Beaux Arts
Le Centenaire de François Sergio, une célébration en plusieurs actes, digne d'un illustre créateur, ce 15 août, à Sète et à Poussan
Ce 15 août 2024, Madeleine Sergio-Molinier et l'association des Amis des Sergio-Molinier, avaient organisé dans l'après-midi puis en soirée, plusieurs évévenements successifs à l'occasion du centenaire de François Sergio.
François Sergio "J'ai la tête dans les étoiles et les pieds dans la mer".
Dans le parc d’Issanka où ils se sentaient si bien, Madeleine Sergio, artiste peintre, et François Sergio, sculpteur, avaient trouvé des sources d'inspiration qui alimentaient leur créativité. Pour que les amateurs et les passionnés d'art puissent découvrir leur travail, ils ouvraient régulièrement leurs ateliers .
Pendant plusieurs années, ils ont participé aux journées "Portes ouvertes" organisées par le Service culturel de la mairie de Sète en accueillant chaque fois près de 200 personnes durant le week-end. Parallèlement François créait des œuvres monumentales tout en travaillant le minuscule, en exposant aussi surtout en Europe.
Pour François ces échanges étaient nécessaires. Ils lui permettaient d'évoluer au niveau plastique : "Je travaille toujours avec des éléments de grande taille et parallèlement avec des structures assez réduites. Il y a des œuvres récentes à découvrir et tous les avis me font progresser."
Car le couple Sergio, c'était 1 plus 1, c'est à dire 2 artistes qui avaient des cheminements différents, mais heureusement quelquefois parallèles.
Chaque année était une renaissance et chacune des rencontres un bonheur. Malgré les années qui passaient, Madeleine et François étaient toujours aussi motivés et leur envie de créer était permanente.
"François explorait durant ses dernières années le bois après avoir travaillé de nombreuses matières.
"J'y associe le bambou en l'intégrant harmonieusement. Ce sont des matières pas très voisines qui permettent d'illustrer les illusions dans la société. Pour moi toutes les matières sont susceptibles d'être sculptées. Ce n'est pas la valeur de cette dernière qui fait la valeur de l'objet mais ce que l'on en fait. Une fois le squelette en place c'est le travail de création qui changera la nature du matériau pour adresser un message , pour communiquer avec l'époque. " Précisait François qui ne s'arrêtait jamais de penser, qui vivait pour et avec ses œuvres qu'il souhaitait partager aussi avec ceux qui les appréciaient.
S'il aimait côtoyer d'autres sculpteurs dans des symposiums ou des expositions, s'il savait que la sculpture n'était pas un art "facile", il recherchait toujours l'harmonisation, que son cheminement soit simple ou complexe.
Après nous avoir laissé de nombreuses œuvres et un monde fait d'imaginaire, ce créateur, cet artiste explorateur, s'est éteint le 7 mars 2017 en fin d'après-midi, à l'heure à laquelle l'on peut baisser de rythme pour contempler ce que la journée nous à donné l'occasion de créer.
Sur la plage de la Corniche avec le monument dédié à Brassens, sur l'esplanade Aristide Briand avec sa fontaine, à Issanka et à bien d'autres endroits, l'on ne peut l'oublier, car François qui a traversé différentes périodes qui ont laissé des structures et des œuvres, des empreintes et des traces de son long cheminement au travers de la matière, a exploré de nombreux univers.
"J'ai la tête dans le ciel et les pieds dans la mer, ce qui me permet de survivre", nous précisait-il.
Il ne faut pas oublier que François a vu ses œuvres de nombreuses fois primées. Elles font partie de collections privées et publiques dans le monde entier. C'est un sculpteur d'espace et d'environnement à caractère monumental qui nous a quitté... L'Art est en deuil mais peut être fier de François qui a su insuffler sa passion et son énergie à bon nombre de créateurs en leur laissant de très beaux témoignages.
A Sète, ce 15 août 2024, un hommage avait lieu au cimetière marin de Sète, suivi en fin d'après-midi par une bénédiction à la chapelle de la Salette, sur le Mont Saint clair
Après ces instants de recueillement durant lesquels toutes les pensées convergeaient vers François Sergio, rendez-vous était donné au amis et proches de François et de Madeleine, au Foyer des Campagnes de Poussan pour une soirée culturelle et conviviale.
Dans un premier temps un vin d'honneur permettait aux amis des Sergio ou de l'association, de se retrouver autour d'un moment de convivialité avant de se réunir autour de Madeleine et des membres de l'association qui expliquaient que les oeuvres de François et de Madeleine devaient faire partie d'un patrimoine artistique à la disposition du public désirant en profiter, plutôt que de s'endormir dans la villa d'Issanka.
