Education

Rentrée du 26 avril et du 3 mai, protocole sanitaire strict, dépistage renforcé : tout ce qu'il faut savoir

Rentrée du 26 avril et du 3 mai, protocole sanitaire strict, dépistage renforcé : tout ce qu'il faut savoir

Éducation aux médias

 

Pour éviter de trop culpabiliser ou de s'inquiéter devant l'attirance naturelle des enfants et adolescents pour les écrans, faites-leur regarder quelques séries qui leur permettront d'apprendre à identifier les comportements responsables, garants d’une navigation sécurisée.

Médias Sociaux, Interaction, Femme

Pixabay

Pour les enfants, #Danslatoile est une série de courts films d'animation à destination des enfants pour leur faire découvrir de manière pédagogique et ludique l'univers d'Internet, ses usages et ses écueils.

 

Pour les adolescents ou préadolescents, deux séries de courts films d'animation (25 et 15 épisodes) pour appréhender des notions essentielles de l'univers des médias et de nos environnements numériques : Les clés des médias & les clés du numérique.

Pour des adolescents un peu plus âgés, on pourra recommander la série de courtes vidéos "Ma vie de profil", dans laquelle de jeunes artistes et YouTubeurs / YouTubeuses acceptent de voir leur présence en ligne être passée au peigne fin, ce qui permet de détecter quelques failles... et de donner de judicieux conseils en matière de protection de ses informations personnelles et de sa vie privée sur Internet...

Ou encore #Mytho, une chaine YouTube où deux jeunes enquêteurs démontent de manière ludique des infox et donnent des astuces et conseils pour ne pas se faire avoir.

Retrouvez le programme des émissions Lumni FR de ce vendredi 9 avril

[CoursLumni] Le programme du jour 
Les Cours Lumni, en replay sur lumni.fr
• Primaire  https://bit.ly/3sUqSUl
• Collège  https://bit.ly/2OsQFEk
 
Aucune description de photo disponible.

Mars 2020 - mars 2021 : un an de continuité pédagogique

Par le Ministère de l'Education Nationale

 

Mars 2020 - mars 2021 : un an de continuité pédagogique et de gestion de la crise sanitaire dans les écoles et les établissements

La crise sanitaire connue par la France et par le monde depuis mars 2020, a provoqué une mobilisation sans précédent de l’ensemble de la communauté éducative. Retrouvez l’ensemble des initiatives ministérielles et locales mises en place pour assurer à tous les élèves une poursuite de leurs apprentissages, puis un retour dans les écoles et les établissements en toute sécurité.

La crise sanitaire connue par la France et par le monde depuis mars 2020, a provoqué une mobilisation sans précédent de l’ensemble de la communauté éducative. Retrouvez l’ensemble des initiatives ministérielles et locales mises en place pour assurer à tous les élèves une poursuite de leurs apprentissages, puis un retour dans les écoles et les établissements en toute sécurité. Ce retour sur l'année passée de mars 2020 à mars 2021 permet de mesurer toute la gratitude que nous devons à l’ensemble des acteurs de l’éducation qui, malgré les difficultés, ont toujours gardé pour objectif de garantir à tous la continuité pédagogique.

Adopter de nouvelles ressources et favoriser l’usage du numérique à l’école

Une information régulière des équipes sur eduscol.education.fr et education.gouv.fr

Afin de permettre aux professeurs d’assurer la continuité pédagogique, de nombreuses ressources ont été mises à disposition sur le site "éduscol" qui comporte une trentaine de pages en lien avec la continuité pédagogique comme par exemple : des conseils aux professeurs et des sélections de ressources académiques pour le premier degré et pour la plupart des disciplines du second degré, un accès aux services numériques du CNED, etc.

Depuis la rentrée scolaire 2020, le cadre réglementaire national et des fiches sont disponibles avec pour objectif de faciliter la mise en place de la continuité pédagogique.

