenter la valeur ajoutée des produits de la pêche et de l’aquaculture, ou développer de nouveaux produits. Suite au Comité de sélection et de pilotage (CSP) qui a eu lieu fin 2023 et au groupe de travail qui s’est tenu en janvier dernier, une nouvelle thématique est proposée autour de la sensibilisation, la formation et la communication auprès du grand public. Ces appels à projets sont ouverts jusqu'au 1er aout 2024.

Le programme DLAL (Développement local par les acteurs locaux) du Fonds européen pour les affaires maritimes, la pêche et l’aquaculture (FEAMPA) est un outil d’accompagnement des filières pêche et des cultures marines. Le Syndicat mixte du bassin de Thau (SMBT) porte cet outil, qui s’appuie sur une stratégie, des partenaires techniques et financiers et une gouvernance organisée en GALPA ou Groupe d’action local pêche et aquaculture. Le programme est largement subventionné par l’Europe et la Région Occitanie, principaux contributeurs.

Depuis 2022, la nouvelle stratégie DLAL s’est étendue aux problématiques environnementales pour faire face aux changements climatiques. Elle s’est ouverte à d’autres partenaires de l’économie bleue, dont le tourisme, en s’attachant à ce que les projets aient un effet positif direct sur les filières pêche et cultures marines. A noter enfin que le périmètre d’intervention s’est agrandi : ce sont désormais 36 communes de Sète agglopôle Méditerranée, Hérault Méditerranée et Béziers Méditerranée qui sont associées au programme sur la période 2022-2027.

La stratégie DLAL s’articule autour de 3 défis :

Défi n°1 : Faire face au réchauffement climatique et préserver la biodiversité 

Défi n°2 : Conforter le poids socio-économique des filières pêche et cultures marines 

Défi n°3 : Créer du lien entre la pêche, les cultures marines et les activités connexes de l’économie bleue.

Pour en savoir plus sur le DLAL et la stratégie du territoire:https://www.dlalbassindethau.fr/a-propos/

Trois appels à projet thématiques pour porter les 3 défis Chacun des défis de la stratégie DLAL va faire l’objet d’un appel à projet spécifique en 2024. L’ambition est de faire émerger les projets de développement et/ou d’innovation émanant du territoire de Thau pour lesquels le dispositif DLAL-FEAMPA pourrait être un facteur d’accélération. Les candidatures seront étudiées puis sélectionnées par le Comité de sélection et de pilotage (CSP). Les lauréats pourront ainsi bénéficier d’importants financements européens et co- financements nationaux. Les thématiques des 3 appels à projet de 2024 sont les suivantes :


Quels sont les bénéficiaires de ces appels à projet ? Ces AAP s’adressent prioritairement aux filières pêche et cultures marines, ainsi qu’aux activités connexes qui souhaitent mettre en œuvre un projet de développement en cohérence avec la stratégie du GALPA « Thau et son littoral » :

Organisations professionnelles de la pêche et de la conchyliculture, 

Collectivités territoriales, établissements publics et leurs groupements, 

Associations en lien avec des professionnels ou des organisations professionnelles, 

Centres techniques, scientifiques et de formation, 

Entreprises de production « pêche » et « cultures marines » en groupement, 

Entreprises de l’aval des filières,

Entreprises de valorisation des déchets et coproduits

A noter que certaines actions peuvent être portées par d’autres acteurs que ceux des filières pêche et cultures marines mais qu’elles doivent être en lien (sous forme de convention) avec les professionnels ou les organisations professionnelles des filières « pêche et cultures marines » et conforter ces filières, avec une vision de développement territorial.

Quel est le périmètre concerné ?

Les projets devront être situés sur le périmètre du Galpa intégrant les 14 communes de Sète Agglopôle Méditerranée (SAM), les 20 communes de la Communauté d’Agglomération Hérault Méditerranée (CAHM) et les 2 communes de la communauté d’agglomération Béziers Méditerranée (Sérignan et Valras). Le porteur de projet peut être domicilié en dehors de ces communes si l’opération a un effet direct et significatif sur le territoire et ses filières pêche et cultures marines. Les subventions mobilisables et le calendrier Le taux d’aides publiques pourra atteindre :

80 % des dépenses éligibles si le projet présente un intérêt collectif, s’il est porté par un bénéficiaire collectif ou s’il présente des caractéristiques innovantes avec un accès public aux résultats de l’opération. Cela suppose un autofinancement minimal de 20 % du montant total du projet,

50 % des dépenses éligibles si le projet est porté par une entreprise privée (champ concurrentiel).

