Mèze

CCAS de Mèze : conciliateur de justice

Du service com :

Dès le 1er Novembre 2024, la Ville de Mèze accueillera Madame Claude TOMPKINS, conciliateur de justice auprès de la Cour d’Appel de Montpellier-Tribunal de proximité de Sète, les 1ersJeudis de chaque mois au C.C.A.S. (sur rendez-vous uniquement).

Le Conciliateur de justice est un auxiliaire de justice assermenté et bénévole qui est nommé par ordonnance du premier président de la Cour d’Appel de Montpellier. Il se doit de respecter la charte déontologique composée de 7 devoirs : probité, indépendance, impartialité, neutralité, confidentialité, diligence de réserve. La conciliation de justice donne les moyens aux citoyens d’être les acteurs de la résolution de leurs différends, de favoriser leur règlement, reposant sur l’accord de chacun. Elle offre une justice plus proche, dédramatisée. La conciliation de justice, passage obligé et un des préalables à l’action en justice pour les demandes n’excédant pas 5.000,00€, ou lorsqu’elle a trait à un conflit de voisinage comme précisé à l’article 4 du décret n° 2019-1333 du 11 décembre 2019, créant l’article 750-1 du code de procédure civile et la LOI n° 2019-222 du 23 mars 2019.

Il s’agit d’un mode amiable de règlement des différends, souvent qualifiés de différends de la vie quotidienne relevant des affaires civiles uniquement tels les litiges entre personnes, les relations entre bailleurs et locataires, les litiges de la consommation, les litiges et troubles du voisinage, les litiges relevant du droit rural, litiges en matière prud’homales, les problèmes de copropriété, les litiges entre commerçants (Exception faite des affaires pénales, des affaires relevant de l’état des personnes ou du droit de la famille et des différends et conflits entre administrés et administration, ces derniers peuvent être soumis au Défenseur des Droits).

Elle intervient en amont de tout procès ou devant un juge ou être déléguée par ce juge à un conciliateur de justice. C’est une procédure simple, rapide et entièrement gratuite. Si elle aboutit, elle donne lieu à la signature d’un accord total ou partiel par les parties, constaté par le conciliateur de justice. Cet accord peut être homologué par le juge afin de lui donner force exécutoire « valeur de jugement ».

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MSFC : côté jeune et féminin

Le MSFC applique à la lettre sa politique tournée vers les jeunes et le football féminin. La saison 2024-2025 confirme la direction souhaitée par l'équipe du président Guirao. Photos FB.

Les U13 Féminines

Les U15 Féminines

Les U9

Boule d'Azur vs Fer Roulant

Ce samedi La Boule d'Azur de Mèze rencontrait Le Fer Roulant de Lodève pour le compte des inter-clubs de la saison. Les parties (4 allers-retours) se déroulent sous 3 formes : individuel, doublette et quadrette. Ces affrontements (très "bon-enfant") se déroulent, en hiver, sur les sites de Balaruc, Frontignan, Sète et Montpellier. Les locaux, qui totalisent une quarantaine de sociétaires, sont arrivés à intégrer des féminines (5) dans leur effectif. Nous avons été reçu par Christine secrétaire de la société, le président de la société, Stéphane, étant sur le terrain. Il est bon, je crois de parler de ce jeu de boule et de le différencier de la pétanque traditionnelle… un peu d'histoire…

" Le jeu de boules est probablement l'un des jeux les plus anciens… il existait des millénaires avant J-C, sur le pourtour méditerranéen (Grèce, Italie, Égypte) et en Chine… Son essor fut fulgurant à la fin du Moyen-Âge mais stoppé par Charles IV puis Charles V. C'est le pape Jules II qui lui redonne sa place pour… défendre le Saint-Siège ! Au XIXe siècle, le jeu de boules s'ancre résolument dans la région Rhône-Alpes où il est désigné "jeu de grosses boules" ou encore "longue" ou "lyonnaise"… Le 22 mars 1922 est créée l'Union Nationale des Fédérations Boulistes. Cette UNFB regroupe le Rhône, le Dauphiné, l'Ain, la Savoie, la Haute Savoie, les Alpes Maritimes et la Loire… En 1997, le Sport-Boules participe pour la première fois aux jeux Méditerranéens… Le vœu actuel serait de devenir une discipline Olympique !"

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Budget participatif 2024

De gauche à droite :

Béatrice Daniel, lauréate du budget participatif 2023 (agrès), Mathieu Desruelles, lauréat du budget participatif 2024, Thierry Baëza, maire de Mèze, Séraphin Parra, adjoint à la démocratie participative, Valérian TABARD, porteur de projet 2024 (plaques de rue).