La fréquence de consultation des pages "éduscol" constitue en ce sens un indicateur intéressant de la nécessaire modification des pratiques pédagogiques pour faire face à un contexte sanitaire inédit et une expérience de classe sans précédent : la page dédiée à la continuité pédagogique a été consultée plus de 300 000 fois depuis la rentrée scolaire 2020 et les pages dédiées aux ressources par disciplines ont été visitées plus de 100 000 fois.

Mise en place, activation et renforcement de différents services numériques CNED et déploiement ENT

Des services numériques soutiennent les pratiques pédagogiques des professeurs depuis mars 2020, dès le début de la crise.

Il s’agit des services offerts, depuis longtemps pour certains, par les environnements numériques de travail (ENT) et des services numériques proposés par le CNED :

  • Le centre national d’enseignement à distance (CNED) a proposé, dès mars 2020 le dispositif de continuité pédagogique Ma classe à la Maison constitué de 3 plateformes et d’une solution de classe virtuelle pour les élèves et les enseignants. Conçu à la suite du cyclone Irma pour permettre d’assurer la continuité pédagogique en cas de fermeture d’établissements, le service est d’abord déployé en Chine pour les élèves de l’AEFE dès janvier 2020, avant d’être utilisé en France.

    Les trois plateformes conçues à destination des élèves ont proposé des parcours pédagogiques pour tous niveaux : l’école (de la petite section de maternelle au CM2), le collège (de la sixième à la troisième et sections d’enseignement général et professionnel adapté-SEGPA), le lycée (seconde et première rénovées – terminale L, ES, S et baccalauréat professionnel) avec des cours de spécialités pour les classes de premières générales.

    Ces dispositifs ont permis aux élèves de travailler dans l’ensemble des disciplines grâce à un ensemble de parcours conformes aux programmes (activités en ligne, séquences de cours, entraînements, exercices en téléchargement, cahier de bord, livres numériques, vignettes actives, ressources en langues vivantes pour l’école, illustrations).

    En parallèle, le CNED a proposé aux enseignants un outil de classes virtuelles permettant aux enseignants et à leurs élèves de se retrouver et d’échanger, d’entretenir le lien de cette dynamique de groupe. Il permet également aux enseignants de conseiller leurs classes sur les séances à travailler en priorité en fonction de la progression pédagogique, d’animer un cours à distance et de donner des ressources pédagogiques complémentaires.
     
  • Le ministère a mis à disposition des enseignants une nouvelle plateforme de services numériques partagés "apps.education.fr" pour répondre aux besoins d’outils pour travailler à distance rassemblant : un service de visioconférence, d’écriture collaborative, de blog, de partage de documents et de fichiers, de partage de vidéos et de forum.
     
  • Enfin, les ENT ont été fortement mobilisés. Un espace numérique de travail (ENT) est un ensemble intégré de services numériques, choisis, et mis à disposition de la communauté éducative (élèves, parents, professeurs, personnels administratifs) d'une ou plusieurs écoles ou d'un ou plusieurs établissements scolaires dans un cadre de confiance en partenariat avec les collectivités territoriales. L'ENT offre des services pédagogiques, d’accompagnement de la vie scolaire et de communication.
    Les ENT sont largement déployés et utilisés. Le dispositif de mesure d’audience estime qu’à la rentrée 2020, 80% des élèves du second degré et 20% des élèves du premier degré (ainsi que leurs parents et leurs enseignants) bénéficient d’un ENT.


Lors du premier confinement (mars-juin 2020), les ENT comme les services numériques offerts par le CNED ont massivement soutenu la continuité pédagogique

  • Les services numériques offerts par le CNED (Ma classe à la maison et la classe virtuelle) ont permis d’accompagner 1 873 197 familles et ont recensé 17 513 561 visites. L’utilisation du service a été très importante du côté enseignants avec 479 368 enseignants utilisateurs sur la période.
    Les trois plateformes ont connu une évolution similaire de leur fréquentation. Le pic de fréquentation correspond aux premières semaines de fermeture des établissements et notamment la dernière quinzaine de mars.
    Sur la même période, 11 467 214 classes virtuelles se sont tenues, pour une moyenne de 164 000 classes par jour.
     