Les textes des 3 appels à projets sont disponibles sur le site dédié du DLAL :
 Lien complet : https://www.dlalbassindethau.fr/de-nouveaux-appels-a-projets-pour-
le-galpa-en-2024/
 Lien raccourci : https://vu.fr/BctQs
L’animatrice du programme se tient à la disposition des porteurs de projets ou candidats pour
apporter toutes les informations nécessaires avant toute candidature : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. (Béatrice
PARY).

Un programme expérimental à l’étude pour maitriser les risques d’inversac


> L’année 2023 est celle de tous les records pluviométriques (seulement 210 mm de cumul annuel sur Sète) et piézométriques (des niveaux d’eau dans les nappes souterraines les plus bas depuis 1959). Dans ces conditions, l’arrivée d’un nouvel inversac sur la source de la Vise était probable et prévisible.

 

Un programme expérimental est à l’étude suite au dernier phénomène survenu le 18 octobre 2023 lors d’une tempête et d’une montée du niveau d’eau dans la lagune. Grâce à la mobilisation de nombreux partenaires, l’expérimentation devrait être engagée cette année afin de tester des solutions pour limiter et maîtriser les risques d’inversac.

Le port de Sète effectue ses premiers tests de branchement électrique à quai avec les ferries de Corsica Linea

Conformément à ses engagements auprès de la Région Occitanie et de sa Présidente Carole DELGA, le port de Sète a franchi une étape cruciale dans son engagement en faveur de la durabilité environnementale, avec la livraison en décembre 2023 des travaux d'électrification de ses quais. Cette initiative ambitieuse vise à réduire l'empreinte carbone du port tout en améliorant l'efficacité énergétique de ses opérations maritimes. Une longueur d’avance donc pour le port de Sète, qui devance l’échéance imposée par le règlement européen ‘AFIR’ (Aide à la Fin de l'Intégration Régionale), indiquant qu’à partir du 1er janvier 2030, les navires à quai dans un port couvert par AFIR auront l’obligation de se brancher à l’alimentation électrique à quai. En adoptant des solutions électriques avant l'application du règlement AFIR, le port de Sète qui a toujours porté une attention particulière à l’interface ville/port, anticipe les évolutions réglementaires et contribue ainsi à la préservation de l'écosystème local.

« Une nouvelle fois, le Port de Sète, et avec lui toute l’Occitanie, s’illustre sur le front de la transition énergétique. Et avec un temps d’avance sur la réglementation ! Je tiens à féliciter son président Philippe Malagola et l’ensemble des équipes techniques mobilisées à nos côtés pour relever le défi de la transition énergétique. Ce premier test concluant marque un nouveau temps fort dans le déploiement de notre stratégie « Green Port ».

"Une démarche ambitieuse, à laquelle nous avons souhaité associer l’ensemble de la communauté portuaire, collectivités, entreprises et usagers, pour faire de Sète-Frontignan un port exemplaire en matière d’empreinte carbone et d’efficacité énergétique. Concilier transition verte et économie bleue, c’est le cap fixé par la Région pour le développement de ses infrastructures portuaires, à Sète comme à Port-La Nouvelle ou au Grau du Roi ", a notamment souligné la présidente de Région, Carole Delga.

Cette nouvelle opération en faveur du développement durable du port découle de son projet stratégique 2021-2025, qui place l’axe de développement Smart & Green Port comme axe prioritaire. Cet axe ambitieux vise à intégrer des technologies innovantes et des pratiques respectueuses de l'environnement pour optimiser les opérations portuaires (aménagement de panneaux photovoltaïques, parc de véhicules électriques, démarche 0 plastique, système innovant de traitement des eaux usées …) ‘’Je félicite l’ensemble des équipes du port, qui ont réussi la prouesse de tenir notre feuille de route sur ce projet. Ce premier test de branchement électrique à quai marque un tournant majeur dans notre engagement envers une transition énergétique durable pour le port de Sète.’’ Félicite Philippe Malagola, Président du Port de Sète – Frontignan.