Du service com :

La deuxième édition du budget participatif, portée par Séraphin Parra, adjoint à la démocratie participative, a été lancée au mois de juin dernier. Une enveloppe budgétaire de 10 000€ par an est désormais consacrée à la réalisation d’un projet local imaginé par les citoyens eux-mêmes. Cette année, 16 idées ont été déposées par des Mézois. Parmi elles, 4 ont été retenues par la commission de faisabilité. 1 144 personnes ont participé au vote.

Mardi 17 septembre, le maire Thierry Baëza, a réuni les candidats pour annoncer les résultats. Le projet concernant l’installation de plaques de rues avec le double affichage Français/Occitan a obtenu 89 voix. Le projet de mise à disposition de caisses à jouets solidaires a obtenu 113 voix. Le projet de créer un Land art citoyen a obtenu 125 voix. Le projet d’installation d’une structure de Beach Volley a obtenu 735 voix et est donc le grand lauréat du budget participatif 2024.

Le maire, Thierry Baëza, a tenu à féliciter tous les participants et a profité de l’occasion pour mettre à l’honneur les lauréats de l’édition 2023 dont les projets se sont déjà concrétisés :

« Aujourd’hui, nous sommes fiers d’avoir créé une aire de fitness à la parée et réalisé, avec le graffeur HONK, des fresques street art sur 3 transformateurs électriques, avec le soutien d’ENEDIS et d’Hérault Énergies »

Il était une chapelle…

« Si la chapelle des Pénitents de Mèze nous était contée … »

… Et elle le fut récemment et brillamment par Michel Py et Gérard Combe, binôme d’historiens Mézois passionnés, auprès d’une délégation des « Amis du Musée Paul Valéry » de Sète. Accompagné de leur présidente Fabienne Schneider et de son assistant Alain Giraudo, ce groupe de passionnés a été accueilli sur le parvis de la Chapelle avant d’être convié à pénétrer au sein des mystères de ce patrimoine millénaire. Car devant cet auditoire privilégié et attentif, nos deux historiens de Mèze ont su à tour de rôle dévoiler les secrets et les histoires tumultueuses de la Chapelle des Pénitents de Mèze. Plus ancien monument de Mèze, la Chapelle qui domine aujourd’hui, majestueuse et souveraine, l’étang de Thau et les remparts de la ville, a toujours été une sentinelle et un phare pour les marins égarés. Peut-être bâtie en 1147 et dédiée alors à Saint Pierre, elle conserve de cette première époque les deux dernières travées de la nef et le chœur en cul-de-four. Délaissée au XVIIème siècle, l’évêque d’Agde la donne ensuite aux Pénitent Blancs qui entreprennent d’importants travaux d’agrandissement, et la rebaptise « Notre-Dame des Battues (battues par les flots)». Ils lui donneront également le vocable de « Notre Dame des sept Douleurs » ou « De Bon Secours » lorsqu’ils se rattacheront à l’archiconfrérie romaine du Gonfalon en 1609. Désaffectée durant la Révolution française et utilisée comme hôpital militaire, lieu de réunion pour des assemblées populaires, ou transformée en atelier de tonnellerie, la Chapelle est rachetée en 1802 et rendue aux Pénitents Blancs. Le XIXème siècle et le début du XXème marqueront la grandeur de la Chapelle entièrement réaménagée et décorée par de riches donateurs. Pourtant, dès les années 1870 les confréries du Sud de la France entameront un inexorable déclin et en 1912 il ne reste que peu de frères à Mèze. La Chapelle finira par être vendue à l’Association diocésaine dans les années 70. Dès lors, son statut change et elle va peu à peu s’abîmer et tomber en ruine, du moins jusqu’à la création en 1988 de l’association « Les Amis des Pénitents ». Présidée par Geneviève Rière, elle est composée de bénévoles motivés et investis autour de la même mission : consolider, restaurer, mettre en valeur et animer ce joyau patrimonial. Grâce à leur impulsion, la chapelle a pu faire l’objet de trois grandes phases de travaux : Il a fallu renforcer la structure globale du bâtiment et lui restituer son intégrité originelle grâce à l’intervention d’une équipe de tailleurs de pierre, de maçons, d’artisans-artistes parmi les plus experts, savamment conseillés. La restauration la plus récente de la Chapelle est exemplaire : elle a nécessité un budget de 185 000 euros grâce au soutien de la Mission Bern, de la Fondation du Patrimoine, de la ville de Mèze, du Département de l’Hérault, de Sète Agglopôle Méditerranée, de mécènes, ainsi que les actions des « Amis des Pénitents ». Grâce à leurs soins, et malgré son grand âge, la Chapelle a pu résister à l’usure du temps, pour le plaisir des Mézois, des gens d’ailleurs, et pourra ainsi être transmise aux générations futures. Questions et échanges passionnés ont suivi la visite, l’ensemble des participants ont été admiratifs et enthousiastes devant la qualité de la dernière restauration. Les créations picturales d’Isabelle Marsala exposées depuis le début de l’été, ont quant à elles complété la visite. Au terme de cette odyssée au sein du patrimoine Mézois, « Les Amis du Musée Paul Valéry » ont quitté ce lieu magique où souffle l’esprit, ravis d’une visite guidée riche d’enseignements et chaleureuse, et qui préfigure comme il se doit, de bien prometteuses Journées du Patrimoine.