  • Les environnements numériques de travail (ENT)

    Durant la période de mars à juin 2020, les ENT ont massivement contribué à la continuité pédagogique (+ 346% de visites pour le mois de mars 2020). 58 millions de pages vues par jour. 217 millions de visites pour le seul mois de mars 2020 et les premières semaines de continuité pédagogique.

    Deux constats prouvent la mise en œuvre d’une continuité pédagogique à large échelle pendant la période de confinement :  
     
    • Des usages massifs sur l’ensemble du territoire national, pour toute la communauté éducative (élèves, enseignants et parents), et sur tous les indicateurs (nombre de visites, nombre de pages vues, durée moyenne des visites, etc.)
      • Une augmentation considérable de l'utilisation des services pédagogiques (+ 226% versus rentrée 2019), essentiellement sur les services visioconférence, parcours pédagogiques, stockage/partage de documents.

Des pratiques numériques pédagogiques renforcées à la rentrée 2020

Les indicateurs relatifs aux services numériques du CNED ou aux ENT témoignent de pratiques moins intenses que pendant le confinement, notamment par rapport au pic de fin mars 2020.
Cependant, dans le cas des ENT il est possible de comparer sur un temps plus long les pratiques des élèves, des professeurs et des parents. Les indicateurs d’utilisation montrent en effet une progression forte par rapport à l’année précédente. Depuis le premier confinement, les pratiques pédagogiques sont sans doute modifiées, enrichies, avec une intégration accrue des ressources et des services numériques.

 

 

 

Covid-19 : les mesures en vigueur dans les écoles, collèges et lycées à partir du 5 avril 2021

Enseignement à distance et adaptation du calendrier scolaire

Suite aux annonces du président de la République le mercredi 31 mars, de nouvelles mesures entrent en vigueur dans les écoles, collèges et lycées en métropole à partir du lundi 5 avril 2021 :

  • semaine du 5 avril : cours en distanciel et continuité pédagogique pour les écoles, collèges et lycées
  • du 12 au 25 avril : deux semaines de vacances scolaires pour toutes les zones
  • 26 avril :
    • retour en classe pour les élèves de primaire, en maternelle et en élémentaire
    • semaine de cours en distanciel pour les collèges et lycées
  • 3 mai : retour en classe pour les collèges et lycées, le cas échéant avec des jauges adaptées

[Vidéo] Mesures appliquées à partir du 5 avril 2021 : message du ministre aux professeurs et personnels de l'éducation nationale

Jean-Michel Blanquer s'adresse aux professeurs et personnels de l'éducation nationale suite aux mesures pour les écoles, collèges et lycées concernant l'enseignement à distance et l'adaptation du calendrier scolaire annoncées par le président de la République.

Ecouter sur : https://www.education.gouv.fr/covid-19-les-mesures-en-vigueur-dans-les-ecoles-colleges-et-lycees

 

Covid-19 : quel calendrier scolaire pour le mois d'avril?

Le chef de l'Etat a annoncé des vacances scolaires unifiées, au coeur d'un mois d'avril réadapté à la crise sanitaire.

"Sanctuaire" préservé jusqu'alors des restrictions décidées par l'exécutif, les établissements scolaires vont fermer leurs portes aux élèves jusqu'à la fin avril, avec un retour en classe progressif étalé jusqu'à début mai.


Dans un appel à la "mobilisation de chacun" lancé mercredi 31 mars, Emmanuel Macron a annoncé que les crèches, écoles, collèges et lycées seront fermés pendant 3 semaines "sauf "pour les enfants des soignants et de quelques autres professions, de même que les enfants en situation de handicap", et les vacances scolaires de printemps se dérouleront sur tout le territoire du 12 au 26 avril.

Des précisions sur : https://actu.orange.fr/france/covid-19-quel-calendrier-scolaire-pour-le-mois-d-avril

Semaine de la presse et des médias dans l'École

La Semaine de la presse et des médias dans l’École® permet aux élèves d'apprendre à mieux décrypter l’univers des médias et de comprendre ses enjeux culturels et démocratiques. Les enseignants des écoles, collèges et lycées inscrits participent avec leurs élèves, du 22 au 27 mars 2021, à cette semaine organisée par le Centre pour l'éducation aux médias et à l'information (Clemi).

