L’artiste Ève Laroche-Joubert est à l’honneur à la Chapelle du quartier Haut. Après la grande exposition de réouverture Cellule de crise, qui présentait les œuvres acquises par la Ville pendant le confinement, c’est l’artiste pluridisciplinaire qui expose ses nombreux travaux. Son exposition Faire corps faisait l’objet d’une visite organisée samedi 3 juillet. En présence de François Commeinhes, Ève Laroche-Joubert, qui a posé ses valises à Sète en 2018 après 20 ans de carrière à New-York, a dévoilé l’histoire des sculptures parfois monumentales qui jalonnent la nef de l’ancienne Chapelle du quartier-haut.
Savant mélange de sculptures traditionnelles et de technologies 3D, les œuvres d’Ève Laroche-Joubert rendent hommage au corps humain dans toute sa complexité, dans un phénomène qu’elle nomme le “corps infini”. Les œuvres d’Ève Laroche-Joubert sont à retrouver à la Chapelle du quartier Haut de Sète du 3 juillet au 29 août, tous les jours de 12 h à 19 h. Rencontre avec l’artiste à 17 h 30 les 10 et 11 juillet prochains ainsi que les 28 et 29 août. Accès libre.
C’est à l’orée des palmiers de l’allée de la tramontane, dans le quartier de Villeroy, qu’une dizaine de Sétois ont pu profiter de séances d’activités sportives, proposées par la Ville à travers son service des sports. En compagnie de Jessica, animatrice sportive, les gymnastes en herbe, venus de Sète et d’ailleurs, ont enchaîné postures et étirements sur fond de musique électronique.
Plusieurs de ces activités estivales sont organisées au cours de la semaine et celles-ci sont gratuites mais accessibles selon le nombre de places disponibles. Côté programme, le lundi, une séance de gym est organisée à 17h30 suivi de pilâtes à 18h30. Des cours de Yoga sont proposés le mercredi matin à 9 h et 10 h, suivi de séances d’abdos-fessier à 17h30 et Stretching à 18h30. Enfin, des cours de circuit training et de pilâtes sont dispensés le jeudi à 17 h 30 et 18h30.
Rendez-vous le samedi 7 août au Théâtre de la Mer pour une soirée hommage à Manitas de Plata avec le soliste, et petit-fils du guitariste de génie, Kema Baliardo, le compositeur-arrangeur cubain Ernesto Burgos Osorio et le musicien ethnomusicologue Guy Bertrand. Une soirée fidèle à l'esprit de Manitas qui tissera également des liens entre Georges Brassens et Manitas pour fêter dignement ces deux géants de la musique.
Cérémonie de remise des diplômes aux étudiant(e)s en soins infirmiers de la promotion 2018-2021 le 9 juillet 2021
Ils sont devenus infirmiers diplômés d’Etat au terme de trois années de formation dont deux d’entre elles ont été scandées par différentes étapes de contraintes majeures dans le contexte difficile de la crise sanitaire que nous vivons.
Ils ont poursuivi leur chemin d’apprentissage, balayé les obstacles, vécu l’hybridation des enseignements, prêté main forte aux professionnels de santé auprès des personnes soignées et des résidents, sans faillir, malgré des moments de doute et d’isolement parfois.
Photo HBT
Ils ont été accompagnés par une équipe pédagogique persévérante qui a eu à cœur de les guider vers la réussite malgré les obstacles ; une équipe expérimentée, compétente, réactive et créative qui a parfois œuvré dans l’ombre sans relâche, toujours en veille, pour prévenir le risque de décrochage et assurer un accompagnement adapté au contexte de crise sanitaire, en multipliant les moments de suivi pédagogique collectifs et individuels en distanciel et en présentiel lorsque cela était possible, pour répondre à leurs attentes.
Les Hôpitaux du Bassin de Thau précisent :
"Nous lui adressons un grand merci ainsi qu’à l’équipe administrative et logistique venue en appui.
Un grand merci également aux professionnels de proximité, tuteurs, maîtres de stage qui ont accueilli les étudiants infirmiers dans le cadre de l’enseignement clinique et notamment aux Hôpitaux du Bassin de Thau lorsqu’il a fallu redéployer les affectations en stage.
Nous félicitons les 50 étudiants (taux de réussite de 91%) d’avoir atteint leur objectif de professionnalisation et leur souhaitons de bonnes vacances !"
Vous avez décidé de vous déplacer ou vous circulez déjà à vélo, mais que faut-il savoir pour rouler dans les règles ? Service-public.fr vous explique tout dans son dossier et répond aux questions pratiques que vous vous posez. Quelles sont les aides possibles ? Quels sont les équipements obligatoires ? Quelles sont les règles de circulation sur la voie publique ? Quelles sont les sanctions en cas d’infraction ? Faut-il immatriculer un vélo électrique ? Quelle est la législation pour électrifier son vélo traditionnel ? Comment le protéger du vol ? Doit-on s’assurer ? À quels événements participer au printemps 2021 ?
