Loupian
Annonces paroissiales du 9 au 17 mars 2024 pour Notre Dame du Sourire :
la Grande Lessive du 21 mars 2024
Dès qu’une substance s’introduit dans une autre, des bulles se forment. Ces bulles prennent en général l’apparence de sphères minuscules en regard de celle sur laquelle nous vivons. Parmi toutes les bulles, celles de savon sont les plus faciles à réaliser, les plus ludiques et les plus attendues d’une Grande lessive. Elles s’envolent avant d’éclater et symbolisent la fragilité humaine. Leurs couleurs sont changeantes, leur transparence fascinante, les reflets sur leur surface rebondie énigmatiques. Elles peuvent être géantes, rebondissantes, en serpent, en chapelet… Des variations plastiques et esthétiques insoupçonnées dérivent alors d’expériences successives qui enclenchent un processus créatif.
Faire des bulles seul ou à plusieurs transforme l’expérience fugitive en chorégraphie intentionnelle. En conséquence, le deuxième défi réside en la réalisation d’une performance collective au moyen de bulles le jour de La Grande Lessive®. Selon un protocole à inventer par les participants en fonction des lieux, des bulles de savon s’échapperont et disparaitront, tandis que leurs représentations graphiques resteront suspendues aux fils tendus en plein air. Ces réalisations à deux dimensions sur format A4 témoigneront d’approches individuelles de l’expression « Faire des bulles ». Photographies et autres images numériques, peintures, dessins, etc. feront ainsi exister, sur un même fil, la diversité, la légèreté et la transparence des bulles. Ce dialogue entre bulles est le troisième défi.
Enfin, le caractère éphémère des bulles de savon interroge le devenir d’un acte artistique. C’est pourquoi cette performance pourra être filmée et les étendages photographiés afin d’en conserver des traces.
LA VILLA DE “BEL-OMBRE” ENTRE ANTIQUITÉ TARDIVE ET PREMIER MOYEN-ÂGE
La fin d’un important domaine antique provençal
Par Maxime Scrinzi, responsable d’opération à Mosaïques Archéologie, chercheur associé – Archéologie des Sociétés Méditerranéennes, UMR 5140, Montpellier.
La fouille préventive effectuée par Mosaïques Archéologie sur le site de “Bel-Ombre” à Bouc-Bel-Air (Bouches-du-Rhône) a permis l’étude d’un important domaine vinicole entre les cités antiques d’Arles et d’Aix-en-Provence. Établie dès la fin du Ier s. av. J.-C., cette villa atteint son apogée au IIe s. ap. J.-C, durant lequel se développe des espaces résidentiels et thermaux dignes des grandes maisons urbaines, ainsi que des bâtiments liés à la production du vin.
Cette configuration perdure jusqu’au milieu du IIIe s., à la suite duquel les lieux sont abandonnés avant d’être réinvestis entre le IVe s. et le IXe s. Certains espaces sont réaménagés tandis que la présence d’une cabane excavée et d’une aire d’ensilage, traduisent de nouveaux modes d’occupation. La récupération de matériaux constitue l’activité phare de cette période. Une forge était destinée à la refonte de fer et du plomb, mais le démantèlement des architectures et des décors en marbre constitue l’essentiel de ce travail de récupération. Enfin, une unité artisanale destinée au recyclage du verre et datée entre le VIIe et le IXe s. offre l’opportunité rare de documenter ce type d’activité durant le Premier Moyen Âge.
©Mosaïques Archéologie
Site archéologique de Bel- Ombre – Bouc-Bel-Air (Bouches du Rhône)
Jeudi 14 Mars à 18h30 au Musée gallo-romain VILLA-LOUPIAN - Route départementale 158E4 à Loupian.
Entrée libre, dans la limite des places disponibles.
Renseignements au 04.67.18.68.18 ou
Pensez à vous inscrire avant le samedi 9 mars 2024 au Centre Nelson Mandela ou par téléphone !
Annonces paroissiales du 2 au 10 mars 2024 pour Notre Dame du Sourire.