Découvrir l'univers des médias

Chaque année, au printemps, les classes de tous niveaux et de toutes disciplines peuvent participer à la Semaine de la presse et des médias dans l’École®. Cette activité d’éducation civique a pour but d’aider les élèves, de la maternelle aux classes préparatoires à :

  • comprendre le système des médias
  • former leur jugement critique
  • développer leur goût pour l’actualité
  • forger leur identité de citoyen

Le thème de l'édition 2021

La 32e Semaine de la presse et des médias dans l'École® a lieu du 22 au 27 mars 2021.

Le thème de l'édition 2021 est "S’informer pour comprendre le monde".

Pour comprendre le monde qui les entoure, les élèves doivent plus que jamais apprendre à s’informer en exerçant leur esprit critique. Ce nouveau thème permet ainsi de revenir aux fondamentaux de l’éducation aux médias et à l’information : distinguer les différentes sources, comprendre les contextes de fabrication et de diffusion de l’information, connaître les usages et les effets des images, savoir déconstruire les stéréotypes. Dans un contexte de crise sanitaire, il apparaît aussi nécessaire de leur apprendre à se saisir de l’information à caractère scientifique.

En articulation avec le thème 2021 "S’informer pour comprendre le monde", trois grands axes sont mis à l’honneur :

  • Liberté d’expression et dessin de presse
  • Médias scolaires
  • Usages responsables des réseaux sociaux

Le calendrier de l'édition 2021

Dans les Drom-Com, ce sont les équipes académiques du CLEMI qui organisent les inscriptions localement.

Les médias scolaires et lycéens peuvent s’inscrire sur la carte interactive des médias scolaires du CLEMI.

Ressources d’éducation aux médias et à l’information

Des petits déjeuners dans les écoles pour favoriser l’égalité des chances

Apprendre à bien se nourrir

Le repas est un moment privilégié d'apprentissage en famille ou à l'école. Les menus équilibrés des restaurants scolaires aident les élèves à acquérir de bonnes habitudes alimentaires.

L'éducation à l'alimentation et au goût intervient en classe tout au long de la scolarité. Les enseignants contribuent à l'acquisition des bonnes habitudes alimentaires.

L'éducation à la nutrition intervient en classe, dès l'école où les enfants acquièrent leurs premières habitudes alimentaires. Les enseignants jouent un rôle clé pour apprendre aux élèves les règles d'un bon comportement alimentaire et leur faire connaître les effets de l'alimentation sur la santé.

Les programmes scolaires développent tout au long de la scolarité, et notamment au cycle 2 et au cycle 4 les connaissances des élèves dans le domaine de l’alimentation. L’activité physique est enseignée tout au long de la scolarité. Tous ces cours doivent être l’occasion de transmettre des informations et d’éduquer les jeunes sur la relation nutrition santé et sur les repères du programme national nutrition santé (PNNS) et leur mise en pratique.

Professeurs d'économie, de géographie, SVT (sciences et vie de la Terre), PSE (prévention santé environnement), langues vivantes, EPS (éducation physique et sportive), etc., peuvent conduire un ensemble de projets d'éducation à l'alimentation en lien avec les programmes d'enseignement et les autres acteurs intervenant au sein de l'établissement scolaire (adjoint économique ou gestionnaire, chef de cuisine, conseiller principal d'éducation, assistant d'éducation, producteur local, diététicien, association, etc.). Ces actions s’inscrivent dans le cadre du parcours éducatif de santé.

Formation du goût

La capacité d'apprécier des saveurs différentes, de les différencier et de parler de ses sensations s'apprend et se cultive. L'école joue un rôle important dans l'éveil au goût. Elle valorise le patrimoine culinaire et promeut des produits de bonne qualité gustative et nutritionnelle.