Le Port de Sète teste ses connexions électriques à quais avec les ferries de Corsica Linea

Ce vendredi 22 mars a eu lieu le premier test en conditions réelles de raccordement électrique à quai, avec le ferry Jean Nicoli de la compagnie Corsica Linea sur le Môle Masselin, en provenance d’Alger et à destination de Tunis. Cette phase de tests, devant confirmer le branchement à quai de toutes les escales de la compagnie à Sète pour la période estivale (de juin à septembre soit 30 escales). Devrait suivre au cours du second semestre 2024, le branchement à quai de certaines escales DFDS en connexions régulières en provenance de la Turquie et en 2025 suivra la connexion des ferries de l’armateur GNV.

Au préalable de cette opération, le personnel électricien du Port de Sète – Sud de France a été formé au suivi des opérations de branchement à quai. Ce premier test arrive après plusieurs années d’études et de travaux, le projet d’électrification s’est composé de 3 grandes phases d’équipement :

- Lancement du projet en 2019, avec l’équipement du bassin Orsetti pour l’accueil de la Grande Plaisance,

- En décembre 2023, le port s’est équipé de 4 nouvelles connexions sur 3 quais, afin d’alimenter les navires en lignes régulières comme les ferries et car-ferries,

- Enfin en 2027, la dernière phase permettra d’équiper en branchement électrique les quais recevant les navires de croisière.

Après plusieurs années de travail, les navires rouliers, car carriers et ferries pourront désormais être alimentés avec l’électricité distribuée par le réseau national et ainsi améliorer la qualité de l’air et réduire le bruit des navires à quais. L’infrastructure offre une grande flexibilité avec 4 points de connexion sur 3 quais différents (2 postes à Masselin, 1 au Quai H et 1 au Quai G) en 6,6KV ou 11KV et en 50hz ou en 60hz alimentés grâce à 3 potences télescopiques de 10 m à 12 m de haut et d’une potence sur chariot mobile.

La puissance totale installée est de 6,3MW répartie en 1 unité de 2,6MW et 2 unités de 1,8MW. Il s’agit d’un investissement de 7M€, dont 5,6 M€ de financement FEDER REACT EU, plan de relance européen, géré par la Région Occitanie.

À propos du Port de Sète-Frontignan :

Propriété de la Région Occitanie Pyrénées- Méditerranée depuis 2007, le port est exploité par une régie déléguée : l’établissement Port de Sète - Sud de France pour la gestion de ses trois activités de commerce, pêche et plaisance. Grâce à sa singularité géographique le port de Sète bénéficie d’une position stratégique à l’échelle méditerranéenne, européenne et mondiale. Son expérience, ses capacités d’adaptation et ses dessertes multimodales (routières, ferroviaires et fluviales) permettent au port de disposer des capacités de traiter tous les types de trafics. L’établissement Port Sud de France joue le rôle d’interface au sein d’un écosystème portuaire.

Sa responsabilité est d’inciter les usagers, clients (plaisanciers, pêcheurs, opérateurs portuaires) et fournisseurs à agir et investir selon les principes de la transition écologique. Engagé dans le développement durable et inscrit comme axe prioritaire dans son projet stratégique 2021-2025, le Port de Sète-Frontignan a été récompensé pour ses nombreuses initiatives en faveur de la décarbonation de ses activités portuaires, notamment par le premier prix de la Transition Énergétique Maritime (TEM) en 2020, décerné par l’Académie de Marin

GuardIAn – L’IA qui prévoit les tempêtes

Vendredi 29 mars, le projet GuardIAn, porté par le SMBT et le centre Rivages Pro Tech de SUEZ, en partenariat avec la ville de Frontignan la Peyrade, sera inauguré au poste de secours de La Bergerie à Frontignan Plage à partir de 11h15. 

Un outil pour mieux prévenir les risques

Dédié à l’observation et à la surveillance du littoral, le dispositif GardIAn, qui combine captation vidéo des vagues et traitement mathématique d’images, a pour objectif de mieux prévenir l’impact des tempêtes sur le littoral.

Déployé par le Syndicat mixte du bassin de Thau avec le concours du centre Rivages Pro Tech de Suez et la ville de Frontignan la Peyrade, GardIAn embarque une intelligence artificielle qui va lui permettre un apprentissage des vagues et du sous-sol marin.

