ECONOMIE

Sébastien Frey élu à la coprésidence de BLUE INVEST, aux côtés de François Commeinhes.

Ce mardi 3 septembre, BLUE INVEST tenait un conseil d’administration de rentrée au cours duquel Sébastien Frey, Maire d’Agde et Président de la Communauté d’agglomération Hérault Méditerranée, a été élu à la coprésidence de l’agence de développement économique, aux côtés de François Commeinhes, Maire de Sète et Président de Sète Agglopôle Méditerranée.

 

Jordan Dartier (Maire de Vias, vice-président au développement économique de l’Agglo Hérault Méditerranée) et Jérôme Cavailles (entreprise Loïs Holding) sont respectivement élus Trésorier et Vice-président. Eric Causse (entreprise GREENSEA) rejoint également la gouvernance de l’agence.

 

Le conseil d’administration est désormais composé de :

Membres fondateurs

  • Sète Agglopole Méditerranée : François Commeinhes, Michel Arrouy, Jean-Guy Majourel, Florence Sanchez
  • Communauté d’agglomération Hérault Méditerranée : Sébastien Frey, Armand Rivière, Jordan Dartier, Véronique Rey

Membres associés

  • CCI Hérault : Katy Garcias, Olivier Ganivenq
  • Région Occitanie : Sébastien Denaja, Christian Assaf

Collège personnes morales qualifiées :

  • Port de Sète Sud de France (Olivier Carmes), Office de tourisme Cap d’Agde Méditerranée (Christian Bezes), Syndicat mixte du bassin de Thau (Yves Michel)

Collège des entreprises

  • Hexis (Caroline Mateu, vice-présidente), Loïs Holding Jérôme Cavailles, vice-président), Greensea (Eric causse).

 

BLUE INVEST lancera dans quelques jours une nouvelle campagne de promotion de la destination économique Sète Cap d’Agde Méditerranée et poursuivra activement l’instruction et la réalisation de plusieurs projets majeurs d’implantation d’entreprise sur son territoire. Du côté du Club des entrepreneurs Sète Cap d’Agde Méditerranée, une grande soirée autour du développement de la filière Sport Santé se tiendra le 13 novembre prochain au Cap d’Agde en présence de nombreuses personnalités du monde du sport et de l’entreprise.

Bonus-malus d'assurance chômage : nouveaux taux de séparation médian par secteur d'activité

La modulation du taux de contribution d’assurance chômage à la charge des employeurs s'applique depuis le 1er septembre 2022. Ce dispositif de bonus-malus visant à lutter contre la précarité de l'emploi est prolongé jusqu'au 31 octobre 2024. De nouveaux taux de séparation médian par secteur d'activité s'appliquent pour la troisième modulation du 1er septembre 2024 au 31 octobre 2024.

L'application du bonus-malus de la contribution d'assurance chômage devait initialement prendre fin au 31 août 2024. Il vient d'être prolongé par décret jusqu'au 31 octobre 2024.

À ce jour, la troisième modulation du taux de contribution d’assurance chômage couvre donc la période « septembre-octobre 2024 ». Cette période pourrait s'étendre selon la position du prochain gouvernement.

Qu'est-ce que ce bonus-malus ?

Le bonus-malus est une modulation du taux de contribution d'assurance chômage qui est à la charge de l'employeur. Ce taux est actuellement de 4,05 %. Il ne peut pas être inférieur à 3 %, ni supérieur à 5,05 %.

Le malus correspond à la hausse de ce taux et le bonus à sa baisse.

Le montant du bonus ou du malus est calculé en fonction de la comparaison entre le taux de séparation de l'entreprise concernée et le taux de séparation médian de son secteur d'activité.

Le taux de séparation est le ratio entre le nombre de fins de contrats de travail ou de missions d'intérim suivies par une inscription de l'ancien salarié ou intérimaire dans les 3 mois à France Travail et l'effectif moyen annuel de l'entreprise.

À noter

Les démissions, les fins de contrat d'apprentissage et de professionnalisation, les fins de contrat d'insertion ou les fins de contrats unique d'insertion (CUI) ne sont pas comptabilisées dans le calcul du taux de séparation.

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À qui s'applique-t-il ?

Le bonus-malus s'applique aux entreprises de 11 salariés et plus appartenant aux secteurs d'activité ayant un taux de séparation moyen supérieur à 150 % :

  • Production et distribution d'eau, assainissement, gestion des déchets et dépollution ;
  • Fabrication de produits en caoutchouc et en plastique ainsi que d'autres produits minéraux non métalliques ;
  • Travail du bois, industries du papier et imprimerie ;
  • Hébergement et restauration ;
  • Transports et entreposage ;
  • Fabrication de denrées alimentaires, de boissons et de produits à base de tabac ;
  • Autres activités spécialisées, scientifiques et techniques.

À savoir  

Pour la seconde modulation, le taux minoré ou majoré de contribution d’assurance chômage est applicable aux rémunérations dues au titre des périodes d'emploi courant du 1er septembre 2023 au 31 août 2024.

Taux de séparation médians par secteur d'activité

Pour l'application du bonus-malus :

  • du 1er septembre 2023 à 31 août 2024 (seconde modulation), le taux de séparation médian a été calculé selon les fins de contrat de travail ou de missions d’intérim constatées entre le 1er juillet 2022 et le 30 juin 2023 ;
  • du 1er septembre 2024 au 31 octobre 2024 (troisième modulation), le taux de séparation médian a été calculé selon les fins de contrat de travail ou de missions d’intérim constatées entre le 1er juillet 2023 et le 30 juin 2024.

Ces mêmes périodes sont retenues pour le calcul du taux de séparation de l'entreprise. Les taux de séparation médians sont différents selon les secteurs et les périodes :

Tableau - Taux de séparation médians

Secteurs d'activité

Du 1er septembre 2023 à 31 août 2024 (seconde modulation)

Du 1er septembre  au 31 octobre 2024 (troisième modulation)

Fabrication de denrées alimentaires, de boissons et de produits à base de tabac

185,96 %

190,77 %

Production et distribution d'eau-assainissement, gestion des déchets et dépollution

55,65 %

54,42 %

Autres activités spécialisées, scientifiques et techniques

10,85 %

8,92 %

Hébergement et restauration

86,07 %

69,81 %

Transports et entreposage

44,33 %

42,83 %

Fabrication de produits en caoutchouc et en plastique ainsi que d'autres produits minéraux non métalliques

98,68 %

90,94 %

Travail du bois, industries du papier et imprimerie

96,66 %

89,36 %

À savoir  

Le taux de contribution modulé par le bonus-malus sera notifié entre le 30 août et le 6 septembre par l'Urssaf ou la Mutualité sociale agricole (MSA).

Compte courant d'associé : fonctionnement et fiscalité

Pour faire face au besoin de trésorerie d'une société, les associés, dirigeants ou salariés peuvent mettre à la disposition de la société des fonds appelés avances en comptes courants. Ces avances sont considérées comme des prêts donnant lieu au versement d'intérêts. Les intérêts versés aux associés sont déductibles des bénéfices de l'entreprise à condition de respecter certains critères.

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Pour faire face à ses besoins de trésorerie, la société peut utiliser différents procédés : recourir à une augmentation de capital, emprunter auprès d'un établissement de crédit ou encore organiser des avances en compte courant (appelé aussi apports en compte courant).

L'associé ou le dirigeant laisse à la disposition de la société une somme d'argent soit en versant des fonds soit en renonçant temporairement à recevoir certaines sommes. Le compte courant d'associé s'analyse en un prêt qui donne à l'associé ou au dirigeant prêteur la qualité de créancier social.

Les modalités du compte courant (rémunération, durée, remboursement, etc.) sont précisées par les statuts ou dans une convention de compte courant(c'est-à-dire un contrat) conclu entre la société et l'associé.

Qui peut réaliser des avances en compte courant d'associé ?

Les personnes pouvant réaliser des avances dites en compte courant et ainsi bénéficier d'un compte courant d'associé sont les suivantes :

  • Associés et actionnaires, personnes physiques quel que soit le nombre de parts socialesTitre de propriété portant sur le capital d'une société composée de plusieurs associés ou d'actions détenues dans le capital
  • Dirigeants : administrateur, membre du directoire et du conseil de surveillance, gérant, président de SAS, directeur général, directeur général délégué de SA ou SAS
  • Sociétés commerciales (SA : SA : Société anonyme, SARL : SARL : Société à responsabilité limitée, SAS : SAS : Société par actions simplifiée, SCA : SCA : Société en commandite par actions) dont les comptes sont certifiés par un commissaire aux comptesMembre d'une profession libérale réglementée, chargé du contrôle comptable, financier et juridique d'une société, dont il est indépendant. Il dispose d'un droit d'alerte en cas d'irrégularités dans la gestion du personnel dirigeant.. Celles-ci peuvent consentir, à titre accessoire, des prêts à moins de 3 ans à d'autres sociétés avec lesquelles elles entretiennent des relations économiques (on parle de « prêt intergroupe » ou de « pool de trésorerie »).

À noter

Il n'y a pas de compte courant d'associé dans une entreprise individuelle.