Le goût s'apprend, s'éduque, s'acquiert dans le temps. Se faire plaisir, c'est aussi prendre son temps et savoir choisir. Des actions de formation du goût interviennent lors des cours ou à l'occasion d'activités ou d'animations diverses, parfois avec le concours d'intervenants extérieurs qualifiés, comme par exemple :

  • organisation d'animations dans le cadre d'ateliers de découverte
  • valorisation du patrimoine culinaire
  • promotion des produits de bonne qualité
  • découverte des odeurs, des saveurs, des épices et des essences
  • explication des secrets de fabrication
  • exercice de l'esprit critique face aux tendances et aux médias

Des expérimentations d’ateliers cuisine, s’appuyant en particulier sur des associations et des collectivités territoriales, sont en cours en lien avec des écoles et quelques collèges.

Un petit déjeuner à l'école pour soutenir les familles les plus fragiles

D'après le Plan national nutrition-santé, le petit déjeuner est un repas à part entière et doit représenter entre 20 et 25% des apports énergétiques sur l'ensemble d'une journée. Or, plusieurs études, notamment celles menées par le Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie (CREDOC, 2015) et les études individuelles nationales des consommations alimentaires (INCA 3, 2014) montrent que la prise du petit déjeuner n'est pas systématique chez les enfants et les adolescents.

Près d'un professeur des écoles sur deux, quel que soit le niveau, identifie dans sa classe des élèves qui ont sauté le petit déjeuner. En moyenne, à l'école, 3,4 élèves par classe, du CP au CM2, arrivent en classe le ventre vide. Les raisons invoquées sont, dans l'ordre, le manque d'appétit, le manque de temps, le lever précoce, le stress, l'absence des parents le matin et les raisons économiques. Ainsi  13 % des enfants scolarisés en Rep et Rep+ arrivent à l'école le ventre vide et ne bénéficient donc pas de bonnes conditions pour leurs apprentissages.

Lors des travaux menés pour bâtir la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté, l’accès de tous les élèves à un petit-déjeuner équilibré a ainsi émergé comme une nécessité pour garantir l’égalité des chances entre les enfants et lutter contre les privations matérielles dont ils sont victimes. 

Les ministères chargés de l'Education nationale et de la Jeunesse, des Solidarités et de la Santé, et de l'Agriculture et de l'Alimentation travaillent en partenariat afin de promouvoir de bonnes habitudes alimentaires et la prise d'un petit déjeuner. Sans se substituer aux familles, les ministères proposent des outils et des actions de sensibilisation afin de rappeler l'importance de ce repas dans l'équilibre alimentaire des plus jeunes.

Ce dispositif doit participer à la réduction des inégalités alimentaires pour le premier repas de la journée, indispensable à une concentration et une disponibilité aux apprentissages scolaires.

Un volet éducatif accompagne cette distribution afin d'apporter aux élèves une éducation à l'alimentation permettant de développer un projet pédagogique et éducatif.

Après une phase d'expérimentation de mars à juin 2019 dans près de 400 écoles volontaires Rep et Rep+, des quartiers de la politique de la ville et des territoires ruraux fragiles, le dispositif est généralisé depuis la rentrée de septembre 2019. L'objectif du gouvernement était que 100 000 élèves en bénéficient en 2019-2020. Pour l’année scolaire 2020-2021, la distribution des petits déjeuners en Rep, Rep+ et dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) principalement, mais pas exclusivement, se poursuit.

Le dispositif et a pu bénéficier à 153 000 élèves sur l’année scolaire 2019/2020. Malgré le coup d’arrêt lié à la crise sanitaire, les distributions ont repris à la rentrée 2020, en tenant compte des mesures sanitaires. L’impact social et économique de la crise sanitaire, en particulier pour les populations socialement les plus vulnérables, rend pourtant le dispositif plus nécessaire que jamais. L’alimentation des élèves ne doit pas être une victime collatérale de la crise, car elle conditionne tant d’autres choses et d’abord l’attention et donc la réussite scolaire.

