Regard sur une œuvre - 71 - Alphonse Hippolyte Leveau
Beaux Arts
PORTES OUVERTES ATELIERS SETOIS
Plus de 30 ateliers d'artistes ouvrent leur porte au public ces samedi, dimanche et lundi à Sète. Venez les voir , nous sommes au...
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Exposition Alain Campos
Du 13 novembre 2020 au 30 janvier 2021
Galerie Yves Faurie, 6 quai Léopold Suquet à Sète
Alain Campos né au Maroc en 1955.
Depuis quarante ans il développe un travail sur l’humain. Son travail oscille entre figuration, symbolisme et récit. En parallèle il fait partie du collectif BANLIEUE BANLIEUE.
Pour cette nouvelle exposition, la galerie Yves Faurie présente une série de neufs toiles (150x150), quelques grand formats dont une vague spectaculaire (170x300). Une très belle série de papiers (70x50) plus une série de carnets originaux.
Alain Campos expose L’instant d’avant à la galerie Yves Faurie sur le quai Léopold Suquet. Prévue en avril dernier, puis reportée en plein cœur du second confinement, l’ouverture de l’exposition a finalement eu lieu en novembre dernier. Beaucoup de papier marouflé, des couleurs éteintes, bruns, terres de sienne, ocres… Des personnages un peu flous qui semblent sortir d’un conte ou d’un rêve. Mais quelque chose d’assez terrien. Quelques grandes toiles où enfle une vague… Et beaucoup d’arbres, comme des traits d’union entre le ciel et la terre. “Je n’imagine jamais un tableau avant de le faire. Je travaille le dessin en même temps que la peinture sur une base au brou de noix. Le support est important. Les matériaux ont une vie propre. Il faut se laisser amener. Le papier, par exemple, c’est vivant. Ça réagit différemment selon la façon dont on l’utilise” raconte Alain Campos.
Alain Campos est né à Casablanca, en 1955. Puis.......................................
Découvrir sa vie et son oeuvre sur : https://www.sete.fr/article/alain-campos-discret-tout-en-sensibilite-et-en-pudeur/
![Peut être une image de texte qui dit ’L'art aborigène COLLECTION PIERRE MONTAGNE 10 JUIN 26 SEPT. 2021 OUVERT TOUS LES JOURS n MUSÉE PAUL VALÉRY I SÈTE sete’](https://scontent-mrs2-2.xx.fbcdn.net/v/t1.6435-9/193226426_3804406796348380_5701799584104465828_n.jpg?_nc_cat=107&ccb=1-3&_nc_sid=730e14&_nc_ohc=OkpsOCJ0ldcAX92MuZ0&_nc_ht=scontent-mrs2-2.xx&oh=06c12320dec40884a2550a86a57daf87&oe=60DF0DEA)
Mme Mas-Reignier et la médiathèque d'Agde
Plusieurs candidats nationaux et internationaux, de très bon niveau, ont envoyé leur rapport au jury composé de : Éric de Chassey, directeur général ; France Nerlich, directrice du Département des études et de la recherche, pour l’INHA et de· : Hervé Di Rosa, Antoine de Galbert, Claude Allemand, Françoise Adamsbaum, Alexandre Girard-Muscagorry, pour le MIAM.
Le montant de la bourse octroyée s’élève à 24 000 euros, alloués intégralement par la fondation Antoine de Galbert.
![fondaCapture](http://blog.ville-poussan.fr/wp-content/uploads/2022/12/fondaCapture.jpg)
Cette bourse est destinée aux chercheuses et aux chercheurs, français et étrangers, en histoire de l'art souhaitant mener une recherche sur « l'art commercial au XXe siècle » en partant de la définition que Raymonde Moulin a donnée dans les années 1970, et dans le contexte des arts modestes définis par Hervé di Rosa dans les années 1990, en l'appliquant le plus largement possible à toutes les formes d'arts visuels.
Les travaux de recherches réalisés par le lauréat Jean-Baptiste Carobolante pourront éventuellement être le support pour la réalisation d’une exposition au Musée international des arts modestes.