Concrètement, le projet consiste en l’installation d’un mat muni d’une caméra qui enregistre les mouvements de vagues et de fonds sableux pendant 2 ans (2 hivers), durée pendant laquelle le système (l’IA) apprend. Il sera alors en capacité de mieux prévenir les épisodes de tempête.

Au-delà de la collecte de données permettant d’affiner la prévision des tempêtes et donc la réduction des dégâts associés, le dispositif recèle une vocation pédagogique grâce à l’implantation de panneaux de sensibilisation sur le site, où pourront également être conduites des animations ponctuelles pour faire connaître le projet.

Les habitants au cœur du projet

C’est à l’occasion de la réunion plénière du Comité habitants La Plage, le 22 juin 2023, que le projet GardIAn : l’IA au service du littoral avait été présenté à la population.

Cet outil territorial, pensé avec et pour les habitants, s’inscrit dans une réflexion globale sur la perception des risques côtiers et sur les stratégies de protection territoriales et politiques publiques à venir.

Après une première expérimentation lancée à Marseillan il y plus de deux ans, une seconde implantation a été effectuée à Frontignan plage, avec la volonté d’impliquer davantage les habitants dans le suivi de l’évolution du littoral.

Un lieu d’implantation adapté

Début juillet 2023, une visite sur site en présence de Loïc Linares, vice-président de Sète Agglopôle Méditerranée (SAM), conseiller municipal délégué à l’aménagement durable et à la transition démocratique, Jean-Louis Bonneric, conseiller municipal délégué à la ville citoyenne et Jean-Louis Molto, adjoint délégué aux espaces portuaires et balnéaires, avait permis d’identifier le poste de secours de la Bergerie comme le meilleur lieu d’implantation pour ce projet.

Installé depuis mi-février, le dispositif GuardIAn veille désormais sur le littoral frontignanais et sera officiellement inauguré vendredi 29 mars.

Un focus technique commencera dès 11h15 et sera suivi d’une prise de parole de Loïc Linares.

Les filets de protection des gravelots de retour sur la plage

Les gravelots à collier interrompu sont de retour sur la plage de Sète pour nicher. Oiseaux migrateurs qui nichent au sol, et plus particulièrement dans le sable, quelques couples de gravelots sont déjà en plein repérage de leur futur nid dans la zone sauvage et protégée Natura 2000 de la plage sétoise (plage Jalabert) qu’ils occuperont jusqu’en août.

C’est donc tout naturellement que les équipes du service des plages de la Ville et le Syndicat Mixte du Bassin de Thau (SMBT) se sont, une nouvelle fois cette année, attelés à la tâche de protéger les deux zones de nidification si fragile de ces oiseaux. Et c’est tout aussi naturellement qu’ils ont travaillé une fois de plus avec une dizaine d’étudiants en BTS pêche gestion de l’environnement marin du lycée de la Mer. L’an dernier, ces mêmes étudiants avaient fabriqué et installé les filets de protection sur la plage.

La mission du jour était donc de restaurer sur site les filets endommagés par les intempéries. “A part des nœuds dans les mailles dû surtout au vent, nous n’avons eu à déplorer aucun vandalisme”, se réjouit Alain Birba, agent du service des plages. Il faut dire que la zone est bien surveillée toute l’année, et encore davantage en saison de reproduction. De nombreux panneaux explicatifs à l’entrée de la plage et sur les filets préviennent aussi les promeneurs des nidifications.

C’est qu’ils sont difficiles à repérer les œufs de ces tout petits migrateurs. Pas plus gros qu’un caillou, de couleur crème et tachetés, on peut très vite marcher dessus sans le faire exprès.

Mais les jeunes du lycée de la Mer sont bien informés. Entre des interventions de la LPO intégrées dans leur cursus et les explications de Camille Pfleger, chargée biodiversité au SMBT, les lycéens sont qualifiés pour être à leur tour ambassadeurs des enjeux essentiels des milieux naturels. Rajouter à cela ce qu’ils ont appris de cette matinée sur le travail de tri et nettoyage des agents des plages, leur connaissance de la laisse marine et du circuit des pollutions mer/terre, nulle doute que ces futurs marins sauront faire attention à leurs environnements…