Ces petits déjeuners doivent répondre à un cahier des charges précis :

  • ils doivent être équilibrés et de qualité ;
  • ils sont servis dans le respect des règles de sécurité et d'hygiène alimentaire ;
  • ils sont ouverts à tous les enfants ;
  • ils sont accompagnés d'une action d'éducation à l'alimentation et d'une sensibilisation des parents au rôle du petit déjeuner.

À l'occasion du lancement de la Semaine de la presse et des médias dans l'école 2021

À l'occasion du lancement de la Semaine de la presse et des médias dans l'école 2021 qui débute lundi 22 mars, retrouvez sur le groupe "
Semaine de la presse et des médias en famille" animé par le Clemi.fr, des ressources éducatives et ludiques.
Pendant six semaines, découvrez des contenus, ressources, outils et conseils utiles pour tous les parents. Vous pourrez partager vos expériences et échanger autour de sujets aussi divers que la parentalité numérique, la lutte contre fake news, la liberté d’expression ou la déconstruction des stéréotypes sexistes.
Rendez-vous deux fois par jour à partir de lundi prochain .
 
Peut être un dessin animé de texte qui dit ’Semaine CLEMI l'éducation Médias Ecole Groupe La Semaine de la presse et des médias en Famille INFOS #FamilleToutÉcran @LaSpme @LeCLEMI f /clemi.fr clemi.fr #SPME2021’

Lancement de la semaine d’éducation et d’actions contre le racisme et l’antisémitisme

Du 21 au 28 mars 2021, la semaine d'éducation et d'actions contre le racisme et l'antisémitisme valorise l'engagement des institutions et des acteurs de la société civile en faveur des valeurs de liberté, d'égalité et de fraternité. Temps fort de la mobilisation des acteurs de la lutte contre le racisme et l'antisémitisme, cette semaine est l'occasion de donner une impulsion nationale forte aux actions éducatives menées dans le champ de la prévention du racisme et de l’antisémitisme, de la défense et de la promotion des Droits de l’Homme et des principes fondamentaux de la République.

L’édition 2021 de la semaine d’éducation et d’actions contre le racisme et l’antisémitisme se déroule du 21 au 28 mars prochain.

A cette occasion, la DILCRAH invite l'ensemble des partenaires de la lutte contre le racisme et l'antisémitisme à s'associer à la mobilisation en partageant le hashtag #TousUnisContreLaHaine.


L'objectif est de parvenir à  donner une forte visibilité aux actions de prévention du racisme et de l'antisémitisme dans le respect des restrictions sanitaires.  
Une carte pour retrouver tous les événements

 Sur https://www.gouvernement.fr/lancement-de-la-semaine-d-education-et-d-actions

Un répertoire recense l'ensemble des événements interactifs proposés par les associations, les établissements scolaires et les établissements culturels.Les actions* concernent par exemple :
 
  • l'éducation à la lutte contre les préjugés et les stéréotypes
  • la prévention contre les théories du complot
  • la reconnaissance de la richesse de la diversité humaine et culturelle
  • la tolérance et l'enrichissement mutuel
  • l'encouragement à l'esprit critique et la résistance face à l'injustice

Accédez à la plateforme dédiée et téléchargez le kit de communication sur le site http://dilcrah.fr/semaine21mars

870 projets locaux dédiés à la lutte contre le racisme, l'antisémitisme et la haine anti-LGBT financés en 2021

 

En 2021, 870 structures locales bénéficient d'un soutien de la DILCRAH dans le cadre de l'appel à projets locaux lancé par Elisabeth MORENO, ministre déléguée chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Égalité des chances. Parmi ces 870 projets, 292 concernent la lutte contre la haine et les discriminations anti-LGBT et 578 concernent la lutte contre le racisme et l’antisémitisme. Les structures locales financées couvrent l’ensemble du territoire : des centres urbains aux zones rurales, en hexagone et dans les territoires ultramarins. 

Financé à hauteur de 2 millions d'euros, l’appel à projets locaux permet de soutenir des actions citoyennes liées à l’éducation, la prévention, la formation et l’aide aux victimes, ainsi que des actions de communication en lien avec la lutte contre le racisme et l’antisémitisme et la lutte contre la haine et les discriminations anti-LGBT.  