Le lauréat sera accueilli au MIAM et pourra bénéficier des ressources bibliographiques du musée et de l’artiste Hervé Di Rosa.
FA. Connaissiez-vous le MIAM ?
JBC. Oui, ayant fait des études en école d'art avant mon doctorat, le MIAM était une institution dont j'avais entendu parler et dont je suivais depuis l'actualité. Il s'agit d'une institution unique en France qui cherche à approfondir des territoires artistiques délaissés partout ailleurs.
FA. Qu'est ce qui vous a donné envie de postuler ?
JBC.Plusieurs raisons : continuer mes recherches personnelles dans un cadre lui permettant de prendre de l'ampleur, l'enrichir par un travail commun et lui donner des finalités excitantes (exposition, publication).
FA. La préparation du projet a été longue ?
JBC. Oui, car il a fallu adapter mes propres recherches personnelles (qui portaient uniquement sur la photographie décorative de type Shutterstock ou Getty), à celle proposée par le MIAM. L'enjeu était de récupérer mon matériel de recherche et mes réflexions autour de l'imaginaire populaire et marchand afin de les réévaluer pour proposer, précisément, une étude de la peinture de masse. L'avantage était que, depuis plusieurs années, mes recherches frôlaient celle proposée dans l'appel à projet.
FA. Qu'attendez vous de ce travail de recherche, pour vous et pour le MIAM ?
JBC. J'attends plusieurs choses :
- produire une recherche permettant une approche de tout un pan de l'imaginaire actuel qui n'est pas étudié.
- donner une assise théorique et historique à certaines pistes qu'explore le MIAM depuis sa création.
- rendre visible cette recherche afin qu'elle conduise à un débat sur notre rapport à l'art et à l'histoire de l'art.
- accélérer cette recherche à partir de nombreux échanges et de tout un fonds bibliographique et artistique.
Récemment, il a entrepris un travail portant sur la peinture commerciale, qui vise à étudier l’impact de cet art qualifié de mineur dans l’imaginaire commun, et notamment de son héritage au sein des nouvelles générations.
Jean-Baptiste Carobolante est également critique d’art et co-directeur des éditions MIX ; et enseigne l’histoire et la théorie de l’art à l’École Supérieure d’Art de Dunkerque et est intervenant à l’École d’Art Visuel de Lacambre.
Musée International des Arts Modestes
23 quai Maréchal de Lattre de Tassigny - 34200 Sète - France
www.miam.org
“La vie est à nous”… Une phrase qui sonne juste en cette période de déconfinement et que l’on peut retrouver sur une des œuvres présentées à la chapelle du quartier Haut à l’occasion de l’exposition Cellule de crise inaugurée jeudi 20 mai, en présence du maire François Commeinhes. Une exposition inédite puisqu’elle regroupe des œuvres achetées par la Ville auprès des artistes sétois en 2020 dans le cadre d’un fonds de soutien à la culture. 96 000 euros avaient alors été débloqués pour leur venir en aide, à hauteur de 2 000 euros par artiste.
André Cervera, Christophe Consentino, Claudie Dadu, Stéphan Biascamano, Jean-Jacques François et bien d’autres font partie de cette exposition où l’on retrouve de l’encre sur papier, des acryliques ou encore de la photographie. Un beau mélange qui permet de retrouver la culture sous toutes ses formes. Les références au patrimoine et à la culture sétoise sont évidemment nombreuses avec les barques des joutes, les ponts ou le pouffre. Cellule de crise est à découvrir jusqu’au 20 juin tous les jours de 12 h à 19 h. A partir du 3 juillet, le lieu laissera place à une exposition de l’artiste Ève-Laroche Joubert, dont une des œuvres est aussi visible actuellement.
Le Musée Paul Valéry invite chaque jour un artiste à présenter une œuvre choisie dans les collections.
