Mercredi 21 février, Michel Arrouy, maire de Frontignan la Peyrade, a accueilli Sophie Panonacle, députée et présidente du Comité National du Trait de Côte, dans le cadre de son déplacement sur la côte méditerranéenne.
Quelques semaines après avoir accueilli le grand débat national sur l’évolution des traits de côte organisé par la Commission Nationale du Débat Public (CNDP) et proposant une réflexion à l’échelle territoriale et régionale sur ce sujet, c’est naturellement que la ville de Frontignan la Peyrade a été choisie comme étape dans le déplacement sur la côte méditerranéenne de Sophie Panonacle, organisé dans le cadre des travaux du Comité National du Trait de Côte (CNTC) dont elle est présidente.
Créé en 2023, Le CNTC se mobilise sur trois principaux chantiers : la concertation et le suivi des travaux techniques pour le recul du trait de côte, la révision de la Stratégie nationale de gestion intégrée du trait de côte (SNGITC) et les modifications apportées au décret établissant la liste des communes dont les actions en matière d’urbanisme et la politique d’aménagement doivent être adaptées à l’érosion du littoral, dont fait partie Frontignan la Peyrade.
Également présidente du Conseil National de la Mer et des Littoraux (CNML), et membre de la Commission du Développement Durable et de l’Aménagement du Territoire (DDAT), la députée Renaissance était accompagnée du groupement Urban Act, qui œuvre à décarboner l’architecture et l’urbanisme.
Consciente de l’ampleur et de l’ambition des travaux entrepris de longue date à Frontignan la Peyrade sur ces sujets, Sophie Panonacle a effectué une visite en trois étapes (Impasse du Front de Mer, les Aresquiers, Avenue de la Bordelaise) lui permettant ainsi de constater la pluralité du littoral sur le territoire et les enjeux majeurs de la question du trait de côte. Pour rappel, le territoire a fait l’objet d’un accompagnement via la réalisation d’un Atelier des territoires qui a permis de fédérer les acteurs locaux et de faire émerger une feuille de route partagée entre l’État et les collectivités (Frontignan, Marseillan et Sète) dans l’objectif d’une recomposition de ce territoire menacé par l’érosion du littoral.