Quelles sommes peuvent alimenter le compte courant d'associé ?

Le compte courant est alimenté de l'une des façons suivantes :

  • Par la rémunération du dirigeant
  • Par les éventuels dividendesPartie des bénéfices d'une société distribuée aux associés ou actionnaires. ou remboursements de frais qui n'ont pas été perçus
  • Par des sommes d'argent déposées volontairement par l'associé, le dirigeant

Dans tous les cas, la personne qui réalise l'avance en compte courant dispose d'une créanceDroit permettant à une personne d'exiger quelque chose d'une autre personne, en général le paiement d'une somme d'argent. Terme souvent utilisé pour désigner la somme due. à l'égard de la société. Les avances en compte courant sont donc enregistrées au passifDettes (déduites des ressources de l'entreprise) ou ressources financières immobilisées (capitaux) du bilan de la société.

Lorsque le compte courant d'associé est débiteur, cela équivaut à un découvert de compte courant. Cela signifie que l'associé doit de l'argent à la société.

Il est interdit aux personnes suivantes d'avoir un compte courant débiteur :

  • Dirigeants et associés personnes physiques d'une SARL : SARL : Société à responsabilité limitée
  • Administrateurs et directeurs généraux d'une SA et SAS : SAS : Société par actions simplifiée.

En revanche, une personne morale (c'est-à-dire une société) peut avoir un compte courant débiteur. Cette pratique est courante dans les groupes de sociétés.

À noter

Dans les SCI : SCI : Société civile immobilière et dans les Scop : Scop : Société coopérative de production, les comptes courants détenus par les associés personnes physiques peuvent être débiteurs.

Le compte courant d'associé est un prêt consenti à la société par un associé. Il peut donc être rémunéré, comme un emprunt bancaire, par le versement d'intérêts à cet associé.

Si l'associé est une personne physique, il n'est pas obligé de percevoir des intérêts et peut librement y renoncer. En revanche, lorsque l'associé qui consent l'avance en compte courant est une société ou une association, l'avance en compte courant est obligatoirement rémunérée.

Le taux d'intérêt est fixé par les statuts ou par la convention de compte courant conclue entre la société et l'associé.

Les intérêts versés aux associés constituent des charges financières qui sont déductibles du résultat fiscal de la société.

Toutefois, cette déduction est limitée fiscalement par un taux maximal d'intérêts déductibles, également appelé « taux de référence  ». Son montant varie en fonction de la date de clôture de l'exercice de la société.

Ainsi, lorsque le taux d'intérêt (fixé par les statuts ou la convention) est supérieur au taux de référence, la partie excédentaire des intérêts versés à l'associé n'est pas déductible du bénéfice imposable.

Tableau - Taux maximal d'intérêts déductibles pour un exercice de 12 mois

Clôture de l'exercice

Taux de référence

Du 31 octobre au 29 novembre 2022

1,76 %

Du 30 novembre au 30 décembre 2022

1,87 %

Du 31 décembre 2022 au 30 janvier 2023

2,27 %

Du 31 janvier au 27 février 2023

2,55 %

Du 28 février au 30 mars 2023

2,83 %

Du 31 mars au 29 avril 2023

3,17 %

Du 30 avril au 30 mai 2023

3,46 %

Du 31 mai au 29 juin 2023

3,75 %

Du 30 juin au 30 juillet 2023

4,07 %

Du 31 juillet au 30 août 2023

4,36 %

Du 31 août au 29 septembre 2023

4,65 %

Du 30 septembre au 30 octobre 2023

4,95 %

Du 31 octobre au 29 novembre 2023

5,18 %

Du 30 novembre au 30 décembre 2023

5,39 %

Du 31 décembre 2023 au 30 janvier 2024

5,57 %

Du 31 Janvier 2024 au 28 février 2024

5,70 %

Du 29 février 2024 au 30 mars 2024

5,81 %

Du 31 mars 2024 au 29 avril 2024 

5,88 %

Du 30 avril au 30 mai 2024

5,92 %

Du 31 mai au 29 juin 2024

5,96 %

Du 30 juin au 30 juillet 2024

5,96 %

Du 31 juillet au 30 août 2024

5,97 %

Du 31 août au 29 septembre 2024

5,97 %

Exemple :

Un associé accorde à la société une avance en compte courant de 20 000 €. Le taux d'intérêts est fixé à 2,5 %.

La société clôture son exercice le 30 novembre 2023, le taux de référence est donc de 5,39 % (voir tableau ci-dessus).

Au moment du remboursement des fonds, la société devra verser à l'associé 500 € d'intérêts (2,5 % de 20 000).

Toutefois, la société ne pourra déduire que 1 078  €(5,39 % de 20 000) de son bénéfice imposable.

En général, les conditions de remboursement du compte courant d'associé sont précisées dans les statuts ou dans la convention de compte courant.

En l'absence de précision, la créanceDroit permettant à une personne d'exiger quelque chose d'une autre personne, en général le paiement d'une somme d'argent. Terme souvent utilisé pour désigner la somme due. de l'associé à l'égard de la société est remboursable à tout moment.

Lorsque l'associé en fait la demande, la société dispose d'un délai de 5 ans à compter de la demande pour rembourser la créance.

À savoir  

L'associé peut renoncer à son droit à remboursement.

Le remboursement du compte courant peut-il être bloqué ?

Bloquer un compte courant d'associé signifie que la société n'a plus l'obligation de rembourser les fonds apportés. La société dispose alors de véritables capitaux permanents.

Cette décision est prise soit à l'unanimitéTous les associés ou actionnaires de la société sont d'accord et positionnent leurs voix sur une même opinion. de l'assemblée générale des associés, soit dans une convention de blocage (un contrat) signée entre la société et l'associé. Elle sert ainsi de garantie à l'occasion de l'octroi de crédits par un établissement bancaire.

La société peut-elle refuser de rembourser le compte courant ?

Lorsque l'associé réclame le remboursement de son compte courant, la société ne peut pas le refuser (même en raison de difficultés financières). Elle ne peut pas non plus limiter le remboursement au montant que sa trésorerie peut supporter.

En revanche, la société peut réclamer des délais de paiement (limités à 2 ans) pour rembourser le compte courant.

Que se passe-t-il en cas de redressement ou de liquidation judiciaire de la société ?

Après l'ouverture d'une procédure collectiveProcédure destinée aux entreprises qui ont des difficultés financières. Il existe plusieurs procédures selon la situation de l'entreprise et la gravité des difficultés rencontrées : sauvegarde, redressement judiciaire ou liquidation judiciaire. Les créanciers sont collectivement représentés par un mandataire judiciaire ou un liquidateur judiciaire., la société n'a plus le droit de rembourser un compte courant d'associé. L'associé doit donc, comme tout créancier, déclarer sa créance auprès du mandataire judiciaireReprésente et défend les intérêts des créanciers lorsqu'une entreprise est en procédure collective. ou du liquidateur judiciaireNommé par le tribunal de commerce ou le tribunal judiciaire lors de l'ouverture de la procédure de liquidation judiciaire. Il est chargé notamment de gérer l'entreprise durant la poursuite provisoire de l'activité, de procéder à la vérification des créances, de recouvrer les sommes dues, d'effectuer la vente des biens et de procéder aux licenciements des salariés..

Dans cette hypothèse, l'associé est remboursé après les créanciers privilégiésCréancier qui bénéficie d'une garantie (nantissement, gage, hypothèque, privilège, etc.) lui assurant une priorité de paiement sur les autres créanciers de son débiteur, appelés créanciers simples de la société et si les finances de la société le permettent.

Entreprises : vos obligations dans le cadre d’un congé de maternité

Entreprises : vos obligations dans le cadre d’un congé de maternité

La loi garantit aux femmes enceintes le droit à un congé de maternité avant (congé prénatal) et après l’accouchement (congé postnatal). Quelles sont vos obligations en tant qu’employeur durant cette période ? On vous répond.

Avant le congé de maternité

Ne pas s’opposer au départ en congé de maternité

Le congé de maternité entraîne la suspension du contrat de travail. La salariée doit vous avertir du motif de son absence et des dates présumées de début et de fin de congé.

Cette information s’effectue généralement par lettre recommandée avec accusé de réception. Il est impossible de vous opposer à ce départ.

Affecter temporairement la salariée enceinte dans un autre emploi

La salariée enceinte peut être affectée temporairement dans un autre emploi, à son initiative ou à la vôtre, notamment en cas de nécessité médicale ou d’exposition à des risques particuliers. Ce changement n'entraîne aucune diminution de rémunération.

En cas de désaccord entre vous et la salariée, ou lorsque le changement intervient à votre initiative, seul le médecin du travail peut établir la nécessité médicale du changement d'emploi et l'aptitude de la salariée à occuper le nouvel emploi envisagé.

L'affectation temporaire ne peut excéder la durée de la grossesse et prend fin dès que l'état de santé de la femme lui permet de retrouver son emploi initial.

Pendant le congé de maternité

Ne pas licencier la salariée en congé de maternité

La loi protège les femmes contre toute forme de discrimination pour cause de grossesse. Ainsi, vous ne pouvez pas licencier une salariée usant ou non de son droit au congé maternité.