Le succès remporté par cet appel à projets illustre l’engagement sans failles des acteurs de terrain malgré un contexte sanitaire difficile. Cet accompagnement intervient en complément des partenariats noués avec les institutions mémorielles et les associations nationales. Le soutien aux acteurs locaux marque la volonté du Gouvernement d’agir au plus près des territoires et des publics pour faire reculer la haine et l’intolérance et promouvoir la fraternité...

Accéder au site dédié à la Semaine d’éducation et d’actions contre le racisme
Télécharger L'affiche de la Semaine d’éducation et d’actions contre le racisme et l’antisémitisme 2021
Accéder à la plateforme "Eduquer contre le racisme et l'antisémitisme"
Découvrir le portail "Valeurs de la République"
Accéder au vademecum Agir contre le racisme et l'antisémitisme dans l'enseignement supérieur


 

Les indicateurs de résultats des lycées

Les indicateurs de résultats des lycées relatifs à la session 2020 du baccalauréat sont consultables en ligne. Ils permettent d'évaluer l'action propre de chaque lycée en prenant en compte la réussite des élèves au baccalauréat et leur parcours scolaire dans l'établissement. Ils concernent l'ensemble des lycées d'enseignement général et technologique et des lycées professionnels, publics et privés sous contrat.

Pourquoi publier des indicateurs de résultats ?

Il ne s’agit pas de réaliser un classement des lycées, mais de proposer une image de la réalité complexe et relative que constituent les résultats d'un établissement. L’objectif des indicateurs de résultats des lycées est double :

Les indicateurs de résultats des lycées 2020

Données à télécharger (xlsx)

Téléchargez les données des indicateurs de résultats des lycées depuis 2008.

Sur : https://www.education.gouv.fr/les-indicateurs-de-resultats-des-lycees

Comment apprécier l’apport propre d’un lycée ?

Les résultats d’un établissement sont une réalité complexe. La question est de savoir ce qu'un lycée a "ajouté" au niveau initial de ses élèves. Si un lycée présente une valeur élevée pour un indicateur, c’est peut-être dû au fait :

  • qu'il a reçu de bons élèves, dotés de bonnes méthodes de travail, qui ont pu obtenir le baccalauréat sans effort particulier de sa part
  • ou qu'il a su développer chez des élèves, peut-être moins bien dotés au départ, les connaissances et les capacités qui ont permis leur succès

    Des indicateurs complémentaires

    Ils sont établis à partir des résultats des élèves ayant passé le baccalauréat et des données liées au déroulement de leur scolarité :

    • le taux de réussite au baccalauréat, c’est-à-dire la part de bacheliers parmi les élèves ayant passé l’examen.
    • le taux d’accès de seconde, de première et de terminale au baccalauréat, c’est-à-dire la probabilité qu’un élève obtienne le baccalauréat à l’issue d’une scolarité entière dans l’établissement, y compris en redoublant.
    • le taux de mentions au baccalauréat, c'est-à-dire la part de bacheliers reçus avec mention (assez bien, bien ou très bien) parmi les élèves ayant passé l'examen.

    La combinaison de ces indicateurs offre une analyse plus fine que celle du seul taux de réussite au baccalauréat des élèves de terminale : elle évalue la capacité de l’établissement à accompagner les élèves depuis la classe de seconde jusqu’à l’obtention du diplôme.

    Agrandir l'infographie
    Indicateurs I-val
     
     

    Qu’est-ce que la valeur ajoutée d’un établissement ?

    C’est une grandeur qui répond à la question de savoir ce qu'un lycée a "ajouté" au niveau initial de ses élèves. Elle mesure la différence entre les résultats obtenus et les résultats qui étaient attendus, compte tenu des caractéristiques scolaires et sociodémographiques des élèves.