Plusieurs pistes étaient présentées sachant que l'objectif principal pour Madeleine et l'association est que ce lieu s'ouvre à un public désirant apprécier les oeuvres de François Sergio, associées à celles de Madeleine.
Un projet va peut-être se concrétiser en septembre 2024 : en effet la villa d'Issanka pourrait être labellisée « Maison des Illustres ».
Le label « Maisons des Illustres » a été créé le 13 septembre 2011. A travers cette distinction, le ministère de la Culture souhaite valoriser les lieux dont la vocation est de conserver et transmettre la mémoire des femmes et des hommes qui se sont illustrés dans l’histoire politique, scientifique, sociale et culturelle de la France. Présentes dans toutes les régions métropolitaines comme en Outre-Mer, ces Maisons dessinent une véritable cartographie, à la fois insolite et proche, des lieux où s’est façonnée l’histoire de notre pays.
Ces lieux montrent combien le patrimoine est un territoire vivant, combien il se nourrit de la personnalité et de la sensibilité de ceux qui y ont laissé leur trace et l’ont habité. Les « Maisons des Illustres » regroupent des lieux de mémoire permettant de mieux relier l’histoire locale et l’histoire nationale, l’intime et le collectif. Pour François, il s'agit de la mémoire culturelle et artistique. L’attribution de ce label représente une reconnaissance officielle de l’intérêt patrimonial de la Maison. Le label est également un dispositif de valorisation, qui s’accompagne d’avantages divers.
Et pour ne pas oublier François il était temps de visionner "De la mer aux étoiles" un film réalisé par Lucie Cros, et sponsorisé par l'association Labas (Les amis des Beaux-Arts de Sète)...
Après des échanges enrichissants à partir du film projeté, place à un moment festif de convivialité, en musique... Le partage pouvait se poursuivre toujours autour de l'univers artistique de François, un créateur infatigable, qui nous le savons, a toujours, même à cent ans, la tête dans les étoiles et qui y restera pour que toutes ses oeuvres scintillent et nous émeuvent.
Pour en savoir plus sur François :
Au Musée International des Arts Modestes - Sète
Du 27 juin 2024 au 9 mars 2025
Avec : Giovanni Bragolin, André Brasilier, Bernard Buffet, RS Clemente,
Lynette Cook, Leonor Fini, The Highwaymen, Margaret Keane, Thomas Kinkade, Robin Koni, Félix Labisse, JH Lynch, Charles Mc Phee, Louis Shabner,
Stephen Pearson, Vera Pegrum, Bob Ross, Michel Thomas, Louis Toffoli,
Vladimir Tretchikoff.
Pierre Ardouvin, Josse Bailly, Hsia-Fei Chang, Nina Childress, Mathis Collins,
Pablo Cots, Somaya Critchlow, John Currin , Gabriele Di Matteo, Bert Duponstoq, Cyril Duret, Richard Fauguet, Gérard Gasiorowski, Jef Geys, Piro Kao,
Philippe Katerine, Pierre & Gilles, Ernest T, Ida Tursic et Wilfried Mille, Julia Wachtel, Janet Werner, Stéphane Zaech.
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Télécharger ici les visuels |
Télécharger ici le dossier |
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Informations pratiques
Musée International des Arts Modestes
23 quai Maréchal de Lattre de Tassigny - 34200 Sète - France
Accueil : +33 (0)4 99 04 76 44
www.miam.org.
Heures d'ouvertures :
Ouvert tous les jours de 10h à 18h00, sauf le lundi
Du 2 novembre au 31 mars : ouvert tous les jours sauf le lundi de 9h30 à 12h00 et de 14h à 18h00
Fermetures annuelles: 1er novembre, 25 décembre, 1er janvier et 1er mai
Tarifs : Adultes : 5,60 € - Etudiants, 10-18 ans : 2,60 €
Groupes de plus de 10 personnes : 3,60 €
Moins de 10 ans, demandeurs d'emploi, groupes scolaires sétois, premier dimanche du mois : gratuit
LA PETITE ÉPICERIE (service pédagogique du MIAM) propose des ateliers de pratiques artistiques destinés à tous. Rens. inscriptions, tarifs : 04 99 04 76 46 ou
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Cliquez ici pour en savoir plus sur le MIAM |
VOS VACANCES D'ETE AU MUSÉE PAUL VALERY
Florence Sanchez, Maire de Poussan, Michel Bernabeu, Adjoint à la Culture, Gaëlle Guénal, Déléguée à la Culture et le Conseil Municipal de Poussan, vous proposent l’exposition d’Anne Guillon, au Foyer des Campagnes de Poussan.