Cette interdiction s’impose durant toutes les périodes suivantes :

  • durant l'intégralité du congé de maternité,
  • durant les congés payés pris immédiatement à l’issue du congé de maternité,
  • pendant les 10 semaines suivant l'expiration des deux périodes précédemment citées.

Respecter la durée du congé de maternité de la salariée

La durée du congé maternité varie en fonction du nombre d’enfants à naître et du nombre d’enfants déjà à charge.

Si la salariée attend son premier ou son deuxième enfant, et dans le cas d’une grossesse simple (un seul enfant attendu), le congé de maternité est de 16 semaines, et se décompose de la manière suivante : six semaines avant la date de l'accouchement et 10 semaines après.

La salariée peut choisir de répartir ses congés entre la période prénatale et postnatale. Toutefois, vous ne pouvez pas employer la salariée pendant une période de huit semaines au total avant et après son accouchement.

De plus, il est interdit d'employer la salariée dans les six semaines qui suivent son accouchement.

Garantir la rémunération de la salariée et son évolution pendant le congé de maternité

Pendant le congé de maternité, la salariée enceinte perçoit des indemnités journalières versées par la Sécurité sociale.

Afin que la salariée perçoive ces indemnités journalières, vous devez, en tant qu'employeur, établir une attestation de salaire.

Pour en savoir plus sur les modalités de transmission de l'attestation de salaire, consultez la page dédiée sur le site de l’Assurance maladie.

De plus, la convention collective de votre branche peut vous imposer de compléter ces indemnités à hauteur du salaire. Trouvez votre convention collective grâce au code du travail numérique.

En l'absence d'accord collectif de branche ou d'entreprise, la salariée ayant bénéficié d’un congé de maternité a le droit aux mêmes évolutions salariales que n’importe quel autre collègue relevant de la même catégorie professionnelle.

À défaut, cette majoration est calculée en fonction de la moyenne des augmentations individuelles dans l’entreprise.

Après le congé de maternité

Maintenir les droits d’ancienneté et réaffecter la salariée dans son précédent emploi

Bien que le congé de maternité entraîne la suspension du contrat de travail, vous devez assimiler toute la durée de ce congé à du travail effectif pour la détermination des droits que la salariée tient de son ancienneté.

Par ailleurs, à la fin du congé de maternité, vous devez réaffecter la salariée dans son précédent emploi ou dans un emploi similaire. La rémunération doit rester, au minimum, équivalente.

Accorder un congé parental d’éducation en cas de demande

La salariée peut vous demander de bénéficier d’un congé parental d’éducation. Il lui permet d’interrompre ou de réduire son activité professionnelle pour élever son enfant. Seule condition : attester d’une année d’ancienneté dans l’entreprise à la date de la naissance de l’enfant.

Assurer un entretien professionnel à la salariée

À l’issue des congés, vous devez accorder un entretien professionnel à la salariée dont les modalités sont définies par l’article L6315-1 du code du travail. Cet entretien vise à échanger sur les perspectives d’évolution professionnelle de la salariée. En aucun cas, il ne doit porter sur l’évaluation du travail de la salariée. Il donne lieu à la rédaction d’un document dont vous remettrez une copie à la salariée.

Garantir un examen de reprise d'activité auprès du médecin du travail

Vous devez vous assurer que la salariée puisse bénéficier d’un examen de reprise effectué par le médecin du travail, au plus tard dans les huit jours qui suivent la reprise..

Permettre à la salariée, souhaitant élever son enfant, la rupture du contrat sans délai de préavis

La salariée en contrat à durée indéterminée (CDI) peut rompre le contrat de travail qui vous lie sans avoir à respecter le délai habituel de préavis, si cette rupture est motivée par le souhait d'élever son enfant.

Elle doit toutefois vous prévenir par lettre recommandée avec accusé de réception au moins 15 jours avant son départ. Cette possibilité lui est offerte dans un délai de deux mois suivant la naissance de l'enfant.

Il vous est donc impossible de demander une quelconque indemnité pour non-respect de ce délai.

Accorder une priorité de réembauche

Pendant une année après son départ, l’ancienne salariée peut demander à réintégrer votre entreprise. Dans ce cas, elle bénéficie d’une priorité de réembauche pour des emplois en adéquation avec ses qualifications.

En cas de réemploi de la salariée, vous devez lui accorder tous les avantages acquis avant son départ. Par ailleurs, la salariée réembauchée bénéficie d'un droit à la formation professionnelle, notamment en cas de changements de techniques ou de méthode de travail.

Fiscalité de la société par actions simplifiée (SAS) : ce qu'il faut savoir

La SAS offre une grande flexibilité ce qui en fait un choix populaire parmi les entrepreneurs. Elle est soumise au régime de l'impôt sur les sociétés (IS) et bénéficie de divers allègements fiscaux.

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Au moment de sa création, une SAS est automatiquement soumise au régime de l'impôt sur les sociétés (IS). Autrement dit, ses bénéfices seront taxés suivant les règles de l'IS.

Déclaration des résultats

Toute société passible de l'IS doit souscrire une déclaration annuelle de résultat. Les documents à transmettre et les modalités de déclaration vont dépendre du régime d’imposition (réel normal ou réel simplifié) sous lequel la société est placée.

Le régime du réel simplifié d'imposition (RSI) s'applique aux entreprises dont le chiffre d'affaires hors taxes 2023 est compris entre les montants suivants :

  • Pour les activités de commerce et de fourniture de logement : entre 188 700 € et 840 000 €
  • Pour les activités de prestation de services et location meublée : entre 77 700 € et 254 000 €

Au délà de ces seuils, l'entreprise relève du régime réel normal d'imposition (RN).

À savoir  

Ces seuils sont valables pour les années 2023, 2024 et 2025.

Régime réel simplifié

La société qui relève du régime réel simplifié doit transmettre les documents suivants :

  • Déclaration de résultat n° 2065
  • Liasse fiscale (tableaux n° 2033 A à 2033 G)
  • Comptes rendus et extraits des délibérations des conseils d'administration ou ou des assemblées d'associés intervenues au cours de l’exercice
  • État des bénéfices répartis aux associés ainsi que des sommes ou valeurs mises à leur disposition et présentant le caractère de revenus distribués
  • Liste des personnes détenant au moins 10 % du capital social, en précisant pour chacune d'entre elles le nombre d'actions et le taux de détention
  • Liste des filiales et participations, en précisant pour chacune d'entre elles le taux de détention et son numéro SIRET

La société doit obligatoirement réaliser sa déclaration par voie électronique, selon la procédure de son choix :

  • Soit en mode EDI-TDFC, il s'agit de la transmission des déclarations à partir des fichiers comptables, par l’intermédiaire d'un partenaire EDI (ex : expert-comptable, prestataire spécialisé).
  • Soit en mode EFI, c'est-à-dire à partir de son espace Professionnel accessible depuis impots.gouv.fr.

La déclaration de résultat doit être souscrite, en principe, dans les 3 mois de la clôture de l’exercice. Toutefois, si l’exercice est clos le 31 décembre ou si aucun exercice ne l’est au cours d’une année, la déclaration est réalisée au plus tard le 2e jour ouvréJour effectivement travaillé dans une entreprise ou une administration. On en compte 5 par semaine. suivant le 1er mai.

À savoir  

L'administration fiscale accorde un délai supplémentaire de 15 jours calendairesCorrespond à la totalité des jours du calendrier de l'année civile, du 1er janvier au 31 décembre, y compris les jours fériés ou chômés pour réaliser cette téléprocédure.

Tableau - Date de dépôt de la déclaration de résultat et documents annexes

Délai légal

Date limite

Exercice clos à une date autre que le 31 décembre

Dans les 3 mois de la clôture de l’exercice

Dans les 3 mois de la clôture de l’exercice

Exercice clos le 31/12/2024

Au plus tard le 2e jour ouvré suivant le 1er mai

20/05/2025 (compte tenu du délai de 15 jours supp.)

Absence de clôture dans l’année 2024

Au plus tard le 2e jour ouvré suivant le 1er mai

20/05/2025 (compte tenu du délai de 15 jours supp.)

Par ailleurs, les sociétés nouvelles qui ne dressent pas de bilan au cours de leur première année civileDu 1er janvier au 31 décembre d’activité n’ont pas à produire de déclaration provisoire. Elles sont imposées sur les résultats de la période écoulée depuis le début de leur activité jusqu’à la date de clôture du premier exercice et, au plus tard, jusqu’au 31 décembre de l’année suivant celle de leur création.

Attention  

Le non-respect de l’obligation de déclaration des résultats par voie électronique est sanctionné par une majoration de 0,2 % du montant des droits correspondant à la déclaration déposée suivant un autre procédé (ex : papier). Cette majoration ne peut pas être inférieure à 60 €.