Stephan BIASCAMANO choisit Raymond ESPINASSE (1897-1985) Chargement de bauxite-Sète, 1950 Huile sur papier marouflé sur panneau d’isorel, 52,5 x 62,5 cm Réalisation : Maïthé Vallès-Bled
![Peut être une image de texte qui dit ’S e te’](https://scontent-mrs2-2.xx.fbcdn.net/v/t1.6435-9/42087712_1029252583912589_8023967222189785088_n.png?_nc_cat=102&ccb=1-3&_nc_sid=09cbfe&_nc_ohc=MEzasuBTI8QAX_0OHas&_nc_ht=scontent-mrs2-2.xx&oh=d5323275cf7c7b1dd108d6f4c3642626&oe=60B1B87E)
A plus de 95 ans, la plasticienne née à Sète en 1925 connaît un moment de reconnaissance exceptionnel. L'engouement pour son œuvre de céramiste a gagné le monde des architectes, designers collectionneurs. "Ses cheminées de plâtre font un tabac sur Instagram" (1). Et si, celle qui n'a jamais cherché la notoriété, était fidèle, au delà de l'enseignement officiel, à ses origines sétoises ?
Elle s'est initiée à l'artisanat dès sont enfance. Son grand-père est ébéniste, son père dirige un atelier de restauration de mobilier. Cette initiation aux arts de la main sera complétée par la connaissance des techniques du feu acquise à la Fédération des éclaireuses (scoutisme féminin) où elle adhère à 12 ans en 1937. Puisque l'inspiration artistique est là, il faut lui donner une consécration académique : en 1942, elle entre à l'Ecole des Beaux Arts de Montpellier où elle étudie le dessin et la peinture.
Et puis, éprise de liberté, en 1945 elle gagne Paris. Jusqu'en 1951, elle partage un atelier rue Vavin avec Frédérique Bourguet, une amie des Beaux Arts de Montpellier. Et là, est-ce la formation "sétoise" qui reprend le dessus ? Elle se lance dans la céramique et la sculpture. Avec son amie, elle produira des "pièces inspirées des céramiques antiques méditerranéennes" (2). Et grâce à cet "artisanat d'ouvrier", elle ne cessera de produire, entre 1945 et 1980, des objets du quotidien et des sculptures aux formes féminines ou bulbeuses.
Celle qui "se laissa porter au gré des vents, des opportunités de la vie" n'était pas enfermée dans sa tour d'ivoire. Avec ses sœurs, Andrée l'aînée et Suzanne la cadette, elle était devenue l'amie d'Agnès Varda sous l'occupation. Elle partagera ensuite sa vie et elles resteront proches. Et en 1954, elle est directrice artistique de "La Pointe courte", le film Nouvelle Vague d'Agnès Varda. Il faut dire qu'elle avait acquis une solide expérience artistique en participant, dès 1947, au Festival d'Avignon dans le sillage de sa sœur Andrée, épouse de Jean Vilar. D'abord accessoiriste, elle "assiste le peintre et décorateur Léon Gischia pour la création des costumes" (3).
Elle sera régisseuse, costumière, souffleuse et deviendra, en 1951, "responsable de la régie générale du Festival". Et, apparemment fidèle à sa vocation, "elle fabrique aussi des santons représentant des personnages des pièces de théâtre qu'elle offre aux comédiens". Toujours la terre et toujours le feu. Ainsi, de 1954 aux années 60, elle travaille la céramique pour de grands vases, montés selon différentes techniques. Ils seront exposés dans des galeries parisiennes.
Mais cela n'explique qu'en partie son succès actuel. Elle a fait plus, poussant plus loin sa démarche.
- 1) Le Monde magazine 11-19/11/2020, texte Sabine Maida
- 2) article Internet
- 3) - id. -
![](https://scontent-mrs2-1.xx.fbcdn.net/v/t1.6435-9/s960x960/170027400_4056214444399653_5622291504463485924_n.jpg?_nc_cat=111&ccb=1-3&_nc_sid=340051&_nc_ohc=G4cYL0f3N6cAX_Hsw9R&_nc_ht=scontent-mrs2-1.xx&tp=7&oh=2563c8c3ad1ad7268ec7a3079b807e1f&oe=60955903)
Grand atelier street-art pour les 6-11 ans ainsi qu'une performance graphique et sonore “La liberté est un langage” dans le cadre du Centenaire Brassens.
Autour de la question : “L’art urbain, une tribune libre ?”
Programmation à venir.
Programmation à venir.
34200 France
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