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Concours d’éloquence à Sète : quand la jeunesse prend la parole et le pouvoir

Ce mercredi 28 mai, le Pôle universitaire Michel Weil à Sète a accueilli la grande finale du concours d’éloquence, organisée dans le cadre des Assises de la jeunesse. Collégiens et lycéens se sont succédé sur scène pour défendre leurs idées avec passion et conviction. Une journée intense, marquée par la force des mots, l'engagement des jeunes et l’émotion partagée.

                                                           

Ils étaient 17 finalistes, dont 9 collégiens le matin et 8 lycéens l’après-midi, à se succéder sur scène pour défendre leurs idées face à un jury exigeant. L’événement, organisé pour la troisième année consécutive par la Ville de Sète, a transformé le Pôle Michel Weil en véritable agora citoyenne.

Chez les collégiens, c'est Safae Hafoude qui s’est imposée avec brio. Côté lycéens, c’est Rose Lévy, élève au lycée Paul-Valéry, qui a remporté les suffrages, grâce à une plaidoirie bouleversante en hommage aux femmes afghanes.

Un concours, une voix pour la jeunesse

Lucas Imparato, coordinateur jeunesse de la ville et organisateur du concours, insiste sur l’enjeu : « La jeunesse a beaucoup à dire, mais peu d’espaces pour le faire. Ce concours, c’est l’opportunité pour eux d’apprendre à prendre la parole, à défendre ce qui les anime, et à gagner en confiance. »

Lancé dès janvier, le concours a débuté par une phase de candidatures avec vidéo de présentation, suivie d’ateliers intensifs pendant les vacances de Pâques. Les jeunes ont travaillé leur posture, leur souffle, leur aisance scénique, parfois même avec un casque de réalité virtuelle, ou à travers l’analyse d’œuvres d’art au Crac.

Un jury engagé

Pour les départager, trois personnalités aux profils complémentaires :

  • Pauline Aquila, avocate et membre de la Jeune Chambre Économique du Bassin de Thau,

  • Géraldine Sidobre, dramathérapeute investie auprès de la jeunesse,

  • Jean-François Mestre, directeur du CIC à Sète.

Tous ont salué la qualité des prestations, souvent empreintes de sincérité et de maturité.

Des candidats inspirés, des thèmes engagés

Parmi les prestations marquantes, celle de Romane Gonzales, du lycée Joliot-Curie, qui a choisi de traiter le thème : Peut-on encore s’ennuyer à l’ère des écrans ? « C’est un sujet qui nous touche tous. J’étais un peu stressée, mais je suis contente de l'avoir fait. »

Autre moment fort : le discours de Rose Lévy, élève au lycée Paul-Valéry, qui a bouleversé le public avec sa plaidoirie pour les femmes afghanes. « La parole, c’est le pouvoir. Si on la leur enlève, on les prive de tout. C’était important de leur rendre hommage. Et pour moi, cette plaidoirie est un premier pas vers mon rêve : devenir avocate. »

Enfin, Rayhan Aatar-Ara-Osanz, habitué du concours, a pris la parole avec fougue pour défendre l’importance de se battre pour ses idées. « Même avec le trac, le vent qui emporte les fiches ou un micro capricieux, il faut y aller. C’est ma troisième participation, et pas la dernière. »

Au-delà de la compétition, c’est une expérience de transformation qu’ont vécue ces jeunes. L’apprentissage d’une posture, d’une voix, d’une confiance. Certains reviendront l’an prochain. D’autres garderont à vie la trace de ce moment où ils ont osé.

Juliette Amey

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