Une société peut opter pour le régime de l'impôt sur le revenu (IR) lorsqu'elle remplit toutes les conditions suivantes :

  • Elle exerce à titre principal une activité commerciale, artisanale, agricole ou libérale
  • Elle n'est pas cotée en bourse
  • Elle emploie moins de 50 salariés
  • Elle réalise un chiffre d'affaires annuel ou avoir un bilan total inférieur à 10 000 000 €
  • Elle doit avoir été créée depuis moins de 5 ans au moment de la demande d'option
  • Les droits de vote doivent être détenus à au moins 50 % par une ou plusieurs personnes physiques
  • Les droits de vote doivent être détenus à au moins 34 % par l'une ou les personnes suivantes : président, directeur général, président du conseil de surveillance, membre du directoire ou gérant et les membres de leur foyer fiscal.

Cette option est valable pour 5 exercices comptables et ne peut pas être renouvelée. Cette option entraine une imposition du résultat directement au niveau des associés, en fonction de la participation de chacun dans le capital de la société.

Lorsqu'elle est imposée à l'IR, la société doit réaliser sa déclaration annuelle de résultat au plus tard le 2e jour ouvréJour effectivement travaillé dans une entreprise ou une administration. On en compte 5 par semaine. suivant le 1er mai de l'année en cours.

La société doit transmettre les documents suivants :

La déclaration doit être effectuée par voie électronique, selon la procédure de son choix :

  • Soit en mode EDI-TDFC, il s'agit de la transmission des déclarations à partir des fichiers comptables, par l’intermédiaire d'un partenaire EDI (ex : expert-comptable, prestataire spécialisé).
  • Soit en mode EFI, c'est-à-dire à partir de son espace Professionnel accessible depuis impots.gouv.fr.

L'administration fiscale accorde un délai supplémentaire de 15 jours calendairesCorrespond à la totalité des jours du calendrier de l'année civile, du 1er janvier au 31 décembre, y compris les jours fériés ou chômés pour réaliser cette téléprocédure.

Paiement de l'impôt sur les sociétés (IS)

Le montant de l'impôt sur les sociétés (IS) est calculé à partir des résultats du dernier exercice clos. Le taux d'imposition est de 25 % sur la totalité du résultat fiscal.

À noter

Un taux réduit de 15 % s'applique aux petites et moyennes entreprises qui réalisent un chiffre d’affaires hors taxes n’excédant pas 10 000 000 € et dont le capital est entièrement libéré et détenu pour au moins 75 % par des personnes physiques. Ce taux s'applique sur la part des bénéfices allant jusqu'à 42 500 €. Au delà, le taux d'imposition est de 25 %.

Le paiement de l'impôt sur les sociétés (IS) est réalisé en 5 fois, c'est-à-dire 4 acomptes trimestriels et 1 solde.

Le versement de chaque acompte se fait au moyen du relevé d'acompte n° 2571, transmis par voie électronique par l'intermédiaire du partenaire EDI ou en ligne sur l'espace Professionnel du site impots.gouv.fr.

Chaque paiement d'acompte est effectué à date fixe : 15 mars, 15 juin, 15 septembre et 15 décembre. Les dates limites de paiement dépendent de la date de clôture de l'exercice de la société.

À savoir  

La société n'a pas à verser d'acomptes (paiement de l'IS en une seule fois) dans les cas suivants :

  • Le montant de l'IS est inférieur à 3 000 €.
  • La société est nouvellement créée (premier exercice d'activité).
  • La société est nouvellement soumise à l'IS (première période d'imposition).
Tableau - Dates de paiement des acomptes de l'IS en l'année N

Date de clôture de l'exercice concerné

1er acompte

2e acompte

3e acompte

4e acompte

Du 20 février au 19 mai N

15 juin N-1

15 septembre N-1

15 décembre N-1

15 mars N

Du 20 mai au 19 août N

15 septembre N-1

15 décembre N-1

15 mars N

15 juin N

Du 20 août au 19 novembre N

15 décembre N-1

15 mars N

15 juin N

15 septembre N

Du 20 novembre N au 19 février N+1

15 mars N

15 juin N

15 septembre N

15 décembre N

Le solde est égal à l’impôt dû sur les bénéfices annuels réalisés, diminué des acomptes déjà versés. Lorsqu’il y a lieu, les crédits d’impôts disponibles sont retranchés.

La société doit verser le solde au moyen du relevé de solde n° 2572 par voie électronique, au plus tard le 15 du 4e mois qui suit la clôture de l'exercice. Toutefois, si aucun exercice n’est clos en cours d’année ou si l'exercice est clos au 31 décembre, la société doit payer le solde au plus tard le 15 mai de l’année suivante.

À noter

Lorsque le paiement de l'IS fait apparaître un excédent de versement, cet excédent est remboursé d'office à la société dans les 30 jours à compter du dépôt du relevé de solde. L'excédent peut également être imputé sur le premier acompte de l'exercice suivant.

Tableau - Date de paiement du solde de l'IS

Date de clôture de l'exercice concerné

Solde

31 décembre N-1

15 mai N

En cours d'année N

Le 15 du 4e mois suivant la clôture

Le président de SAS peut percevoir différents types de revenus : une rémunération au titre de son mandat social, des dividendes s'il est associé, voire des intérêts sur les sommes versées en compte courant d’associé.

À noter

Chacun de ces revenus est soumis à l'impôt sur le revenu (IR). Un abattementRéduction forfaitaire ou proportionnelle appliquée sur la base de calcul d'un impôt (revenus, valeur d'un bien, etc.) de 10 % ou une déduction du montant des frais réels (logement, repas, déplacements,...) du dirigeant est appliqué avant le calcul de l'impôt.

Rémunération au titre du mandat social

Les fonctions de président peuvent être gratuites ou rémunérées. La rémunération est fixée librement, soit par les statuts, soit par la décision des associés, soit encore par tout organe de la société. La rémunération peut être fixe ou variable.

Le dirigeant doit déclarer cette rémunération en tant que « traitements et salaires » dans sa déclaration personnelle de revenus.

À noter

Cette rémunération est considérée comme une charge déductible du résultat fiscal de la société.

Dividendes

Lorsqu’il est associé au capital de la société, le président peut, en sa qualité d’associé, percevoir des dividendesPartie des bénéfices d'une société distribuée aux associés ou actionnaires.. Ces dividendes donnent lieu à l'un des modes d'imposition suivants, au choix :

  • Prélèvement forfaitaire unique (PFU) : régime applicable par défaut, les dividendes sont soumis à un prélèvement de 12,8 % auquel s'ajoutent 17,2 % de prélèvements sociaux.
  • Barème progressif de l'impôt sur le revenu : régime applicable sur option, les dividendes sont intégrés à l'assiette de l'impôt sur le revenu du dirigeant après application d'un abattementRéduction forfaitaire ou proportionnelle appliquée sur la base de calcul d'un impôt (revenus, valeur d'un bien, etc.) de 40 %. L'ensemble des revenus du dirigeant sera ensuite imposé selon sa tranche d'imposition (de 0 à 45 %).
Tableau - Barème progressif applicable aux revenus de 2023

Tranches de revenus

Taux d'imposition de la tranche de revenu

Jusqu'à 11 294 €

0 %

De 11 295 € à  28 797 €

11 %

De  28 798 € à  82 341 €

30 %

De  82 342 € à 177 106 €

41 %

Plus de 177 106 €

45 %

Dans un cas comme dans l'autre, le dirigeant doit déclarer les dividendes perçus dans sa déclaration personnelle de revenus, en tant que « revenus de capitaux mobiliers ».

Intérêts de compte courant

Le compte courant d'associé s'analyse comme un prêt consenti à la société par un associé. Il peut être rémunéré, comme un emprunt bancaire, par le versement d'intérêts à cet associé. Le taux d'intérêt est fixé par les statuts ou par la convention de compte courant conclue entre la société et l'associé.

Les intérêts de compte courant sont soumis au prélèvement forfaitaire unique (PFU) ou au barème progressif de l'impôt sur le revenu, dans les mêmes conditions que les dividendes. Ils sont déclarés en tant que « revenus de capitaux mobiliers ».

Lorsque la société a opté pour l'impôt sur le revenu (IR), les bénéfices qu'elle réalise sont imposés au niveau des associés. Chaque associé est imposé sur la part du bénéfice qui correspond au nombre d'actions qu'il détient dans la société, au titre de l'impôt sur le revenu dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC).

Par ailleurs, la rémunération perçue par le dirigeant (associé ou non) au titre de son mandat social est imposée dans la catégorie des « traitements et salaires ».

L'ensemble des revenus du dirigeant sera ensuite imposé selon sa tranche d'imposition (de 0 à 45 %).

Une société par actions simpifiée (SAS) peut être redevable d'un certain nombre de taxes. Les principales taxes sont les suivantes :

  • Taxe sur la valeur ajoutée (TVA)
  • Cotisation foncière des entreprises (CFE)
  • Cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE)

D'autres taxes spécifiques peuvent également s'ajouter comme la taxe locale sur la publicité extérieure ou la taxe d'archéologie préventive, par exemple.

TVA

En principe, la société collecte la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sur chacune des ventes et les prestations de service qu'elle réalise. Ensuite, elle doit reverser la TVA collectée aux services des impôts.