Pixabay
Quelles sont les aides ?
Vous avez décidé de changer votre mode de déplacement et d’acheter un vélo et peut-être même un vélo électrique ? Renseignez-vous sur les aides nationales, régionales ou communales qui peuvent vous y aider. Elles sont parfois cumulables. Après cet achat, vous pourrez peut-être bénéficier du forfait mobilités durables.
Quels sont les accessoires obligatoires à vélo ? N’oubliez pas de faire le point sur votre matériel pour garantir votre sécurité. Une vidéo vous explique tout en 30 secondes. Où déposer sa batterie usagée ? Service-public.fr vous propose un outil pour trouver un point de collecte spécialisé « Batteries de Vélos à Assistance Électrique ».
Quelles sont les règles à respecter et les sanctions encourues en cas d’infraction ?
Circuler à vélo impose au conducteur de respecter le Code de la route, quelles sont les règles ? Existe-t-il des formations pour les enfants afin de leur permettre de bénéficier des apprentissages nécessaires ? Comment se présente le dispositif de signalisation des angles morts sur les poids-lourds ? Quelles sont les sanctions encourues cas d’infraction ? Faut-il l’immatriculer ? Quelles sont les règles pour électrifier son vélo traditionnel ? Service-public.fr fait le point.
La 1er édition de Mai à vélo se tient du 1er mai au 31 juin 2021, partout en France. Vous pouvez participer à des événements variés (loisir, sport, tourisme…) pour fêter et promouvoir la pratique du vélo.
Ce samedi 1er mai à 10h30, l'intersyndicale de Sète et du Bassin de Thau avait appelé à un regroupement suivi d'une manifestation à partir de 10 h 30, place Léon Blum, face à la Mairie de Sète.
Sous la pluie, les manifestants sont arrivés peu à peu, et se sont faits très nombreux durant les discours argumentés des représentants des 3 principaux syndicats qui avaient appelé à cette action unitaire du 1er mai.
Il faut savoir que le 1er mai, c'est la fête du travail en France mais son origine date de 1886 suite à une grève tragique à Chicago.
Les syndicalistes américains avaient alors organisé des actions collectives le 1er mai 1886 en faveur de la journée de huit heures. Un grand nombre de travailleurs obtiennent satisfaction. Mais d'autres, moins chanceux, au nombre d'environ 340 000, doivent faire grève pour forcer leur employeur à céder.
"Le 3 mai, une manifestation fait trois morts parmi les grévistes de la société McCormick Harvester, à Chicago. Une marche de protestation a lieu le lendemain et dans la soirée, tandis que la manifestation se disperse à Haymarket Square, il ne reste plus que 200 manifestants face à autant de policiers. C'est alors qu'une bombe explose devant les forces de l'ordre. Elle fait une quinzaine de morts dans les rangs de la police. Trois syndicalistes anarchistes sont alors jugés et condamnés à la prison à perpétuité. Cinq autres sont pendus le 11 novembre 1886 malgré des preuves incertaines (ils seront réhabilités plusieurs années après)."
"En souvenir de ce drame va être instauré chaque année une « journée internationale des travailleurs » ou « Fête des travailleurs », aujourd'hui plus volontiers appelée « Fête du Travail », bien que l'expression prête à confusion... (En savoir plus (Suite)"
A Sète, l'Union Locale CGT Sète et bassin de Thau, FO et la FSU étaient bien représentés par des syndicalistes motivés venus en très grand nombre.
L'on pouvait aussi noter d'autres organisations présentes dont certaines environnementales. Mais l'on retiendra aussi la participation du collectif venant du Théâtre Molière qui avait dans un premier organisé une parade au sommet du Mont Saint Clair, autour de Notre Dame de la Salette.
Si les membres de ce collectif ont fait honneur symboliquement à Sainte Rita, que certains prient, pour les causes urgentes, désespérées, impossibles... ils ont su d'une façon théâtrale faire entendre leur mécontentement face aux mesures sanitaires actuelles et leur désarroi, tout en exprimant leurs revendications.
Arrivés groupés derrière Sainte Rita sur la place Léon Blum, ils ont participé à la manifestation avec énergie car leur travail est, on le sait, mis en sommeil depuis plus d'un an.
Environ 500 personnes ont formé un imposant cortège qui a emprunté la Grande Rue Mario Roustan pour redescendre ensuite vers les quais avant de revenir en centre-ville.
Parmi les messages l'on retiendra surtout l'inquiétude des nombreux participants avec une crise sanitaire qui "plombe" l'activité économique et le monde du travail, les soucis liés au chômage, à la précarité des emplois, à un avenir de plus en plus incertain, avec en prime des salaires qui ont du mal à évoluer.
Sans oublier le désaccord de nombreux travailleurs avec la réforme de l'assurance chômage...
Comme à Sète, 10 rassemblements dans l'Hérault ce 1er mai, qui auront permis aux organisations et aux collectifs, de se faire entendre avec un monde du travail qui est en souffrance et qui manque d'espoir pour l'avenir.