GR

Le SMBT, c'est où et quoi ?

En savoir + en cliquant sur la carte…

Bénévole, vous avez dit bénévole !

La période qui se termine, intense et festoyeuse, nous a permis de "croiser" quelques unes de ces personnes… sans qui… Si le mot se conjugue au féminin comme au masculin, le personnage peut se reconnaître (mais pas sûr !) grâce à son sourire et son silence… Il nous a paru opportun d'en "causer un peu"… En cherchant sur les chemins du net, nous avons trouvé un texte qui nous a plu… Le voici dans son intégralité, il n'est pas signé et il est ICI

« Le bénévole (activus bénévolus) est un mammifère bipède qu'on rencontre surtout dans des structures sociales appelées associations où il peut se regrouper avec ses congénères.
Les bénévoles se rassemblent à un signal mystérieux appelé "convocation". On les rencontre aussi en petits groupes dans divers
endroits, quelquefois tard le soir , l’œil hagard, le cheveu en bataille et le teint blafard, discutant ferme de la meilleure façon d'animer une manifestation ou de faire des recettes supplémentaires pour boucler le budget.
Le bénévole communique énormément grâce à un appareil appelé

téléphone. Ces conversations téléphoniques, qui lui prennent d'ailleurs beaucoup de temps lui permettent de régler les petits problèmes qui se posent au jour le jour.

Les ennemis héréditaires du bénévole sont le "Yaqua" (nom populaire) et le "Fauquon" (dont les origines du nom n'ont put être déterminés à ce jour).
Le "Yaqua" (inactivus bénévolus simplex) est un mammifère bipède qui se caractérise par la très petite taille de son cerveau qui ne lui permet que de connaître deux mots "ya" et "qua", ce qui explique bien son nom. On l'identifie généralement grâce à une mauvaise petite langue et un grand poil dans la main.

Le "Fauquon" (inactivus bénévolus faucul) est un mammifère bipède qui se caractérise par un cerveau un peu plus évolué et un caractère plus social que le "yaqua". En effet le "Fauquon" est plus intégré aux associations et dispose d'une pensée collective rudimentaire. Néanmoins il n'est pas suffisamment intégré au point de participer activement au travail. On l'identifie généralement grâce à une langue bien pendue et par la présence d'un duvet dans la main.

Les "Yaquas" et les "Fauquons", bien abrités dans les cités anonymes, attendent le moment où le bénévole s'affaiblit et provoque chez celui-ci une maladie très grave appelé "découragement".
Les premiers symptômes de cette maladie implacable sont rapidement visibles. Le bénévole s'absente de plus en plus fréquemment des réunions, il manifeste un intérêt croissant pour son jardin, sourit attendri devant une canne à pêche. Le sujet atteint se sent de plus en plus à l'aise dans un bon fauteuil, assis devant la télévision.

Les bénévoles décimés par le découragement risquent de disparaître, il n'est pas impossible que, dans quelques années on ne rencontre plus cette espèce que dans les zoos, où comme beaucoup d'animaux enfermés ils auront le plus grand mal à se reproduire.

Les "Yaquas" et les "Fauquons" avec leurs petits cerveaux et leurs grandes langues, viendront leur lancer des cacahuètes pour tromper leur ennui, ils se rappelleront avec nostalgie du passé pas si lointain où le bénévole abondait et où on pouvait le traquer sans contrainte. »

NB : Toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé ne serait évidemment que pure coïncidence !!!

Attention cependant car d'autres bien attentionnés, aux calculs "machiavéliques", attendent avec anxiété l'ouverture calculée de la porte de leur graal…
 
Sourire, silence… et respect pour les pur.e.s !