Les règles en matière de déclaration et de paiement de la TVA varient selon le régime d'imposition auquel la société est soumise :

  • Franchise en base de TVA : la société réalise un chiffre d'affaires hors taxes inférieur à 36 800 € pour les prestations de services ou inférieur à 91 900 € pour les activités de commerce et d'hébergement.
  • Régime réel simplifié : la société réalise un chiffre d'affaires hors taxes compris entre 36 800 € et 254 000 € pour les prestations de services ou entre 91 900 € et 840 000 € pour les activités de commerce et d'hébergement. De plus, le montant annuel de la TVA collectée doit être inférieur à 15 000 €.
  • Régime réel normal : la société réalise un chiffre d'affaires hors taxes supérieur à 254 000 € pour les prestations de services ou 840 000 € pour les activités de commerce et de fourniture de logement. De plus, la société est également soumise au régime normal lorsque le montant annuel de la TVA collectée est supérieur à 15 000 € (même si le montant du chiffre d'affaires est compris dans les limites des seuils du régime réel simplifié).
Franchise en base de TVA

La société qui bénéficie de la franchise en base de TVA est exonérée de la déclaration et du paiement de la TVA sur les ventes et prestations qu'elle réalise. Ainsi, les ventes ou prestations sont facturées sans TVA, c'est-à-dire hors taxe.

À savoir  

Chaque facture doit faire figurer la mention suivante : « TVA non applicable - article 293 B du Code général des impôts (CGI) ».

En bénéficiant du régime de la franchise en base de TVA, la société ne peut pas déduire la TVA qu'elle a elle-même payée sur les achats qu'elle a effectués dans le cadre de l'activité professionnelle.

Quel que soit le montant de son chiffre d'affaires annuel, la société peut opter pour le paiement de la TVA et la facturer à ses clients. Cela lui permettra de récupérer la TVA déductible sur les dépenses professionnelles.

La demande d'option doit être formulée par écrit auprès du service des impôts des entreprises (SIE) dont elle dépend. L'option prend effet au 1er jour du mois au cours duquel elle est déclarée.

CFE

La cotisation foncière des entreprises (CFE) est un impôt local dû par toute société exerçant à titre habituel une activité professionnelle non salariée et réalisant un chiffre d'affaires annuel supérieur à 5 000 €.

Selon son lieu d'implantation ou l'activité qu'elle exerce, la société peut bénéficier d'une exonération permanente ou temporaire de CFE.

À noter

L'année de sa création, la société doit effectuer une déclaration 1447-C-SD (dite déclaration initiale) pour bénéficier d'une exonération totale de CFE. La déclaration est à adresser par voie postale, avant le 31 décembre, au service des impôts des entreprises (SIE) dont elle dépend afin que les éléments d'imposition soient établis pour l'année suivante.

La société redevable de la CFE reçoit un avis d'imposition dématérialisé (et non par courrier) sur son espace Professionnel accessible depuis impots.gouv.fr. Cet avis d'imposition indique le montant de la CFE et le délai pour la régler.

Les modalités de paiement varient selon le montant de CFE réglé l'année précédente par la société.

CFE inférieure ou égale à 3 000 €

Le montant de la CFE doit être réglé au plus tard le 15 décembre.

À savoir  

Lorsque la date limite de paiement ou de prélèvement de la CFE coïncide avec un samedi, un dimanche ou un jour férié, celle-ci est prorogée au 1er jour ouvrableCorrespond à tous les jours de la semaine, à l'exception du jour de repos hebdomadaire (généralement le dimanche) et des jours fériés habituellement non travaillés dans l'entreprise suivant.

La société a le choix entre les modes de paiement suivants :

  • Paiement sur internet via le compte fiscal en ligne : mode de paiement par défaut, la société procède elle-même au paiement en ligne de la cotisation. Ce mode est obligatoire pour les entreprises relevant de la DGEInterlocuteur fiscal unique des sociétés dont le chiffre d'affaires ou le total de l'actif brut est au moins égal à 400 millions d'euros.
  • Prélèvement mensuel : mode de paiement sur option, la société est prélevée de manière automatique tous les 15 du mois de janvier à octobre. Chaque prélèvement correspond au dixième du montant de la CFE. L'option est possible jusqu'au 30 juin.
  • Prélèvement à l'échéance : mode de paiement sur option, la société est prélevée de manière automatique à l'échéance. L'option est possible jusqu'au 30 novembre.

CVAE

La cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) est un impôt local dû par toute société redevable de la CFE et qui réalise plus de 500 000 € de chiffre d'affaires annuel hors taxe.

Par ailleurs, une société dont le chiffre d'affaires est supérieur à 152 500 € doit effectuer une déclaration de valeur ajoutée et des effectifs salariés, même si elle ne doit pas payer la CVAE. La déclaration est réalisée en ligne, à partir de l'espace Professionnel sur impots.gouv.fr.

De plus, la société redevable de la CVAE doit la verser de sa propre initiative, elle ne reçoit pas d'avis d'imposition.

Les modalités de paiement varient selon le montant de CVAE réglé l'année précédente par l'entreprise. Le seuil est fixé à 1 500 €.

CVAE inférieure ou égale à 1 500€

La CVAE est versée en une seule fois lorsqu'elle procède à la déclaration de liquidation et de régularisation (aussi appelée liquidation définitive de CVAE), via le formulaire n° 1329-DEF.

Cette déclaration a lieu au plus tard le 2e jour ouvréJour effectivement travaillé dans une entreprise ou une administration. On en compte 5 par semaine. suivant le 1er mai de l'année suivant celle de l'imposition.

Exemple :

La CVAE due au titre de 2023 doit être versée par télérèglement au plus tard le 3 mai 2024.

La société doit obligatoirement réaliser le paiement de la CVAE par voie électronique, selon la procédure de son choix :

  • Soit en mode EDI-TDFC, il s'agit de la transmission des déclarations à partir des fichiers comptables, par l’intermédiaire d'un partenaire EDI (ex : expert-comptable, prestataire spécialisé).
  • Soit en mode EFI, c'est-à-dire à partir de son espace Professionnel accessible depuis impots.gouv.fr.

Une société par actions simplifiée (SAS) peut bénéficier de divers allègements fiscaux (liste non exhaustive), que ce soit :

À noter

Une personne physique qui souscrit en numéraire au capital d'une société peut bénéficier d'une réduction d'impôt « IR-PME » égale à 18 % des versements effectués au bénéfice de la société.

Eté 2024, l'actualité de la CCI Hérault

Taxe d'apprentissage 2024 : affectation du solde de 13% !
Taxe d'apprentissage 2024
La taxe d'apprentissage est une contribution spécifique qui s'adresse aux entreprises et qui permet de participer à la formation des talents de demain. Verser votre taxe au Point Orientation Apprentissage de la CCI Hérault, c'est orienter et former les jeunes du territoire pour qu'ils deviennent demain les futurs collaborateurs de vos entreprises.
Quelle que soit la taille de votre structure, ce choix est important : TPE, PME, Grands Groupes, ne versez plus de façon automatique : ENGAGEZ-VOUS !
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Grande Braderie de fin de soldes en centre-ville de Montpellier
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Du 31 juillet au 7 août, les commerçants du centre-ville de Montpellier prolongent les soldes d'une semaine en vous proposant une braderie de -20 à -60%.
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Les consultations de l'EMCC - RDV flash coaching
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Evénement désormais incontournable du mois de septembre, La Rentrée des réseaux revient prochainement pour permettre aux dirigeants de TPE-PME de se rencontrer, échanger et confronter leurs idées autour d'ateliers thématiques, dans une ambiance conviviale. Restés à l'affut : la date et le lieu seront dévoilés prochainement !
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CRÉA'BOOST : dernière chance pour bénéficier de cette formation et accélérez votre projet de création-reprise d'entreprise
Vous souhaitez valider la faisabilité de votre projet ? Tester votre capacité à entreprendre ? Finaliser votre business plan ? Candidatez à la formation Créa'Boost, dernières sessions !

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▶Session de Montpellier le 4 juillet, le 22 août et le 5 septembre
▶Session de Sète le 29 août, le 12 septembre et le 20 septembre

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On vous a prévu des retrouvailles en douceur !
Plusieurs sujets seront abordés et accompagnés d'ateliers autour : du bien-être, de l'équilibre vie pro/vie perso, de la confiance en soi.
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Le 12 septembre à 9h30 à la CCI Hérault - Mauguio
Dans le cadre du Plan Régional Santé Travail au service des entreprises, les CCI d'Occitanie vous proposent un webinaire "Comment prévenir les Violences Sexistes et Sexuelles au Travail : Quels sont les outils disponibles pour les entreprises ?"
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Des rendez-vous individuels et gratuits de 45 minutes pour permettre aux chefs d'entreprise, dirigeants et responsables RH d'aborder des thématiques sur le droit social, la prévention et l'actualité juridique en partenariat avec l'Association des Avocats Conseils d'Entreprises (ACE) Ouest Méditerranée.
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Chefs d'entreprises, dirigeants, commerçants et porteurs de projet en création ou reprise d'entreprise nous vous proposons un moment d'échange sur mesure pour répondre à vos projets de digitalisation avec un conseiller CCI, expert en numérique.
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- Déterminer les enjeux du numérique pour votre entreprise
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- Identifier les actions à mener
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Révision des baux commerciaux et professionnels : les indices au premier trimestre 2024

Les indices de référence des baux commerciaux et professionnels que sont l'indice des loyers commerciaux (ILC), l'indice du coût de la construction (ICC) et l'indice des loyers des activités tertiaires (ILAT) ont été révisés pour le premier trimestre 2024.