    Les informations détaillées permettent de repérer les établissements qui ont les meilleures réussites dans une série donnée, ceux qui accompagnent leurs élèves de la seconde au baccalauréat, ceux qui acceptent de faire redoubler un élève après un échec à l’examen. C’est l’ensemble de ces informations qui donne la description exacte de l’activité d’un lycée, en considérant l’ensemble de son contexte.

    Quelles données sont prises en compte dans le calcul des indicateurs ?

    Pour donner une image de l’apport de chaque lycée, le calcul statistique s'efforce d'éliminer l'incidence des facteurs de réussite scolaire extérieurs au lycée pour essayer de conserver ce qui est dû à son action propre. Pour juger de l’efficacité d’un lycée, la réussite de chacun de ses élèves doit ainsi être comparée à celle des élèves comparables scolarisés dans des lycées comparables.

    L’analyse combine des facteurs individuels des élèves (âge et sexe, niveau scolaire à l’entrée au lycée, origine sociale) et des facteurs liés à la structure de l’établissement (pourcentage de filles, part d'élèves en retard scolaire, répartition des élèves par origine sociale et note moyenne obtenue au DNB). On tient compte, par exemple, du fait que les lycées ayant la plus forte proportion d’enfants de cadres supérieurs ou d’enseignants ont un impact positif sur les enfants d’ouvriers ou d’inactifs qu’ils scolarisent en moindre proportion.

    Les résultats des lycées

    Les indicateurs de résultats des lycées sont élaborés par la DEPP

    La direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance [DEPP] conçoit et produit des données et indicateurs sur la situation du système éducatif français. Elle est responsable de la diffusion et de l'analyse des informations qu'elle détient. Ce faisant, elle apporte des éléments de connaissance à l'ensemble de la société, participant ainsi au débat public général. Les publications de la DEPP sont disponibles en ligne.

    Missions de la direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance

    Consulter l'actualité de la Depp et s'abonner à la liste de diffusion

    Les indicateurs de résultats des lycées sont également disponibles sur Data.education.gouv.fr

    Data.education.gouv.fr est une plateforme de diffusion de données publiques en open data. Lycées d'enseignement général et technologique Lycées professionnels

Le palmarès des lycées qui font réussir leurs élèves publié

Et si les meilleurs lycées n'étaient pas ceux que l'on croit ? Depuis 28 ans, le ministère de l'Education publie ses propres indicateurs, les Ival, qui veulent en dire plus que les simples taux de réussite au bac ou les réputations acquises par le bouche-à-oreille. 

Ce n'est "ni un palmarès, ni un classement" des lycées, assure Fabienne Rosenwald, à la tête de la Direction de l'évaluation, la prospective et la performance (Depp), rattachée au ministère. "Mais il s'agit de cerner leur capacité à accompagner les élèves jusqu'à l'obtention du baccalauréat".

Par exemple, les lycées parisiens Henri IV et Fénelon, emblématiques de l'excellence, sont "neutres".....................

 

Poursuivre sur : https://actu.orange.fr/france/le-palmares-des-lycees

Éducation au Développement durable : Table ronde de lycéens avec Brune Poirson

Éducation au Développement durable

Table ronde de lycéens avec Brune Poirson

 

Enregistrement de la table ronde en visioconférence entre élues lycéennes et élus lycéens (écodélégués, MDL, CVL...), CPE, référents vie lycéenne et EDD, DAVLC, Brune Poirson et Mme la rectrice. Les témoignages et échanges ont apporté des réponses aux questions essentielles pour faire vivre l'engagement de toutes et tous pour le développement durable. - Pourquoi se mobiliser en tant qu’éco-délégué dans son établissement ? - Comment réussir à sensibiliser, à mobiliser les autres élèves, mais aussi adultes sur les enjeux du développement durable et de la transition écologique ? - Comment faire le lien entre ce qui se passe en classe, les enseignements et les projets des élèves, des éco-délégués, menés dans le cadre de leur engagement dans les instances de l’établissement ? - L’EDD, une démarche globale et fédérée : comment permettre aux différentes actions d’être coordonnées, de faire système au sein d’un projet d’établissement ?