Au fil des portraits, son travail délicat et sensible explore l’intime, la fragilité des choses, le temps qui passe, aux frontières du rêve éveillé. L’artiste recevra, comme de coutume à Poussan, les élèves des écoles de la ville pour leur faire partager son univers créatif.
Visite de l’exposition du 14 au 30 juin 2024
Samedi et dimanche de 11h à 18h
Du mardi au vendredi, pour les groupes et les scolaires
sur rendez-vous au service culturel : 04 67 78 99 56 et
La ville de Poussan invite Anne Guillon à investir le foyer des campagnes de son univers onirique, sensuel et mystérieux.
Au fil des portraits, son travail délicat et sensible explore l’intime, la fragilité des choses, le temps qui passe, aux frontières du rêve éveillé. C’est dans la vieille ville de Pézenas que se cache l’atelier d’Anne Guillon, dont les toiles ajoutent à l’ambiance de la cité chargée d’histoire leur poésie hors du temps. La facture est contemporaine, il se dégage de ses contours une ambiance à la limite d’un conte oriental: l’effet des couleurs, la présence moirée des matières, l’atmosphère d’un jardin protégé confèrent à ses œuvres une douceur globale.
Les motifs décoratifs associés aux collages ont une présence sur l’ensemble du tableau et se jouent de la limite entre les personnages et leur environnement. Le cheminement d’une œuvre est progressif, fait de reprises multiples, accueillant l’intuition et l’aléatoire. Il fait appel aux encres, acryliques, pastels, fusains, à l’huile, aux collages, aux impressions; chargé de couleurs, de traces, d’empreintes, il crée une âme entre les techniques qui se superposent en couches légères et raffinées. Écriture personnelle, la peinture est ce langage que l’artiste s’invente au fil des jours.
Vidéo du vernissage : https://youtu.be/k6utccJgChc?t=4
Anne GUILLON nous précise : « Née dans le Gers le 10 Septembre 1964, je vis et travaille actuellement dans le Sud de la France, à Pézenas. De retour en France après de nombreuses années passées à l’étranger, j’entreprends des études supérieures en économie et finances et c’est avec un DEA en Banque et Finances que je repars travailler à la Réunion puis à Madagascar. Nouveau retour en 1997, et cette fois je choisis le chemin de la création et décide de me consacrer à la peinture. »
« Autodidacte, mon travail est imprégné des voyages et de la somme de tous ces lieux habités depuis mon enfance. Je me dirige d’abord vers un travail abstrait, la toile va devenir une Terre d’asile pour tout une profusion d’éléments, un monde à faire naître. Au fil du temps, j’invente mon propre langage en peinture. La fragilité des êtres et des choses, le rêve et la douceur qu’il nous manque parfois, l’évocation des choses cachées en nous, l’esprit des sentiments ressentis, de ce langage pictural qui fait parler la matière va émerger une certaine figuration avec des personnages mêlés d’abstraction et de couleurs d’ailleurs. »
« Mon « imaginaire vécu « est venu progressivement et naturellement à la rencontre de la vie ordinaire. Il n’y a plus de frontière entre le rêve et le réel, le senti et le vécu, le visible et l’invisible. Peindre pour réinventer ma façon d’être au monde et décider enfin de la couleur du ciel. »
Florence Sanchez, Maire de Poussan se félicitait lors du vernissage de l’exposition que la ville de Poussan ait pu accueillir cette exposition des œuvres d’Anne Guillon, car elle est l’aboutissement d’un travail minutieux et passionné, et elle tenait à féliciter l’artiste pour son talent et sa créativité.
« En tant que femme, je souligner que depuis plusieurs années le verbe « exposer à Poussan » au mois de juin se conjugue au féminin. Nous avons la chance de voir ici réunies en un seul lieu plusieurs des œuvres inspirantes d’Anne GGuillon, qui témoignent de la maîtrise de la technique et de sa vision artistique.
Je voudrais également remercier Anne Guillon pour son investissement auprès des élèves de Poussan qui visiteront cette exposition durant les deux semaines à venir car cette démarche nous tient particulièrement à cœur. »
Et Michel Bernabeu, Adjoint au Maire, Délégué à la Culture, revenait sur le fait qu’il se dégage des œuvres d’Anne Guillon un calme et une sérénité communicatifs mais aussi une certaine mélancolie.