Graphique, 3D, Infographie, Statistiques

Publiés le 28 juin 2024 par l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), de nouveaux indices pour les baux commerciaux et professionnels ont été calculés pour le premier trimestre 2024 :

  • Indice des loyers commerciaux : 134,58 (contre 132,63 au quatrième trimestre 2023) ;
  • Indice du coût de la construction : 2227 (contre 2162 au quatrième trimestre 2023) ;
  • Indice des loyers des activités tertiaires : 135,13 (contre 133,69 au quatrième trimestre 2023).

Comment créer une société ?

Pour créer une entreprise, il faut d'abord choisir entre la création d'une entreprise individuelle (EI) ou d'une société. Ce choix a des conséquences sur les démarches de création, la fiscalité, le régime social ou encore les obligations comptables à respecter.

Pour choisir la forme juridique de la société, il faut prendre en considération plusieurs éléments parmi lesquels le nombre d'associés, le montant du capital social ou encore l'étendue de la responsabilité des associés.

Travail En Équipe, La Coopération

Tableau - Formes juridiques d'une société

Forme juridique

Caractéristiques

Qui peut l'utiliser ?

Société en nom collectif (SNC)

Les associés (minimum 2) sont commerçants et responsables solidairement des dettes de la société.

Aucun capital minimum.

Artisan, commerçant, industriel, profession libérale (mais pas les professions juridiques, judiciaires ou de santé, à l'exception des pharmaciens).

Société anonyme (SA)

Forme de société généralement réservée à de grandes entreprises. Elle doit être composée de 2 associés au minimum.

Les actions détenues par les actionnaires dépendent du montant de leur apport dans la société.

Artisan, commerçant, industriel

Société à responsabilité limitée (SARL)

Société permettant à chacun des associés (entre 2 et 100) de n'être responsable des dettes de la société qu'à hauteur de ses apports personnels.

Aucun capital minimum.

Artisan, commerçant, industriel, profession libérale (mais pas les professions juridiques, judiciaires ou de santé, à l'exception des pharmaciens)

Entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL)

Société à responsabilité limitée composée d'un associé unique. Il n'est responsable des dettes de la société qu'à hauteur de ses apports personnels.

Aucun capital minimum.

Artisan, commerçant, industriel, profession libérale (mais pas les professions juridiques, judiciaires ou de santé, à l'exception des pharmaciens)

Société d'exercice libéral (SEL)

Société permettant d'exercer une profession libérale réglementée.

Profession libérale réglementéeProfession dont l'exercice est soumis à autorisation et/ou à la possession d'un diplôme ou d'une formation spécifique : avocat, chirurgien-dentiste, expert-comptable, etc.

Société par actions simplifiée (SAS)

Société d'une grande souplesse. Les associés (au moins 2) sont libres de déterminer dans les statuts les modalités de son fonctionnement.

Sans capital minimum.

Artisan, commerçant, industriel, profession libérale (mais pas les professions juridiques, judiciaires ou de santé)

Société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU)

Société par actions simplifiée composé d'un associé unique. Il peut déterminer librement les modalités de fonctionnement de la société dans les statuts.

Sans capital minimum

Artisan, commerçant, industriel, profession libérale (mais pas les professions juridiques, judiciaires ou de santé)

Société civile professionnelle (SCP)

Société permettant à plusieurs membres exerçant une profession libérale réglementée d'exercer en commun leur activité. Chaque associé est personnellement imposé sur sa part de bénéfices.

Profession libérale réglementée (sauf orthophonistes, orthoptistes, pédicures podologues, pharmaciens, sages-femmes, agents généraux d’assurances, experts comptables, diététiciens, psychologues)

Société coopérative de production (SCOP)

Société pouvant prendre la forme d'une SA, SARL ou d'une SAS.

Les salariés associés sont obligatoirement majoritaires. Ils doivent posséder au moins 51 % du capital social.

Artisan, commerçant, industriel, profession libérale (architectes, géomètres-experts par exemple)

Au moment de la création de la société, il est nécessaire de la nommer. On appelle cela la dénomination sociale ou encore la raison sociale.

Elle permet à la société d'être identifiée en tant que personne morale. En effet, la société a une personnalité juridique propre, différente de celle de son fondateur : on dit qu'elle est une personne morale.

La dénomination sociale fait souvent référence à l'activité exercée.

La propriété de ce nom s'acquiert au moment de l'immatriculation de la société.

Le siège social correspond à l'adresse de la société. Tous les documents liés à l'activité de la société y sont envoyés.

Cette adresse doit figurer sur les documents commerciaux (devis, factures notamment).

Il s'agit du lieu de la direction effective de la société. Ainsi, il peut être différent du lieu d'exploitation ou de production.

Le lieu du siège social est fixé dans les statuts au moment de la création de la société mais il peut être déplacé au cours de la vie de la société. Sans domiciliation de l'entreprise, l'immatriculation de la société n'est pas possible.

Tout changement d'adresse est considéré comme un transfert de siège social. Ainsi, il doit être déclaré au guichet des formalités des entreprises.

Lorsqu'une société est créée, il est important de nommer un ou plusieurs dirigeants pour qu'ils assurent la gestion la société.

Cette nomination peut être faite au moment de la rédaction des statuts ou dans un acte séparé avant la rédaction des statuts.

Le dirigeant aura un nom et des pouvoirs différents selon la forme de société qui est créée.

Si la société exerce une activité réglementée (par exemple : restaurant, agence immobilière, salon de coiffure), elle est soumise à l'accomplissement de certaines formalités préalables.

Il s'agit par exemple d'une demande d'autorisation auprès de la mairie de la ville où l'établissement est situé ou encore d'une demande d'agrément.

Une fois que le siège social de la société est déterminé, il est important de communiquer cette adresse au bureau de Poste le plus proche pour qu'elle puisse recevoir son courrier.

Le capital social de la société est composé des apports en argent effectués par les actionnaires ou les associés de la société.

La valeur des biens qui appartiennent à la société, tels que le fonds de commerce, les bâtiments, les marques, est également prise en compte.

Il existe 3 types d'apports :

  • Apports en numéraire (c'est-à-dire de l'argent)
  • Apports en nature (immeubles, machines, etc.)
  • Apports en industrie (savoir-faire, expérience, relations qu'une personne met au service de la société)

Seuls les apports en numéraire et en nature composent le capital social de la société.

En cas d'apports en nature, la création de la société nécessite l'intervention d'un commissaire aux apports, dont le rôle est d'évaluer les biens apportés au capital de la société.

Le dépôt de capital social doit être effectué lors de la constitution d'une société.

Ce dépôt est en général effectué sur un compte bancaire professionnel ouvert pour l'activité de la société.

L'une des étapes incontournables lors de la création de votre entreprise est la rédaction des statuts. Il servent à fixer les règles de fonctionnement de la société.

Cette étape intervient entre la fixation du montant du capital social et le dépôt du capital social.

C'est lors de la signature des statuts que la société est constituée.

Toute société qui est immatriculée au RCS : RCS : Registre du commerce et des sociétés, à l'exception des sociétés cotées en bourse, doit faire une déclaration de bénéficiaires effectifs (DBE).

Un bénéficiaire effectif est une personne qui détient plus de 25 % du capital, ou plus de 25 % des droits de vote de la société.

La DBE permet d'identifier la personne physique qui contrôle la société.

La DBE doit être transmise via le guichet des formalités des entreprises :

Avant l'immatriculation, il faut publier un avis de constitution de la société (ou avis de création).

Il faut effectuer cette publication dans un support habilité à recevoir des annonces légales (SHAL ou JAL).

Le coût de la publication dépend du type de société qui est créée.

Il faut demander une attestation de parution, délivrée par le SHAL, puis la transmettre au guichet des formalités des entreprises au moment de l'immatriculation.

Il faut déclarer l'existence de la société. Cette déclaration est aussi appelée immatriculation.

Une fois l'immatriculation effectuée, les éléments d'identification suivants sont délivrés :

  • 2 numéros uniques d'identification :
    • Le Siren identifie la société. Il est utilisé dans les relations avec les administrations, les clients, etc..
    • Le Siret identifie l'établissement où l'activité est exercée.
  • Un code d'activité APE (activité principale exercée)

Une fois que l'immatriculation de la société est fait, il est important de se procurer un certain nombre de registres comptables, de registres liés aux salariés ou encore à la sécurité.

Ces registres sont pour la plupart obligatoires et dépendent du type et de la taille de la société qui a été créée.

Selon l'activité exercée par la société, elle peut être soumise à l'obligation de souscrire certaines assurances.

C'est aussi le cas si elle embauche des salariés ou si elle détient des véhicules.

