Featured

Journée nationale de la résistance, une cérémonie émouvante à Villeveyrac ce 25 mai au matin

Journée nationale de la résistance, une très belle cérémonie à Villeveyrac ce 25 mai au matin avec la participation de la Fanfare de la Jeune France.

Une très belle et émouvante cérémonie présidée par le président de l’Union locale Section 19 Villeveyrac, Jacques DE LA TORRE  en présence de représentants du Souvenir Français du Canton de Mèze, du Souvenir Français Bittérois, de l'UNC de Fabrègues, de l'UNC de Poussan, de Marseillan, de Fontes et de Saint Georges, avec des membres du CCFF.

13 porte drapeaux avaient répondu présents et tous avaient rejoint le site de la Stèle Bir Hakeim au nord ouest de Villeveyrac.

La cérémonie fut d'autant plus émouvante qu'il fut aussi rendu hommage à Philippe Fesquet, Vice-Président de l'UNC, à Villeveyrac, décédé brutalement il y a quelques jours...

La cérémonie fut aussi marquée par des dépôt de gerbe à la stèle commémorative dédiée au maquis Bir-Hakeim, par plusieurs prises de parole dont celle de Chhristophe Morgo, Maire de Villeveyrac et Vice Président du Conseil Départemental,  et par l'allocution du président local, Monsieur Jacques DE LA TORRE qui précisait : 

"Il y a 81 ans, le 27 mai 1943, se tenait, au 48 de la rue du Four, dans un Paris occupé où flottait le drapeau nazi, la première réunion du Conseil National de la Résistance.

Les représentants de huit mouvements de Résistance, six partis politiques et deux syndicats, décidèrent d'unir leurs forces pour lutter contre l'occupant nazi. Sous l'égide de Jean Moulin, missionné par le Général de Gaulle, dix-huit hommes et une femme s'unissaient pour déployer partout en France cet esprit de résistance qui animait ceux de Londres depuis le début de la guerre. Bientôt cet esprit deviendrait " la Résistance ", rassemblant derrière elle les Françaises et les Français de tous horizons pour mener de l'intérieur le combat commun de la Libération."

"Ce 27 mai 1943, rassemblé dans l'ombre, ce premier Conseil National de la Résistance allait permettre de transcender les différences de chacun derrière une même cause, celle d'une Résistance unie contre l'envahisseur. S'en suivirent les combats éclatants pour la libération de Paris, puis celle de l'ensemble de la France aux côtés des Alliés et, enfin, la reconstruction d'un pays libéré mais affaibli.

Au cœur de ce combat était la jeunesse, dont la fougue n'atténue pas le courage de ces lycéens et étudiants qui entonnèrent la Marseillaise aux abords de l'Arc de Triomphe, le 11 novembre 1940 ; cette fougue qui couvre de gloire la mémoire des fusillés du lycée Buffon ; et nous emplit de reconnaissance pour ces jeunes Français qui, refusant le Service du travail obligatoire, prirent les armes dans les maquis de France.

Aujourd'hui comme hier, l'esprit de la Résistance constitue une source d'inspiration et d'engagement pour les jeunes générations, qui incite à la générosité, à l'enthousiasme dans l'action et à faire face aux défis de notre temps.

Cette jeunesse qui malgré la profonde mutation de notre société, s’engage et s’investit pour maintenir nos valeurs et la mémoire, la preuve en est avec la présence de nos jeunes cadets.

Il y a 81 ans, au 48 de la rue du Four, ces résistants ont montré aux Français qu'il est un combat plus grand encore que ceux qui les avaient opposés, un combat pour la France, que les Français n'auraient pu gagner autrement que dans l'unité.
Oui ! C’est aussi ça la France. Vive la France et Vive la République !  "                                    

                                                     Jacques DE LA TORRE