On se sent bien au milieu de ces personnages, on aimerait entrer dans le tableau pour bavarder tranquillement avec eux, recevoir leurs confidences, peut-être les consoler ou pour simplement s’y reposer et rêver.
Il précisait : « Alors bien sûr en tant qu’homme je ne sais pas si je serais le bienvenu au milieu de toutes ces dames dont je ne voudrais, pour rien au monde, troubler la quiétude. Mais rien n’interdit de rêver, de laisser vagabonder son imagination et de se laisser emporter par toutes ces histoires suggérées que chacun pourra poursuivre à sa guise. Car il s’agit bien d’un voyage entre rêve et réalité auquel nous invite l’artiste. Anne vous expliquera bien mieux que moi ses techniques et ses intentions ; moi je dis simplement laissons-nous aller, laissons-nous bercer par la douceur de ces toiles, oublions l’espace et le temps et savourons ces rares instants de beauté et d’ivresse artistique. En cette période troublée, à l’avenir incertain, l’art et la culture sont porteurs de valeurs esthétiques et intellectuelles aptes à nous rassembler. Ils sont des instruments au service de la liberté d’expression, de la promotion de la paix et du développement de l’esprit critique. »
Avant approfondir la visite en collectif ou en individuel, un temps de convivialité permettait à chacun de partager ses premières impressions en fonction de sa sensibilité…
Réaction de François Commeinhes à propos de l'intronisation d'Hervé Di Rosa à l’Académie des Beaux-Arts :
"C’est avec une grande fierté que j’adresse mes plus chaleureuses félicitations à Hervé Di Rosa pour son installation aujourd’hui à l’Académie des Beaux-Arts. Par ma présence à ses côtés, je tenais à lui témoigner la reconnaissance de la ville de Sète pour son travail d’artiste.
Figure emblématique de l’art contemporain, Président du Musée des Arts Modestes, Hervé fait briller notre belle ville sur la scène artistique internationale. Son parcours exceptionnel, marqué par une créativité sans limites et une passion inébranlable pour l’art, est une source d’inspiration pour nous tous, comme l’ont si bien magnifié dans leurs discours sa collègue Astrid de la Forest et Pascal Ory, membre de l’Académie Française. Cette reconnaissance prestigieuse témoigne de son engagement et de son talent, et nous sommes nombreux à être fiers de voir l’un des nôtres atteindre de tels sommets.
Il entre à l’académie 99 ans après Paul Valéry. Il eût été dommage d’attendre un siècle ! "
Photo Ville de Sète
La maison- ateliers d’Issanka est en effet l’œuvre d’un couple partageant la même passion pour les arts plastiques et la transmission. Le jardin, agrémenté de bassins et de portiques créés par l’artiste, a été pensé, dès l’installation du couple, comme un espace scénographique dans lequel les sculptures sont mises en dialogue. Dès que le visiteur franchit le portail, il découvre un panorama artistique d’exception composé de plus d’une centaine de sculptures, dont la hauteur varie d’un à quatre mètres. Les œuvres enchantent, ouvrent à l’imaginaire, racontent des histoires, évoquent les grands mythes. Le visiteur peut alors déambuler et se laisser guider par les sculptures ou poser son regard sur les mosaïques des façades. À l’intérieur de la maison, le visiteur découvre les ateliers des artistes, sculptures, peintures, mosaïques.
R e n s e i g n e m e n t s :
Il faut savoir que dans le parc d’Issanka où ils se sentaient si bien, Madeleine Sergio, artiste peintre, et François Sergio, sculpteur, avaient trouvé des sources d’inspiration qui alimentaient leur créativité. Pour que les amateurs et les passionnés d’art puissent découvrir leur travail, ils ouvraient régulièrement leurs ateliers .
Durant plusieurs années, ils participent aux journées « Portes ouvertes » organisées par le Service culturel de la mairie de Sète en accueillant chaque fois près de 200 personnes durant le week-end.
Il faut savoir que François créait des œuvres monumentales tout en travaillant le minuscule, en exposant aussi surtout en Europe.
Pour François ces échanges étaient nécessaires. Ils lui permettaient d’évoluer au niveau plastique.
Car le couple Sergio, c’était 1 plus 1, c’est à dire 2 artistes qui avaient des cheminements différents, mais heureusement quelquefois parallèles.
Chaque année était une renaissance et chacune des rencontres un bonheur. Malgré les années qui passaient, Madeleine et François étaient toujours aussi motivés et leur envie de créer était permanente.
« François explorait le bois durant ses dernières années de vie après avoir travaillé de nombreuses matières.