Même si la société n'a pas l'obligation de s'assurer, prendre des assurances est fortement conseillé et peut s'avérer utile : par exemple, assurer les biens de la société contre des dégâts des eaux, incendies.

Qui peut m'aider ?

Vous avez une question ? Vous souhaitez être accompagné(e) dans vos démarches ?

Philippe Bonon nommé Président du collectif Mécènes du sud Montpellier-Sète-Béziers


https://www.datapressepremium.com/rmdiff/2011634/PhilippeBonon_CopyrightMarioSinistaj.jpg

 

Mécènes du sud Montpellier-Sète-Béziers, acteur référent dans la promotion de la création artistique sur son territoire, a le plaisir d’annoncer la nomination de Philippe Bonon, architecte de renommée nationale implanté à Montpellier, à la Présidence du collectif. Il succède à Nicolas Jonquet pour faire rayonner l’art contemporain dans la région et le rendre accessible au plus grand nombre.

 

Diplômé Architecte en 1983 à Paris, Philippe Bonon fait ses premières armes dans la capitale avant de se tourner vers Montpellier, séduit par son dynamisme architectural et urbain. Il s’y installe en 1987 et s’associe avec Denis Bedeau. Ils lancent ensemble l’agence BBA en 1995. Dix ans plus tard, BBA devient A+ Architecture, s’ouvre à de nouvelles perspectives nationales, et s’implante à Nîmes, Paris et Toulouse.

Figure incontournable de l’architecture sur l’Arc Méditerranéen, Philippe Bonon compte à son palmarès de nombreuses réalisations emblématiques de la région comme le Palais des Congrès du Cap d’Agde, le théâtre Jean-Claude Carrière à Montpellier ou encore l’Hôtel de la Prison de Béziers.

Féru d’art contemporain et de création artistique sous toutes ses formes, Philippe Bonon s’engage dès 2017 dans le collectif Mécènes du Sud Montpellier-Sète-Béziers. Il est alors membre du conseil d’administration et responsable du programme d’initiation à l’art. Ce programme, dédié aux membres, propose des visites, voyages, rencontres et conférences pour « qu’ils incarnent un mécénat d’entreprise éveillés aux enjeux du monde de l’art d’aujourd’hui et à sa perméabilité avec le monde du travail » précise t-il.

Elu par le conseil d’administration du collectif pour un mandat de 3 ans, Philippe Bonon affirme sa volonté de « continuer à fédérer les acteurs économiques, institutionnels et culturels, à porter des projets transversaux, à coproduire des expositions d’envergure, à participer à des événements de grand intérêt pour notre territoire en matière de dynamique culturelle, et à accompagner les démarches artistiques de nos entreprises mécènes. J’aimerais voir nos deux associations (Mécènes du Sud Aix-Marseille-Arles et Mécènes du Sud Montpellier-Sète-Béziers) resserrer leurs liens et étendre leurs réseaux à d’autres territoires comme Nîmes. Mécènes du Sud Montpellier-Sète-Béziers s’est d’ailleurs associé à la première édition de triennale d’art contemporain de la ville en coproduisant son événement de clôture, la kermesse. Mais également faire en sorte que l’art contemporain puisse toucher un public peu ou pas initié et le voir investir des lieux qu’il n’avait pas même frôlé. » 

 

Pour ce faire il s’appuiera sur une équipe mixte de 6 membres qui constituent le nouveau bureau du collectif, ainsi que sur Marine Lang, Déléguée générale de Mécènes du Sud Montpellier-Sète-Béziers depuis 2018.

 

Composition du bureau 2024-2027 : 

- Président : Philippe Bonon (A+ Architecture)  

- Vice-président : Nicolas Jonquet (SVA Avocats) 

- Trésorier : Christophe Gardent (Ach@t Solutions) 

- Chargé de la relation entre l’association et le monde économique : Marc Levy (BBLC) 

- Chargé de la stratégie de communication et de l’image de l’association : Pierre Niergue (Wonderful) 

- Déléguée à la gestion des rapports de l’association avec les pouvoirs publics sur les grands projets de territoire : Agnès Jullian (Technilum) 

- Secrétaire et responsable du programme d’initiation à l’art : Benoît Viguier (Banque Populaire du Sud) 

 

Mécènes du Sud : un collectif d’un nouveau genre

Né en 2003, le réseau Mécènes du Sud regroupe 2 collectifs d’entrepreneurs passionnés d’art, Mécènes du Sud Aix-Marseille et Montpellier-Sète-Béziers, qui coproduisent chaque année œuvres, projets et événements, contribuant à faire rayonner la création contemporaine sur les 2 territoires. En Occitanie, l’association Mécènes du Sud Montpellier-Sète-Béziers a vu le jour en 2016. Sa mission : soutenir, promouvoir et diffuser la création artistique contemporaine, à la rencontre des publics. L’association valorise le dynamisme culturel de la région sur un modèle original, qui s’appuie sur les financements de 44 entrepreneurs mécènes et sur un comité artistique indépendant, totalement libre et autonome. 

 

Plus d’informations sur www.mecenesdusud.fr  

Suivez-nous sur Facebook et sur Instagram 

 

Cotisations sociales : quels changements au 1er juillet 2024 ?

Au 1er juillet 2024, de nombreux taux de cotisations sociales évoluent pour les micro-entrepreneurs exerçant une activité libérale. Le taux relatif au régime de la garantie des salaires (AGS) change également à cette date. Entreprendre.Service-Public.fr vous donne toutes les informations utiles sur ces divers changements.

Homme, Portable, Ordinateur

Le taux de cotisation global évolue comme il suit pour les micro-entrepreneurs exerçant une profession libérale affiliés à la Cipav ou à la SSI :

Tableau - Micro-entrepreneurs exerçant une profession libérale affiliés à la Cipav ou à la SSI : les taux de cotisation global au 1er juillet 2024

Catégorie

Taux de cotisation global au 1er juillet 2024

Ancien taux

Micro-entrepreneurs exerçant une activité libérale relevant de la Cipav : Cipav : Caisse interprofessionnelle de prévoyance et d'assurance vieillesse

23,2 %

21,2 %

Micro-entrepreneurs exerçant une activité libérale relevant de la sécurité sociale des indépendants (SSI)

23,1 %

21,1 %

Les taux de répartition des montants de cotisations changent également au 1er juillet 2024 pour ces micro-entrepreneurs.

Nouveau taux de répartition des montants de cotisations

Les nouveaux taux de répartition des montants de cotisation s'appliquant aux micro-entrepreneurs exerçant une activité libérale relevant de la Cipav : Cipav : Caisse interprofessionnelle de prévoyance et d'assurance vieillesse au 1er juillet 2024 sont les suivants :

Tableau - Micro-entrepreneurs exerçant une activité libérale relevant de la Cipav : les taux de répartition des montants de cotisation au 1er juillet 2024

Cotisations et contributions

Taux de répartition des montants de cotisation au 1er juillet 2024

Ancien taux

Cotisation d'assurance maladie maternité

9,30 %

8,10 %

Cotisation de prestations maladie en espèces

0,90 %

0,95 %

Cotisation d'assurance invalidité décès

1,40 %

2,60 %

Cotisation d'assurance vieillesse de base mentionnée au 1° de l'article D. 642-3

23,45 %

26,00 %

Cotisation d'assurance vieillesse de base mentionnée au 2° de l'article D. 642-3

5,35 %

5,30 %

Cotisation d'assurance vieillesse complémentaire

25,60 %

20,75 %

Cotisation sociale généralisée et contribution pour le remboursement de la dette sociale

34,00 %

36,30 %

Pour les micro-entrepreneurs exerçant une activité libérale relevant de la sécurité sociale des indépendants (SSI), les nouveaux taux sont les suivants :

Tableau - Micro-entrepreneurs exerçant une activité libérale relevant de la SSI : les taux de répartition des montants de cotisation au 1er juillet 2024

Cotisations et contributions

Taux de répartition des montants de cotisation au 1er juillet 2024

Ancien taux

Cotisation d'assurance maladie maternités

3,60 %

3,90 %

Cotisation d'assurance invalidité décès

3,70 %

4,10 %

Cotisations d'assurance vieillesse de base

50,75 %

55,50 %

Cotisations d'assurance vieillesse complémentaire

7,85 %

x

Cotisation sociale généralisée et contribution pour le remboursement de la dette sociale

34,10 %

36,50 %

Nouveau taux de l'AGS

Au 1er juillet 2024, la cotisation dite AGS : AGS : Association pour la gestion du régime de Garantie des créances des Salariés évolue.

Cette cotisation, qui sert à financer le risque de non-paiement des rémunérations dues aux salariés en cas de procédure collective, passe de 0,20 % à 0,25 %.

Voir aussi

Un appel à candidatures avec l’ambition d’identifier des projets d’implantation d’entreprises à forte valeur ajoutée, au sein du PAE des Eaux Blanches

Sète Agglopôle Méditerranée, l’agence Blue Invest et la Société Publique Locale du Bassin de Thau, lancent un appel à candidatures avec l’ambition d’identifier des projets d’implantation d’entreprises à forte valeur ajoutée, au sein du PAE des Eaux Blanches à Sète.