Il ne s’arrêtait jamais de penser, et il vivait pour et avec ses œuvres qu’il souhaitait partager aussi avec ceux qui les appréciaient.
S’il aimait côtoyer d’autres sculpteurs dans des symposiums ou des expositions, s’il savait que la sculpture n’était pas un art « facile », il recherchait toujours l’harmonisation, que son cheminement soit simple ou complexe.
Après nous avoir laissé de nombreuses œuvres et un monde fait d’imaginaire, ce créateur, cet artiste explorateur, s’est éteint le 7 mars 2017 en fin d’après-midi, à l’heure à laquelle l’on peut baisser de rythme pour contempler ce que la journée nous à donné l’occasion de créer.
Sur la plage de la Corniche avec le monument dédié à Brassens, sur l’esplanade Aristide Briand avec sa fontaine, à Issanka et à bien d’autres endroits, l’on ne peut l’oublier, car François qui a traversé différentes périodes qui ont laissé des structures et des œuvres, des empreintes et des traces de son long cheminement au travers de la matière, a exploré de nombreux univers.
Madeleine Molinier Sergio, femme et artiste peintre exceptionnelle, avec François à ses côtés, a en effet une énergie qui sans cesse la pousse à créer et à partager.
Sa passion éclot dans les serres du Jardin des Plantes à Paris. Très jeune, elle s’y rend seule pour ses premières esquisses, ses premiers dessins au crayon. Là, ainsi qu’au Musée d’Histoire Naturelle, dans les Galeries de Paléontologie, se nichent ses premiers souvenirs artistiques. Elle évoque avec précision ses premiers dessins, un sens du plan déjà très fort. Là sont ses premiers souvenirs, souvenirs marquants, déterminants, fondateurs.
Sans hésitation, elle les définit comme des moments décisifs, où est née sa sensibilité artistique.
Madeleine s’intéresse au théâtre, à l’opéra, au cinéma, à la musique, elle lit toujours, et a la chance de pouvoir tout découvrir, toutes ces facettes de l’art, traduisant un goût plus que certain pour les activités artistiques et créatrices.
Jamais elle ne perd l’Art, l’Un, le complexe et le multiple, de vue. Sa rencontre avec François Sergio constituera un nouveau tournant, Madeleine évoluant désormais non plus dans le milieu enseignant mais dans le milieu artistique. Les trois piliers seront alors très intimement imbriqués, ceux qui soutiennent sa vie de femme, de pédagogue, et d’artiste : la famille, l’art, et l’enseignement.
Et si elle ne peint plus maintenant elle réalise de très belles mosaïques dans lesquelles elle reste fidèle aux couleurs avec lesquelles elle sait si bien jouer. Madeleine, c’est toujours la gaité, le mouvement qui avec avec ses créations, illumine l’Art.
Elle prend du plaisir à travailler en relief, à tailler à la main, en jouant avec les tailles et les couleurs, en créant des œuvres qui ne sont jamais identiques.
Et pour que le visiteur apprécie au mieux ses créations, Madeleine les a exposées dans son atelier.
K-Live compte parmi les évènements pionniers qui ont anticipé et soutenu l’essor de l’art urbain. Depuis 2008, le festival compose son Musée à Ciel Ouvert (le MaCO de Sète), enrichi chaque année de cartes blanches aux artistes invités à laisser une trace de leur passage sur les murs de l’Île Singulière.
Témoin privilégié et curieux de l’évolution de ce mouvement artistique majeur du XXIe siècle, K-LIVE est fidèle à sa motivation initiale : prétendre à toujours plus de poésie dans l’espace urbain.
Le festival soutient son positionnement originel : un événement artistique, fédérateur et précurseur, un trait d’union sensible entre art urbain et musiques actuelles, un moment de communion autour d’œuvres, visuelles ou sonores.
K-LIVE est une aventure humaine et artistique qui se vit librement dans l’espace public, un juste équilibre entre la création, l’impertinence et l’audace.
Un an avant sa majorité, c’est la 17ème édition du festival K-LIVE qui pointe le bout de son nez, prête à ouvrir le bal de l’été sur notre belle île singulière ! Rendez-vous du 29 mai au 2 juin 2024 à Sète.
- À découvrir prochainement au Musée Paul Valéry, l’exposition « JEAN HUGO – ENTRE CIEL ET TERRE »
- EN JUIN, AU MIAM, UNE NOUVELLE EXPOSITION : "BEAUBADUGLY, L'AUTRE HISTOIRE DE LA PEINTURE"
- À voir jusqu'au 26 mai au Musée Paul Valéry .
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