 

Le PAE des Eaux Blanches est idéalement situé à Sète, un territoire à fort potentiel au cadre de vie exceptionnel :

  • Gare de Sète à 3 min
  • A9 à moins de 10 min
  • Port à moins de 10 min
  • Visibilité en entrée de ville

Des opportunités en foncier économique / immobilier d’entreprise

Voici les parcelles, les locaux d’activité et les bureaux disponibles à la vente dans le cadre de l’appel à projet :

4 parcelles viabilisées cumulables de 3 152m² à 5 724m²

  • Lot 5 : 3 152m² (105€ HT/m²)
  • Lot 17 : 4 390m² (80€ HT/m²)
  • Lot 6B : 4 515m² (105€ HT/m²)
  • Lot 6A : 5 724m² (105€ HT/m²)

Disponibilité immédiate :

  • Locaux d’activités : de 80m² à 230m² à partir de 1 650€ HT/m²
  • Bureaux : de 80m² à 350m² à partir de 2 100€ HT/m²

Disponibilité 4ème trimestre 2025 :

  • Locaux d’activités modulables à vocation mixte de 200m² à 1 250m² à partir de 1 600€ HT/m²

Disponibilité 2ème trimestre 2026 :

  • 7 locaux d’activités à vocation artisanale de 95m² à 162m² cumulables au prix de 1 700€ HT/m²
  • 8 bureaux de 50m² à 97m² cumulables au prix de 2 200 HT/m²
  • 2 locaux d’activités à vocation commerciale de 91m² et de 76m² au prix de 3 000€ HT/m²
  • Critères de sélection des projets
  • Cohérence et viabilité économique
  • Projet à forte valeur ajoutée (nature de l’activité, emplois créés, critères RSE)
  • Tout secteur d’activité avec intérêt particulier pour les projets relevant des 6 filières stratégiques du territoire (tourisme, secteur culturel et créatif, économie bleue, sport santé bien-être, économie circulaire, croissance verte / environnement)

 

Pour candidater : rendez-vous sur www.investinblue.fr, onglet « Appel à projets »

https://www.investinblue.fr/blog/2024/06/20/implantez-vous-sur-la-zone-eaux-blanches-sete/

 

 

Aide à la création ou à la reprise d'une entreprise (Acre)

L'aide à la création ou à la reprise d'une entreprise (Acre) consiste en une exonération temporaire de cotisations sociales en début d'activité. Le bénéfice de l'Acre et les formalités à accomplir diffèrent pour les micro-entrepreneurs (« auto-entrepreneurs »).

Micro-entrepreneur

Commencez, Tableau Blanc, Pièce

L'Aide à la création ou à la reprise d'une entreprise (Acre) est un dispositif visant à encourager les entrepreneurs à créer ou reprendre une entreprise.

Le bénéficiaire de l'Acre profite d'une exonération de 50 % sur ses cotisations sociales jusqu'à la fin du 3e trimestre civil suivant la date d'immatriculation de l'entreprise.

À noter

Pour bénéficier de l'Acre le plus longtemps possible (jusqu'à 12 mois), il est conseillé d'effectuer sa demande en début de trimestre civil (janvier, avril, juillet ou octobre).

Pour rappel, le montant des cotisations sociales varie selon la nature de l'activité exercée.

Exemple :

Un micro-entrepreneur lance son activité de vente en ligne (e-commerce). En tant que commerçant, le montant de ses cotisations sociales correspond à 12,30 % de son chiffre d'affaires.

Il réalise sa demande d'Acre simultanément à sa déclaration de début d'activité (immatriculation), le 3 juin 2024.

En bénéficiant de l'Acre, le montant de ses cotisations est réduit à 6,20 % de son chiffre d'affaires et ce, jusqu'au 31 mars 2025.

Ici, le bénéfice de l'Acre expire au bout de 10 mois seulement. En effectuant sa demande en avril (début de trimestre civil), le micro-entrepreneur aurait bénéficié de l'Acre jusqu'à la même date butoir (31 mars 2025) mais pendant 12 mois.

L'Acre ne doit pas être confondue avec les 2 dispositifs suivants :

Pour bénéficier de l'Acre en tant que micro-entrepreneur, vous devez être dans l'une des situations suivantes :

Attention  

Vous devez être en début d'activité et ne pas avoir bénéficié de l'Acre au cours des 3 années précédentes (au titre d'une autre création ou reprise d'entreprise).

L'obtention de l'Acre n'est pas automatique pour les micro-entrepreneurs. La demande d’Acre doit être transmise dès la création d’activité.

Lorsque vous finalisez votre déclaration d’activité sur le site du guichet des formalités des entreprises, transmettez immédiatement la demande d’Acre depuis l'espace messagerie de l'Urssaf.

Vous devez transmettre les documents suivants :

  • Formulaire de demande d'Acre rempli
  • Justificatif de création d’activité (téléchargeable sur le site du guichet des formalités)
  • Pièces justifiant votre éligibilité (voir tableau ci-dessous).
Tableau - Pièces justificatives à joindre à la demande d'Acre

Critères d'éligibilité pour pouvoir bénéficier de l'exonération Acre

Pièces justificatives à fournir (copie de l'original)

Demandeur d'emploi indemnisé

Notification d'ouverture de droits ou dernier titre de paiement

Demandeur d'emploi non indemnisé inscrit à France Travail 6 mois au cours des 18 derniers mois

Historique de l'inscription à France Travail

Bénéficiaire du Revenu de Solidarité Active (RSA) ou de l'Allocation de Solidarité Spécifique (ASS)

Attestation justifiant de qualité d'allocataire ou de bénéficiaire des aides mentionnées

Jeune de 18 à 25 ans révolus

Pour les moins de 26 ans, la pièce d'identité attestant de la date de naissance suffit

Personne de moins de 30 ans non indemnisée (durée d'activité insuffisante pour l'ouverture de droits) ou personne de moins de 30 ans reconnue handicapée

  • Pour les 26 à moins de 30 ans : attestation sur l'honneur de non indemnisation par le régime d'assurance chômage ou contrat de travail accompagné de toute pièce attestant de sa rupture
  • Pour une personne handicapée : justificatif de reconnaissance de personne handicapée délivrée par la commission départementale des droits et de l'autonomie des personnes handicapées (CDAPH).

Salarié ou personne licenciée d'une entreprise en sauvegarde, en redressement ou en liquidation judiciaire qui reprend l'activité de l'entreprise

Copie du jugement d'ouverture de la procédure de liquidation judiciaire ou à défaut une attestation du liquidateur, de l'administrateur judiciaire ou du juge commissaire.

Personne ayant conclu un Cape (contrat d’appui au projet d’entreprise

Copie du contrat d'appui au projet d'entreprise (Cape)

Personne créant une entreprise implantée au sein d'un quartier prioritaire de la politique de la ville (QPV)

Justification de l'adresse de l'établissement où s'exerce l'activité dans le QPV

Bénéficiaire de la prestation partagée d'éducation de l'enfant (PrePare)

Notification de l'ouverture du droit à la prestation au titre du dernier paiement

À savoir  

L'Urssaf met à disposition une fiche pratique pour réaliser la demande d'Acre étape par étape.

Pour bénéficier de l'Acre le plus longtemps possible (jusqu'à 12 mois), il est conseillé d'effectuer sa demande en début de trimestre civil (janvier, avril, juillet ou octobre).

L'Urssaf statue sur la demande dans un délai de 30 jours. En l'absence de réponse, l'Acre est considérée co

Fiscalité locale des entreprises : visualisez les données ville par ville

Un outil est à votre disposition sur data.economie.gouv pour rechercher et comparer les taux de fiscalité directe locale appliqués aux entreprises en France métropolitaine et Outre-mer. On vous le présente.

Un site pour retrouver les données de la fiscalité locale des entreprises

Sur data.economie.gouv, le site des données ouvertes du ministère de l’Économie et des Finances, vous pouvez visualiser, par commune, les taux d’impositions directes locales appliqués aux entreprises dans un espace dédié, proposé par la Direction générale des Finances publiques (DGFiP).

Comment utiliser cet outil de visualisation ?

Commencez par sélectionner un exercice comptable. Choisissez ensuite l’une des régions françaises de la liste à votre disposition, puis un département, avant de cliquer sur « Suivant ».

Apparaît une carte interactive. Vous pouvez aussi choisir un affichage sous forme de liste en cliquant sur « Table ».

Vous avez alors la possibilité de choisir un type de fiscalité parmi les suivantes :

Il suffit ensuite de sélectionner les communes pour lesquelles vous souhaitez comparer les données. La moyenne départementale et régionale de la taxe ou cotisation concernée apparaît également.

Les taux globaux sont affichés en pourcentage. 

D’où proviennent les données publiées sur cet espace ?

La plateforme présente les taux de fiscalité directe locale votés par les communes et les intercommunalités. Ces taux sont issus du fichier de recensement des éléments d’imposition (REI).

En complément, la DGFiP met à la disposition des informations relatives aux délibérations fiscales applicables au titre de l’année et votées par les collectivités locales, disponibles sur le site collectivites-locales.gouv.fr.